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EDF M : Comme une mauvaise habitude

Euro

samedi 28 octobre 2017 - © François Dasriaux

 5 min 9 de lecture

Dans les 18 derniers matches de l’équipe de France, une seule défaite ! Face à la Norvège par 35 à 30 lors des qualifications pour l’Euro 2018. Et encore une fois le voyage dans le grand Nord cette fois ci au Danemark s’est soldé par une nouvelle défaite des Tricolores face à ceux qui deviennent au fil des saisons, leurs ennemis préférés. Trop de ballons perdus. Trop d’échecs face à Torbjoern Bergerud. Trop de laxisme face au talent de Sanders Sagosen et c’est un 26-30 un peu sans appel qui a sanctionné une prestation assez terne des Bleus.


Pourtant on était loin de la grande revue d’effectif vue face à la Pologne. On était aussi loin d’ailleurs du rythme de jeu vu jeudi soir… Face à la troupe de Christian Berge, Didier Dinart et Guillaume Gille avaient décidé de laisser les tauliers sur le terrain. On a vu un duo Guigou – Portes aux ailes qui a vraiment été au niveau, mais c’est sur la base arrière et au niveau des pivots que les choses ont été un peu plus complexes. Face à cette 6-0 très basse donc très dense, les arrières français ont eu beaucoup de mal pour trouver des espaces. Manquant de rythme au niveau des courses, manquant de tranchant pour prendre les espaces. Logiquement ils ont facilité la tâche du gardien norvégien qui n’en demandait pas tant. Si le début de match était assez propre avec les belles initiatives d’un Dika Mem percutant, les Bleus bénéficiaient surtout dans ce premier quart d’heure des exclusions à répétition des Norvégiens qui avaient tendance à envoyer un peu à tous les coins du terrain. Mais tout doucement, les choses vont s’inverser et la Norvège va commencer à pouvoir mettre en place son jeu rapide où le duo Bjornsen – Jondal va faire encore une fois très mal aux Bleus sur leurs ailes. Et entre la 25° et la 35°, à cheval que les deux mi-temps, la France va encaisser un 9-2 qui va se révéler déterminant.

Car derrière, la France va osciller entre des bons passages et parfois des balles pour revenir complètement dans le match et de nouveau des pertes de balles (17 au total du match), des mauvais choix et des échecs parfois criards face au gardien norvégien qui les faisaient replonger au score. Même avec un duo Porte – Guigou impeccable dans le jeu et dans la finition. Même avec un Nikola Karabatic qui prenait ses responsabilités quand plus rien de fonctionnait. Même avec des Norvégiens qui eux aussi avaient tendance à lâcher une foultitude de ballons (18), les Bleus ne vont jamais pouvoir être dans le tempo de la gagne sur ce match. On ne sait pas si la jeune garde vue jeudi face à la Pologne aurait pu se sortir du piège nordique, mais une chose est sure il a manqué pas mal de choses pour que la France arrive enfin à dominer la Norvège dans le grand Nord. A voir comment tout cela va pouvoir se gérer demain face au Danemark. Un Danemark qui avait lui fait sa révolution sur la fin de match face aux Norvégiens en se sortant d’une situation bien compromise. Mais un Danemark qui a failli se faire surprendre par la Pologne ce soir. Ne l’emportant que d’un tout petit but dans un match qui avait tout du piège pour les locaux de cette manche de la Golden League. Demain soir à Herning, les Bleus auront l’occasion d’effacer un peu la faute de goût vue face à la Norvège… Herning un souvenir qui reste pour le moins un doux souvenir pour beaucoup de tricolores depuis 2014 et leur démonstration absolue en finale de l’Euro face aux Danois sur leurs terres.

A Aarhus (Danemark), Ceres Arena
2° match de la 1ère étape de la Golden League
Samedi 28 octobre à 18h30
France - Norvège : 26 - 30   (Mi-temps : 10-13)

3 000 Spectateurs
Arbitres : MM Mads Hansen et Martin Gjeding (Danemark)

Evolution du score: 2-1 5°, 3-3 10°, 7-5 15°, 9-8 20°, 10-11 25°, 10-13 MT - 11-16 5°, 15-18 40°, 18-23 45°, 22-25 50°, 27-24 55°, 26-30 FT.

Les réactions (Avec le concours du service de presse de la FFHB)
Didier Dinart (entraîneur) : Nous avions préparé ce match minutieusement. L’équipe de Norvège était déterminée et nous avons perdu des ballons simples. Nous sommes restés sur ce faux rythme et le bilan est lourd car nous avons été dominés du début à la fin. Des enseignements sont à tirer bien sûr dans les associations mises en place. C’était une rencontre poussive face à une équipe de qualité. Ce soir nous n’avons pas évolué à notre niveau.

Valentin Porte : Les Norvégiens nous ont battus sur notre jeu : défense - montée de balle. Cela m’énerve de perdre quand on ne joue pas notre jeu pendant 60 minutes. On sait que la 1e mi-temps était mauvaise mais la 2e mi-temps était meilleure. On sait sur quoi travailler. Il nous reste un match demain pour finir sur une bonne note.

Michaël Guigou : Quant on joue une équipe bien en place et qui fait bien circuler la balle… Qui a aussi la capacité de tirer de loin, d’effectuer de belles montées de balle, c’est compliqué car de notre côté nous avons manqué de prévision en attaque et dans les replis défensifs. On n’a pas seulement déjoué,  on leur a laissé la possibilité de faire un match qui leur va bien.

