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L’EuroTournoi, un parfum de Ligue des Champions

Eurotournoi

mercredi 16 août 2017 - © François Dasriaux

 10 min 38 de lecture

Après le Pré Olympique de la saison dernière au mois de juillet, retour à la formule club de l’EuroTournoi en cette année 2017. Avec ce retour, on voit revenir les habitués de la LNH, Montpellier et Chambéry avec en leur compagnie quelques grands noms du handball européen que sont le club Moscovite du Medvedi Tchekhov, le Nature House la Rioja de Logroño, les champions de Norvège d’Elverum ainsi que le Croate du RK Zagreb. De quoi vivre 4 jours de compétition totalement pleins avec un goût prononcé de Ligue des Champions.


Farudin Melic, devenu un des tauliers du CSH en 1 saison

Le grand chambardement à Chambéry
Un des tauliers de l’EuroTournoi, Chambéry vient de vivre une intersaison assez mouvementée. Beaucoup des historiques du club sont partis sous d’autres cieux. Exit les Panic, Basic, Detrez, Bicanic et Feutrier. La pépite Melvyn Richardson à lui, décidé de continuer son ascension vers les sommets en rejoignant Montpellier. Bref en gardant ses recrues de la saison dernière, les Minel, Briffe et autres Meyer et en y ajoutant une touche très étrangère avec le demi-centre espagnol Niko Mindegia et le duo de Tunisiens Sanaï et Bannour, le CSH semble avoir changé du tout au tout en se lançant dans une nouvelle aventure pour les saisons à venir. De quoi venir titiller le trio de puissants en LSL ? Clairement il y a de quoi. Il va falloir que tout cela se mette au mieux en musique et dans le domaine Ivica Obvran va profiter à plein de la présence continue du club savoyard en Alsace pour peaufiner des réglages commencés lors du Master de Grenoble. On est curieux de voir le duo Sanaï – Bannour en action dans un championnat européen. Les deux tauliers de la sélection tunisienne vont apporter percussion et danger permanent sur les postes d’arrière d’aile. Le bras gauche d’Amine Bannour, on le sait depuis longtemps, est plus que redoutable ! La percussion de Mohammed Sanaï à gauche aurait dû être un atout de poids dans une base arrière où les Minel, Briffe et Tritta sont déjà bien installés. Sauf que les deux Tunisiens ont raté tout le début de la préparation pour une histoire de visa retardé et ils ne sont arrivés en Savoie qu'aux alentours du 15 août. Et dans la foulée Mohammed Sanaï s'est assez gravement blessé et ce pour une durée indéterminée. Le CSH a dû se retourner en urgence et faire signer Sandro Obradovic de Zagreb. Malgré tout, cela devra être mis en musique au mieux par un Niko Mindegia Elizaga qui a fait les beaux jours de Szeged après s’être révélé dans son club formateur de Pampelune. Plombé par l’explosion en vol du KIF Kolding Copenhague, l’espagnol est dans une position idéale pour relancer sa carrière et son arrivée à Chambéry a de quoi ravir les amoureux du beau jeu. Avec les flèches comme Melic, Traoré, le devenir d’un Baptiste Malfondet et la percussion en pivot d’un Johannes Marescot en pleine progression, tout cela a une belle allure à l’entame de la saison 2017-2018.


