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L'Equipe de France à une victoire de l'Euro 2018

Euro

lundi 12 juin 2017 - © Yves Michel

 9 min 19 de lecture

L’équipe de France a encore un effort à accomplir cette semaine si elle veut participer au prochain Euro qui aura lieu en Croatie en janvier 2018. Privés en dernière minute des frères Karabatic, les Bleus devront s’imposer face à la Lituanie ou la Belgique pour valider leur qualification.

Par Yves MICHEL

Alors que la grande majorité des joueurs est en vacances, les internationaux sont encore sollicités. L’équipe de France devra faire le boulot et accrocher au moins un succès face à la Lituanie mercredi ou la Belgique dimanche (à Montbéliard) pour valider son billet de qualification au prochain Euro qui doit se dérouler en janvier 2018 en Croatie. « L’objectif est d’aller en Lituanie pour gagner précise d’emblée Didier Dinart, tout en se méfiant des Belges qui à l’aller chez eux, nous avaient remués et il avait fallu puiser dans nos forces pour s’imposer. Même si mathématiquement, la Belgique est éliminée, elle n’aura rien à perdre. » Même si les Français peuvent se montrer confiants avant d’aborder ces deux échéances, ils devront changer quelques habitudes dans le jeu puisque certains cadres manquent à l’appel. Il y a d’abord l’absence de Thierry Omeyer et Daniel Narcisse qui ont décidé de mettre un terme à leur carrière internationale puis les blessés. Il y a aussi ceux qui n’étaient pas là lors des deux dernières confrontations face à la Norvège comme Guigou, ensuite, c’est au tour de Grébille et Gérard de retrouver l’infirmerie et plus récemment Nikola et Luka Karabatic. L’aîné traine une inflammation au pied gauche (hallux valgus), le plus jeune, une lésion acromio-claviculaire.  « Cette année a été très éprouvante, conçoit l'entraîneur tricolore. Il ne faut pas oublier qu’elle a débutée en juillet avec la préparation olympique donc les internationaux n’ont pas eu de répit. La casse est inévitable et tout le monde arrive sur les rotules. L’absence de Niko est totalement justifiée. Il est à bout de souffle, il a pas mal donné durant l’année et il a 33 ans. A ce jour, je pense qu’il faut plus le remercier pour tout ce qu’il a accompli durant cette saison que se lamenter parce qu’il ne va pas jouer contre la Lituanie. » Le forfait du stratège de l’équipe de France change quelle que peu la donne notamment en attaque. Nicolas Claire (écarté à l’issue de la préparation pour le Mondial en France) a été rappelé et Kentin Mahé aura des responsabilités accrues sur le poste de demi-centre. Du coup, le joueur de Flensburg ne sera pas utilisé sur l’aile gauche et en l’absence de Michaël Guigou, les techniciens ont du puiser dans la réserve tricolore. Le Montpelliérain Arnaud Bingo qui avait retrouvé les Bleus en novembre, cinq ans après les avoir quittés sera associé à… Samuel Honrubia dont la dernière et courte apparition sous le maillot tricolore remonte à l’Euro polonais en 2016.


