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Soukeïna Sagna, l'express des Bleuettes

Euro

mardi 25 juillet 2017 - © Laurent Hoppe

 7 min 13 de lecture

En quête de progression sur l’échiquier continental, et pourquoi pas d’un podium, les Françaises entrent en piste ce jeudi à l'Euro juniors contre la Serbie. Sur le côté gauche, elles s’appuieront sur Soukeina Sagna pour aller loin. L’arrière-ailière, apparue chez les pros dès seize ans, s’est imposée comme la leader offensive de Celles-sur-Belle. Révélée en LFH par ses qualités de shooteuse et de duelliste, elle est attendue en Slovénie dans un registre plus défensif.

Toutes les Bleuettes ne sont pas logées à la même enseigne. Certaines sont vierges de toute expérience en LFH, d’autres en sont devenues des personnages récurrents. A l’instar de la demi-centre parisienne Déborah Lassource, championne de la précocité pour cette génération 98-99 (début à 15 ans et un mois).

Soukeïna Sagna, née en avril 1998, a découvert l’élite deux mois avant ses dix-sept printemps. Lancée par Emmanuel Mayonnade en février 2015, lors d’un revers de feu l’Union Mios/Biganos/Bègles contre Toulon (24-25). « Au regard de ce qu’elle pouvait produire, elle avait les qualités pour, contextualise l’actuel coach de Metz. Indépendamment des aléas, de la qualité du groupe qu’on avait, elle avait aisément le niveau. »

La Dionysienne (1,81 m), qui a hérité du gène maternel de la petite balle collante, est sortie de la réserve au moment opportun. Elle a été partie prenante des derniers moments heureux de l’entité girondine. Finale de la Coupe de la Ligue (perdue d’un cheveu contre Fleury-les-Aubrais), victoire en Challenge Cup face aux Polonaises de Szczecin… L’UMBB rayée de la carte pro, à l’automne suivant, retour à la case N1. Reculer pour mieux avancer, en signant à Celles-sur-Belle l’an passé. « Je l’ai encouragée dans ce choix. Il me semblait le mieux correspondre à son profil et à sa stratégie de construction de carrière », confie Eric Baradat. Le sélectionneur des juniors était aussi son formateur au pôle espoirs de Talence.

Bac en poche, Sagna se consacre dès lors « entièrement au handball » rémunéré. Traverse sa première saison complète à haut niveau, chez le promu des Deux-Sèvres. Un apprentissage collectif « dur, surtout psychologiquement, évoque-t-elle. Nous avons perdu beaucoup de matches avec très peu d’écart. » Vincent Philippart étend le champ d’action de l’arrière gauche à l’aile. Avec un certain succès. Sur la phase retour, puis en play-down, les défenses adverses ont souvent eu le tournis. Huit buts contre l’Issy/Paris de son modèle, Stine Oftedal, neuf à Chambray… L’impétrante a terminé meilleure marqueuse de sa formation (69 buts à 57 %), et assurément parmi les révélations du millésime écoulé.


« Je suis de nature fonceuse »

« C’est une joueuse très fine techniquement, avec des qualités qui se perdent de plus en plus chez les handballeuses, dépeint Mayonnade. Notamment des qualités de débordement et un tir à travers assez incroyable. » Pierre Chenu, préparateur physique de la demoiselle en Nouvelle-Aquitaine, passé chez le champion de France cet été, fait l'éloge de sa motricité. « Ses changements de rythme sont assez impressionnants. Sur deux, trois appuis, elle sait prendre des intervalles, faire des différences. Son un contre un est vraiment fort. »
Au moins autant que le caractère. « Je suis de nature fonceuse. Quand on me laisse ma chance, je fais tout pour la saisir. La réussite au shoot m’a donné beaucoup de confiance. J’ai pu me lâcher, jouer sans trop me poser de questions. J’espère pouvoir montrer encore plus de choses la saison prochaine, encore plus progresser. »
Ce sera dans l’antichambre, Celles étant relégué en D2. La bascule ne rebute pas Soukeïna Sagna. Une fois n’est pas coutume, elle temporise. « J’ai signé pour deux saisons. Je suis jeune, je pense avoir encore le temps d’apprendre avant de partir vers un autre club. »



