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LSL: Confusion à Tremblay, Djukanovic dompte Ivry, Saran jubile

LMSL

mercredi 20 septembre 2017 - © Yves Michel

 8 min 45 de lecture

 Les lignes n'ont pas considérablement bougé mais Saran figure de manière peut-être inattendue dans le quatuor de tête en compagnie de Montpellier, Nantes et le PSG. Derrière, Dunkerque vainqueur dans la confusion à Tremblay reste en embuscade. Grâce à un éclatant "Micha" Djukanovic, Pays d'Aix met le nez à la portière.

par Yves MICHEL


A Tremblay, il fallait bien que cela se termine dans la confusion, sur un coup de dé et… un jet de 7 mètres à l’ultime seconde car jusque-là, Saïd Bounouara et Khalid Sami, les deux arbitres, avaient eu la main lourde et le coup de sifflet agile. 11 exclusions temporaires, 2 définitives avec rapport individuel à la clé (carton rouge et carton bleu pour Tomas et M'tima) et une dissertation supplémentaire pour envahissement de terrain. A quinze minutes du terme (21-17), on était vraiment loin de s’imaginer que cette rencontre entre Tremblay et Dunkerque connaîtrait pareil épilogue. Les promus avaient le plus souvent mené au score et semblaient maîtriser un adversaire qui n’avait réagi que par à-coups. Un adversaire qui pourtant va refaire son retard et entrevoir le même scénario que la semaine précédente où le partage des points avait été arraché à St Raphaël. A sept secondes de la fin, le Tremblaysien Luka Sebetic répliquait à Kornel Nagy rendant l’épilogue plus que probable (27-27). Seulement voilà, nullement résignés, les Dunkerquois vont jouer en deux temps l’engagement. Finement puisqu'ils vont provoquer la faute d’Alexandre Tomas qui voulant s'élever plus haut que tout le monde, ne peut freiner son ardeur et renverse Kornel Nagy. La tension monte d’un cran. Arrêt du chrono, envahissement du terrain par les deux bancs, bousculades et en prime, Jeffrey M’tima se croyant obligé de jouer les redresseurs de torts. Les arbitres n’en ont pas terminé avec les sanctions puisqu’ils sifflent contre Tremblay une tentative de préservation du score et donc… pénalty. A l’ultime seconde, Guillaume Joli, spécialiste du genre glisse la balle du succès entre les jambes de Patrice Annonay (notre photo de tête). « Je savais que c’était pour moi, on s’était mis d’accord avec Baptiste Butto. A St Raph’, c’était lui, cette fois-ci je me sentais plutôt dans un bon jour. Gagner deux points comme ça, dans la douleur, pour une équipe en construction, c’est toujours bon pour la confiance. On va rester lucides et reconnaître qu’on n’a pas fait un grand match, on a été souvent derrière. Gagner ici, c’est une réelle performance. » Bon démarrage pour Dunkerque qui valide un nul et un succès en moins d’une semaine, en revanche, c’est plutôt la frustration et la tristesse (pas encore le doute) qui inondent les esprits tremblaysiens. Le retour parmi l’élite même avec la 5ème masse salariale de D1 n’est pas un long fleuve tranquille. « J’attends de revoir le match pour apporter un jugement sur les décisions qui ont été prises sur la fin, précise l’entraîneur Benjamin Braux. On voulait réagir par rapport à ce qu’on avait fait à Nîmes, on a fait une bonne prestation pendant 45 minutes et ensuite, on rencontre des faits de jeu qui nous sont défavorables. On rate 3-4 tirs à 6 mètres dans le money-time et on perd deux ballons importants. Cela fait beaucoup à ce niveau et à un moment où Dunkerque est en pleine réussite. On se serait contenté du match nul. » Tremblay devra très certainement attendre encore un peu avant d’ouvrir son compteur puisque le prochain déplacement est prévu à… Montpellier. 

Pour Montpellier, c'était soir de derby et à Nîmes, personne ne se faisait beaucoup d'illusions. L’important était surtout de ne pas perdre pied trop rapidement, de tenter de rivaliser et ne pas sombrer comme en avril dernier, lorsque les joueurs de Patrice Canayer avaient pris des allures de "pères Fouettard" et avaient mis une fessée à leurs voisins gardois (21-34). Le résultat de ce mercredi (24-28) prouve que Nîmes est en progrès. Dans une rencontre où comme on l'attendait, les deux gardiens se sont livrés à distance un numéro de haute voltige (17 arrêts pour le Nîmois Desbonnet et 13 pour Vincent Gérard), les Héraultais ont laissé du lest dans les 25 premières minutes avant de reprendre fermement le contrôle des opérations peu avant la pause et ne jamais le perdre jusqu'à l'ultime buzzer (24-28). Du côté de l'USAM, mention particulière à l'ailier égyptien Sanad (7/7) alors qu'en face, Ludovic Fabregas (5/8 - en photo) s'est montré parmi les plus entreprenants.  

