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LSL: Montpellier et PSG tiennent le cap, Ivry sort du gouffre

LMSL

mercredi 27 septembre 2017 - © Yves Michel

 10 min 3 de lecture

L'écrémage se fait progressivement. Paris et Montpellier prennent seuls la tête du classement en attendant le déplacement de Nantes à St Raphaël. Des équipes qui n'avaient pas encore marqué le moindre point, Ivry grâce à un flamboyant Micke Brasseleur s'impose logiquement face à Saran. Massy, Cesson et Tremblay accompagnent Chambéry dans les profondeurs même si les Savoyards peuvent se ressaisir ce jeudi à Dunkerque.

par Yves MICHEL

A Ivry, même si Delaune a ces temps-ci du mal à se garnir, l'ambiance (ou plutôt le tintamarre d'assourdissants tambours) ne faillit pas. Si contre Pays d'Aix, ils avaient souvent fait défaut, contre Saran, les encouragements ont été permanents. Tant mieux car l'injustice aurait voulu que les visiteurs s'imposent comme ils l'avaient fait lors de la 1ère journée à Cesson. Par ce qu'ils ont montré notamment en attaque, les Loiretains ne méritaient rien. Peut-être une citation pour la défense et le gardien de buts en 1ère période mais c'est à peu près tout. "Chema" Rodriguez par exemple, bien muselé par le bloc ivryen a été décevant et sa façon de s'enrouler autour du défenseur n'a cette fois-ci, pas aussi bien fonctionné. Ivry fait encore des fautes, perd des ballons mais son handball alterne entre efficacité et esthétisme. Si à la pause (15-12) rien n'était définitif, un homme qu'on avait peu vu jusque-là, va sortir de sa coquille et va à lui seul renvoyer Saran dans ses atermoiements. En quatre coups de patte suivis d'une passe décisive, Micke Brasseleur (notre photo de tête) va remettre les siens dans le sens de la marche (20-16 à la 36ème). « A la mi-temps, le coach m’a reboosté. Il m’a demandé de mettre un peu plus d’entrain dans ce que je faisais, de plus aller vers le but. On avait préparé 2-3 enclenchements spécifiques pour que les arrières soient en bonne position. On l’a mis en place contre Saran et ça a marché. En plus, je me sentais en jambes.» L'effet Panurge quoi ! Car le gaucher a entraîné positivement ses partenaires dans son sillage, obligeant l'adversaire à se dépenser et courir après le score. Furlan qui s'était déjà illustré en 1ère période, prendra le relais tout comme Mahamadou Keita qui faisait son retour après un soucis à l'épaule. Saran va tenter de revenir mais ne va jamais capitaliser au-delà de deux buts d'écart. « Ce soir, on s'était mis la pression, enchaîne Micke Brasseleur. Il était hors de question qu'on perde d'autres points à domicile (comme contre Aix). On veut mieux faire que la saison dernière, se mettre plus rapidement à l'abri et voir si on peut viser beaucoup plus haut, ensuite.» Privé de Vium Troelsen (doigt cassé) et Benjamin Bataille (entorse à la cheville), Ivry sort de l'ornière et ouvre enfin son compteur. L'élimination en coupe de la Ligue et les deux 1ères défaites en championnat commençaient à peser. La suite (déplacements à Tremblay et Nîmes et la visite de Massy intercalée) ne sera pas sans conséquences. « Justement, martèle l'arrière droit, ce sont des équipes qui vont jouer les mêmes places que nous, comme Saran, donc c'est important de les battre ou aller faire un résultat chez elle. Il faut qu'on prenne des points.» Saran qui le temps d'une quinzaine s'était vu rivaliser avec les meilleurs, rentre dans le rang et sera déjà sous pression en accueillant Aix.

Le diaporama de Ivry - Saran par Mélanie Ramamonjisoa



Montpellier a failli trembler...