Diego Simonet, un des génies du jeu du MHB

Montpellier, où la recherche permanente du jeu parfait
En grimpant d’une place dans la hiérarchie nationale, et en réussissant quelques exploits majeurs en Ligue des Champions, le Montpellier HB semble peu à peu revenir dans la cours des très grands clubs européens. Mais tout cela est bien fragile et régulièrement, le MHB se voit amputé de ses meilleurs joueurs et doit en permanence se réinventer. La perte de Jure Dolenec en partance pour le Barca est un sacré coup dur pour le groupe. Le gaucher Slovène était devenu un bout de l’âme du jeu héraultais les deux dernières saisons et ses prestations étaient d’une constance et d’un tel niveau qu’il sera difficile pour Montpellier de le remplacer. Mais le club héraultais a misé sur une des pépites montantes du handball tricolore, un certain Melvyn Richardson qui a tout dans les mains, dans les jambes et dans la tête pour pouvoir relever le défi posé par le départ du génie slovène. Mais on sait qu’intégrer et digérer le jeu du MHB n’est jamais une sinécure. Valentin Porte, tout auréolé de ses titres avec les Bleus, a eu pas mal de soucis la saison dernière pour s’y faire. Comprendre et jouer dans le même timing que des joueurs comme Michael Guigou, Diego Simonet et consort n’est pas une tâche facile. Dans l’intégration rapide des Richardson, Afgour et Soussi se trouve sans doute la clef d’un début de saison réussi. On sera curieux de voir les premiers pas de Mohammed Soussi avec sa nouvelle équipe. Recruté pour pallier la nouvelle blessure de Mathieu Grébille, dont on se demande si ce n’est pas la blessure de trop pour lui, le jeune tunisien va devoir rapidement montrer qu’il est capable de prendre sa part de danger sur la base arrière. Si Jonas Truchanovicius a été la belle surprise de la saison dernière, pourquoi ne pas miser sur Soussi pour être celle de la saison 2017-2018 ?


Vladimir Maximov, la légende est toujours aux commandes de Tchekhov !

Tchekhov, chantier du handball russe
Habitué de l’EuroTournoi, le Medvedi Tchekhov est aussi le club qui domine outrageusement la Russie du handball depuis près d’un quart de siècle. Ce club a été l’image et la vitrine de ce que la Russie peut faire de mieux en termes de performances. Il a permis de découvrir tous les joueurs de la nouvelle génération, les Kamanin, Dibirov, Kovalev, Ivanov, Rastvorsev et tant d’autres encore. Avec cette génération et quelques pépites qui ont suivi, le club de Moscou a été jusqu’à s’inviter au Final Four en 2010. Mais peu à peu, tous sont partis chercher fortune dans d’autres clubs. Avec bonheur parfois comme tous ceux qui ont choisi d’émigrer vers le Vardar Skopje pour y décrocher la timbale ultime la saison dernière au détriment de Paris. Et la dernière intersaison a, semble-t-il sonné le glas de cette génération dorée avec le retrait d’Alexandar Chernoivanov. Sûr que Michael Guigou ne sera pas fâché de ne plus le retrouver devant sa route… Le départ pour Dunkerque du gardien Oleg Grams. Ainsi que l’arrêt d’Oleg Skopintsev et de Dimitri Kovalev. Mais si les joueurs changent avec la nouvelle génération qui doit relancer le handball russe vers les sommets, à sa tête rien ne change ! Inamovible et toujours aussi énigmatique, Vladimir Maximov reste le guide suprême de Tchekhov. A lui de façonner cette jeune génération et quand on connaît le réservoir du Handball des Tsars, nul doute qu’il va y avoir quelques diamants bruts à découvrir pendant 4 jours au Rhenus.


L'ex parisien Igor Vori s'offre une seconde jeunesse sur ses terres

Zagreb où l’éternel renouveau
Quand on dit Croatie, on en arrive presque immédiatement à penser Handball, tant le maillot à damier a été un symbole du monde de la petite balle pégueuse. Mais si la Croatie est le symbole du handball en équipe nationale, en club immédiatement on pense au club de Zagreb. Passé par bien des noms, il a surtout vu passer tous les joueurs qui ont enchanté la planète depuis maintenant plus de 20 ans. Balic, Dzomba, Cupic, Duvjnak et bien d’autres encore, quasiment toutes les stars de la Croatie sont passée par Zagreb. Mais depuis quelques saisons, la nouveauté c’est qu’elles y reviennent ! Après les Vujic, Miklavcic et autre Vori, le retour majeur de l’intersaison est celui de Damir Bicanic qui après 7 saisons à Chambéry a choisi un retour au pays. Avec les Skok, Kontrec, Mandalinic, Horvat, la fratrie Valcic, l’effectif 2017-2018 du RK Zagreb a de l’allure et l’EuroTournoi devrait permettre à tout ce beau monde de le montrer. Evidemment, la première confrontation, le premier match de l’ET 2017-2018 sera à suivre avec attention ! Clairement le choc face à Chambéry sera à suivre avec attention, voir Damir Bicanic jouer un de ses premiers matches avec sa nouvelle équipe face à celle qu’il a porté pendant 7 saisons est un plus non négligeable dans cette confrontation. On devrait être attentif à tout cela côté Nantais, car le HBCN aura Zagreb comme adversaire dans le groupe A de la Ligue des Champions. Et sans doute que le club champion de Croatie sera un des adversaires directs de Nantes, si celui-ci veut s’offrir une qualification en 8° de finale pour la seconde saison consécutive.