Pour l’heure, la numéro 13 de l’équipe de France juniors a rallié la Slovénie. A compter de jeudi, elle vivra sa deuxième grande compétition en bleu. Un an après un Mondial jeunes insatisfaisant. « Nous aurions pu faire beaucoup mieux que la sixième place. Mais je n’ai pas pour habitude de vivre dans le passé, ni d’avoir des regrets. Je préfère me concentrer sur l’Euro. Mon objectif premier sera de tout faire pour apporter une médaille. »
L’enjeu invite à restituer à Celje toute l’expérience emmagasinée en vingt-huit rencontres de LFH. « Un devoir d’exemplarité », auquel Eric Baradat en ajoute un second, individualisé. « J’aimerais que cet Euro lui permette de mieux se connaître, notamment dans la gestion émotionnelle. Soukeïna a encore une grande marge de progrès dans ce domaine. »
En sélection, « elle est devenue une rotation à l’aile gauche de notre leader sur le poste, Constance Mauny. Elle sera utilisée prioritairement en poste 1 défensif. J’espère qu’elle nous apportera sa vitesse dans le jeu sur grand espace, notamment dans la montée de balle. Je souhaite la voir, avec Méline (Nocandy, la capitaine messine), tenir le rôle de provocatrice. » Du culot, de l’aplomb, Sagna n’en a jamais vraiment manqué...


Quatre gardiennes pour le prix de trois

Tous les postes sont doublés, sauf celui de gardienne de but. Sur les dix-sept filles qui se sont envolées ce mardi pour Celje, fief du vainqueur de la Ligue des Champions messieurs 2004, Eric Baradat a retenu quatre gardiennes. Les trois du Mondial jeunes de l’été dernier (les Messines Ophélie Tonds, photo ci-dessus, et Manuella Dos Reis, Roxanne Frank d’Achenheim), plus la Toulonnaise Camille Depuiset. Contrepartie du surnombre : l’une d’entre elles devra passer son tour à chaque rencontre, afin de se conformer à la norme de seize noms maxi sur la feuille de match.
Septième force européenne en 2015, quart-finaliste planétaire il y a un an (6ème sur 24), la France s’avance en outsider de ce septième championnat d’Europe. Elle essaiera de s’incruster parmi les nations-phares, Russie et Danemark (respectivement champion et vice-champion du monde U18 en titre) en tête.
« L’objectif est de continuer à progresser dans la hiérarchie, pour préparer le renouvellement de l’équipe de France A et renforcer l’expérience internationale des jeunes joueuses », énonce le sélectionneur. Quatorze d'entre elles étaient à Bratislava, douze mois en arrière. Les rejoignent Karichma Ekoh (Nantes) et Lisa Bruni (Chambray-les-Tours), qui ont fait leur trou en LFH la saison passée. Orlane Ahanda, présente au trophée Corine-Chabannes le week-end dernier, n'est en revanche pas du voyage.

Avant de songer à cueillir la première médaille féminine chez les jeunes depuis 2012, les Françaises devront s’extraire d'un « premier tour compliqué et piégeux, d’après Baradat. Mais c'est classique dans un Euro, où les seize équipes ont des arguments à faire valoir. » Sa troupe retrouvera des adversaires on ne peut plus familiers : « au tournoi des Quatre Pays en mars, nous avions chuté contre l’Allemagne et l’Espagne. Nous avons pris notre revanche sur l’Espagne dimanche dernier à Apt (26-22). » Proposée en entrée, la Serbie avait manqué le championnat du monde U18. En revanche, souligne le technicien fédéral, « elle vient de battre en préparation 19-17 le Monténégro, que nous avons ''écrasé'' d’un but en qualification 25-24. » Alors méfiance et vigilance...