A Aix, "Micha" Djukanovic amnésique de l'âge  

A 38 ans, "Micha" Djukanovic ne se penche même plus sur son état civil. Cet été, après dix saisons passées dans les cages de Saint-Raphaël, le Serbe n’a pas eu à demander un nouveau visa. Libre de tout engagement, il a pris son bagage sous le bras, chargé femme et enfants dans la berline, direction Aix-en-Provence par le chemin des cigales. Et depuis qu’il est arrivé dans la cité de Cézanne, l’artiste n’a pas attendu trop de temps pour déployer le chevalet de son talent. Ce mercredi, à Ivry, il a prouvé à son entraîneur mais aussi à ses dirigeants, le bien-fondé de son recrutement. Son expérience parle pour lui et surtout, sa présence rassure l’ensemble de ses partenaires. « Avec une telle défense, ça va tout seul, tempère-t-il au son de sa voix rocailleuse. Devant moi, mes « enfants » (rires) prennent de plus en plus d’assurance. Ils sont en train de vite grandir et de les voir progresser, ça me motive encore plus et je prends vraiment du plaisir. » A eux deux, Aymeric Minne et Noah Gaudin atteignent tout juste l’âge de leur portier. Et si une semaine plus tôt, à Toulouse, il n’avait pas réussi à sortir du lot et véritablement peser sur la rencontre, cette fois-ci, les  multiples tentatives val-de-marnaises ont buté sur ce rempart inoxydable (17 arrêts à plus de 51%). Même quand le pivot ivryen Youssef Ben Ali est allé involontairement le percuter, manquant de lui déboiter son imposante mâchoire, Djukanovic, un temps groggy, a vite récupéré et repris son poste comme si de rien n’était. « Par rapport au match de Toulouse, j’ai senti qu’on était plus concernés même si au début, on a raté quelques shoots. Mais bon, la défense a pris le dessus et tout s’est bien passé.»  Ivry n’a finalement tenu tête aux hommes de Jérôme Fernandez qu’une vingtaine de minutes avant de perdre des ballons importants et pécher dans la finition. Jamais, les locaux ne seront en mesure de réduire un écart qui ne va cesser de croître (13-21 à la 46ème). Les rotations de Pays d’Aix (un des plus gros contingents pros de l’élite) ont fait leur effet (score final 21-28). Et le gardien serbe n’a eu qu’à se montrer vigilant. « Je suis à Aix pour un nouveau challenge, insiste l'intéressé. J’ai une longue carrière derrière moi mais il y a des choses auxquelles je n’ai jamais touchées. Soulever une coupe d’Europe par exemple. Pour moi, finir de la plus belle des façons, ce serait de participer à la Ligue des Champions, c’est pour cela que je ne sais pas quand je vais arrêter (sourires). » Avec le Slovène Joze Baznik (recruté pour palier l’absence de Wesley Pardin blessé), Djukanovic est dans l’échange permanent. « C’est un gars très patient et on apprend l’un de l’autre. Tu réalises ? Quand en plus, Wesley sera opérationnel, on sera… imbattables ! » On attendra pourtant de voir Pays d’Aix à l’épreuve d’adversaires plus carrossés. Le 11 octobre, par exemple, face à Chambéry pour l’inauguration de la nouvelle salle de 6000 places.

Le diaporama du match Ivry - Pays d'Aix par Lorie Couvillers


En une soirée et si tôt dans la saison, Saran a accumulé 50% des points récoltés à domicile, lors du précédent exercice. La performance méritait d’être soulignée tant le comportement des hommes de Fabien Courtial au Bois-Joly l’an passé, avait suscité quelques interrogations. Double satisfaction pour les Loiretains qui en s’imposant à l'ultime seconde face à Toulouse (34-33) grâce à un but de leur pivot Hadrien Ramond, valident leur 2ème succès en autant de rencontres. Ils figurent parmi les quatre équipes qui pour le moment, ont réalisé un carton plein en championnat.

