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Mondial masc U19: Avec un statut de champions à assumer !

Mondial

vendredi 4 août 2017 - © Yves Michel

 56 min 6 de lecture

Un peu plus d’une semaine après la fin du Mondial des moins de 21 ans, c’est au tour de ceux nés en 1998 et 1999 de prendre le relais. Champions d’Europe en titre, les minots d’Eric Quintin auront un statut à assumer au championnat du Monde en Géorgie.

par Yves MICHEL

A peine les moins de 21 ans sont ils rentrés au pays, médaille de bronze mondiale autour du cou, que ceux qui suivent embarquent pour la Géorgie et le championnat du Monde de leur génération. Comme ceux qui les ont précédés, ils ont un réel statut à défendre, une image à perpétrer puisqu’il y a un an, dans la torpeur de l’été croate, ils devenaient champions d’Europe des moins de 18 ans.

Depuis qu’ils ont en commun le maillot tricolore, les minots de la génération 98/99 n’ont jamais déçu ceux qui les ont encadrés. Médaillés d’or à Tbilissi (Géorgie) en 2015 au Festival olympique de la Jeunesse Européenne et donc la saison passée, sacrés champions d’Europe en Croatie, en finale au nez et à la barbe naissante des joueurs locaux, rien ne leur a résisté. Pour leur dernier épisode dans cette catégorie d’âge, avant d’échapper à Eric Quintin et retrouver Yohann Delattre chez les Juniors (moins de 20 ans), leur retour en Géorgie est très prometteur. Ils auront un titre continental à défendre et surtout un autre à conquérir.

Rassemblés dès le 18 juillet à St Malo puis il y a quelques jours à Tignes, les différentes séances de travail ont permis à Eric Quintin et son staff de dégager ce qui apparait comme la meilleure équipe possible pour se déplacer à Tbilissi. Seize joueurs issus pour la plupart des plus grands clubs du handball français. Il y a l’ossature de la saison passée, quelques absents (Boulogne, Jonnier, Kervadec) et des petits nouveaux notamment sur le poste de pivot qui ne passent pas inaperçus sur la photo de groupe tant leurs mensurations, 1.06 m et 1.07 m pour une pesée de plus d’un quintal, sont aussi atypiques qu’impressionnantes. Le Parisien Robin Dourte et le néo Chambérien Hugo Brouzet partageront l’aventure avec le déjà très expérimenté Jonathan Mapu de St Raphaël. 

Eric Quintin dirige cette catégorie d’âge (moins 18-19) à part entière depuis l’Euro 2014 après avoir été l’adjoint de Philippe Schlatter, les deux années précédentes. Avec la génération des 96-97 (Richardson, Lenne, Mem, Meyer, Minne, Fabregas,…) et celle actuelle, l’entraîneur provençal est toujours monté sur la 1ère marche du podium. Le challenge est de taille encore cette fois, il tentera de réaliser la passe de 4 sur 4.

Eric, vous partez en Géorgie avec plein d’ambitions mais aussi un groupe qui a déjà un énorme vécu…
Ce que j’ai appris ces 4 dernières années, c’est que ce n’est pas évident de bouger une équipe qui a gagné avec des gars qui ont parfaitement rempli le contrat. Ceux qui sont là, l’ont mérité. Il y a toujours quelques ajustements à faire en tenant compte des blessures ou de la méforme de certains.

En avril pourtant, il y a eu un énorme brassage. Est-ce à dire que le vivier est très important ?
Il y avait deux impératifs à intégrer. D’abord, ne pas tirer sur les joueurs que jusque-là, on avait les plus mobilisés, on travaille d’ailleurs beaucoup en synergie avec les clubs et les centres de formation, ensuite, il y a toujours un travail de prospection. C’est d’ailleurs ce travail qui nous a permis d’intégrer deux nouveaux pivots.