                                  Samuel Honrubia effectue son grand retour chez les Bleus

Entre-temps, l’ancien parisien a signé à Tremblay et a préféré renoncer à la préparation olympique. « "Samy" n’a jamais annoncé qu’il arrêtait l’équipe de France, martèle Didier Dinart. Il a voulu faire un break au moment où il changeait de club qui descendait en D2. Il a réalisé une très bonne saison et reste une valeur sûre sur le poste. Il connait la maison, les enclenchements de l’équipe de France et son fonctionnement interne. C’est tout à fait logique qu’il nous rejoigne, sa venue n’est pas qu’un dépannage et il a un rôle à jouer. » Xavier Barachet et William Accambray doivent-ils se poser la même question, eux qui au PSG n’avaient plus les faveurs de Noka Serdarusic et qui ont passé plus de temps à cirer le banc qu’à user leurs semelles sur le parquet ? Ils tournent résolument une page en signant respectivement à St Raphaël et à Veszprém. « Je n’ai pas à me prononcer sur la politique des clubs, à charge pour eux de faire leur propre bilan de compétences. De mon côté, je me contente de manager l’équipe de France et à ce jour, William et même Xavier font partie de l’effectif élargi de la sélection.» Un groupe qui avec (heureusement) quelques cadres qui résistent, des jeunes aux dents longues et des joueurs qui ont soit une revanche à prendre, soit des qualités encore à étaler, joue son avenir croate sur deux matches. « C’est l’équipe de France dans la configuration qu’elle va avoir au prochain championnat d’Europe. Car je n’envisage pas une seule seconde qu’on ne s’y qualifie pas. Luka Karabatic était forfait au Mondial car il était blessé et on peut dire que la seule problématique à ce jour, c’est l’absence de Niko. Où qu’on aille, on est toujours attendu et on fait figure de favori même si progressivement le groupe change de visage. De toute façon, nous n’avons pas le choix. Si on n’est pas capable de se qualifier, nous n’avons rien à faire à l’Euro. » Attention toutefois à la Lituanie qui en novembre 2016, s’était permise de battre la Norvège, vice championne du Monde deux mois plus tard. A l'aller à Pau, les Français avaient été largement dominateurs (37-20). Dans les rangs baltes, il manquait deux joueurs-clé, l’arrière gauche montpelliérain Truchanovicius et le demi-centre Malasinskas.

Les 20 sélectionnés pour les matches contre la Lituanie et la Belgique

Nom

Prénom

Club

Age

Taille

Poids

poste

Sél

Buts

ABALO

Luc

PSG handball

32

182

86

ALD

228

725

ACCAMBRAY

William

PSG handball

29

194

104

ARG

101

210

AFGOUR

Benjamin

Dunkerque HGL

26

195

106

PVT

6

14

BARACHET

Xavier

PSG handball

28

196

95

ARD

84

162

BINGO

Arnaud

Montpellier AHB

29

190

80

ALG

37

55

CLAIRE

Nicolas

HBC Nantes

29

190

91

DC

12

7

DI PANDA

Adrien

St Raphaël VH

29

202

105

ARD

35

55

DUMOULIN

Cyril

HBC Nantes

33

199

101

GRD

58

0

FABREGAS

Ludovic

Montpellier AHB

20

197

100

PVT

39

50

HONRUBIA

Samuel

Tremblay en F.

30

180

76

ALG

84

194

LENNE

Yanis

Sélestat Alsace

21

187

81

ARD

4

4

MAHE

Kentin

SG Flensburg (All)

26

186

86

ARR/ALG

74

236

MEM

Dika

FC Barcelone (Esp)

19

194

90

ARD

8

3

MEYER

Julien

Chambéry SMBHB

20

196

87

GRD

0

0

N'GUESSAN

Timothey

FC Barcelone (Esp)

24

196

105

ARG

47

87

NYOKAS

Olivier

HBC Nantes

30

188

86

ARG

30

45

PORTE

Valentin

Montpellier AHB

26

190

92

ARD/ALD

81

214

REMILI

Nedim

PSG handball

21

195

94

ARD

25

73

RICHARDSON

Melvyn

Chambéry SMBHB

20

190

85

ARD/DC

0

0

SORHAINDO

Cédric

FC Barcelone (Esp)

33

192

110

PVT

183

383



                       Le gardien Adam Malcher et la Pologne pourraient être privés d'Euro croate

Qui sera au championnat d'Europe en Croatie en janvier ?


La Croatie, pays hôte étant automatiquement qualifiée pour l’Euro (du 12 au 28 janvier 2018), seules l’Espagne, l’Allemagne et la Suède ont pour le moment leur billet en poche. Les deux premiers de chaque groupe seront retenus (14 équipes) auxquels s’ajoutera le meilleur 3ème de la phase qualificative.  

Dans le groupe 1, la Lettonie était bien trop faible pour prétendre à quoi que ce soit et comme la Suisse dans le groupe 5, pourrait terminer cette phase de qualification sans le moindre point. Les champions olympiques danois qui seront opposés aux Pays Bas ce mercredi avant d'aller chez les Baltes dimanche, se retrouveront en Croatie en janvier prochain. La Hongrie devrait rafler le second billet.