Alexander Borresen, un des perforateurs d'Elverum

Elverum, la partie club du succès norvégien
Dire que le handball masculin norvégien a le vent en poupe est un doux euphémisme ! La sélection nationale masculine a presque réussi à faire de l’ombre à sa grande sœur féminine. Si les Norvégiens n’ont pas encore tout gagné comme les filles du Nord, leur présence en finale du dernier Mondial et leurs performances régulières, les placent dans le gotha mondial maintenant. Et si une bonne partie des stars évolue à l’étranger comme Sanders Sagosen qui est arrivé à Paris à l’intersaison, il reste encore pas mal de talents pour installer Elverum dans la hiérarchie européenne depuis quelques saisons. En croisant la route la saison dernière de Montpellier et les dominant en Norvège, les joueurs d’Elverum se sont mis en lumière en France sous la houlette de l’ex demi-centre de charme de la sélection suédoise, Michael Appelgren. Mais si l’effectif d’Elverum comporte quelques joueurs norvégiens de renom comme Lindboe, Elverud, Linderud ou Overby, Elverum a réussi à faire venir quelques pointures étrangères pour compléter un effectif au final très séduisant. En premier, Josef Pujol ! Le demi-centre suédois est l’âme, le poumon et l’inspirateur du groupe norvégien. Buteur créateur de charme, il est à lui tout seul une sacrée attraction quand il est en réussite. Comme autour de lui on retrouve le gaucher slovène Tine Poklar, l’autre gaucher hongrois, ancienne légende de Veszprém, Tamas Ivancsik ou arrivé cette saison, l’ancien demi-centre suédois de fort tonnage, venu de Schaffhausen, Kristian Bliznac. Bref de quoi continuer à devenir le poil à gratter des très gros en Ligue des Champions et ainsi montrer qu’en Norvège, il y a les filles, l’équipe nationale ET Elverum.


Albert Rocas, toujours la même efficacité et le génie sur l'aile droite de la Rioja

Nature House la Rioja, dans le sillage du Barca.
Dire que le handball espagnol a connu une période noire et un doux euphémisme ! Les uns derrière les autres, toutes les grosses pointures espagnoles ont explosé en vol depuis 4 saisons. Seul reste en tête d’affiche un Barca qui n’a pas perdu un match face à un club espagnol depuis 3 saisons… Le seul à avoir levé le drapeau de la révolte a été le club de Logroño et a préfiguré le futur logique des clubs ibères depuis 3 saisons. Du jeune, et dans le domaine l’Espagne ne manque pas de talents ! Des joueurs confirmés qui retrouvent une seconde jeunesse dans la Rioja comme Albert Rocas Comas ou Ruben Garabaya. Et même si chaque saison ses meilleurs joueurs quittent le club, les derniers en date arrivant en LNH avec le Brésilien Inoue Langaro à Dunkerque et l’Egyptien Mohammed Sanad à Nîmes ou encore Inaki Pecina à Aix, la formation continue à battre son plein à Logroño ! Il reste les Garcianda, Cadarso ou Migallon, et d’autres encore dont le nom n’a pas encore franchi les portes de la lumière pour alimenter une équipe qui va connaître une saison en EHF après 3 saisons de rang en Ligue des Champions. En se faisant souffler la 2° place espagnole par le revenant Ademar Leon, La Rioja va maintenant se reconstruire autour de son éternel entraineur depuis 11 ans Javier Gonzales. Premières pierres de cette reconstruction à Strasbourg dans la poule B de l’EuroTournoi face à Montpellier et Tchekhov.