L'élite du handball masculin aime jouer avec le cœur de ses supporters. C'est le cas de Montpellier qui a pu vraiment souffler dans les dix dernières minutes face à une équipe de Tremblay volontaire, à qui il n'a pas manqué grand chose pour réaliser l'exploit de la soirée. Les danseurs d'opérette n'avaient rien à faire dans cette rencontre. Place aux guerriers, aux gars déterminés et qui ne lâchent rien. Alors c'est vrai, on a parfois assisté à un festival de pertes de balle, de mauvaises passes, d'actions dont la finition est un reproche permanent, mais au final, la formation qui s'est inclinée mérite autant de respect que celle qui s'est imposée. Tremblay pourra toujours ruminer sa déception, de n'avoir pas su trouver des solutions notamment sur l'arrière tunisien Mohamed Soussi. Jusque-là, les Franciliens avaient mené au score et parfois même fait craindre le pire quant à l'état de fraîcheur des Montpelliérains. Et puis Vincent Gérard dans les buts héraultais a commencé à voler la vedette à Patrice Annonay qui s'était parfaitement illustré dans les buts tremblaysiens. Et les joueurs du MHB qui comme Valentin Porte avaient eu quelques difficultés dans le 1er acte, ont retrouvé un peu plus de réussite au moment opportun. Tremblay avait pris ses aises peut-être un peu trop tôt (6-10 à la 17ème), a laissé sans trop être méchant Montpellier courir après le résultat mais les hommes de Canayer se sont montrés patients. 49ème minute, ils passaient (enfin) en tête grâce à Mohamed Soussi, l'homme du match qui va crucifier à deux reprises Patrice Annonay. Tremblay va perdre définitivement Pierre Marche (un de ses meilleurs éléments) pour un 3ème deux minutes et Sevaljevic pour un rouge direct, cela faisait trop pour entrevoir une issue favorable. Montpellier enchaîne sur un 6ème succès (28-25) sur les 6 derniers matches toutes compétitions confondues, Tremblay n'a toujours pas ouvert son compteur. « Paradoxalement, j’ai aimé le comportement de l’équipe dans ce match difficile, indique Patrice Canayer. Je dirai même qu'il y a plus d’enseignements positifs que sur les autres rencontres. Au départ, on a eu des échecs au tir, notre défense était un peu lourde. De leur côté, ils avaient une semaine pour préparer ce match, ils étaient prêts tactiquement. On a gagné sans se mettre en panique, on revient fort, on domine physiquement dans le dernier quart d’heure. Chaque joueur a amené quelque chose dans la physionomie du match. » Montpellier enchaine dès dimanche avec la Ligue des Champions en accueillant les Ukrainiens de Zaporozhye et aura tout le temps de penser à son prochain déplacement (lors de la 4ème journée de D1) à Nantes.



A voir les Nîmois exulter en fin de rencontre, ces deux points et donc cette victoire acquis à Cesson valent de l'or. Les Bretons restent à quai pour la 3ème fois consécutive mais ils ont espéré jusqu'au bout pouvoir renverser la tendance dans un money-time qui ne leur sourit décidément pas. Nîmes s'est rapidement détaché pour mener de trois longueurs à la pause (12-15), Vozab ayant notamment excellé à 7 mètres et Desbonnet arrêté quelques ballons chauds. Si Cesson n'a rien montré de fantastique, tout était possible et le handicap à remonter largement dans ses cordes. Seulement voilà, pour avoir de la chance, il faut aussi la provoquer. Et ne pas attendre trop longtemps pour se réveiller. Les Gardois qui menaient de cinq buts à 8 minutes du terme avaient fait un grand pas pour repartir avec ce qu'ils étaient venus chercher. Mais Kévin Bonnefoi et ses relances vont remettre Cesson dans le match (21-22 à la 57ème). Tout était presque à refaire et lors de ces derniers moments, le ballon va peser très lourd des deux côtés. C'est finalement un ancien de la maison, Jérémy Suty (photo ci-dessous) qui va planter à 23 secondes, la banderille qui fait mal. Le bilan est clair: Nîmes reste au contact des meilleurs, Cesson en revanche ne décolle pas et n'arrive même plus à s'imposer à domicile. Le déplacement qui se profile la semaine prochaine à Massy va compter double... du moins, psychologiquement.

Les 4 matches de suspension de Salou. Le président nîmois David Tébib s'accorde un droit de réflexion et ne savait pas ce mercredi soir, s'il faisait appel ou non de la sanction qui frappe son pivot. Le joueur a écopé de deux matches ferme pour un carton rouge direct lors de la 1ère journée face à Tremblay. Comme il était sous le coup de deux autres matches avec sursis, l'addition a donc été doublée.