Dans le groupe 2, la Pologne est en mauvaise posture et n’a pas son avenir entre les mains. Avec un seul point remporté en 4 matches, la démission de Talant Dujshebaev à la tête de la sélection n’y a rien fait. Les Polonais viennent de participer à un tournoi en Norvège et ils viennent de perdre les trois oppositions (Norvège, Suède, Islande) qui leur étaient proposées. Il faudrait qu’ils aillent s’imposer en Serbie (1ère du groupe avec 6 pts), battent la Roumanie (3ème avec 4pts) et comptent sur une double défaite de la Biélorussie en Roumanie et contre la Serbie pour participer au prochain Euro.

Si dans le groupe 3, l’Espagne ne peut plus être rejointe à la 1ère place, le 2ème ticket pour la Croatie se jouera entre l’Autriche qui compte quelques absents et la Bosnie et ces deux formations s’affrontent à Vienne, samedi.

Le groupe 4 est le plus indécis puisque les quatre équipes en course (République Tchèque, Macédoine, Islande et Ukraine) comptent le même nombre de points (4). Si l’Ukraine parait un ton en dessous, tout est possible pour les trois autres avec un épilogue explosif, dimanche à Skopje entre la Macédoine du futur Nantais Kiril Lazarov et la Tchéquie du Raphaélois Miroslav Jurka, le tout arbitré par la paire tricolore Dentz-Reibel.

Dans le groupe 5, le champion d’Europe en titre allemand se retrouvera sans peine en Croatie. Mais avec qui entre le Portugal et la Slovénie ?  Samedi, les partenaires de Jure Dolenec accueillent ceux du Cristolien Nuno Pereira dans un match qui sera décisif.

Dans le groupe 6, quels que soient les résultats au Monténégro et face à la Slovaquie, la Suède a d’ores et déjà son ticket en poche pour le prochain Euro. La Russie qui à l’aller, a concédé le nul face à ses deux adversaires directs est en mauvaise posture mais peut encore se qualifier.

Dans le groupe 7, celui des Bleus, il faudrait deux sacrés matches des Lituaniens (contre la France et en Norvège) pour que les vice-champions du Monde norvégiens (qui auront aussi à se déplacer en Belgique) ne puissent pas voir la Croatie en janvier. Ce mercredi soir, chaque équipe pourrait être fixée.

L'Equipe de France à une victoire de l'Euro 2018  

Euro

lundi 12 juin 2017 - © Yves Michel

 9 min 19 de lecture

L’équipe de France a encore un effort à accomplir cette semaine si elle veut participer au prochain Euro qui aura lieu en Croatie en janvier 2018. Privés en dernière minute des frères Karabatic, les Bleus devront s’imposer face à la Lituanie ou la Belgique pour valider leur qualification.

Par Yves MICHEL

Alors que la grande majorité des joueurs est en vacances, les internationaux sont encore sollicités. L’équipe de France devra faire le boulot et accrocher au moins un succès face à la Lituanie mercredi ou la Belgique dimanche (à Montbéliard) pour valider son billet de qualification au prochain Euro qui doit se dérouler en janvier 2018 en Croatie. « L’objectif est d’aller en Lituanie pour gagner précise d’emblée Didier Dinart, tout en se méfiant des Belges qui à l’aller chez eux, nous avaient remués et il avait fallu puiser dans nos forces pour s’imposer. Même si mathématiquement, la Belgique est éliminée, elle n’aura rien à perdre. » Même si les Français peuvent se montrer confiants avant d’aborder ces deux échéances, ils devront changer quelques habitudes dans le jeu puisque certains cadres manquent à l’appel. Il y a d’abord l’absence de Thierry Omeyer et Daniel Narcisse qui ont décidé de mettre un terme à leur carrière internationale puis les blessés. Il y a aussi ceux qui n’étaient pas là lors des deux dernières confrontations face à la Norvège comme Guigou, ensuite, c’est au tour de Grébille et Gérard de retrouver l’infirmerie et plus récemment Nikola et Luka Karabatic. L’aîné traine une inflammation au pied gauche (hallux valgus), le plus jeune, une lésion acromio-claviculaire.  « Cette année a été très éprouvante, conçoit l'entraîneur tricolore. Il ne faut pas oublier qu’elle a débutée en juillet avec la préparation olympique donc les internationaux n’ont pas eu de répit. La casse est inévitable et tout le monde arrive sur les rotules. L’absence de Niko est totalement justifiée. Il est à bout de souffle, il a pas mal donné durant l’année et il a 33 ans. A ce jour, je pense qu’il faut plus le remercier pour tout ce qu’il a accompli durant cette saison que se lamenter parce qu’il ne va pas jouer contre la Lituanie. » Le forfait du stratège de l’équipe de France change quelle que peu la donne notamment en attaque. Nicolas Claire (écarté à l’issue de la préparation pour le Mondial en France) a été rappelé et Kentin Mahé aura des responsabilités accrues sur le poste de demi-centre. Du coup, le joueur de Flensburg ne sera pas utilisé sur l’aile gauche et en l’absence de Michaël Guigou, les techniciens ont du puiser dans la réserve tricolore. Le Montpelliérain Arnaud Bingo qui avait retrouvé les Bleus en novembre, cinq ans après les avoir quittés sera associé à… Samuel Honrubia dont la dernière et courte apparition sous le maillot tricolore remonte à l’Euro polonais en 2016.


