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Mondial Masc. Juniors: Un titre avant de se quitter ?

Mondial

samedi 8 juillet 2017 - © Yves Michel

 47 min 29 de lecture

C'est la der' au plus haut niveau pour les 96-97. Sans Ludo Fabrégas conservé chez les A, les partenaires d'Aymeric Minne disputent à partir de mardi en Algérie, le championnat du Monde de leur catégorie. Avec un seul objectif en tête: terminer sur la plus haute marche du podium.

par Yves MICHEL

Il y a comme un parfum de revanche dans l’air. En catégorie jeunes, la génération 96-97 a tout gagné. Pourtant, il y a un an, à l’Euro des moins de 20 ans, les Tricolores ont échoué en demi-finale après prolongations face à l’Allemagne mais sont parvenus à terminer à la 3ème place. Là où d’autres se seraient contentés de ce résultat, les Bleuets devenus juniors sont restés sur leur faim. « On s’est peut-être vu trop beaux, confesse Aymeric Minne (notre photo de tête). Depuis l’été dernier, j’ai l’impression qu’on ne fait plus peur à personne. On nous a souvent encensés, on nous a qualifiés de génération dorée, avec un groupe très homogène et un banc assez bien fourni et on a du se rendre à l’évidence qu’il ne suffisait pas d’avoir des individualités, mais qu’il fallait un collectif. » C’est à quelques exceptions près  que ce même collectif entame mardi, le championnat du Monde de la catégorie en Algérie. « Ce qui change d’une année sur l’autre, c’est la progression de chacun en club. C’est ce qui nous différencie des autres équipes, on est presque tous pros. On sait que si on joue bien ensemble et si chacun se met au service de l’autre, on peut trouver une issue très favorable. » En une saison, les joueurs qui composent la sélection ont pris un peu plus d’envergure et quelques-uns ont même été invités à la table de France A. Certains comme Ludovic Fabregas s’y sont même installés au point de ne plus revenir en arrière. Le pivot montpelliérain qui dans un an franchira les Pyrénées puisqu’il a signé au FC Barcelone n’accompagnera pas ses partenaires en Algérie. Tout comme les Parisiens Benoit Kounkoud et Dylan Garain, tous les deux blessés. Le socle de l’équipe de France Juniors reste solide pour entamer une compétition qui sera la dernière dans cette catégorie d’âge. « On est parfaitement conscient de la situation, reconnait Aymeric Minne. Il ne faut pas se contenter de finir ensemble mais finir en gagnant ensemble. Il va falloir perpétuellement se remettre en question. L’an passé, on a eu le bronze à l’Euro mais on a considéré que c’était un échec. On sait ce qu’on vaut et jusqu’où on peut arriver. » L’apprentissage au printemps chez les "A" a permis à certains (Lenne, Meyer, Richardson) de franchir un pallier. « Il va falloir trouver un juste milieu, prévient le demi-centre aixois. La présence de ces joueurs dans l’équipe n’est pas une garantie pour gagner tous les matches mais leur expérience ne peut nous être que profitable. » Les juniors français enregistrent notamment le retour du gardien Julien Meyer. Absent l’an passé à l’Euro au Danemark, à cause d’une blessure à un pied, le Chambérien rassure ses partenaires. « L’avoir avec nous est une assurance. Même s’il fait le minimum, c’est souvent déterminant. Mehdi (Harbaoui, le 2ème gardien) a également progressé et ils forment un duo très complémentaire. La hiérarchie est établie, Julien est le n°1 dans les cages mais ce qui est bien, c’est qu’ils ne passent pas leur temps à se tirer la bourre. » Si l’Aixois formé à Toulouse s’en défend, les Tricolores partiront en Algérie avec la pancarte de favoris dans le dos. Dans un groupe très costaud où la Slovénie, le Danemark et la Suède sont traditionnellement des nations qui se distinguent en catégorie jeunes et juniors et où le Qatar et l’Egypte se mêlent souvent à l’emballage final. « On est un peu dans le flou par rapport aux autres équipes qui arrivent avec le couteau entre les dents. La Slovénie par exemple, qu’on a battue en finale du Mondial en Russie en 2015, a parait-il laissé Janc, son meilleur joueur à la maison. On verra bien mais quoi qu’il en soit, il faut rester concentré sur notre jeu, ne sous-estimer personne pour éviter de tomber de haut. Je suis revanchard par rapport à l’an passé et je veux clôturer l’aventure comme elle a commencé, par un titre. »   