L’équipe de France
Gardiennes : 1. Camille Depuiset (Toulon), Roxane Frank (Achenheim, N1), 12. Manuella Dos Reis (Metz, N1), 16. Ophélie Tonds (Metz, N1). Joueuses de champ : 2. Constance Mauny (ALG, Chambray-les-Tours), 9. Charlotte Kieffer (ARG, Achenheim, N1), 11. Karichma Ekoh (ARG, Nantes), 8. Méline Nocandy (ARG/DC, Metz), 5. Déborah Lassource (DC, Issy/Paris), 15. Pauline Plotton (DC, Nice), 4. Claire Vautier (ARD, Saint-Amand-les-Eaux, D2), 13. Soukeïna Sagna (ARG/ALG, Celles, D2), 17. Marie Fall (PVT, Nice, photo ci-dessus), 14. Mabana-Ma Fofana (PVT, Issy/Paris), 18. Janella Blonbou (ARD/ALD, Nice), 6. Lisa Bruni (ALD, Chambray-les-Tours), 10. Melvine Deba (ALD, Issy/Paris). Sélectionneur : Eric Baradat.

Le programme du groupe C
Jeudi 27 juillet : Espagne – Allemagne (13 h) ; FRANCE – Serbie (15 h).
Vendredi 28 juillet : Espagne – Serbie (13 h) ; Allemagne – FRANCE (15 h).
Dimanche 30 juillet : Espagne – FRANCE (13 h) ; Allemagne – Serbie (15 h).
Les deux premiers qualifiés pour le tour principal (croisement avec le groupe D). Tous les matches en direct sur la plateforme vidéo de l’EHF.

Les autres groupes
Groupe A : Hongrie, Pays-Bas, Roumanie, Suède.
Groupe B : Croatie, Macédoine, Norvège, Russie.
Groupe D : Danemark, Monténégro, Portugal, Slovénie.

Le palmarès
2015 : Danemark (France 9ème). 2013 : Russie (France 7ème). 2011 : Danemark (France 10ème). 2009 : Norvège (France 5ème). 2007 : Danemark (France 5ème). 2004 : Russie (France 4ème).

Soukeïna Sagna, l'express des Bleuettes 

Euro

mardi 25 juillet 2017 - © Laurent Hoppe

 7 min 13 de lecture

En quête de progression sur l’échiquier continental, et pourquoi pas d’un podium, les Françaises entrent en piste ce jeudi à l'Euro juniors contre la Serbie. Sur le côté gauche, elles s’appuieront sur Soukeina Sagna pour aller loin. L’arrière-ailière, apparue chez les pros dès seize ans, s’est imposée comme la leader offensive de Celles-sur-Belle. Révélée en LFH par ses qualités de shooteuse et de duelliste, elle est attendue en Slovénie dans un registre plus défensif.

Toutes les Bleuettes ne sont pas logées à la même enseigne. Certaines sont vierges de toute expérience en LFH, d’autres en sont devenues des personnages récurrents. A l’instar de la demi-centre parisienne Déborah Lassource, championne de la précocité pour cette génération 98-99 (début à 15 ans et un mois).

Soukeïna Sagna, née en avril 1998, a découvert l’élite deux mois avant ses dix-sept printemps. Lancée par Emmanuel Mayonnade en février 2015, lors d’un revers de feu l’Union Mios/Biganos/Bègles contre Toulon (24-25). « Au regard de ce qu’elle pouvait produire, elle avait les qualités pour, contextualise l’actuel coach de Metz. Indépendamment des aléas, de la qualité du groupe qu’on avait, elle avait aisément le niveau. »

La Dionysienne (1,81 m), qui a hérité du gène maternel de la petite balle collante, est sortie de la réserve au moment opportun. Elle a été partie prenante des derniers moments heureux de l’entité girondine. Finale de la Coupe de la Ligue (perdue d’un cheveu contre Fleury-les-Aubrais), victoire en Challenge Cup face aux Polonaises de Szczecin… L’UMBB rayée de la carte pro, à l’automne suivant, retour à la case N1. Reculer pour mieux avancer, en signant à Celles-sur-Belle l’an passé. « Je l’ai encouragée dans ce choix. Il me semblait le mieux correspondre à son profil et à sa stratégie de construction de carrière », confie Eric Baradat. Le sélectionneur des juniors était aussi son formateur au pôle espoirs de Talence.