Ce groupe a pour le moment tout gagné, c’est un statut qui va être difficile à assumer…
Oui, mais avec tous les dangers que cela peut représenter. Car de temps en temps, il peut y avoir un risque de suffisance et oublier que la performance ne vient que de la combativité et du niveau d’engagement. Les Experts qui sont nos exemples, ont eux aussi loupé des matches, donc on peut aisément comprendre que des minots de 18-19 ans soient soumis à des moments de relâchement et d’inattention.

Les stages ont permis de travailler la cohésion…
On a eu deux semaines de préparation (à St Malo et Tignes), ce n’est pas énorme donc la tâche n’était pas simple. On s’est un peu installé dans une sorte de confort qui reste piégeux. On a disputé des matches amicaux face à de grosses équipes (Croatie et Slovénie), pour maintenir justement un certain niveau.

Justement, c’est là que le rôle de l’encadrement prend toute sa signification ?
Une de nos priorités, c’est d’avancer avec les gars afin d’élever le niveau. Il ne faut pas descendre sous un certain pallier. Il y a des moments de doute, des moments où l’enthousiasme s’est estompé mais cela ne dure pas très longtemps. On est aussi là pour leur faire comprendre qu’ils vivent le plus beau métier du monde mais que ce métier génère d’énormes devoirs. Il faut toujours aboutir au maximum pour produire un spectacle de qualité.

Comme les juniors, ceux de 98-99 vont passer dans une autre dimension…
Les juniors (qui viennent de terminer 3èmes du Mondial en Algérie) savaient que c’était leur der’ ensemble donc ils ont partagé un moment d’émotion incroyable. Les nôtres sont sur cet élan mais ils ont encore pas mal de choses à vivre. Ceux de 96-97 ont ouvert la voie, ceux qui les suivent veulent faire aussi bien.

Les 96-97, c’est la référence ?
C’est évident. Avec un côté droit très riche, un pivot qui est maintenant à part entière chez les A et un très bon gardien. Notre effectif est un petit peu moins homogène mais il y a encore quelques pépites qui peuvent te faire gagner des matches.

En 2014, d’anciens internationaux ont pris les commandes de France Jeunes et Juniors (Quintin, Delattre, Dinart, Karaboué) et la mentalité a changé…
Yohann (Delattre) et moi avons vécu des choses suffisamment extraordinaires pour qu’il y ait une conscience, une conviction qu’on peut gagner. Notre parcours est similaire car on est passé d’une équipe un peu complexée à une équipe qui gagne. Lorsque tu sais que tu peux gagner, ta détermination devient plus solide.
  
Chez les jeunes, on a quand même longtemps privilégié l’apprentissage à la performance…
Je ne suis pas d’accord avec cela car l’argument est un peu facile. Aucun d’entre nous n’est allé dans une compétition pour ne pas la remporter.

En Géorgie, tu le sais, la France sera attendue au virage…
Ce qui est normal mais on y va plein d’humilité et d’exigences.

Comment qualifierais-tu la poule du tour préliminaire ?
On n’a jamais affronté le Bahrein qui a battu la Roumanie. Il y a aussi l’Egypte. Par le passé, je n’ai jamais vu une seule équipe de France avoir un match facile contre les Egyptiens. Ensuite, on hérite des trois nordiques (Danemark, Norvège, Suède) et on connait leur valeur. Ce n’est pas une poule homogène mais un groupe très difficile donc comme les gros matches vont vite arriver, il faudra être prêts tout de suite.

L’objectif, c’est le podium et si possible, la plus haute marche ?
Compte tenu de notre poule, je me limite d’abord à ces 5 adversaires, sans trop faire de calculs sur ce qui peut suivre. A partir des 8èmes, c’est en effet, une autre compétition qui commence. Ce qui importe aussi, c’est qu’on mette en place notre jeu, qu’on avance. Avec les 96-97, il ne faut pas croire que tout a été facile. Parfois on a galéré en ayant gagné correctement.

