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EHF: Veszprém pour le PSG, Berlin pour St Raphaël

International

mardi 2 mai 2017 - © Yves Michel

 5 min 51 de lecture

Il ne pouvait s'agir que de deux chocs tant les équipes en présence dans les deux compétitions sont ce qui se fait de mieux sur la scène du handball européen. En demi-finale du Final Four de la Ligue des Champions, le PSG sera opposé aux Hongrois de Veszprém. Dans celle de la coupe EHF, St Raphaël affrontera les Allemands de Berlin. 

par Yves MICHEL



Pour la 2ème année consécutive, le PSG a validé son billet pour la Mecque du handball, pour le carré final qui récompense les meilleurs clubs européens. Les 3 et 4 juin prochains, les Parisiens se retrouveront à Cologne. Battus la saison passée de justesse (28-26) par le futur vainqueur, les Polonais de Kielce, cette fois-ci, les partenaires de Daniel Narcisse affronteront Veszprém en demi-finale. Dans l'autre demi-finale, les Macédoniens du Vardar Skopje seront opposés aux Espagnols du FC Barcelone et chacun se met à rêver d'une finale entre le PSG et les Catalans, club le plus capé en Ligue des Champions avec 9 trophées remportés.

Du côté de Paris, il est hors de question de brûler les étapes. Les Hongrois sont un plat de résistance assez copieux pour ne pas le négliger. Et même si l'histoire du PSG en Ligue des Champions n'est pas très longue, les confrontations entre les deux clubs sont nombreuses. Pas plus tard que cette saison en phase de groupe avec un excellent bilan pour les Français victorieux à l'aller sur les rives du lac Balaton (28-29) comme au retour à Coubertin (28-24). Veszprém c'est aussi le bourreau des clubs français dans cette même compétition. En quarts de finale notamment, la semaine dernière, Montpellier est passé à la moulinette des Hongrois, en 2015, Paris en a aussi fait les frais. Bref, l'adversaire est coriace et surtout revanchard. Les partenaires de l'ex parisien Kopljar ont échoué lors des deux dernières finales à Cologne. Face au Barça en 2015, face à Kielce (après prolongations) l'année passée.



Le grand témoin... Cédric Sorhaindo

Rentré en France depuis lundi afin de participer comme 17 autres Tricolores à la préparation des deux matches contre la Norvège, qualificatifs à l'Euro 2018, le pivot de l'équipe de France et de Barcelone n'a pas quitté son smartphone des yeux pour connaître à la mi-journée, le nom de l'adversaire que le club catalan retrouvera le 3 juin en demi-finale à Cologne. Et c'est presque rassuré que "Tchouf" a accueilli le tirage. Le Vardar Skopje sera un gros morceau mais il ne rencontrera pas le PSG et les frères Karabatic auxquels il s'identifie souvent. Quitte à les affronter en finale mais ça c'est une autre histoire.

Cédric, une opposition face au PSG, c'est ce qui pourrait arriver en finale...
Je n'aurais pas aimé les affronter en demi-finale. Mais attention, pour qu'il y ait une belle suite, il faut que chacun sorte de son 1er match et c'est loin d'être fait. Franchement, c'est le moment qu'on a envie de vivre dans une carrière. Rencontrer des amis. Il y a le résultat bien-sûr mais cela va au-delà, il y a l'histoire que cela génère. Cela m'est arrivé par le passé. J'ai même gagné la LDC face à Didier (Dinart - finale Barça-Ciudad Real en 2011).

On sent une certaine excitation de ta part ?
Ce sont des moments qui marquent une carrière. Cette année, on a eu l'opportunité d'évoluer les uns contre les autres en phase de poules (chaque équipe a gagné sa confrontation à domicile). Jouer le titre décisif contre Paris, ça n'est jamais arrivé, ça serait génial, ça serait une belle chose à rajouter à mon histoire familiale.

La saison écoulée, Barcelone a échoué en quarts et a été privé de carré final...
Forcément, cela nous a fait mal. C'est la compétition la plus importante pour un club de haut niveau en Europe.

Il y a donc une revanche à prendre ?
Si on avait eu la même équipe que l'an dernier, on aurait eu ce côté revanchard. Là, on a juste appris de notre défaite et de ne pas être qualifiés. De nouveaux joueurs nous ont rejoints et certains n'ont même jamais connu ce qui se passe à Cologne.

Le Final Four est une compétition à part ?
Bien-sûr, c'est l'apothéose de la saison. Dans chaque camp, il y a des blessés, de la fatigue, une stratégie mise en place, un jeu qui a évolué depuis le début de la saison, des gens qui n'avaient pas forcément la confiance quand tout a commencé car ils venaient d'arriver et qui ont pris de la stature. Donc forcément c'est particulier. C'est aussi cela qui fait le piment de la compétition. Il n'y a plus de grosses ou de petites équipes.   

