Résumé du deuxième
tour aller.
Les Franciliennes sont
les mieux placées pour la qualification. Elles sont allées
s'imposer magistralement à Drammen, en Norvège (17-26). Besançon
reste dans le jeu après sa courte défaite à Silkeborg (26-25).
Lourdement défait à la maison par Copenhague (23-32), Dijon est
proche de la sortie.
Le handball danois a de
bonnes chances d'être surreprésenté au troisième tour de la
deuxième Coupe d'Europe. Viborg a d'ores et déjà validé sa
présence, Randers entrera dans la danse en novembre. Copenhague est
bien parti pour les rejoindre, au préjudice d'un club français.
Dijon, avant-dernier en
LFH, s'est rapidement aperçu que le quatrième de son championnat
domestique était moins conciliant que Salerne, broyé le mois
dernier. Très tôt au bord de la rupture (3-9, 12' puis 5-12, 16'),
l'ensemble de Christophe Maréchal a trouvé en Sarah Paulsen et
Djénaba Sylla des résistantes de premier plan (14-14, 28'). Un
répit éphémère, avant le passage de la seconde lame (16-23, 42'
puis 21-31, 56'). Que Barbara Moretto (7 buts) ne pouvait endiguer
toute seule. Avec neuf buts à rattraper, l'heureux événement
attendu par Léa Terzi, qui ne rejouera plus cette saison, n'en
cachera probablement pas un autre...
L'autre club de
Bourgogne-Franche-Comté s'en est tiré à meilleur compte. Certes,
Besançon s'est également incliné devant des sujets de sa majesté
Margrethe II. Mais sur le plus petit écart (26-25). Un moindre mal,
au regard d'une entame préoccupante (9-2 pour les Danoises, 17'). La rédemption a pris les traits de Zeljana Zoljak (12 arrêts, dont
deux penaltys) et d'Amanda Kolczynski, défenseure avancée. Les
Doubiennes ont viré quelques instants en tête (18-19, 42') avant de
s'échiner à limiter la casse (25-21, 54' puis 27-26, 60').
Considérant la solidité de l'ESBF dans sa salle - Nice en a fait
les frais dernièrement en championnat -, la qualification reste tout
à fait envisageable lors de la seconde manche.
Si la porte s'est
entrebâillée pour Besançon, elle a l'air grande ouverte pour
Issy/Paris. Les joueuses de la capitale ont sans doute réussi le
plus dur, dans la patrie de Silje Solberg et Hanna Oftedal. Chez un
adversaire estampillé Ligue des Champions (il était dans le groupe
de Metz au premier tour, à l'automne 2016), elles ont d'abord
défendu avec aplomb, ne tolérant que cinq buts dans la demi-heure
initiale. Dans un second temps, leur attaque s'est débridée. Cadres
ou débutantes, toutes ont participé à accentuer l'écart et rendre
le retour le moins périlleux possible.
DIJON – COPENHAGUE
(DAN) : 23-32 (14-15)
Le 14 octobre 2017. 1800
spectateurs. Arbitres : MM. Doychinov et Goretsov (BUL).
DIJON : Moretto 7 ;
Lathoud 3 ; Paulsen 3 ; Skolkova 3 ; Dewez 2 ; D. Sylla 2 ; Gravelle
1 ; Rysankova 1 ; Terzi 1.
SILKEBORG (DAN) –
BESANCON : 27-26 (14-8)
Le 14 octobre 2017. 512
spectateurs. Arbitres : MM. Katsikis et Michailidis (GRE).
BESANCON : Bouquet 2 ; A.
Frécon 5 ; Dazet 1 ; Kolczynski 3 ; Dupuis 6 ; Kouyaté 5, Lévêque
3 ; Nuñez 1.
DRAMMEN (NOR) –
ISSY/PARIS : 17-26 (5-10)
Le 15 octobre 2017. 375
spectateurs. Arbitres : MM. Rosendo et Rodriguez Estevez (ESP).
ISSY/PARIS : Mala 5 ; H.
Oftedal 5 ; Abbingh 4 ; Deba 4 ; Frey 3 ; Pintea 2 ; M. Fofana 1 ;
Galtier 1 ; Horacek 1. Gardiennes : Si. Solberg (10 arrêts en 30')
puis Dangueuger (9 arrêts en 30').
Matches retour
Issy/Paris – Drammen,
vendredi 20 octobre (20h30)
Copenhague – Dijon,
samedi 21 octobre (18 h)
Besançon – Silkeborg,
samedi 21 octobre (18 h).