L'équipe de Massy de son côté, continue son apprentissage dans cette Ligue où elle aimerait remporter quelques matches. Après avoir affronter les deux bulldozers nantais et parisiens, Pays d'Aix pouvait servir de nouvelle évaluation. En dix minutes, les Franciliens ont compris que pour leur 1ère et dernière prestation au Val de l'Arc (car à la mi-octobre c'est l'Arena de 6000 places), les Provençaux étaient déterminés à mettre de la distance. Au fil du chronomètre, la température et l'écart en leur faveur n'ont fait qu'augmenter. Au final, ça pique pour Massy. 33 buts encaissés, 19 marqués.

Que ce soit à Coubertin ou à l'extérieur, la question posée à chaque adversaire du PSG est la même. Quel va être le montant de l'addition ? Il arrive parfois et c'est rare, que la note soit réglée par le PSG comme en finale de la coupe de la Ligue mais le plus souvent, c'est à l'adversaire de sortir le carnet de chèques. Tout cela n'est qu'une image qui se veut parlante. Après avoir écarté à domicile Ivry puis Massy, Paris faisait donc sa 1ère sortie à Toulouse. Si les locaux privés de leurs deux arrières gauchers ((Przybylski et Sole Sala) vont résister une quinzaine de minutes, les Parisiens ne vont pas forcer leur talent pour maintenir une distance suffisante et ne jamais être rejoints. Après tout, ce n'est pas comme au rugby où la victoire est bonifiée en fonction des points (ou des buts) inscrits ou encaissés. Les 15 pertes de balle (contre 8 en face) ont été fatales à Toulouse qui est aussi tombé sur un Uwe Gensheimer irréprochable (11/13 dont 3/3 à 7m). Malgré ses deux exclusions temporaires, Sander Sagosen n'a pas manqué de se signaler (4/4 et deux passes décisives), tout comme Luka Karabatic (5/7). Toulouse a surnagé grâce à ses historiques (Bonilauri, Chelle, Ilic), les nouveaux ont encore du mal à percer. Mais ce match est déjà loin pour le PSG qui dès samedi doit défier les Allemands de Flensburg, sur les bords de la Baltique.

Le diaporama de Fenix Toulouse - PSG par Mélody Ramirez


Deux matches comptant pour cette 3ème journée restent à jouer...

Dès ce jeudi devant les caméras de beIN, Dunkerque qui a bien négocié son début de saison accueille Chambéry qui a contrario n'a toujours pas ouvert son compteur. La saison dernière, les Nordistes qui avaient réalisé une entame pitoyable et qui étaient menés de six buts à la pause, ont refait leur retard en début de seconde période avant de passer devant les Savoyards dans le money-time et s'imposer (24-22).

Saint Raphaël - Nantes aura lieu samedi puisque ce mercredi, le "H" est passé en mode Ligue des Champions en accueillant les Allemands des Rhein Neckar Löwen (match nul très méritoire 26-26). En terre varoise, lors des deux dernières saisons, les Nantais ont craqué dans les cinq dernières minutes après produit une bonne 1ère période. St Raphaël a déjà perdu un point à domicile face à Dunkerque, cette confrontation face aux hommes de Thierry Anti peut être un vrai révélateur.  


                              sur la fin, Kévin Bonnefoi (Cesson) aurait aimé rugir... de plaisir

Les résultats de la 3ème journée 

CESSON RENNES MHB - 
USAM NIMES GARD    23 - 24 (MT: 12-15)
Statistiques du match

*****************************

PAYS D'AIX UC MASSY ESSONNE HB               33 - 19 (MT: 15-9)
Statistiques du match

*****************************

US IVRY HANDBALLUSM SARAN HB            32 - 27 (MT: 15-12)
Statistiques du match


                                            "Chema" (Saran) n'a pas été ménagé par Ivry

MONTPELLIER HANDBALLTREMBLAY EFHB    28 - 25 (MT: 13-14)
Statistiques du match

*****************************

FENIX TOULOUSE HANDBALL - PSG HANDBALL   27 - 34 (MT: 15-20)
Statistiques du match

