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Mondial femmes : France – Espagne, acte III

Mondial

mardi 27 juin 2017 - © Laurent Hoppe

 2 min 47 de lecture

En 2016, les Bleues avaient terrassé les Ibériques sur la route de leurs podiums olympique et européen. Début décembre, à Trèves, elles les retrouveront dès le premier tour du championnat planétaire. Ainsi en a décidé un tirage au sort relativement clément, qui propose également deux autres nations européennes (Roumanie, Slovénie), la meilleure sélection d'Afrique (Angola) et l'exotique Paraguay. Peu de souci à se faire, normalement, pour la qualification en huitièmes.

Par ordre de difficulté, le groupe de la France se range loin derrière de celui des tenantes norvégiennes, relativement épargnées (lire ci-dessous). Mais, au premier regard, il a l'air un peu plus commode que celui qui verra s'écharper Danoises, Russes et Brésiliennes. Le tirage au sort effectué à Hambourg situe bien les vice-championnes olympiques entre deux rives. Celles de la Moselle, l'affluent du Rhin qui irrigue Trèves, lieu de résidence pour la première semaine du Mondial allemand. Le plus proche de la frontière française, idéal pour assurer un taux de remplissage décent et coloniser les tribunes en bleu-blanc-rouge...

L'arène de sport-spectacle (5495 places) était préemptée depuis six mois. L'identité des adversaires, elle, dépendait du bon vouloir de Grit Jurack. L'ex-gloire germanique, chargée de répartir les dix-neuf nations non-têtes de série, n'a pas spécialement ménagé les coéquipières de Siraba Dembélé. Leur principal écueil sera cette chère Espagne, si durement raisonnée en quart de finale olympique (27-26 après prolongation, le 16 août 2016), puis au tour principal de l'Euro suédois (23-22, le 10 décembre). L'épisode suivant aura beau se disputer avec filet, on imagine mal les Bleues et les Guerreras retenir leurs coups. Surtout s'il devait s'agir d'une « finale » pour la première place du groupe...

Un oeil sur le groupe B
La Roumanie, cinquième du dernier championnat continental, et la Slovénie, disparue du gotha mondial depuis 2005, paraissent un cran en dessous du duo franco-ibérique. Méfiance, malgré tout. Chacun des outsiders européens dispose de sa pièce maîtresse, parmi les meilleures artificières de la Ligue des Champions. Cristina Neagu (photo ci-dessus), la virtuose de Podgorica (3e meilleure buteuse de C1 la saison passée) dans la sélection des Carpates ; l'arrière messine Ana Gros (6e) pour celle du Triglav. L'Angola, éternel champion d'Afrique, et le Paraguay, troisième des championnats panaméricains le week-end dernier, sont promis aux seconds rôles.

Sauf cataclysme, les Bleues finiront dans le quarté de tête, pourront ensuite traverser l'Allemagne d'ouest en est. En huitième de finale, à Leipzig, elles croiseraient une formation du groupe B (Suède ? Hongrie ? Pologne invitée ?) en huitième de finale. Il reste 156 jours pour imaginer tous les scenarii, tous les chemins pouvant mener à Hambourg, où sera sacré le vingt-troisième champion du monde, le 17 décembre au soir. Et, accessoirement, à se mettre en ordre utile pour cette dernière station avant l'Euro 2018, dans l'Hexagone. Les fenêtres internationales de fin septembre et de fin novembre serviront à cela.

Le premier tour
Groupe A (matches à Trèves, du 2 au 8 décembre) : FRANCE, Roumanie, Espagne, Slovénie, Angola, Paraguay.
Groupe B (à Bietigheim) : Norvège (tenant du titre), Suède, République Tchèque, Hongrie, Argentine, Pologne.
Groupe C (à Oldenbourg) : Danemark, Russie, Brésil, Monténégro, Japon, Tunisie.
Groupe D (à Leipzig, match d'ouverture le 1er décembre) : Allemagne, Pays-Bas, Corée du Sud, Serbie, Chine, Cameroun.