Bac en poche, Sagna se consacre dès lors « entièrement au handball » rémunéré. Traverse sa première saison complète à haut niveau, chez le promu des Deux-Sèvres. Un apprentissage collectif « dur, surtout psychologiquement, évoque-t-elle. Nous avons perdu beaucoup de matches avec très peu d’écart. » Vincent Philippart étend le champ d’action de l’arrière gauche à l’aile. Avec un certain succès. Sur la phase retour, puis en play-down, les défenses adverses ont souvent eu le tournis. Huit buts contre l’Issy/Paris de son modèle, Stine Oftedal, neuf à Chambray… L’impétrante a terminé meilleure marqueuse de sa formation (69 buts à 57 %), et assurément parmi les révélations du millésime écoulé.


« Je suis de nature fonceuse »

« C’est une joueuse très fine techniquement, avec des qualités qui se perdent de plus en plus chez les handballeuses, dépeint Mayonnade. Notamment des qualités de débordement et un tir à travers assez incroyable. » Pierre Chenu, préparateur physique de la demoiselle en Nouvelle-Aquitaine, passé chez le champion de France cet été, fait l'éloge de sa motricité. « Ses changements de rythme sont assez impressionnants. Sur deux, trois appuis, elle sait prendre des intervalles, faire des différences. Son un contre un est vraiment fort. »
Au moins autant que le caractère. « Je suis de nature fonceuse. Quand on me laisse ma chance, je fais tout pour la saisir. La réussite au shoot m’a donné beaucoup de confiance. J’ai pu me lâcher, jouer sans trop me poser de questions. J’espère pouvoir montrer encore plus de choses la saison prochaine, encore plus progresser. »
Ce sera dans l’antichambre, Celles étant relégué en D2. La bascule ne rebute pas Soukeïna Sagna. Une fois n’est pas coutume, elle temporise. « J’ai signé pour deux saisons. Je suis jeune, je pense avoir encore le temps d’apprendre avant de partir vers un autre club. »



Pour l’heure, la numéro 13 de l’équipe de France juniors a rallié la Slovénie. A compter de jeudi, elle vivra sa deuxième grande compétition en bleu. Un an après un Mondial jeunes insatisfaisant. « Nous aurions pu faire beaucoup mieux que la sixième place. Mais je n’ai pas pour habitude de vivre dans le passé, ni d’avoir des regrets. Je préfère me concentrer sur l’Euro. Mon objectif premier sera de tout faire pour apporter une médaille. »
L’enjeu invite à restituer à Celje toute l’expérience emmagasinée en vingt-huit rencontres de LFH. « Un devoir d’exemplarité », auquel Eric Baradat en ajoute un second, individualisé. « J’aimerais que cet Euro lui permette de mieux se connaître, notamment dans la gestion émotionnelle. Soukeïna a encore une grande marge de progrès dans ce domaine. »
En sélection, « elle est devenue une rotation à l’aile gauche de notre leader sur le poste, Constance Mauny. Elle sera utilisée prioritairement en poste 1 défensif. J’espère qu’elle nous apportera sa vitesse dans le jeu sur grand espace, notamment dans la montée de balle. Je souhaite la voir, avec Méline (Nocandy, la capitaine messine), tenir le rôle de provocatrice. » Du culot, de l’aplomb, Sagna n’en a jamais vraiment manqué...