LSL: Montpellier et PSG tiennent le cap, Ivry sort du gouffre 

LMSL

mercredi 27 septembre 2017 - © Yves Michel

 10 min 3 de lecture

L'écrémage se fait progressivement. Paris et Montpellier prennent seuls la tête du classement en attendant le déplacement de Nantes à St Raphaël. Des équipes qui n'avaient pas encore marqué le moindre point, Ivry grâce à un flamboyant Micke Brasseleur s'impose logiquement face à Saran. Massy, Cesson et Tremblay accompagnent Chambéry dans les profondeurs même si les Savoyards peuvent se ressaisir ce jeudi à Dunkerque.

par Yves MICHEL

A Ivry, même si Delaune a ces temps-ci du mal à se garnir, l'ambiance (ou plutôt le tintamarre d'assourdissants tambours) ne faillit pas. Si contre Pays d'Aix, ils avaient souvent fait défaut, contre Saran, les encouragements ont été permanents. Tant mieux car l'injustice aurait voulu que les visiteurs s'imposent comme ils l'avaient fait lors de la 1ère journée à Cesson. Par ce qu'ils ont montré notamment en attaque, les Loiretains ne méritaient rien. Peut-être une citation pour la défense et le gardien de buts en 1ère période mais c'est à peu près tout. "Chema" Rodriguez par exemple, bien muselé par le bloc ivryen a été décevant et sa façon de s'enrouler autour du défenseur n'a cette fois-ci, pas aussi bien fonctionné. Ivry fait encore des fautes, perd des ballons mais son handball alterne entre efficacité et esthétisme. Si à la pause (15-12) rien n'était définitif, un homme qu'on avait peu vu jusque-là, va sortir de sa coquille et va à lui seul renvoyer Saran dans ses atermoiements. En quatre coups de patte suivis d'une passe décisive, Micke Brasseleur (notre photo de tête) va remettre les siens dans le sens de la marche (20-16 à la 36ème). « A la mi-temps, le coach m’a reboosté. Il m’a demandé de mettre un peu plus d’entrain dans ce que je faisais, de plus aller vers le but. On avait préparé 2-3 enclenchements spécifiques pour que les arrières soient en bonne position. On l’a mis en place contre Saran et ça a marché. En plus, je me sentais en jambes.» L'effet Panurge quoi ! Car le gaucher a entraîné positivement ses partenaires dans son sillage, obligeant l'adversaire à se dépenser et courir après le score. Furlan qui s'était déjà illustré en 1ère période, prendra le relais tout comme Mahamadou Keita qui faisait son retour après un soucis à l'épaule. Saran va tenter de revenir mais ne va jamais capitaliser au-delà de deux buts d'écart. « Ce soir, on s'était mis la pression, enchaîne Micke Brasseleur. Il était hors de question qu'on perde d'autres points à domicile (comme contre Aix). On veut mieux faire que la saison dernière, se mettre plus rapidement à l'abri et voir si on peut viser beaucoup plus haut, ensuite.» Privé de Vium Troelsen (doigt cassé) et Benjamin Bataille (entorse à la cheville), Ivry sort de l'ornière et ouvre enfin son compteur. L'élimination en coupe de la Ligue et les deux 1ères défaites en championnat commençaient à peser. La suite (déplacements à Tremblay et Nîmes et la visite de Massy intercalée) ne sera pas sans conséquences. « Justement, martèle l'arrière droit, ce sont des équipes qui vont jouer les mêmes places que nous, comme Saran, donc c'est important de les battre ou aller faire un résultat chez elle. Il faut qu'on prenne des points.» Saran qui le temps d'une quinzaine s'était vu rivaliser avec les meilleurs, rentre dans le rang et sera déjà sous pression en accueillant Aix.

Le diaporama de Ivry - Saran par Mélanie Ramamonjisoa



Montpellier a failli trembler...

