bandeau handzone

CDF F : Lois Abbingh bang !

Coupe de France

mardi 25 avril 2017 - © Pierre Menjot

 3 min 49 de lecture

Présentation des demi-finales de Coupe de France féminine. 
Revenue blessée et fatiguée des Jeux olympiques, l'arrière néerlandaise a mis du temps à s'adapter à sa nouvelle équipe d'Issy-Paris. Aujourd'hui, elle est l'une des meilleures gâchettes du Championnat et un maillon essentiel d'une formation ambitieuse.

Ce mercredi, face à Brest, Issy-Paris joue une place en finale de la Coupe de France, « et la saison commence maintenant », s'enthousiasme Lois Abbingh. Sa saison à elle a bien commencé, pour preuve son costume de meilleure buteuse d'Issy-Paris, mais avec un léger temps de retard. En première partie de saison, on l'a souvent aperçue sur le banc, en tenue, mais très peu utilisée. « Je suis revenue des Jeux Olympiques (terminés à la 4e place avec les Pays-Bas) avec de petites blessures, justifie l'arrière gauche. Aux ishio-jambiers, à un genou. Je ne pouvais pas jouer plus d'une demi-heure. » Cela faisait néanmoins tiquer, à un poste où Marija Jovanovic avait déjà beaucoup manqué de matchs ces deux dernières saisons. Revenu sur le banc de touche en octobre, Arnaud Gandais n'a pas hésité à pousser davantage l'une des recrues phares de l'intersaison. Et petit à petit, la Néerlandaise, encore jeune (24 ans), a retrouvé son bras, son jus aussi, réussissant de meilleures prestations : 6 buts à Brest (5/10 dans le jeu) dans un match pourtant manqué par son équipe, 8 buts contre Fleury (5/8 dans le jeu).


Mais le retour de la vraie Abbingh, celle qui semble traverser la balle quand elle tire, se situe plutôt en janvier. « Avec les Pays-Bas, on a recommencé une préparation avant le Championnat d'Europe (en décembre, finaliste), j'ai eu du temps pour m'entraîner physiquement. J'ai pu me reconcentrer sur mon physique, rejouer. Et en gagnant de matchs, ça aide à se sentir mieux. On a eu quelques jours off ensuite et en revenant, je me sentais mieux, avec plus d'énergie. » Pleinement intégrée à l'équipe, rodée au style de la percutante Stine Oftedal, l'ancienne joueuse d'Oldenburg et Baia Mare devient alors l'arme offensive numéro 1 et multiplie les prouesses avec régularité et efficacité. Sa moyenne en 2017 monte à 6,3 buts par match (contre 4,1 en 2016). « C'est aussi mon job de scorer !, rigole celle qui aime célébrer chaque but d'un poing rageur. J'ai toujours été une buteuse, mon tir est une de mes principales qualités et c'est important pour moi de marquer, de montrer aux adversaires que je me sens bien, forte. »


Les Brestoises auront sans doute l'occasion de le constater mercredi. Si son sourire ne l'a jamais quittée, la meilleure marqueuse parisienne (également meilleure à l'évaluation, ce qui en dit d'autant plus sur son importance) se sent épanouïe, comprend le français (qu'elle avait étudié à l'école auparavant), savoure ses jours de repos en jouant les touristes dans la capitale. Joueuse redoutable et femme heureuse, à qui il ne manque qu'une chose : un titre. « On est très concentrés sur cette demi-finale, ensuite on pensera à Toulon. On veut gagner tous nos matchs, ce serait vraiment bien de gagner un titre cette saison. » Avec les retours de Stine Oftedal et Doungou Camara, plus une Lois Abbingh volante, Issy-Paris a toutes les armes pour faire un pas de plus contre des Brestoises tenantes du titre. 


Metz vise le doublé

Sa belle aventure européenne terminée en quart de finale face à Györ, Metz est revenu aux affaires nationales. Avec un objectif clair : tout gagner. Leaders de la saison régulière, bénéficiaires d'un tirage au sort favorable (à domicile face à Toulon, rossé deux fois cette saison, -19 et -17), les Lorraines ont une grande voie tracée vers les deux finales, de Coupe de France comme de Championnat, où tout sera à faire ensuite. La première étape consiste donc à s'offrir une escapade à Bercy fin mai, à condition de ne pas sous-estimer des Toulonnaises capables de très belles choses cette saison.

Le programme des demi-finales
Mercredi, 18h45 : Issy-Paris – Brest ; 20h45 : Metz – Toulon.
Les deux matchs en direct sur beIN Sports 3

CDF F : Lois Abbingh bang ! 