Est-ce que cette année, le Barça est mieux armé pour remporter la LDC ?
Une année, l'équipe était vraiment au top avec notamment Nikola et d'autres grands joueurs dans ses rangs et on a échoué en demi-finale. L'année suivante, on a dominé l'épreuve et on l'a remportée. Donc cela ne veut rien dire. Cette saison, il y a eu beaucoup de personnes à intégrer donc c'est peut-être plus compliqué. Mais il faut aussi se dire que c'est exaltant d'y être.  

Le programme du Final Four à Cologne - demi-finales / samedi 3 juin

Telekom Veszprém (Hon) - PSG Handball à 15h15
HC Vardar (Mac) - FC Barcelone (Esp) à 18h00

La petite et grande finale auront lieu le dimanche 4 juin également à la Lanxess Arena



St Raph' à la sauce berlinoise en coupe EHF

C’est à de franches retrouvailles que seront conviés les joueurs de St Raphaël pour les demi-finales de la coupe EHF, le 20 mai à Göppingen. Les Varois seront opposés à Berlin qu’ils ont rencontrés en phase de poule et le bilan avec une courte défaite à l’extérieur (33-31) et un net succès au retour sur la Côte d’Azur (27-21) est loin d’être désastreux. « Ce n’est pas le tirage qu’on souhaitait, souffle Adrien Di Panda, mais il faudra faire avec . On ne sera pas favoris mais justement, il faudra profiter de cela. Berlin c’est très costaud. Peut-être aurait il mieux valu prendre Magdebourg, l’avenir nous le dira. » Berlin a remporté en 2015 une épreuve qui est depuis bien des années, l’apanage des clubs allemands. Sur les 20 dernières années, à 17 reprises, une formation de Bundesliga est montée sur la plus haute marche du podium. Chaque saison, la sur représentation d’outre Rhin casse un peu le suspense. Pour cette 5ème édition, formule "Final Four" pas moins de trois clubs (Berlin, Magdebourg et Göppingen, hôte du carré final) étaient qualifiés. Et comble de l'identité germanique, il y aurait pu avoir un 4ème représentant, Melsungen, sorti par St Raphaël.

Le Final Four de la Coupe EHF (demis 20 et finales 21 mai) à Göppingen

St Raphaël Var Handball - Füchse Berlin (All)
SC Magdeburg (All) - Frisch Auf Göppingen (All)

Magdeburg et Göppingen sont de vrais habitués de l'épreuve avec trois coupes gagnées et une finale perdue chacun.

EHF: Veszprém pour le PSG, Berlin pour St Raphaël  

International

mardi 2 mai 2017 - © Yves Michel

 5 min 51 de lecture

Il ne pouvait s'agir que de deux chocs tant les équipes en présence dans les deux compétitions sont ce qui se fait de mieux sur la scène du handball européen. En demi-finale du Final Four de la Ligue des Champions, le PSG sera opposé aux Hongrois de Veszprém. Dans celle de la coupe EHF, St Raphaël affrontera les Allemands de Berlin. 

par Yves MICHEL



Pour la 2ème année consécutive, le PSG a validé son billet pour la Mecque du handball, pour le carré final qui récompense les meilleurs clubs européens. Les 3 et 4 juin prochains, les Parisiens se retrouveront à Cologne. Battus la saison passée de justesse (28-26) par le futur vainqueur, les Polonais de Kielce, cette fois-ci, les partenaires de Daniel Narcisse affronteront Veszprém en demi-finale. Dans l'autre demi-finale, les Macédoniens du Vardar Skopje seront opposés aux Espagnols du FC Barcelone et chacun se met à rêver d'une finale entre le PSG et les Catalans, club le plus capé en Ligue des Champions avec 9 trophées remportés.

Du côté de Paris, il est hors de question de brûler les étapes. Les Hongrois sont un plat de résistance assez copieux pour ne pas le négliger. Et même si l'histoire du PSG en Ligue des Champions n'est pas très longue, les confrontations entre les deux clubs sont nombreuses. Pas plus tard que cette saison en phase de groupe avec un excellent bilan pour les Français victorieux à l'aller sur les rives du lac Balaton (28-29) comme au retour à Coubertin (28-24). Veszprém c'est aussi le bourreau des clubs français dans cette même compétition. En quarts de finale notamment, la semaine dernière, Montpellier est passé à la moulinette des Hongrois, en 2015, Paris en a aussi fait les frais. Bref, l'adversaire est coriace et surtout revanchard. Les partenaires de l'ex parisien Kopljar ont échoué lors des deux dernières finales à Cologne. Face au Barça en 2015, face à Kielce (après prolongations) l'année passée.