Les 16 sélectionnés pour le Mondial en Algérie

NOM

PRENOM

CLUB

Poste

Age

Taille

Poids

HARBAOUI

Medhi

Istres PHB

GRD

20

196

92

MEYER

Julien

Chambéry SMB

GRD

20

196

87

KEITA

Adama

PSG Hand

ALG

20

183

77

MOCQUAIS

Etienne

Pontault Combault

ALG

21

185

80

SCOTT

Junior

HBC Nantes

ARG

21

200

83

LAGARDE

Romain

HBC Nantes

ARG / DC

20

194

95

FERRANDIER

Lucas

US Créteil HB

DC

21

189

73

MINNE

Aymeric

Pays d'Aix UC

DC

20

186

76

KAMTCHOP-BARIL

Hugo

Cesson-Rennes MHB

PVT

20

193

93

NYEMBO

Gabriel

Sélestat Alsace HB

PVT

20

189

98

PECHMALBEC

Dragan

HBC Nantes

PVT

21

194

94

RICHARDSON

Melvyn

Chambéry SMB

ARD / DC

20

190

85

MEM

Dika

FC Barcelone

ARD

19

195

85

PELAYO

Tom

Dunkerque GLHB

ARD

20

189

89

BILLANT

Florian

Dunkerque GLHB

ALD

21

185

89

LENNE

Yanis

Sélestat Alsace HB

ALD

21

187

81



Yohann Delattre: "Gagner, c'est aussi formateur"

L'ancien gardien de buts Yohann Delattre dirige l'équipe de France Juniors depuis 2013. Sous son impulsion, les Bleuets ont réalisé ce qu'ils n'avaient jamais pu faire auparavant: conquérir au nez et à la barbe de tous les favoris, le titre de champion du Monde. C'était en 2015 au Brésil. Deux ans plus tard, l'ancien international espère récidiver en Algérie.    

Est-ce un atout d'avoir autant de pépites dans son équipe ?
On a des joueurs qui possèdent une certaine compétence technique et physique mais aussi une tête bien faite. C’est donc plus facile de leur faire comprendre ce qu’on leur demande.

Auparavant au niveau fédéral, on avait plutôt tendance à privilégier l’apprentissage personnel à la rentabilité.
On a évolué dans ce domaine et démontré qu'on pouvait concilier les deux. Que ce soit Eric (Quintin, entraîneur des moins de 19) ou moi, on a une envie de former les garçons dans leur ensemble mais il y a aussi la volonté de se présenter à une compétition  avec des objectifs bien précis en termes de résultat. Si France "A" a pris l’habitude de gagner, il n’y a pas de raison que les équipes de jeunes n’aient pas la même ambition. Gagner c’est aussi très formateur. Mais c’est vrai que depuis la génération 92-93, on est dans ce registre-là.

Avec toujours le risque de passer à côté de joueurs qui auraient pu être sélectionnés...
On est sensé retenir les meilleurs mais il faut répondre à certaines exigences en présentant un effectif équilibré par rapport aux postes offensifs et défensifs. Donc il est possible d’avoir parfois des potentiels qui ne soient pas sélectionnés.

Vous devez parfois composer avec la "richesse" sur un poste ? 
Oui, si on prend par exemple le poste d’arrière droit avec Dika (Mem) et Melvyn (Richardson), il est évident qu’il y a certainement d’autres éléments qui auraient leur place mais malheureusement, ils sont barrés par deux titulaires indiscutables. Sur le poste de pivot, si Ludovic Fabrégas était toujours en juniors, Pechmalbec et Kamtchop seraient moins exposés alors qu’ils ont un niveau de LNH.