                                  Samuel Honrubia effectue son grand retour chez les Bleus

Entre-temps, l’ancien parisien a signé à Tremblay et a préféré renoncer à la préparation olympique. « "Samy" n’a jamais annoncé qu’il arrêtait l’équipe de France, martèle Didier Dinart. Il a voulu faire un break au moment où il changeait de club qui descendait en D2. Il a réalisé une très bonne saison et reste une valeur sûre sur le poste. Il connait la maison, les enclenchements de l’équipe de France et son fonctionnement interne. C’est tout à fait logique qu’il nous rejoigne, sa venue n’est pas qu’un dépannage et il a un rôle à jouer. » Xavier Barachet et William Accambray doivent-ils se poser la même question, eux qui au PSG n’avaient plus les faveurs de Noka Serdarusic et qui ont passé plus de temps à cirer le banc qu’à user leurs semelles sur le parquet ? Ils tournent résolument une page en signant respectivement à St Raphaël et à Veszprém. « Je n’ai pas à me prononcer sur la politique des clubs, à charge pour eux de faire leur propre bilan de compétences. De mon côté, je me contente de manager l’équipe de France et à ce jour, William et même Xavier font partie de l’effectif élargi de la sélection.» Un groupe qui avec (heureusement) quelques cadres qui résistent, des jeunes aux dents longues et des joueurs qui ont soit une revanche à prendre, soit des qualités encore à étaler, joue son avenir croate sur deux matches. « C’est l’équipe de France dans la configuration qu’elle va avoir au prochain championnat d’Europe. Car je n’envisage pas une seule seconde qu’on ne s’y qualifie pas. Luka Karabatic était forfait au Mondial car il était blessé et on peut dire que la seule problématique à ce jour, c’est l’absence de Niko. Où qu’on aille, on est toujours attendu et on fait figure de favori même si progressivement le groupe change de visage. De toute façon, nous n’avons pas le choix. Si on n’est pas capable de se qualifier, nous n’avons rien à faire à l’Euro. » Attention toutefois à la Lituanie qui en novembre 2016, s’était permise de battre la Norvège, vice championne du Monde deux mois plus tard. A l'aller à Pau, les Français avaient été largement dominateurs (37-20). Dans les rangs baltes, il manquait deux joueurs-clé, l’arrière gauche montpelliérain Truchanovicius et le demi-centre Malasinskas.

Les 20 sélectionnés pour les matches contre la Lituanie et la Belgique

Nom

Prénom

Club

Age

Taille

Poids

poste

Sél

Buts

ABALO

Luc

PSG handball

32

182

86

ALD

228

725

ACCAMBRAY

William

PSG handball

29

194

104

ARG

101

210

AFGOUR

Benjamin

Dunkerque HGL

26

195

106

PVT

6

14

BARACHET

Xavier

PSG handball

28

196

95

ARD

84

162

BINGO

Arnaud

Montpellier AHB

29

190

80

ALG

37

55

CLAIRE

Nicolas

HBC Nantes

29

190

91

DC

12

7

DI PANDA

Adrien

St Raphaël VH

29

202

105

ARD

35

55

DUMOULIN

Cyril

HBC Nantes

33

199

101

GRD

58

0

FABREGAS

Ludovic

Montpellier AHB

20

197

100

PVT

39

50

HONRUBIA

Samuel

Tremblay en F.