Les matches du groupe A

Journée 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
ChambéryZagreb 24/08 18h15
Journée 2
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
ElverumZagreb 25/08 20h30
Journée 3
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
ChambéryElverum 26/08 20h30


Les matches du groupe B

Journée 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
MontpellierMoscou 24/08 20h30
Journée 2
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
MoscouLogrono 25/08 18h15
Journée 3
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
MontpellierLogrono 26/08 18h15


L’EuroTournoi, un parfum de Ligue des Champions 

Eurotournoi

mercredi 16 août 2017 - © François Dasriaux

 10 min 38 de lecture

Après le Pré Olympique de la saison dernière au mois de juillet, retour à la formule club de l’EuroTournoi en cette année 2017. Avec ce retour, on voit revenir les habitués de la LNH, Montpellier et Chambéry avec en leur compagnie quelques grands noms du handball européen que sont le club Moscovite du Medvedi Tchekhov, le Nature House la Rioja de Logroño, les champions de Norvège d’Elverum ainsi que le Croate du RK Zagreb. De quoi vivre 4 jours de compétition totalement pleins avec un goût prononcé de Ligue des Champions.


Farudin Melic, devenu un des tauliers du CSH en 1 saison

Le grand chambardement à Chambéry
Un des tauliers de l’EuroTournoi, Chambéry vient de vivre une intersaison assez mouvementée. Beaucoup des historiques du club sont partis sous d’autres cieux. Exit les Panic, Basic, Detrez, Bicanic et Feutrier. La pépite Melvyn Richardson à lui, décidé de continuer son ascension vers les sommets en rejoignant Montpellier. Bref en gardant ses recrues de la saison dernière, les Minel, Briffe et autres Meyer et en y ajoutant une touche très étrangère avec le demi-centre espagnol Niko Mindegia et le duo de Tunisiens Sanaï et Bannour, le CSH semble avoir changé du tout au tout en se lançant dans une nouvelle aventure pour les saisons à venir. De quoi venir titiller le trio de puissants en LSL ? Clairement il y a de quoi. Il va falloir que tout cela se mette au mieux en musique et dans le domaine Ivica Obvran va profiter à plein de la présence continue du club savoyard en Alsace pour peaufiner des réglages commencés lors du Master de Grenoble. On est curieux de voir le duo Sanaï – Bannour en action dans un championnat européen. Les deux tauliers de la sélection tunisienne vont apporter percussion et danger permanent sur les postes d’arrière d’aile. Le bras gauche d’Amine Bannour, on le sait depuis longtemps, est plus que redoutable ! La percussion de Mohammed Sanaï à gauche aurait dû être un atout de poids dans une base arrière où les Minel, Briffe et Tritta sont déjà bien installés. Sauf que les deux Tunisiens ont raté tout le début de la préparation pour une histoire de visa retardé et ils ne sont arrivés en Savoie qu'aux alentours du 15 août. Et dans la foulée Mohammed Sanaï s'est assez gravement blessé et ce pour une durée indéterminée. Le CSH a dû se retourner en urgence et faire signer Sandro Obradovic de Zagreb. Malgré tout, cela devra être mis en musique au mieux par un Niko Mindegia Elizaga qui a fait les beaux jours de Szeged après s’être révélé dans son club formateur de Pampelune. Plombé par l’explosion en vol du KIF Kolding Copenhague, l’espagnol est dans une position idéale pour relancer sa carrière et son arrivée à Chambéry a de quoi ravir les amoureux du beau jeu. Avec les flèches comme Melic, Traoré, le devenir d’un Baptiste Malfondet et la percussion en pivot d’un Johannes Marescot en pleine progression, tout cela a une belle allure à l’entame de la saison 2017-2018.