Parmi ces équipes, il y a bien entendu Montpellier mais également Paris et Nantes. Si les Parisiens ont été relativement expéditifs avec Massy (victoire par 16 buts d'écart), les Nantais ont été un peu plus malmenés à domicile par Cesson qui après une vingtaine de minutes, était largement en tête (8-13). Il faudra attendre le début du second acte pour voir (enfin) les hommes de Thierry Anti prendre les commandes. Effets d'une soufflante à la pause ? Ils ne seront jamais plus débordés et profiteront de la baisse de régime et des fautes de leur adversaire. Cesson qui depuis son accession à l'élite ne s'est toujours pas imposée en terre nantaise, a montré sur courant alternatif, de belles dispositions. Le "H" de son côté n'a pas le temps de trop méditer. La Ligue des Champions et un déplacement au Vardar Skopje prennent le relais dès samedi.  

Le diaporama de Nantes - Cesson par Philippe Padioleau


Cette 2ème journée de championnat prendra fin ce jeudi devant les caméras de beIN avec en Savoie, l'affiche entre Chambéry et St Raphaël. Avec pour objectif commun, le succès afin de ne pas se laisser distancer en tête du classement.

Les Résultats de la 2ème journée en D1 masculine

US IVRY HANDBALL - PAYS D'AIX UC         21 - 28 (mi-temps: 7-11)
Statistiques du match

*****************************

HBC NANTES CESSON RENNES MHB       38 - 30 (mi-temps: 13-14)
Statistiques du match


                           avec Arnaud Siffert, Nicolas Tournat a été le meilleur Nantais face à Cesson

USAM NIMES -
 
MONTPELLIER HANDBALL   24 - 28 (mi-temps: 10-13)
Statistiques du match

*****************************

PSG HANDBALL MASSY ESSONNE HB     33 - 17 (mi-temps: 17-7)
Statistiques du match

*****************************

USM SARAN HB - FENIX TOULOUSE           34 - 33 (mi-temps: 17-20)
Statistiques du match

Le diaporama de Tremblay - Dunkerque par Céline Dély

TREMBLAY EFHB- DUNKERQUE HGL        27 - 28 (mi-temps: 13-10)
Statistiques du match

LSL: Confusion à Tremblay, Djukanovic dompte Ivry, Saran jubile 

LMSL

mercredi 20 septembre 2017 - © Yves Michel

 8 min 45 de lecture

 Les lignes n'ont pas considérablement bougé mais Saran figure de manière peut-être inattendue dans le quatuor de tête en compagnie de Montpellier, Nantes et le PSG. Derrière, Dunkerque vainqueur dans la confusion à Tremblay reste en embuscade. Grâce à un éclatant "Micha" Djukanovic, Pays d'Aix met le nez à la portière.