Quatre gardiennes pour le prix de trois

Tous les postes sont doublés, sauf celui de gardienne de but. Sur les dix-sept filles qui se sont envolées ce mardi pour Celje, fief du vainqueur de la Ligue des Champions messieurs 2004, Eric Baradat a retenu quatre gardiennes. Les trois du Mondial jeunes de l’été dernier (les Messines Ophélie Tonds, photo ci-dessus, et Manuella Dos Reis, Roxanne Frank d’Achenheim), plus la Toulonnaise Camille Depuiset. Contrepartie du surnombre : l’une d’entre elles devra passer son tour à chaque rencontre, afin de se conformer à la norme de seize noms maxi sur la feuille de match.
Septième force européenne en 2015, quart-finaliste planétaire il y a un an (6ème sur 24), la France s’avance en outsider de ce septième championnat d’Europe. Elle essaiera de s’incruster parmi les nations-phares, Russie et Danemark (respectivement champion et vice-champion du monde U18 en titre) en tête.
« L’objectif est de continuer à progresser dans la hiérarchie, pour préparer le renouvellement de l’équipe de France A et renforcer l’expérience internationale des jeunes joueuses », énonce le sélectionneur. Quatorze d'entre elles étaient à Bratislava, douze mois en arrière. Les rejoignent Karichma Ekoh (Nantes) et Lisa Bruni (Chambray-les-Tours), qui ont fait leur trou en LFH la saison passée. Orlane Ahanda, présente au trophée Corine-Chabannes le week-end dernier, n'est en revanche pas du voyage.

Avant de songer à cueillir la première médaille féminine chez les jeunes depuis 2012, les Françaises devront s’extraire d'un « premier tour compliqué et piégeux, d’après Baradat. Mais c'est classique dans un Euro, où les seize équipes ont des arguments à faire valoir. » Sa troupe retrouvera des adversaires on ne peut plus familiers : « au tournoi des Quatre Pays en mars, nous avions chuté contre l’Allemagne et l’Espagne. Nous avons pris notre revanche sur l’Espagne dimanche dernier à Apt (26-22). » Proposée en entrée, la Serbie avait manqué le championnat du monde U18. En revanche, souligne le technicien fédéral, « elle vient de battre en préparation 19-17 le Monténégro, que nous avons ''écrasé'' d’un but en qualification 25-24. » Alors méfiance et vigilance...


L’équipe de France
Gardiennes : 1. Camille Depuiset (Toulon), Roxane Frank (Achenheim, N1), 12. Manuella Dos Reis (Metz, N1), 16. Ophélie Tonds (Metz, N1). Joueuses de champ : 2. Constance Mauny (ALG, Chambray-les-Tours), 9. Charlotte Kieffer (ARG, Achenheim, N1), 11. Karichma Ekoh (ARG, Nantes), 8. Méline Nocandy (ARG/DC, Metz), 5. Déborah Lassource (DC, Issy/Paris), 15. Pauline Plotton (DC, Nice), 4. Claire Vautier (ARD, Saint-Amand-les-Eaux, D2), 13. Soukeïna Sagna (ARG/ALG, Celles, D2), 17. Marie Fall (PVT, Nice, photo ci-dessus), 14. Mabana-Ma Fofana (PVT, Issy/Paris), 18. Janella Blonbou (ARD/ALD, Nice), 6. Lisa Bruni (ALD, Chambray-les-Tours), 10. Melvine Deba (ALD, Issy/Paris). Sélectionneur : Eric Baradat.

Le programme du groupe C
Jeudi 27 juillet : Espagne – Allemagne (13 h) ; FRANCE – Serbie (15 h).
Vendredi 28 juillet : Espagne – Serbie (13 h) ; Allemagne – FRANCE (15 h).
Dimanche 30 juillet : Espagne – FRANCE (13 h) ; Allemagne – Serbie (15 h).
Les deux premiers qualifiés pour le tour principal (croisement avec le groupe D). Tous les matches en direct sur la plateforme vidéo de l’EHF.

Les autres groupes
Groupe A : Hongrie, Pays-Bas, Roumanie, Suède.
Groupe B : Croatie, Macédoine, Norvège, Russie.
Groupe D : Danemark, Monténégro, Portugal, Slovénie.

Le palmarès
2015 : Danemark (France 9ème). 2013 : Russie (France 7ème). 2011 : Danemark (France 10ème). 2009 : Norvège (France 5ème). 2007 : Danemark (France 5ème). 2004 : Russie (France 4ème).

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