Diego Simonet, un des génies du jeu du MHB

Montpellier, où la recherche permanente du jeu parfait
En grimpant d’une place dans la hiérarchie nationale, et en réussissant quelques exploits majeurs en Ligue des Champions, le Montpellier HB semble peu à peu revenir dans la cours des très grands clubs européens. Mais tout cela est bien fragile et régulièrement, le MHB se voit amputé de ses meilleurs joueurs et doit en permanence se réinventer. La perte de Jure Dolenec en partance pour le Barca est un sacré coup dur pour le groupe. Le gaucher Slovène était devenu un bout de l’âme du jeu héraultais les deux dernières saisons et ses prestations étaient d’une constance et d’un tel niveau qu’il sera difficile pour Montpellier de le remplacer. Mais le club héraultais a misé sur une des pépites montantes du handball tricolore, un certain Melvyn Richardson qui a tout dans les mains, dans les jambes et dans la tête pour pouvoir relever le défi posé par le départ du génie slovène. Mais on sait qu’intégrer et digérer le jeu du MHB n’est jamais une sinécure. Valentin Porte, tout auréolé de ses titres avec les Bleus, a eu pas mal de soucis la saison dernière pour s’y faire. Comprendre et jouer dans le même timing que des joueurs comme Michael Guigou, Diego Simonet et consort n’est pas une tâche facile. Dans l’intégration rapide des Richardson, Afgour et Soussi se trouve sans doute la clef d’un début de saison réussi. On sera curieux de voir les premiers pas de Mohammed Soussi avec sa nouvelle équipe. Recruté pour pallier la nouvelle blessure de Mathieu Grébille, dont on se demande si ce n’est pas la blessure de trop pour lui, le jeune tunisien va devoir rapidement montrer qu’il est capable de prendre sa part de danger sur la base arrière. Si Jonas Truchanovicius a été la belle surprise de la saison dernière, pourquoi ne pas miser sur Soussi pour être celle de la saison 2017-2018 ?


Vladimir Maximov, la légende est toujours aux commandes de Tchekhov !

Tchekhov, chantier du handball russe
Habitué de l’EuroTournoi, le Medvedi Tchekhov est aussi le club qui domine outrageusement la Russie du handball depuis près d’un quart de siècle. Ce club a été l’image et la vitrine de ce que la Russie peut faire de mieux en termes de performances. Il a permis de découvrir tous les joueurs de la nouvelle génération, les Kamanin, Dibirov, Kovalev, Ivanov, Rastvorsev et tant d’autres encore. Avec cette génération et quelques pépites qui ont suivi, le club de Moscou a été jusqu’à s’inviter au Final Four en 2010. Mais peu à peu, tous sont partis chercher fortune dans d’autres clubs. Avec bonheur parfois comme tous ceux qui ont choisi d’émigrer vers le Vardar Skopje pour y décrocher la timbale ultime la saison dernière au détriment de Paris. Et la dernière intersaison a, semble-t-il sonné le glas de cette génération dorée avec le retrait d’Alexandar Chernoivanov. Sûr que Michael Guigou ne sera pas fâché de ne plus le retrouver devant sa route… Le départ pour Dunkerque du gardien Oleg Grams. Ainsi que l’arrêt d’Oleg Skopintsev et de Dimitri Kovalev. Mais si les joueurs changent avec la nouvelle génération qui doit relancer le handball russe vers les sommets, à sa tête rien ne change ! Inamovible et toujours aussi énigmatique, Vladimir Maximov reste le guide suprême de Tchekhov. A lui de façonner cette jeune génération et quand on connaît le réservoir du Handball des Tsars, nul doute qu’il va y avoir quelques diamants bruts à découvrir pendant 4 jours au Rhenus.


L'ex parisien Igor Vori s'offre une seconde jeunesse sur ses terres

Zagreb où l’éternel renouveau
Quand on dit Croatie, on en arrive presque immédiatement à penser Handball, tant le maillot à damier a été un symbole du monde de la petite balle pégueuse. Mais si la Croatie est le symbole du handball en équipe nationale, en club immédiatement on pense au club de Zagreb. Passé par bien des noms, il a surtout vu passer tous les joueurs qui ont enchanté la planète depuis maintenant plus de 20 ans. Balic, Dzomba, Cupic, Duvjnak et bien d’autres encore, quasiment toutes les stars de la Croatie sont passée par Zagreb. Mais depuis quelques saisons, la nouveauté c’est qu’elles y reviennent ! Après les Vujic, Miklavcic et autre Vori, le retour majeur de l’intersaison est celui de Damir Bicanic qui après 7 saisons à Chambéry a choisi un retour au pays. Avec les Skok, Kontrec, Mandalinic, Horvat, la fratrie Valcic, l’effectif 2017-2018 du RK Zagreb a de l’allure et l’EuroTournoi devrait permettre à tout ce beau monde de le montrer. Evidemment, la première confrontation, le premier match de l’ET 2017-2018 sera à suivre avec attention ! Clairement le choc face à Chambéry sera à suivre avec attention, voir Damir Bicanic jouer un de ses premiers matches avec sa nouvelle équipe face à celle qu’il a porté pendant 7 saisons est un plus non négligeable dans cette confrontation. On devrait être attentif à tout cela côté Nantais, car le HBCN aura Zagreb comme adversaire dans le groupe A de la Ligue des Champions. Et sans doute que le club champion de Croatie sera un des adversaires directs de Nantes, si celui-ci veut s’offrir une qualification en 8° de finale pour la seconde saison consécutive.