Pourquoi ne pas avoir retenu Fabrégas ?
Aujourd’hui, Ludovic n’a rien à faire en moins de 21, il est devenu un incontournable en France "A". Il a eu une saison suffisamment chargée, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Cela permet aussi à d’autres de saisir leur chance. Plus on aura des pivots compétitifs au niveau international, mieux ça sera pour l’avenir.

Cinq matches de prépa et une seule défaite contre l’Allemagne. Es tu satisfait de la performance d’ensemble ?
Oui car cette préparation s’est déroulée comme on l’avait imaginée. En 3 phases. La 1ère à Oléron où on a travaillé le physique et le jeu sans opposition, la 2ème en Suisse avec un tournoi où on a affronté l’Allemagne (défaite 24-28), la Suisse (succès 34-23) et l’Espagne (31-26) en récupérant tout juste ceux qui étaient en France A et la 3ème à Abbeville avec tout l’effectif et deux oppositions (victorieuses) face à l’Islande. En Suisse, je ne vais pas dire qu’on est entré dans la préparation mais pas loin. Et notamment dans la préparation psychologique. 

En Algérie, le 1er objectif c’est le titre ?
Il faut procéder par étape et surtout ne pas négliger la phase de poules. Dans ce groupe B que certains ont qualifié de "groupe de la mort", il faudra se méfier du Danemark, de la Slovénie et de l’Egypte notre 1er adversaire (ce mardi). La Slovénie est toujours bien présente chez les jeunes, ensuite si on se qualifie, on croise avec la poule de l’Allemagne donc, il faudra sortir le plus haut possible* en gardant de la fraîcheur physique.

* les 4 premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les 8èmes de finales. Le groupe A croise avec le groupe B, le C avec le D. Le 1er rencontre le 4ème, le 2ème est opposé au 3ème. Dans l'ordre, la France affrontera l'Egypte (mardi 18), la Suède (mercredi 19), la Slovénie (vendredi 21), le Qatar (samedi 22) et le Danemark (lundi 24).

Mondial Masc. Juniors: Un titre avant de se quitter ?  

Mondial

samedi 8 juillet 2017 - © Yves Michel

 47 min 29 de lecture

C'est la der' au plus haut niveau pour les 96-97. Sans Ludo Fabrégas conservé chez les A, les partenaires d'Aymeric Minne disputent à partir de mardi en Algérie, le championnat du Monde de leur catégorie. Avec un seul objectif en tête: terminer sur la plus haute marche du podium.