La liste des 16 sélectionnés pour le Mondial U19 en Géorgie

NOM

PRENOM

CLUB

Poste

Age

Taille

Poids

BENHALIMA

Nori

Chambéry SMBHB

ARG

19

188

90

BOS

Julien

Montpellier HB

ARD/ALD

18

188

76

BROUZET

Hugo

Bruges 33 HB

PVT

18

206

103

DAMIANI

Clément

Chambéry SMBHB

ARD

18

191

86

DOURTE

Robin

PSG handball

PVT

19

207

105

GAUDIN

Noah

Sélestat Alsace

DC

18

195

73

GIBELIN

Yohann

US Créteil

ARG

17

195

85

KEMPF

Edouard

PSG handball

ALD

19

178

76

KIEFFER

Valentin

Sélestat Alsace

GRD

18

188

81

MAPU

Jonathan

St Raphaël VHB

PVT

19

182

102

NAHI

Dylan

PSG handball

ALG

17

190

90

PRANDI

Elohim

US Ivry

ARG

18

192

91

RICHERT

Benjamin

US Créteil

ALD

19

187

76

SOULLIER

Bastien

Chambéry SMBHB

GRD

19

192

95

TRIBILLON

Gaël

Chartres Métropole

ALG

19

174

70

VILLEMINOT

Kyllian

Montpellier HB

DC

19

185

84

Encadrement technique: Eric Quintin, Pascal Bourgeais, Daouda Karaboué (gardiens), Patrick Passemard, Mirko Perisic

Les matches de l’équipe de France

jour

match

heure France

mardi 08 août

France - Bahrein

08h00

jeudi 10 août

Norvège - France

16h00

vendredi 11 août

France - Egypte

14h00

dimanche 13 août

Suède - France

16h00

lundi 14 août

France - Danemark

12h00

mercredi 16 août

8èmes de finale

jeudi 17 août

1/4 de finale

samedi 19 août

1/2 finale

dimanche 20 août

Finales

Il y a un an à Zagreb... 25 secondes de bonheur

Mondial masc U19: Avec un statut de champions à assumer ! 

Mondial

vendredi 4 août 2017 - © Yves Michel

 56 min 6 de lecture

Un peu plus d’une semaine après la fin du Mondial des moins de 21 ans, c’est au tour de ceux nés en 1998 et 1999 de prendre le relais. Champions d’Europe en titre, les minots d’Eric Quintin auront un statut à assumer au championnat du Monde en Géorgie.

par Yves MICHEL

A peine les moins de 21 ans sont ils rentrés au pays, médaille de bronze mondiale autour du cou, que ceux qui suivent embarquent pour la Géorgie et le championnat du Monde de leur génération. Comme ceux qui les ont précédés, ils ont un réel statut à défendre, une image à perpétrer puisqu’il y a un an, dans la torpeur de l’été croate, ils devenaient champions d’Europe des moins de 18 ans.

Depuis qu’ils ont en commun le maillot tricolore, les minots de la génération 98/99 n’ont jamais déçu ceux qui les ont encadrés. Médaillés d’or à Tbilissi (Géorgie) en 2015 au Festival olympique de la Jeunesse Européenne et donc la saison passée, sacrés champions d’Europe en Croatie, en finale au nez et à la barbe naissante des joueurs locaux, rien ne leur a résisté. Pour leur dernier épisode dans cette catégorie d’âge, avant d’échapper à Eric Quintin et retrouver Yohann Delattre chez les Juniors (moins de 20 ans), leur retour en Géorgie est très prometteur. Ils auront un titre continental à défendre et surtout un autre à conquérir.