L'élite du handball masculin aime jouer avec le cœur de ses supporters. C'est le cas de Montpellier qui a pu vraiment souffler dans les dix dernières minutes face à une équipe de Tremblay volontaire, à qui il n'a pas manqué grand chose pour réaliser l'exploit de la soirée. Les danseurs d'opérette n'avaient rien à faire dans cette rencontre. Place aux guerriers, aux gars déterminés et qui ne lâchent rien. Alors c'est vrai, on a parfois assisté à un festival de pertes de balle, de mauvaises passes, d'actions dont la finition est un reproche permanent, mais au final, la formation qui s'est inclinée mérite autant de respect que celle qui s'est imposée. Tremblay pourra toujours ruminer sa déception, de n'avoir pas su trouver des solutions notamment sur l'arrière tunisien Mohamed Soussi. Jusque-là, les Franciliens avaient mené au score et parfois même fait craindre le pire quant à l'état de fraîcheur des Montpelliérains. Et puis Vincent Gérard dans les buts héraultais a commencé à voler la vedette à Patrice Annonay qui s'était parfaitement illustré dans les buts tremblaysiens. Et les joueurs du MHB qui comme Valentin Porte avaient eu quelques difficultés dans le 1er acte, ont retrouvé un peu plus de réussite au moment opportun. Tremblay avait pris ses aises peut-être un peu trop tôt (6-10 à la 17ème), a laissé sans trop être méchant Montpellier courir après le résultat mais les hommes de Canayer se sont montrés patients. 49ème minute, ils passaient (enfin) en tête grâce à Mohamed Soussi, l'homme du match qui va crucifier à deux reprises Patrice Annonay. Tremblay va perdre définitivement Pierre Marche (un de ses meilleurs éléments) pour un 3ème deux minutes et Sevaljevic pour un rouge direct, cela faisait trop pour entrevoir une issue favorable. Montpellier enchaîne sur un 6ème succès (28-25) sur les 6 derniers matches toutes compétitions confondues, Tremblay n'a toujours pas ouvert son compteur. « Paradoxalement, j’ai aimé le comportement de l’équipe dans ce match difficile, indique Patrice Canayer. Je dirai même qu'il y a plus d’enseignements positifs que sur les autres rencontres. Au départ, on a eu des échecs au tir, notre défense était un peu lourde. De leur côté, ils avaient une semaine pour préparer ce match, ils étaient prêts tactiquement. On a gagné sans se mettre en panique, on revient fort, on domine physiquement dans le dernier quart d’heure. Chaque joueur a amené quelque chose dans la physionomie du match. » Montpellier enchaine dès dimanche avec la Ligue des Champions en accueillant les Ukrainiens de Zaporozhye et aura tout le temps de penser à son prochain déplacement (lors de la 4ème journée de D1) à Nantes.



A voir les Nîmois exulter en fin de rencontre, ces deux points et donc cette victoire acquis à Cesson valent de l'or. Les Bretons restent à quai pour la 3ème fois consécutive mais ils ont espéré jusqu'au bout pouvoir renverser la tendance dans un money-time qui ne leur sourit décidément pas. Nîmes s'est rapidement détaché pour mener de trois longueurs à la pause (12-15), Vozab ayant notamment excellé à 7 mètres et Desbonnet arrêté quelques ballons chauds. Si Cesson n'a rien montré de fantastique, tout était possible et le handicap à remonter largement dans ses cordes. Seulement voilà, pour avoir de la chance, il faut aussi la provoquer. Et ne pas attendre trop longtemps pour se réveiller. Les Gardois qui menaient de cinq buts à 8 minutes du terme avaient fait un grand pas pour repartir avec ce qu'ils étaient venus chercher. Mais Kévin Bonnefoi et ses relances vont remettre Cesson dans le match (21-22 à la 57ème). Tout était presque à refaire et lors de ces derniers moments, le ballon va peser très lourd des deux côtés. C'est finalement un ancien de la maison, Jérémy Suty (photo ci-dessous) qui va planter à 23 secondes, la banderille qui fait mal. Le bilan est clair: Nîmes reste au contact des meilleurs, Cesson en revanche ne décolle pas et n'arrive même plus à s'imposer à domicile. Le déplacement qui se profile la semaine prochaine à Massy va compter double... du moins, psychologiquement.

Les 4 matches de suspension de Salou. Le président nîmois David Tébib s'accorde un droit de réflexion et ne savait pas ce mercredi soir, s'il faisait appel ou non de la sanction qui frappe son pivot. Le joueur a écopé de deux matches ferme pour un carton rouge direct lors de la 1ère journée face à Tremblay. Comme il était sous le coup de deux autres matches avec sursis, l'addition a donc été doublée.