par Yves MICHEL

Il y a comme un parfum de revanche dans l’air. En catégorie jeunes, la génération 96-97 a tout gagné. Pourtant, il y a un an, à l’Euro des moins de 20 ans, les Tricolores ont échoué en demi-finale après prolongations face à l’Allemagne mais sont parvenus à terminer à la 3ème place. Là où d’autres se seraient contentés de ce résultat, les Bleuets devenus juniors sont restés sur leur faim. « On s’est peut-être vu trop beaux, confesse Aymeric Minne (notre photo de tête). Depuis l’été dernier, j’ai l’impression qu’on ne fait plus peur à personne. On nous a souvent encensés, on nous a qualifiés de génération dorée, avec un groupe très homogène et un banc assez bien fourni et on a du se rendre à l’évidence qu’il ne suffisait pas d’avoir des individualités, mais qu’il fallait un collectif. » C’est à quelques exceptions près  que ce même collectif entame mardi, le championnat du Monde de la catégorie en Algérie. « Ce qui change d’une année sur l’autre, c’est la progression de chacun en club. C’est ce qui nous différencie des autres équipes, on est presque tous pros. On sait que si on joue bien ensemble et si chacun se met au service de l’autre, on peut trouver une issue très favorable. » En une saison, les joueurs qui composent la sélection ont pris un peu plus d’envergure et quelques-uns ont même été invités à la table de France A. Certains comme Ludovic Fabregas s’y sont même installés au point de ne plus revenir en arrière. Le pivot montpelliérain qui dans un an franchira les Pyrénées puisqu’il a signé au FC Barcelone n’accompagnera pas ses partenaires en Algérie. Tout comme les Parisiens Benoit Kounkoud et Dylan Garain, tous les deux blessés. Le socle de l’équipe de France Juniors reste solide pour entamer une compétition qui sera la dernière dans cette catégorie d’âge. « On est parfaitement conscient de la situation, reconnait Aymeric Minne. Il ne faut pas se contenter de finir ensemble mais finir en gagnant ensemble. Il va falloir perpétuellement se remettre en question. L’an passé, on a eu le bronze à l’Euro mais on a considéré que c’était un échec. On sait ce qu’on vaut et jusqu’où on peut arriver. » L’apprentissage au printemps chez les "A" a permis à certains (Lenne, Meyer, Richardson) de franchir un pallier. « Il va falloir trouver un juste milieu, prévient le demi-centre aixois. La présence de ces joueurs dans l’équipe n’est pas une garantie pour gagner tous les matches mais leur expérience ne peut nous être que profitable. » Les juniors français enregistrent notamment le retour du gardien Julien Meyer. Absent l’an passé à l’Euro au Danemark, à cause d’une blessure à un pied, le Chambérien rassure ses partenaires. « L’avoir avec nous est une assurance. Même s’il fait le minimum, c’est souvent déterminant. Mehdi (Harbaoui, le 2ème gardien) a également progressé et ils forment un duo très complémentaire. La hiérarchie est établie, Julien est le n°1 dans les cages mais ce qui est bien, c’est qu’ils ne passent pas leur temps à se tirer la bourre. » Si l’Aixois formé à Toulouse s’en défend, les Tricolores partiront en Algérie avec la pancarte de favoris dans le dos. Dans un groupe très costaud où la Slovénie, le Danemark et la Suède sont traditionnellement des nations qui se distinguent en catégorie jeunes et juniors et où le Qatar et l’Egypte se mêlent souvent à l’emballage final. « On est un peu dans le flou par rapport aux autres équipes qui arrivent avec le couteau entre les dents. La Slovénie par exemple, qu’on a battue en finale du Mondial en Russie en 2015, a parait-il laissé Janc, son meilleur joueur à la maison. On verra bien mais quoi qu’il en soit, il faut rester concentré sur notre jeu, ne sous-estimer personne pour éviter de tomber de haut. Je suis revanchard par rapport à l’an passé et je veux clôturer l’aventure comme elle a commencé, par un titre. »   

Les 16 sélectionnés pour le Mondial en Algérie

NOM

PRENOM

CLUB

Poste

Age

Taille

Poids

HARBAOUI

Medhi

Istres PHB

GRD

20

196

92

MEYER

Julien

Chambéry SMB

GRD

20

196

87

KEITA

Adama

PSG Hand

ALG

20

183

77

MOCQUAIS

Etienne

Pontault Combault

ALG

21

185

80

SCOTT

Junior

HBC Nantes

ARG

21

200

83

LAGARDE

Romain

HBC Nantes

ARG / DC

20

194

95

FERRANDIER

Lucas

US Créteil HB

DC

21

189

73

MINNE

Aymeric

Pays d'Aix UC

DC

20

186

76

KAMTCHOP-BARIL

Hugo

Cesson-Rennes MHB

PVT

20

193

93

NYEMBO

Gabriel

Sélestat Alsace HB

PVT

20

189

98

PECHMALBEC

Dragan

HBC Nantes

PVT

21

194

94

RICHARDSON

Melvyn

Chambéry SMB

ARD / DC

20

190

85

MEM

Dika

FC Barcelone

ARD

19

195

85

PELAYO

Tom

Dunkerque GLHB

ARD

20

189

89

BILLANT

Florian

Dunkerque GLHB

ALD

21

185

89

LENNE

Yanis

Sélestat Alsace HB

ALD

21

187

81



Yohann Delattre: "Gagner, c'est aussi formateur"

L'ancien gardien de buts Yohann Delattre dirige l'équipe de France Juniors depuis 2013. Sous son impulsion, les Bleuets ont réalisé ce qu'ils n'avaient jamais pu faire auparavant: conquérir au nez et à la barbe de tous les favoris, le titre de champion du Monde. C'était en 2015 au Brésil. Deux ans plus tard, l'ancien international espère récidiver en Algérie.    