par Yves MICHEL


A Tremblay, il fallait bien que cela se termine dans la confusion, sur un coup de dé et… un jet de 7 mètres à l’ultime seconde car jusque-là, Saïd Bounouara et Khalid Sami, les deux arbitres, avaient eu la main lourde et le coup de sifflet agile. 11 exclusions temporaires, 2 définitives avec rapport individuel à la clé (carton rouge et carton bleu pour Tomas et M'tima) et une dissertation supplémentaire pour envahissement de terrain. A quinze minutes du terme (21-17), on était vraiment loin de s’imaginer que cette rencontre entre Tremblay et Dunkerque connaîtrait pareil épilogue. Les promus avaient le plus souvent mené au score et semblaient maîtriser un adversaire qui n’avait réagi que par à-coups. Un adversaire qui pourtant va refaire son retard et entrevoir le même scénario que la semaine précédente où le partage des points avait été arraché à St Raphaël. A sept secondes de la fin, le Tremblaysien Luka Sebetic répliquait à Kornel Nagy rendant l’épilogue plus que probable (27-27). Seulement voilà, nullement résignés, les Dunkerquois vont jouer en deux temps l’engagement. Finement puisqu'ils vont provoquer la faute d’Alexandre Tomas qui voulant s'élever plus haut que tout le monde, ne peut freiner son ardeur et renverse Kornel Nagy. La tension monte d’un cran. Arrêt du chrono, envahissement du terrain par les deux bancs, bousculades et en prime, Jeffrey M’tima se croyant obligé de jouer les redresseurs de torts. Les arbitres n’en ont pas terminé avec les sanctions puisqu’ils sifflent contre Tremblay une tentative de préservation du score et donc… pénalty. A l’ultime seconde, Guillaume Joli, spécialiste du genre glisse la balle du succès entre les jambes de Patrice Annonay (notre photo de tête). « Je savais que c’était pour moi, on s’était mis d’accord avec Baptiste Butto. A St Raph’, c’était lui, cette fois-ci je me sentais plutôt dans un bon jour. Gagner deux points comme ça, dans la douleur, pour une équipe en construction, c’est toujours bon pour la confiance. On va rester lucides et reconnaître qu’on n’a pas fait un grand match, on a été souvent derrière. Gagner ici, c’est une réelle performance. » Bon démarrage pour Dunkerque qui valide un nul et un succès en moins d’une semaine, en revanche, c’est plutôt la frustration et la tristesse (pas encore le doute) qui inondent les esprits tremblaysiens. Le retour parmi l’élite même avec la 5ème masse salariale de D1 n’est pas un long fleuve tranquille. « J’attends de revoir le match pour apporter un jugement sur les décisions qui ont été prises sur la fin, précise l’entraîneur Benjamin Braux. On voulait réagir par rapport à ce qu’on avait fait à Nîmes, on a fait une bonne prestation pendant 45 minutes et ensuite, on rencontre des faits de jeu qui nous sont défavorables. On rate 3-4 tirs à 6 mètres dans le money-time et on perd deux ballons importants. Cela fait beaucoup à ce niveau et à un moment où Dunkerque est en pleine réussite. On se serait contenté du match nul. » Tremblay devra très certainement attendre encore un peu avant d’ouvrir son compteur puisque le prochain déplacement est prévu à… Montpellier. 

Pour Montpellier, c'était soir de derby et à Nîmes, personne ne se faisait beaucoup d'illusions. L’important était surtout de ne pas perdre pied trop rapidement, de tenter de rivaliser et ne pas sombrer comme en avril dernier, lorsque les joueurs de Patrice Canayer avaient pris des allures de "pères Fouettard" et avaient mis une fessée à leurs voisins gardois (21-34). Le résultat de ce mercredi (24-28) prouve que Nîmes est en progrès. Dans une rencontre où comme on l'attendait, les deux gardiens se sont livrés à distance un numéro de haute voltige (17 arrêts pour le Nîmois Desbonnet et 13 pour Vincent Gérard), les Héraultais ont laissé du lest dans les 25 premières minutes avant de reprendre fermement le contrôle des opérations peu avant la pause et ne jamais le perdre jusqu'à l'ultime buzzer (24-28). Du côté de l'USAM, mention particulière à l'ailier égyptien Sanad (7/7) alors qu'en face, Ludovic Fabregas (5/8 - en photo) s'est montré parmi les plus entreprenants.  