Alexander Borresen, un des perforateurs d'Elverum

Elverum, la partie club du succès norvégien
Dire que le handball masculin norvégien a le vent en poupe est un doux euphémisme ! La sélection nationale masculine a presque réussi à faire de l’ombre à sa grande sœur féminine. Si les Norvégiens n’ont pas encore tout gagné comme les filles du Nord, leur présence en finale du dernier Mondial et leurs performances régulières, les placent dans le gotha mondial maintenant. Et si une bonne partie des stars évolue à l’étranger comme Sanders Sagosen qui est arrivé à Paris à l’intersaison, il reste encore pas mal de talents pour installer Elverum dans la hiérarchie européenne depuis quelques saisons. En croisant la route la saison dernière de Montpellier et les dominant en Norvège, les joueurs d’Elverum se sont mis en lumière en France sous la houlette de l’ex demi-centre de charme de la sélection suédoise, Michael Appelgren. Mais si l’effectif d’Elverum comporte quelques joueurs norvégiens de renom comme Lindboe, Elverud, Linderud ou Overby, Elverum a réussi à faire venir quelques pointures étrangères pour compléter un effectif au final très séduisant. En premier, Josef Pujol ! Le demi-centre suédois est l’âme, le poumon et l’inspirateur du groupe norvégien. Buteur créateur de charme, il est à lui tout seul une sacrée attraction quand il est en réussite. Comme autour de lui on retrouve le gaucher slovène Tine Poklar, l’autre gaucher hongrois, ancienne légende de Veszprém, Tamas Ivancsik ou arrivé cette saison, l’ancien demi-centre suédois de fort tonnage, venu de Schaffhausen, Kristian Bliznac. Bref de quoi continuer à devenir le poil à gratter des très gros en Ligue des Champions et ainsi montrer qu’en Norvège, il y a les filles, l’équipe nationale ET Elverum.


Albert Rocas, toujours la même efficacité et le génie sur l'aile droite de la Rioja

Nature House la Rioja, dans le sillage du Barca.
Dire que le handball espagnol a connu une période noire et un doux euphémisme ! Les uns derrière les autres, toutes les grosses pointures espagnoles ont explosé en vol depuis 4 saisons. Seul reste en tête d’affiche un Barca qui n’a pas perdu un match face à un club espagnol depuis 3 saisons… Le seul à avoir levé le drapeau de la révolte a été le club de Logroño et a préfiguré le futur logique des clubs ibères depuis 3 saisons. Du jeune, et dans le domaine l’Espagne ne manque pas de talents ! Des joueurs confirmés qui retrouvent une seconde jeunesse dans la Rioja comme Albert Rocas Comas ou Ruben Garabaya. Et même si chaque saison ses meilleurs joueurs quittent le club, les derniers en date arrivant en LNH avec le Brésilien Inoue Langaro à Dunkerque et l’Egyptien Mohammed Sanad à Nîmes ou encore Inaki Pecina à Aix, la formation continue à battre son plein à Logroño ! Il reste les Garcianda, Cadarso ou Migallon, et d’autres encore dont le nom n’a pas encore franchi les portes de la lumière pour alimenter une équipe qui va connaître une saison en EHF après 3 saisons de rang en Ligue des Champions. En se faisant souffler la 2° place espagnole par le revenant Ademar Leon, La Rioja va maintenant se reconstruire autour de son éternel entraineur depuis 11 ans Javier Gonzales. Premières pierres de cette reconstruction à Strasbourg dans la poule B de l’EuroTournoi face à Montpellier et Tchekhov.

Les matches du groupe A

Journée 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
ChambéryZagreb 24/08 18h15
Journée 2
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
ElverumZagreb 25/08 20h30
Journée 3
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
ChambéryElverum 26/08 20h30


Les matches du groupe B

Journée 1
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
MontpellierMoscou 24/08 20h30
Journée 2
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
MoscouLogrono 25/08 18h15
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Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateHeure
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