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LSL: C'est presque une victoire pour Dunkerque !

LMSL

jeudi 14 septembre 2017 - © Yves Michel

 4 min 5 de lecture

Contre toute attente, Dunkerque sacrément amoindri est allé arracher le point du match nul (23-23) sur la côte d'Azur à St Raphaël. Après avoir traversé la 1ère période sans trop convaincre, les Varois ont totalement déjoué dans le second acte. C'est un avertissement sans frais pour une équipe qui depuis le Trophée des Champions enchaîne les contre-performances.

par Yves MICHEL

La veille, William Annotel l'avait suggéré. « Et pourquoi ne pas s'inspirer de Saran qui la saison passée avait fait match nul et qui aurait même pu l'emporter sur le parquet de St Raphaël ? » Quasiment un an plus tard, c'est exactement ce qui s'est passé et en prime, le capitaine et gardien nordiste a été le facteur X de la 2ème période, repoussant les assauts adverses et arrêtant dans les ultimes secondes, un dernier ballon d'Arthur Vigneron, synonyme de victoire varoise. On n'a pas ou peu l'habitude de voir ce visage de St Raphaël sur 30 minutes. De sentir les Azuréens en échec au tir, en panne de génie ou même d'initiatives, tournant en rond pendant près de quinze minutes sans inscrire le moindre but. Orphelins d'un patron que pourrait être un Sarmiento qui ce jeudi soir a pointé aux abonnés absents. L'entame de la rencontre avait été pourtant bonne. Face à une équipe nordiste qui avant de poser le pied sur la côte d'Azur avait du recompter ses forces (Billant, M'tima, Pozzer et Pelayo blessés, incapables de tenir leur poste), les hommes de Joël Da Silva (privés eux pour une longue durée de Xavier Barachet) avaient fini par prendre l'ascendant sur les impacts. Malgré en face, un Dylan Garain très en jambes et étonnant de justesse,  ils avaient réussi à faire le trou (9-5 à la 17ème). Pendant toute cette 1ère mi-temps, St Raphaël va parfaitement exploiter les trop nombreuses pertes de balle de l'USDK. Mais comme dans un même temps, le portier nordiste Oleg Grams parvenait à redonner de la confiance à une formation dans le doute, le retour au vestiaire n'était pas si mal géré pour les visiteurs (13-11). 



 Cette avance, les Varois vont la garder et même l'amplifier en ce début de reprise (18-14 à la 36ème). Mais dès cet instant, inexplicablement, comme tétanisés, Raphaël Caucheteux et ses partenaires vont sombrer dans un mutisme inhabituel. La faute aussi au gardien William Annotel devant lequel ils vont nourrir un réel complexe. Et cette souffrance va traîner en longueur. Près d'un quart d'heure au cours duquel le portier nordiste va s'illustrer à sept reprises. Et comme en même temps, les locaux multipliaient à leur tour, les pertes de balle et les tirs à côté, le tableau d'affichage était en train de tourner en faveur de Dunkerque (18-21 à la 50ème), Baptiste Butto s'étant le plus souvent illustré à 6 mètres ou sur pénalty. Dans la moiteur du palais des sports Jean-François Krakowski du nom du président du SRVHB qui dans les tribunes se faisait un sang d'encre, on pensait bien que quelqu'un dans la troupe de Joël Da Silva allait battre le rappel, allait mettre ce coup de fouet nécessaire à une éventuelle remontée pour atteindre le money-time dans de meilleures dispositions. Rien de tout cela car l'inusable Annotel veillait toujours au grain. «On a vécu exactement le même match que l’an dernier mais chez eux, se souvenait Geoffroy Krantz au micro de beIn. On doit mener de 4 ou 5 buts et à moment donné black-out complet, on ne marque pas pendant de longues minutes et au final, on perd assez largement. Là ce qui est positif, c’est qu’on a réussi à se bagarrer quand même à la fin et aller chercher un point. En fait, on se met à douter sur le gardien et ensuite on fait tous un peu n'importe quoi.» Et comme souvent en pareils cas, enfin, c'est Raphaël Caucheteux qui va faire la différence, sur une 1ère contre-attaque puis une exécution à 7 mètres et permettre aux siens de réduire l'écart (22-23 à 2'10 du dénouement). Dunkerque n'avait plus la même lucidité et l'ailier azuréen Arthur Vigneron qui déjà en 1ère période s'était illustré de la sorte, apportait le but de la rédemption (23-23). Il restait une grosse minute à jouer. Rien n'était acquis, les Dunkerquois étant proches du k.o. Il faudra un arrêt d'Alexandre Demaille puis la réponse de son vis-à-vis pour en rester là. Les Nordistes prennent leur 1er point de la saison, les Raphaélois eux, ne sont pas à la fête après leurs deux défaites, il y a une quinzaine au Trophée des Champions. La semaine prochaine, ils passeront un nouvel examen à Chambéry qui a beaucoup à se faire pardonner après sa faillite à Montpellier. Dunkerque rendra visite à une équipe dans le même cas, Tremblay, largement défaite à Nîmes.

A St Raphaël, palais des sports Jean François Krakowski

Saint Raphaël VHB - Dunkerque HGL            23 - 23  (mi-temps: 13-11)

Arbitres: Charlotte et Julie Bonaventura

Statistiques du match

LSL: C'est presque une victoire pour Dunkerque ! 