A Aix, "Micha" Djukanovic amnésique de l'âge  

A 38 ans, "Micha" Djukanovic ne se penche même plus sur son état civil. Cet été, après dix saisons passées dans les cages de Saint-Raphaël, le Serbe n’a pas eu à demander un nouveau visa. Libre de tout engagement, il a pris son bagage sous le bras, chargé femme et enfants dans la berline, direction Aix-en-Provence par le chemin des cigales. Et depuis qu’il est arrivé dans la cité de Cézanne, l’artiste n’a pas attendu trop de temps pour déployer le chevalet de son talent. Ce mercredi, à Ivry, il a prouvé à son entraîneur mais aussi à ses dirigeants, le bien-fondé de son recrutement. Son expérience parle pour lui et surtout, sa présence rassure l’ensemble de ses partenaires. « Avec une telle défense, ça va tout seul, tempère-t-il au son de sa voix rocailleuse. Devant moi, mes « enfants » (rires) prennent de plus en plus d’assurance. Ils sont en train de vite grandir et de les voir progresser, ça me motive encore plus et je prends vraiment du plaisir. » A eux deux, Aymeric Minne et Noah Gaudin atteignent tout juste l’âge de leur portier. Et si une semaine plus tôt, à Toulouse, il n’avait pas réussi à sortir du lot et véritablement peser sur la rencontre, cette fois-ci, les  multiples tentatives val-de-marnaises ont buté sur ce rempart inoxydable (17 arrêts à plus de 51%). Même quand le pivot ivryen Youssef Ben Ali est allé involontairement le percuter, manquant de lui déboiter son imposante mâchoire, Djukanovic, un temps groggy, a vite récupéré et repris son poste comme si de rien n’était. « Par rapport au match de Toulouse, j’ai senti qu’on était plus concernés même si au début, on a raté quelques shoots. Mais bon, la défense a pris le dessus et tout s’est bien passé.»  Ivry n’a finalement tenu tête aux hommes de Jérôme Fernandez qu’une vingtaine de minutes avant de perdre des ballons importants et pécher dans la finition. Jamais, les locaux ne seront en mesure de réduire un écart qui ne va cesser de croître (13-21 à la 46ème). Les rotations de Pays d’Aix (un des plus gros contingents pros de l’élite) ont fait leur effet (score final 21-28). Et le gardien serbe n’a eu qu’à se montrer vigilant. « Je suis à Aix pour un nouveau challenge, insiste l'intéressé. J’ai une longue carrière derrière moi mais il y a des choses auxquelles je n’ai jamais touchées. Soulever une coupe d’Europe par exemple. Pour moi, finir de la plus belle des façons, ce serait de participer à la Ligue des Champions, c’est pour cela que je ne sais pas quand je vais arrêter (sourires). » Avec le Slovène Joze Baznik (recruté pour palier l’absence de Wesley Pardin blessé), Djukanovic est dans l’échange permanent. « C’est un gars très patient et on apprend l’un de l’autre. Tu réalises ? Quand en plus, Wesley sera opérationnel, on sera… imbattables ! » On attendra pourtant de voir Pays d’Aix à l’épreuve d’adversaires plus carrossés. Le 11 octobre, par exemple, face à Chambéry pour l’inauguration de la nouvelle salle de 6000 places.

Le diaporama du match Ivry - Pays d'Aix par Lorie Couvillers


En une soirée et si tôt dans la saison, Saran a accumulé 50% des points récoltés à domicile, lors du précédent exercice. La performance méritait d’être soulignée tant le comportement des hommes de Fabien Courtial au Bois-Joly l’an passé, avait suscité quelques interrogations. Double satisfaction pour les Loiretains qui en s’imposant à l'ultime seconde face à Toulouse (34-33) grâce à un but de leur pivot Hadrien Ramond, valident leur 2ème succès en autant de rencontres. Ils figurent parmi les quatre équipes qui pour le moment, ont réalisé un carton plein en championnat.

Parmi ces équipes, il y a bien entendu Montpellier mais également Paris et Nantes. Si les Parisiens ont été relativement expéditifs avec Massy (victoire par 16 buts d'écart), les Nantais ont été un peu plus malmenés à domicile par Cesson qui après une vingtaine de minutes, était largement en tête (8-13). Il faudra attendre le début du second acte pour voir (enfin) les hommes de Thierry Anti prendre les commandes. Effets d'une soufflante à la pause ? Ils ne seront jamais plus débordés et profiteront de la baisse de régime et des fautes de leur adversaire. Cesson qui depuis son accession à l'élite ne s'est toujours pas imposée en terre nantaise, a montré sur courant alternatif, de belles dispositions. Le "H" de son côté n'a pas le temps de trop méditer. La Ligue des Champions et un déplacement au Vardar Skopje prennent le relais dès samedi.  

Le diaporama de Nantes - Cesson par Philippe Padioleau


Cette 2ème journée de championnat prendra fin ce jeudi devant les caméras de beIN avec en Savoie, l'affiche entre Chambéry et St Raphaël. Avec pour objectif commun, le succès afin de ne pas se laisser distancer en tête du classement.

Les Résultats de la 2ème journée en D1 masculine

US IVRY HANDBALL - PAYS D'AIX UC         21 - 28 (mi-temps: 7-11)
Statistiques du match

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HBC NANTES CESSON RENNES MHB       38 - 30 (mi-temps: 13-14)
Statistiques du match


                           avec Arnaud Siffert, Nicolas Tournat a été le meilleur Nantais face à Cesson

USAM NIMES -
 
MONTPELLIER HANDBALL   24 - 28 (mi-temps: 10-13)
Statistiques du match

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PSG HANDBALL MASSY ESSONNE HB     33 - 17 (mi-temps: 17-7)
Statistiques du match

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USM SARAN HB - FENIX TOULOUSE           34 - 33 (mi-temps: 17-20)
Statistiques du match

Le diaporama de Tremblay - Dunkerque par Céline Dély

TREMBLAY EFHB- DUNKERQUE HGL        27 - 28 (mi-temps: 13-10)
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