Rassemblés dès le 18 juillet à St Malo puis il y a quelques jours à Tignes, les différentes séances de travail ont permis à Eric Quintin et son staff de dégager ce qui apparait comme la meilleure équipe possible pour se déplacer à Tbilissi. Seize joueurs issus pour la plupart des plus grands clubs du handball français. Il y a l’ossature de la saison passée, quelques absents (Boulogne, Jonnier, Kervadec) et des petits nouveaux notamment sur le poste de pivot qui ne passent pas inaperçus sur la photo de groupe tant leurs mensurations, 1.06 m et 1.07 m pour une pesée de plus d’un quintal, sont aussi atypiques qu’impressionnantes. Le Parisien Robin Dourte et le néo Chambérien Hugo Brouzet partageront l’aventure avec le déjà très expérimenté Jonathan Mapu de St Raphaël. 

Eric Quintin dirige cette catégorie d’âge (moins 18-19) à part entière depuis l’Euro 2014 après avoir été l’adjoint de Philippe Schlatter, les deux années précédentes. Avec la génération des 96-97 (Richardson, Lenne, Mem, Meyer, Minne, Fabregas,…) et celle actuelle, l’entraîneur provençal est toujours monté sur la 1ère marche du podium. Le challenge est de taille encore cette fois, il tentera de réaliser la passe de 4 sur 4.

Eric, vous partez en Géorgie avec plein d’ambitions mais aussi un groupe qui a déjà un énorme vécu…
Ce que j’ai appris ces 4 dernières années, c’est que ce n’est pas évident de bouger une équipe qui a gagné avec des gars qui ont parfaitement rempli le contrat. Ceux qui sont là, l’ont mérité. Il y a toujours quelques ajustements à faire en tenant compte des blessures ou de la méforme de certains.

En avril pourtant, il y a eu un énorme brassage. Est-ce à dire que le vivier est très important ?
Il y avait deux impératifs à intégrer. D’abord, ne pas tirer sur les joueurs que jusque-là, on avait les plus mobilisés, on travaille d’ailleurs beaucoup en synergie avec les clubs et les centres de formation, ensuite, il y a toujours un travail de prospection. C’est d’ailleurs ce travail qui nous a permis d’intégrer deux nouveaux pivots.

Ce groupe a pour le moment tout gagné, c’est un statut qui va être difficile à assumer…
Oui, mais avec tous les dangers que cela peut représenter. Car de temps en temps, il peut y avoir un risque de suffisance et oublier que la performance ne vient que de la combativité et du niveau d’engagement. Les Experts qui sont nos exemples, ont eux aussi loupé des matches, donc on peut aisément comprendre que des minots de 18-19 ans soient soumis à des moments de relâchement et d’inattention.

Les stages ont permis de travailler la cohésion…
On a eu deux semaines de préparation (à St Malo et Tignes), ce n’est pas énorme donc la tâche n’était pas simple. On s’est un peu installé dans une sorte de confort qui reste piégeux. On a disputé des matches amicaux face à de grosses équipes (Croatie et Slovénie), pour maintenir justement un certain niveau.

Justement, c’est là que le rôle de l’encadrement prend toute sa signification ?
Une de nos priorités, c’est d’avancer avec les gars afin d’élever le niveau. Il ne faut pas descendre sous un certain pallier. Il y a des moments de doute, des moments où l’enthousiasme s’est estompé mais cela ne dure pas très longtemps. On est aussi là pour leur faire comprendre qu’ils vivent le plus beau métier du monde mais que ce métier génère d’énormes devoirs. Il faut toujours aboutir au maximum pour produire un spectacle de qualité.

Comme les juniors, ceux de 98-99 vont passer dans une autre dimension…
Les juniors (qui viennent de terminer 3èmes du Mondial en Algérie) savaient que c’était leur der’ ensemble donc ils ont partagé un moment d’émotion incroyable. Les nôtres sont sur cet élan mais ils ont encore pas mal de choses à vivre. Ceux de 96-97 ont ouvert la voie, ceux qui les suivent veulent faire aussi bien.

Les 96-97, c’est la référence ?
C’est évident. Avec un côté droit très riche, un pivot qui est maintenant à part entière chez les A et un très bon gardien. Notre effectif est un petit peu moins homogène mais il y a encore quelques pépites qui peuvent te faire gagner des matches.