LMSL

jeudi 14 septembre 2017 - © Yves Michel

 4 min 5 de lecture

Contre toute attente, Dunkerque sacrément amoindri est allé arracher le point du match nul (23-23) sur la côte d'Azur à St Raphaël. Après avoir traversé la 1ère période sans trop convaincre, les Varois ont totalement déjoué dans le second acte. C'est un avertissement sans frais pour une équipe qui depuis le Trophée des Champions enchaîne les contre-performances.

par Yves MICHEL

La veille, William Annotel l'avait suggéré. « Et pourquoi ne pas s'inspirer de Saran qui la saison passée avait fait match nul et qui aurait même pu l'emporter sur le parquet de St Raphaël ? » Quasiment un an plus tard, c'est exactement ce qui s'est passé et en prime, le capitaine et gardien nordiste a été le facteur X de la 2ème période, repoussant les assauts adverses et arrêtant dans les ultimes secondes, un dernier ballon d'Arthur Vigneron, synonyme de victoire varoise. On n'a pas ou peu l'habitude de voir ce visage de St Raphaël sur 30 minutes. De sentir les Azuréens en échec au tir, en panne de génie ou même d'initiatives, tournant en rond pendant près de quinze minutes sans inscrire le moindre but. Orphelins d'un patron que pourrait être un Sarmiento qui ce jeudi soir a pointé aux abonnés absents. L'entame de la rencontre avait été pourtant bonne. Face à une équipe nordiste qui avant de poser le pied sur la côte d'Azur avait du recompter ses forces (Billant, M'tima, Pozzer et Pelayo blessés, incapables de tenir leur poste), les hommes de Joël Da Silva (privés eux pour une longue durée de Xavier Barachet) avaient fini par prendre l'ascendant sur les impacts. Malgré en face, un Dylan Garain très en jambes et étonnant de justesse,  ils avaient réussi à faire le trou (9-5 à la 17ème). Pendant toute cette 1ère mi-temps, St Raphaël va parfaitement exploiter les trop nombreuses pertes de balle de l'USDK. Mais comme dans un même temps, le portier nordiste Oleg Grams parvenait à redonner de la confiance à une formation dans le doute, le retour au vestiaire n'était pas si mal géré pour les visiteurs (13-11). 



 Cette avance, les Varois vont la garder et même l'amplifier en ce début de reprise (18-14 à la 36ème). Mais dès cet instant, inexplicablement, comme tétanisés, Raphaël Caucheteux et ses partenaires vont sombrer dans un mutisme inhabituel. La faute aussi au gardien William Annotel devant lequel ils vont nourrir un réel complexe. Et cette souffrance va traîner en longueur. Près d'un quart d'heure au cours duquel le portier nordiste va s'illustrer à sept reprises. Et comme en même temps, les locaux multipliaient à leur tour, les pertes de balle et les tirs à côté, le tableau d'affichage était en train de tourner en faveur de Dunkerque (18-21 à la 50ème), Baptiste Butto s'étant le plus souvent illustré à 6 mètres ou sur pénalty. Dans la moiteur du palais des sports Jean-François Krakowski du nom du président du SRVHB qui dans les tribunes se faisait un sang d'encre, on pensait bien que quelqu'un dans la troupe de Joël Da Silva allait battre le rappel, allait mettre ce coup de fouet nécessaire à une éventuelle remontée pour atteindre le money-time dans de meilleures dispositions. Rien de tout cela car l'inusable Annotel veillait toujours au grain. «On a vécu exactement le même match que l’an dernier mais chez eux, se souvenait Geoffroy Krantz au micro de beIn. On doit mener de 4 ou 5 buts et à moment donné black-out complet, on ne marque pas pendant de longues minutes et au final, on perd assez largement. Là ce qui est positif, c’est qu’on a réussi à se bagarrer quand même à la fin et aller chercher un point. En fait, on se met à douter sur le gardien et ensuite on fait tous un peu n'importe quoi.» Et comme souvent en pareils cas, enfin, c'est Raphaël Caucheteux qui va faire la différence, sur une 1ère contre-attaque puis une exécution à 7 mètres et permettre aux siens de réduire l'écart (22-23 à 2'10 du dénouement). Dunkerque n'avait plus la même lucidité et l'ailier azuréen Arthur Vigneron qui déjà en 1ère période s'était illustré de la sorte, apportait le but de la rédemption (23-23). Il restait une grosse minute à jouer. Rien n'était acquis, les Dunkerquois étant proches du k.o. Il faudra un arrêt d'Alexandre Demaille puis la réponse de son vis-à-vis pour en rester là. Les Nordistes prennent leur 1er point de la saison, les Raphaélois eux, ne sont pas à la fête après leurs deux défaites, il y a une quinzaine au Trophée des Champions. La semaine prochaine, ils passeront un nouvel examen à Chambéry qui a beaucoup à se faire pardonner après sa faillite à Montpellier. Dunkerque rendra visite à une équipe dans le même cas, Tremblay, largement défaite à Nîmes.

A St Raphaël, palais des sports Jean François Krakowski

Saint Raphaël VHB - Dunkerque HGL            23 - 23  (mi-temps: 13-11)

Arbitres: Charlotte et Julie Bonaventura

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