Coupe de France

mardi 25 avril 2017 - © Pierre Menjot

 3 min 49 de lecture

Présentation des demi-finales de Coupe de France féminine. 
Revenue blessée et fatiguée des Jeux olympiques, l'arrière néerlandaise a mis du temps à s'adapter à sa nouvelle équipe d'Issy-Paris. Aujourd'hui, elle est l'une des meilleures gâchettes du Championnat et un maillon essentiel d'une formation ambitieuse.

Ce mercredi, face à Brest, Issy-Paris joue une place en finale de la Coupe de France, « et la saison commence maintenant », s'enthousiasme Lois Abbingh. Sa saison à elle a bien commencé, pour preuve son costume de meilleure buteuse d'Issy-Paris, mais avec un léger temps de retard. En première partie de saison, on l'a souvent aperçue sur le banc, en tenue, mais très peu utilisée. « Je suis revenue des Jeux Olympiques (terminés à la 4e place avec les Pays-Bas) avec de petites blessures, justifie l'arrière gauche. Aux ishio-jambiers, à un genou. Je ne pouvais pas jouer plus d'une demi-heure. » Cela faisait néanmoins tiquer, à un poste où Marija Jovanovic avait déjà beaucoup manqué de matchs ces deux dernières saisons. Revenu sur le banc de touche en octobre, Arnaud Gandais n'a pas hésité à pousser davantage l'une des recrues phares de l'intersaison. Et petit à petit, la Néerlandaise, encore jeune (24 ans), a retrouvé son bras, son jus aussi, réussissant de meilleures prestations : 6 buts à Brest (5/10 dans le jeu) dans un match pourtant manqué par son équipe, 8 buts contre Fleury (5/8 dans le jeu).


Mais le retour de la vraie Abbingh, celle qui semble traverser la balle quand elle tire, se situe plutôt en janvier. « Avec les Pays-Bas, on a recommencé une préparation avant le Championnat d'Europe (en décembre, finaliste), j'ai eu du temps pour m'entraîner physiquement. J'ai pu me reconcentrer sur mon physique, rejouer. Et en gagnant de matchs, ça aide à se sentir mieux. On a eu quelques jours off ensuite et en revenant, je me sentais mieux, avec plus d'énergie. » Pleinement intégrée à l'équipe, rodée au style de la percutante Stine Oftedal, l'ancienne joueuse d'Oldenburg et Baia Mare devient alors l'arme offensive numéro 1 et multiplie les prouesses avec régularité et efficacité. Sa moyenne en 2017 monte à 6,3 buts par match (contre 4,1 en 2016). « C'est aussi mon job de scorer !, rigole celle qui aime célébrer chaque but d'un poing rageur. J'ai toujours été une buteuse, mon tir est une de mes principales qualités et c'est important pour moi de marquer, de montrer aux adversaires que je me sens bien, forte. »


Les Brestoises auront sans doute l'occasion de le constater mercredi. Si son sourire ne l'a jamais quittée, la meilleure marqueuse parisienne (également meilleure à l'évaluation, ce qui en dit d'autant plus sur son importance) se sent épanouïe, comprend le français (qu'elle avait étudié à l'école auparavant), savoure ses jours de repos en jouant les touristes dans la capitale. Joueuse redoutable et femme heureuse, à qui il ne manque qu'une chose : un titre. « On est très concentrés sur cette demi-finale, ensuite on pensera à Toulon. On veut gagner tous nos matchs, ce serait vraiment bien de gagner un titre cette saison. » Avec les retours de Stine Oftedal et Doungou Camara, plus une Lois Abbingh volante, Issy-Paris a toutes les armes pour faire un pas de plus contre des Brestoises tenantes du titre. 


Metz vise le doublé

Sa belle aventure européenne terminée en quart de finale face à Györ, Metz est revenu aux affaires nationales. Avec un objectif clair : tout gagner. Leaders de la saison régulière, bénéficiaires d'un tirage au sort favorable (à domicile face à Toulon, rossé deux fois cette saison, -19 et -17), les Lorraines ont une grande voie tracée vers les deux finales, de Coupe de France comme de Championnat, où tout sera à faire ensuite. La première étape consiste donc à s'offrir une escapade à Bercy fin mai, à condition de ne pas sous-estimer des Toulonnaises capables de très belles choses cette saison.

Le programme des demi-finales
Mercredi, 18h45 : Issy-Paris – Brest ; 20h45 : Metz – Toulon.
Les deux matchs en direct sur beIN Sports 3

Dans la même rubrique

Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
Coupe de France
samedi 20 avril 2024
  
  1 2 3 4