En 2014, d’anciens internationaux ont pris les commandes de France Jeunes et Juniors (Quintin, Delattre, Dinart, Karaboué) et la mentalité a changé…
Yohann (Delattre) et moi avons vécu des choses suffisamment extraordinaires pour qu’il y ait une conscience, une conviction qu’on peut gagner. Notre parcours est similaire car on est passé d’une équipe un peu complexée à une équipe qui gagne. Lorsque tu sais que tu peux gagner, ta détermination devient plus solide.
  
Chez les jeunes, on a quand même longtemps privilégié l’apprentissage à la performance…
Je ne suis pas d’accord avec cela car l’argument est un peu facile. Aucun d’entre nous n’est allé dans une compétition pour ne pas la remporter.

En Géorgie, tu le sais, la France sera attendue au virage…
Ce qui est normal mais on y va plein d’humilité et d’exigences.

Comment qualifierais-tu la poule du tour préliminaire ?
On n’a jamais affronté le Bahrein qui a battu la Roumanie. Il y a aussi l’Egypte. Par le passé, je n’ai jamais vu une seule équipe de France avoir un match facile contre les Egyptiens. Ensuite, on hérite des trois nordiques (Danemark, Norvège, Suède) et on connait leur valeur. Ce n’est pas une poule homogène mais un groupe très difficile donc comme les gros matches vont vite arriver, il faudra être prêts tout de suite.

L’objectif, c’est le podium et si possible, la plus haute marche ?
Compte tenu de notre poule, je me limite d’abord à ces 5 adversaires, sans trop faire de calculs sur ce qui peut suivre. A partir des 8èmes, c’est en effet, une autre compétition qui commence. Ce qui importe aussi, c’est qu’on mette en place notre jeu, qu’on avance. Avec les 96-97, il ne faut pas croire que tout a été facile. Parfois on a galéré en ayant gagné correctement.

La liste des 16 sélectionnés pour le Mondial U19 en Géorgie

NOM

PRENOM

CLUB

Poste

Age

Taille

Poids

BENHALIMA

Nori

Chambéry SMBHB

ARG

19

188

90

BOS

Julien

Montpellier HB

ARD/ALD

18

188

76

BROUZET

Hugo

Bruges 33 HB

PVT

18

206

103

DAMIANI

Clément

Chambéry SMBHB

ARD

18

191

86

DOURTE

Robin

PSG handball

PVT

19

207

105

GAUDIN

Noah

Sélestat Alsace

DC

18

195

73

GIBELIN

Yohann

US Créteil

ARG

17

195

85

KEMPF

Edouard

PSG handball

ALD

19

178

76

KIEFFER

Valentin

Sélestat Alsace

GRD

18

188

81

MAPU

Jonathan

St Raphaël VHB

PVT

19

182

102

NAHI

Dylan

PSG handball

ALG

17

190

90

PRANDI

Elohim

US Ivry

ARG

18

192

91

RICHERT

Benjamin

US Créteil

ALD

19

187

76

SOULLIER

Bastien

Chambéry SMBHB

GRD

19

192

95

TRIBILLON

Gaël

Chartres Métropole

ALG

19

174

70

VILLEMINOT

Kyllian

Montpellier HB

DC

19

185

84

Encadrement technique: Eric Quintin, Pascal Bourgeais, Daouda Karaboué (gardiens), Patrick Passemard, Mirko Perisic

Les matches de l’équipe de France

jour

match

heure France

mardi 08 août

France - Bahrein

08h00

jeudi 10 août

Norvège - France

16h00

vendredi 11 août

France - Egypte

14h00

dimanche 13 août

Suède - France

16h00

lundi 14 août

France - Danemark

12h00

mercredi 16 août

8èmes de finale

jeudi 17 août

1/4 de finale

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1/2 finale

dimanche 20 août

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