Supérieur, Paris l’a été pendant 60 minutes à Szeged et sa victoire 30-27 sans jamais avoir été mené en est la preuve. Mais dieu que tout cela fut dur par moment et surtout compliqué à la grâce d’une paire arbitrale qui aura totalement détruit le spectacle d’un match qui s’annonçait comme royal comme le fut le Vezprem -Montpellier la veille. Bien sûr, il faudra confirmer tout cela la semaine prochaine à Coubertin… Mais si Paris sait rester aussi concentré, sérieux et appliqué, nul doute qu’il sera alors très compliqué pour les Hongrois de remonter ces 3 buts en terres adverses.
Pour expurger de suite la problématique arbitrale dans ce match et rendre à Paris tout le crédit d’un match plus que consistant, la paire roumaine, Din – Dinu était plus près d’un sketch digne de Récho et Frigo que d’une prestation capable de gérer un quart de finale de la plus grande compétition de clubs… Incompréhensible pendant 60 minutes, voilà ce que l’on peut en dire rapidement… Même si les Parisiens auront eu, peut-être à raison, quoi que, d’être particulièrement ciblés. C’est surtout une totale incohérence dans les sanctions, les prises de décisions souvent contraires entre les deux arbitres ainsi qu’une gestion du refus de jeu totalement changeante entre la première et la seconde période qui a plombé leur prestation. Bref, messieurs Din et Dinu ont bien gâché le spectacle et ont signé une prestation totalement en dessous du niveau de jeu des deux équipes.
Mais malgré cela, Paris a été solide, par moment royal avec un duo Karabatic (Nikola) – Hansen. Un jeu de transition qui aura mis le repli défensif de Szeged au supplice et surtout un calme olympien quand le vent du boulet leur passait près de la tête, Szeged ayant par moment quelques moments de chauds capables de vous déstabiliser en quelques secondes. Mais après avoir remis un Gorad Skof primordial dans la bonne santé défensive de Paris à la 13° minutes, le staff parisien demandait encore et toujours d’appuyer sur ce jeu de transition si bien léché et que les Hongrois n’arrivaient pas à contrer. Ce sera d’ailleurs l’équation impossible pour eux pendant tout le match. Uwe Gensheimer fût le premier à se régaler sur son côté gauche, Luc Abalo va lui emboîter le pas, quand ce n’était pas la doublette infernale Karabatic – Hansen qui finissait le boulot. Et heureusement pour le Pick que Nedim Remili était un peu fâché avec son tir, sans cela Paris aurait pu prendre très rapidement ses aises. Mais au lieu de cela, avec un Balogh toujours aussi déconcertant dans ses prises de risques et ses tirs. Avec un Alvarez qui va attendre la 59° minute pour rater un tir, mais quel tir, Szeged a réussi à constamment rester au contact et ne jamais lâcher prise. On a même eu très peur dans les derniers instants quand un nouveau 7 mètres était offert à Pedro Rodriguez Alvarez, lui qui avait été le seul à prendre le dessus sur Gorad Skof dans l’exercice. Le retour pour ce 7 mètres de Thierry Omeyer va être capital. Lui qui n’avait pas réussi le moindre arrêt en 13 minutes et avait assisté à la performance de son compère du banc, allait ressortir toute sa classe en sortant sans coup férir le 4° tir de l’ailier droit espagnol. Suffisant pour que Nedim Remili crucifie Marin Sego pour le 30° but parisien et un + 3 très intéressant pour le retour de dimanche prochain à Coubertin.
A Szeged, Varosi Sportcsarnok
Le dimanche 23 avril à 17h00
Pick Szeged - Paris SG Handball : 30 - 27 (Mi-temps : 14-16)
3 200 spectateurs
Arbitres : MM Sorin-Laurentiu Dinu et Constantin Din (Roumanie)
Evolution du score : 3-4 5°, 5-7 10°, 7-9 15°, 11-12 20°, 12-15 25°, 14-16 MT - 17-19 35°, 19-21 40°, 22-24 45°, 24-26 50°, 26-27 55°, 30-27 FT.
Tous les quarts de finale aller