Est-ce un atout d'avoir autant de pépites dans son équipe ?
On a des joueurs qui possèdent une certaine compétence technique et physique mais aussi une tête bien faite. C’est donc plus facile de leur faire comprendre ce qu’on leur demande.

Auparavant au niveau fédéral, on avait plutôt tendance à privilégier l’apprentissage personnel à la rentabilité.
On a évolué dans ce domaine et démontré qu'on pouvait concilier les deux. Que ce soit Eric (Quintin, entraîneur des moins de 19) ou moi, on a une envie de former les garçons dans leur ensemble mais il y a aussi la volonté de se présenter à une compétition  avec des objectifs bien précis en termes de résultat. Si France "A" a pris l’habitude de gagner, il n’y a pas de raison que les équipes de jeunes n’aient pas la même ambition. Gagner c’est aussi très formateur. Mais c’est vrai que depuis la génération 92-93, on est dans ce registre-là.

Avec toujours le risque de passer à côté de joueurs qui auraient pu être sélectionnés...
On est sensé retenir les meilleurs mais il faut répondre à certaines exigences en présentant un effectif équilibré par rapport aux postes offensifs et défensifs. Donc il est possible d’avoir parfois des potentiels qui ne soient pas sélectionnés.

Vous devez parfois composer avec la "richesse" sur un poste ? 
Oui, si on prend par exemple le poste d’arrière droit avec Dika (Mem) et Melvyn (Richardson), il est évident qu’il y a certainement d’autres éléments qui auraient leur place mais malheureusement, ils sont barrés par deux titulaires indiscutables. Sur le poste de pivot, si Ludovic Fabrégas était toujours en juniors, Pechmalbec et Kamtchop seraient moins exposés alors qu’ils ont un niveau de LNH.

Pourquoi ne pas avoir retenu Fabrégas ?
Aujourd’hui, Ludovic n’a rien à faire en moins de 21, il est devenu un incontournable en France "A". Il a eu une saison suffisamment chargée, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Cela permet aussi à d’autres de saisir leur chance. Plus on aura des pivots compétitifs au niveau international, mieux ça sera pour l’avenir.

Cinq matches de prépa et une seule défaite contre l’Allemagne. Es tu satisfait de la performance d’ensemble ?
Oui car cette préparation s’est déroulée comme on l’avait imaginée. En 3 phases. La 1ère à Oléron où on a travaillé le physique et le jeu sans opposition, la 2ème en Suisse avec un tournoi où on a affronté l’Allemagne (défaite 24-28), la Suisse (succès 34-23) et l’Espagne (31-26) en récupérant tout juste ceux qui étaient en France A et la 3ème à Abbeville avec tout l’effectif et deux oppositions (victorieuses) face à l’Islande. En Suisse, je ne vais pas dire qu’on est entré dans la préparation mais pas loin. Et notamment dans la préparation psychologique. 

En Algérie, le 1er objectif c’est le titre ?
Il faut procéder par étape et surtout ne pas négliger la phase de poules. Dans ce groupe B que certains ont qualifié de "groupe de la mort", il faudra se méfier du Danemark, de la Slovénie et de l’Egypte notre 1er adversaire (ce mardi). La Slovénie est toujours bien présente chez les jeunes, ensuite si on se qualifie, on croise avec la poule de l’Allemagne donc, il faudra sortir le plus haut possible* en gardant de la fraîcheur physique.

* les 4 premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les 8èmes de finales. Le groupe A croise avec le groupe B, le C avec le D. Le 1er rencontre le 4ème, le 2ème est opposé au 3ème. Dans l'ordre, la France affrontera l'Egypte (mardi 18), la Suède (mercredi 19), la Slovénie (vendredi 21), le Qatar (samedi 22) et le Danemark (lundi 24).

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