L'équipe de Massy de son côté, continue son apprentissage dans cette Ligue où elle aimerait remporter quelques matches. Après avoir affronter les deux bulldozers nantais et parisiens, Pays d'Aix pouvait servir de nouvelle évaluation. En dix minutes, les Franciliens ont compris que pour leur 1ère et dernière prestation au Val de l'Arc (car à la mi-octobre c'est l'Arena de 6000 places), les Provençaux étaient déterminés à mettre de la distance. Au fil du chronomètre, la température et l'écart en leur faveur n'ont fait qu'augmenter. Au final, ça pique pour Massy. 33 buts encaissés, 19 marqués.

Que ce soit à Coubertin ou à l'extérieur, la question posée à chaque adversaire du PSG est la même. Quel va être le montant de l'addition ? Il arrive parfois et c'est rare, que la note soit réglée par le PSG comme en finale de la coupe de la Ligue mais le plus souvent, c'est à l'adversaire de sortir le carnet de chèques. Tout cela n'est qu'une image qui se veut parlante. Après avoir écarté à domicile Ivry puis Massy, Paris faisait donc sa 1ère sortie à Toulouse. Si les locaux privés de leurs deux arrières gauchers ((Przybylski et Sole Sala) vont résister une quinzaine de minutes, les Parisiens ne vont pas forcer leur talent pour maintenir une distance suffisante et ne jamais être rejoints. Après tout, ce n'est pas comme au rugby où la victoire est bonifiée en fonction des points (ou des buts) inscrits ou encaissés. Les 15 pertes de balle (contre 8 en face) ont été fatales à Toulouse qui est aussi tombé sur un Uwe Gensheimer irréprochable (11/13 dont 3/3 à 7m). Malgré ses deux exclusions temporaires, Sander Sagosen n'a pas manqué de se signaler (4/4 et deux passes décisives), tout comme Luka Karabatic (5/7). Toulouse a surnagé grâce à ses historiques (Bonilauri, Chelle, Ilic), les nouveaux ont encore du mal à percer. Mais ce match est déjà loin pour le PSG qui dès samedi doit défier les Allemands de Flensburg, sur les bords de la Baltique.

Le diaporama de Fenix Toulouse - PSG par Mélody Ramirez


Deux matches comptant pour cette 3ème journée restent à jouer...

Dès ce jeudi devant les caméras de beIN, Dunkerque qui a bien négocié son début de saison accueille Chambéry qui a contrario n'a toujours pas ouvert son compteur. La saison dernière, les Nordistes qui avaient réalisé une entame pitoyable et qui étaient menés de six buts à la pause, ont refait leur retard en début de seconde période avant de passer devant les Savoyards dans le money-time et s'imposer (24-22).

Saint Raphaël - Nantes aura lieu samedi puisque ce mercredi, le "H" est passé en mode Ligue des Champions en accueillant les Allemands des Rhein Neckar Löwen (match nul très méritoire 26-26). En terre varoise, lors des deux dernières saisons, les Nantais ont craqué dans les cinq dernières minutes après produit une bonne 1ère période. St Raphaël a déjà perdu un point à domicile face à Dunkerque, cette confrontation face aux hommes de Thierry Anti peut être un vrai révélateur.  


                              sur la fin, Kévin Bonnefoi (Cesson) aurait aimé rugir... de plaisir

Les résultats de la 3ème journée 

CESSON RENNES MHB - 
USAM NIMES GARD    23 - 24 (MT: 12-15)
Statistiques du match

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PAYS D'AIX UC MASSY ESSONNE HB               33 - 19 (MT: 15-9)
Statistiques du match

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US IVRY HANDBALLUSM SARAN HB            32 - 27 (MT: 15-12)
Statistiques du match


                                            "Chema" (Saran) n'a pas été ménagé par Ivry

MONTPELLIER HANDBALLTREMBLAY EFHB    28 - 25 (MT: 13-14)
Statistiques du match

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FENIX TOULOUSE HANDBALL - PSG HANDBALL   27 - 34 (MT: 15-20)
Statistiques du match

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