Mondial femmes : France – Espagne, acte III 

Mondial

mardi 27 juin 2017 - © Laurent Hoppe

 2 min 47 de lecture

En 2016, les Bleues avaient terrassé les Ibériques sur la route de leurs podiums olympique et européen. Début décembre, à Trèves, elles les retrouveront dès le premier tour du championnat planétaire. Ainsi en a décidé un tirage au sort relativement clément, qui propose également deux autres nations européennes (Roumanie, Slovénie), la meilleure sélection d'Afrique (Angola) et l'exotique Paraguay. Peu de souci à se faire, normalement, pour la qualification en huitièmes.

Par ordre de difficulté, le groupe de la France se range loin derrière de celui des tenantes norvégiennes, relativement épargnées (lire ci-dessous). Mais, au premier regard, il a l'air un peu plus commode que celui qui verra s'écharper Danoises, Russes et Brésiliennes. Le tirage au sort effectué à Hambourg situe bien les vice-championnes olympiques entre deux rives. Celles de la Moselle, l'affluent du Rhin qui irrigue Trèves, lieu de résidence pour la première semaine du Mondial allemand. Le plus proche de la frontière française, idéal pour assurer un taux de remplissage décent et coloniser les tribunes en bleu-blanc-rouge...

L'arène de sport-spectacle (5495 places) était préemptée depuis six mois. L'identité des adversaires, elle, dépendait du bon vouloir de Grit Jurack. L'ex-gloire germanique, chargée de répartir les dix-neuf nations non-têtes de série, n'a pas spécialement ménagé les coéquipières de Siraba Dembélé. Leur principal écueil sera cette chère Espagne, si durement raisonnée en quart de finale olympique (27-26 après prolongation, le 16 août 2016), puis au tour principal de l'Euro suédois (23-22, le 10 décembre). L'épisode suivant aura beau se disputer avec filet, on imagine mal les Bleues et les Guerreras retenir leurs coups. Surtout s'il devait s'agir d'une « finale » pour la première place du groupe...

Un oeil sur le groupe B
La Roumanie, cinquième du dernier championnat continental, et la Slovénie, disparue du gotha mondial depuis 2005, paraissent un cran en dessous du duo franco-ibérique. Méfiance, malgré tout. Chacun des outsiders européens dispose de sa pièce maîtresse, parmi les meilleures artificières de la Ligue des Champions. Cristina Neagu (photo ci-dessus), la virtuose de Podgorica (3e meilleure buteuse de C1 la saison passée) dans la sélection des Carpates ; l'arrière messine Ana Gros (6e) pour celle du Triglav. L'Angola, éternel champion d'Afrique, et le Paraguay, troisième des championnats panaméricains le week-end dernier, sont promis aux seconds rôles.

Sauf cataclysme, les Bleues finiront dans le quarté de tête, pourront ensuite traverser l'Allemagne d'ouest en est. En huitième de finale, à Leipzig, elles croiseraient une formation du groupe B (Suède ? Hongrie ? Pologne invitée ?) en huitième de finale. Il reste 156 jours pour imaginer tous les scenarii, tous les chemins pouvant mener à Hambourg, où sera sacré le vingt-troisième champion du monde, le 17 décembre au soir. Et, accessoirement, à se mettre en ordre utile pour cette dernière station avant l'Euro 2018, dans l'Hexagone. Les fenêtres internationales de fin septembre et de fin novembre serviront à cela.

Le premier tour
Groupe A (matches à Trèves, du 2 au 8 décembre) : FRANCE, Roumanie, Espagne, Slovénie, Angola, Paraguay.
Groupe B (à Bietigheim) : Norvège (tenant du titre), Suède, République Tchèque, Hongrie, Argentine, Pologne.
Groupe C (à Oldenbourg) : Danemark, Russie, Brésil, Monténégro, Japon, Tunisie.
Groupe D (à Leipzig, match d'ouverture le 1er décembre) : Allemagne, Pays-Bas, Corée du Sud, Serbie, Chine, Cameroun.

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