30

180

76

ALG

84

194

LENNE

Yanis

Sélestat Alsace

21

187

81

ARD

4

4

MAHE

Kentin

SG Flensburg (All)

26

186

86

ARR/ALG

74

236

MEM

Dika

FC Barcelone (Esp)

19

194

90

ARD

8

3

MEYER

Julien

Chambéry SMBHB

20

196

87

GRD

0

0

N'GUESSAN

Timothey

FC Barcelone (Esp)

24

196

105

ARG

47

87

NYOKAS

Olivier

HBC Nantes

30

188

86

ARG

30

45

PORTE

Valentin

Montpellier AHB

26

190

92

ARD/ALD

81

214

REMILI

Nedim

PSG handball

21

195

94

ARD

25

73

RICHARDSON

Melvyn

Chambéry SMBHB

20

190

85

ARD/DC

0

0

SORHAINDO

Cédric

FC Barcelone (Esp)

33

192

110

PVT

183

383



                       Le gardien Adam Malcher et la Pologne pourraient être privés d'Euro croate

Qui sera au championnat d'Europe en Croatie en janvier ?


La Croatie, pays hôte étant automatiquement qualifiée pour l’Euro (du 12 au 28 janvier 2018), seules l’Espagne, l’Allemagne et la Suède ont pour le moment leur billet en poche. Les deux premiers de chaque groupe seront retenus (14 équipes) auxquels s’ajoutera le meilleur 3ème de la phase qualificative.  

Dans le groupe 1, la Lettonie était bien trop faible pour prétendre à quoi que ce soit et comme la Suisse dans le groupe 5, pourrait terminer cette phase de qualification sans le moindre point. Les champions olympiques danois qui seront opposés aux Pays Bas ce mercredi avant d'aller chez les Baltes dimanche, se retrouveront en Croatie en janvier prochain. La Hongrie devrait rafler le second billet.

Dans le groupe 2, la Pologne est en mauvaise posture et n’a pas son avenir entre les mains. Avec un seul point remporté en 4 matches, la démission de Talant Dujshebaev à la tête de la sélection n’y a rien fait. Les Polonais viennent de participer à un tournoi en Norvège et ils viennent de perdre les trois oppositions (Norvège, Suède, Islande) qui leur étaient proposées. Il faudrait qu’ils aillent s’imposer en Serbie (1ère du groupe avec 6 pts), battent la Roumanie (3ème avec 4pts) et comptent sur une double défaite de la Biélorussie en Roumanie et contre la Serbie pour participer au prochain Euro.

Si dans le groupe 3, l’Espagne ne peut plus être rejointe à la 1ère place, le 2ème ticket pour la Croatie se jouera entre l’Autriche qui compte quelques absents et la Bosnie et ces deux formations s’affrontent à Vienne, samedi.

Le groupe 4 est le plus indécis puisque les quatre équipes en course (République Tchèque, Macédoine, Islande et Ukraine) comptent le même nombre de points (4). Si l’Ukraine parait un ton en dessous, tout est possible pour les trois autres avec un épilogue explosif, dimanche à Skopje entre la Macédoine du futur Nantais Kiril Lazarov et la Tchéquie du Raphaélois Miroslav Jurka, le tout arbitré par la paire tricolore Dentz-Reibel.

Dans le groupe 5, le champion d’Europe en titre allemand se retrouvera sans peine en Croatie. Mais avec qui entre le Portugal et la Slovénie ?  Samedi, les partenaires de Jure Dolenec accueillent ceux du Cristolien Nuno Pereira dans un match qui sera décisif.

Dans le groupe 6, quels que soient les résultats au Monténégro et face à la Slovaquie, la Suède a d’ores et déjà son ticket en poche pour le prochain Euro. La Russie qui à l’aller, a concédé le nul face à ses deux adversaires directs est en mauvaise posture mais peut encore se qualifier.

Dans le groupe 7, celui des Bleus, il faudrait deux sacrés matches des Lituaniens (contre la France et en Norvège) pour que les vice-champions du Monde norvégiens (qui auront aussi à se déplacer en Belgique) ne puissent pas voir la Croatie en janvier. Ce mercredi soir, chaque équipe pourrait être fixée.

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