Le grand témoin... Cédric Sorhaindo

Rentré en France depuis lundi afin de participer comme 17 autres Tricolores à la préparation des deux matches contre la Norvège, qualificatifs à l'Euro 2018, le pivot de l'équipe de France et de Barcelone n'a pas quitté son smartphone des yeux pour connaître à la mi-journée, le nom de l'adversaire que le club catalan retrouvera le 3 juin en demi-finale à Cologne. Et c'est presque rassuré que "Tchouf" a accueilli le tirage. Le Vardar Skopje sera un gros morceau mais il ne rencontrera pas le PSG et les frères Karabatic auxquels il s'identifie souvent. Quitte à les affronter en finale mais ça c'est une autre histoire.

Cédric, une opposition face au PSG, c'est ce qui pourrait arriver en finale...
Je n'aurais pas aimé les affronter en demi-finale. Mais attention, pour qu'il y ait une belle suite, il faut que chacun sorte de son 1er match et c'est loin d'être fait. Franchement, c'est le moment qu'on a envie de vivre dans une carrière. Rencontrer des amis. Il y a le résultat bien-sûr mais cela va au-delà, il y a l'histoire que cela génère. Cela m'est arrivé par le passé. J'ai même gagné la LDC face à Didier (Dinart - finale Barça-Ciudad Real en 2011).

On sent une certaine excitation de ta part ?
Ce sont des moments qui marquent une carrière. Cette année, on a eu l'opportunité d'évoluer les uns contre les autres en phase de poules (chaque équipe a gagné sa confrontation à domicile). Jouer le titre décisif contre Paris, ça n'est jamais arrivé, ça serait génial, ça serait une belle chose à rajouter à mon histoire familiale.

La saison écoulée, Barcelone a échoué en quarts et a été privé de carré final...
Forcément, cela nous a fait mal. C'est la compétition la plus importante pour un club de haut niveau en Europe.

Il y a donc une revanche à prendre ?
Si on avait eu la même équipe que l'an dernier, on aurait eu ce côté revanchard. Là, on a juste appris de notre défaite et de ne pas être qualifiés. De nouveaux joueurs nous ont rejoints et certains n'ont même jamais connu ce qui se passe à Cologne.

Le Final Four est une compétition à part ?
Bien-sûr, c'est l'apothéose de la saison. Dans chaque camp, il y a des blessés, de la fatigue, une stratégie mise en place, un jeu qui a évolué depuis le début de la saison, des gens qui n'avaient pas forcément la confiance quand tout a commencé car ils venaient d'arriver et qui ont pris de la stature. Donc forcément c'est particulier. C'est aussi cela qui fait le piment de la compétition. Il n'y a plus de grosses ou de petites équipes.   

Est-ce que cette année, le Barça est mieux armé pour remporter la LDC ?
Une année, l'équipe était vraiment au top avec notamment Nikola et d'autres grands joueurs dans ses rangs et on a échoué en demi-finale. L'année suivante, on a dominé l'épreuve et on l'a remportée. Donc cela ne veut rien dire. Cette saison, il y a eu beaucoup de personnes à intégrer donc c'est peut-être plus compliqué. Mais il faut aussi se dire que c'est exaltant d'y être.  

Le programme du Final Four à Cologne - demi-finales / samedi 3 juin

Telekom Veszprém (Hon) - PSG Handball à 15h15
HC Vardar (Mac) - FC Barcelone (Esp) à 18h00

La petite et grande finale auront lieu le dimanche 4 juin également à la Lanxess Arena



St Raph' à la sauce berlinoise en coupe EHF

C’est à de franches retrouvailles que seront conviés les joueurs de St Raphaël pour les demi-finales de la coupe EHF, le 20 mai à Göppingen. Les Varois seront opposés à Berlin qu’ils ont rencontrés en phase de poule et le bilan avec une courte défaite à l’extérieur (33-31) et un net succès au retour sur la Côte d’Azur (27-21) est loin d’être désastreux. « Ce n’est pas le tirage qu’on souhaitait, souffle Adrien Di Panda, mais il faudra faire avec . On ne sera pas favoris mais justement, il faudra profiter de cela. Berlin c’est très costaud. Peut-être aurait il mieux valu prendre Magdebourg, l’avenir nous le dira. » Berlin a remporté en 2015 une épreuve qui est depuis bien des années, l’apanage des clubs allemands. Sur les 20 dernières années, à 17 reprises, une formation de Bundesliga est montée sur la plus haute marche du podium. Chaque saison, la sur représentation d’outre Rhin casse un peu le suspense. Pour cette 5ème édition, formule "Final Four" pas moins de trois clubs (Berlin, Magdebourg et Göppingen, hôte du carré final) étaient qualifiés. Et comble de l'identité germanique, il y aurait pu avoir un 4ème représentant, Melsungen, sorti par St Raphaël.

Le Final Four de la Coupe EHF (demis 20 et finales 21 mai) à Göppingen

St Raphaël Var Handball - Füchse Berlin (All)
SC Magdeburg (All) - Frisch Auf Göppingen (All)

Magdeburg et Göppingen sont de vrais habitués de l'épreuve avec trois coupes gagnées et une finale perdue chacun.

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