France
Gardiens :
Dumoulin (58', 13 arrêts), Meyer (2', 0 arrêt)
Joueurs : Lenne, Remili (3 buts), Lagarde, Mem (3), Meyer, N. Karabatic (6), Mahé (3), N'Guessan, Sorhaindo, Guigou (6), L. Karabatic, Fabregas, Dipanda (1), Claire, Porte (4), Tournat, Nahi,
Exclusions temporaires : Dumoulin, Lenne, N'Guessan, L. Karabatic, Fabregas, N'Guessan,
Entraîneur : Didier Dinart

Norvège
Gardiens : Bergerud (60', 12 arrêts)
Joueurs : Barthold, Bielenberg, Sondena, Sagosen (8 buts), Hykkerud, Myrhol, Tonnesen, Christiensen, Jondal (5), Jakobsen, Bjornsen (4), Gullerud (1), Abelvik Rod (4), O'Sullivan (2), Tangen (2), Johannessen (4), Bergerud, Hanssen,
Exclusions temporaires : Sagosen (2), Tonnesen, Gullerud, Johannssen
Carton rouge : Gullerud
Entraîneur : Christian Berge

EDF M : Comme une mauvaise habitude 

Euro

samedi 28 octobre 2017 - © François Dasriaux

 5 min 9 de lecture

Dans les 18 derniers matches de l’équipe de France, une seule défaite ! Face à la Norvège par 35 à 30 lors des qualifications pour l’Euro 2018. Et encore une fois le voyage dans le grand Nord cette fois ci au Danemark s’est soldé par une nouvelle défaite des Tricolores face à ceux qui deviennent au fil des saisons, leurs ennemis préférés. Trop de ballons perdus. Trop d’échecs face à Torbjoern Bergerud. Trop de laxisme face au talent de Sanders Sagosen et c’est un 26-30 un peu sans appel qui a sanctionné une prestation assez terne des Bleus.


Pourtant on était loin de la grande revue d’effectif vue face à la Pologne. On était aussi loin d’ailleurs du rythme de jeu vu jeudi soir… Face à la troupe de Christian Berge, Didier Dinart et Guillaume Gille avaient décidé de laisser les tauliers sur le terrain. On a vu un duo Guigou – Portes aux ailes qui a vraiment été au niveau, mais c’est sur la base arrière et au niveau des pivots que les choses ont été un peu plus complexes. Face à cette 6-0 très basse donc très dense, les arrières français ont eu beaucoup de mal pour trouver des espaces. Manquant de rythme au niveau des courses, manquant de tranchant pour prendre les espaces. Logiquement ils ont facilité la tâche du gardien norvégien qui n’en demandait pas tant. Si le début de match était assez propre avec les belles initiatives d’un Dika Mem percutant, les Bleus bénéficiaient surtout dans ce premier quart d’heure des exclusions à répétition des Norvégiens qui avaient tendance à envoyer un peu à tous les coins du terrain. Mais tout doucement, les choses vont s’inverser et la Norvège va commencer à pouvoir mettre en place son jeu rapide où le duo Bjornsen – Jondal va faire encore une fois très mal aux Bleus sur leurs ailes. Et entre la 25° et la 35°, à cheval que les deux mi-temps, la France va encaisser un 9-2 qui va se révéler déterminant.

Car derrière, la France va osciller entre des bons passages et parfois des balles pour revenir complètement dans le match et de nouveau des pertes de balles (17 au total du match), des mauvais choix et des échecs parfois criards face au gardien norvégien qui les faisaient replonger au score. Même avec un duo Porte – Guigou impeccable dans le jeu et dans la finition. Même avec un Nikola Karabatic qui prenait ses responsabilités quand plus rien de fonctionnait. Même avec des Norvégiens qui eux aussi avaient tendance à lâcher une foultitude de ballons (18), les Bleus ne vont jamais pouvoir être dans le tempo de la gagne sur ce match. On ne sait pas si la jeune garde vue jeudi face à la Pologne aurait pu se sortir du piège nordique, mais une chose est sure il a manqué pas mal de choses pour que la France arrive enfin à dominer la Norvège dans le grand Nord. A voir comment tout cela va pouvoir se gérer demain face au Danemark. Un Danemark qui avait lui fait sa révolution sur la fin de match face aux Norvégiens en se sortant d’une situation bien compromise. Mais un Danemark qui a failli se faire surprendre par la Pologne ce soir. Ne l’emportant que d’un tout petit but dans un match qui avait tout du piège pour les locaux de cette manche de la Golden League. Demain soir à Herning, les Bleus auront l’occasion d’effacer un peu la faute de goût vue face à la Norvège… Herning un souvenir qui reste pour le moins un doux souvenir pour beaucoup de tricolores depuis 2014 et leur démonstration absolue en finale de l’Euro face aux Danois sur leurs terres.

A Aarhus (Danemark), Ceres Arena
2° match de la 1ère étape de la Golden League
Samedi 28 octobre à 18h30
France - Norvège : 26 - 30   (Mi-temps : 10-13)

3 000 Spectateurs
Arbitres : MM Mads Hansen et Martin Gjeding (Danemark)

Evolution du score: 2-1 5°, 3-3 10°, 7-5 15°, 9-8 20°, 10-11 25°, 10-13 MT - 11-16 5°, 15-18 40°, 18-23 45°, 22-25 50°, 27-24 55°, 26-30 FT.

Les réactions (Avec le concours du service de presse de la FFHB)
Didier Dinart (entraîneur) : Nous avions préparé ce match minutieusement. L’équipe de Norvège était déterminée et nous avons perdu des ballons simples. Nous sommes restés sur ce faux rythme et le bilan est lourd car nous avons été dominés du début à la fin. Des enseignements sont à tirer bien sûr dans les associations mises en place. C’était une rencontre poussive face à une équipe de qualité. Ce soir nous n’avons pas évolué à notre niveau.

Valentin Porte : Les Norvégiens nous ont battus sur notre jeu : défense - montée de balle. Cela m’énerve de perdre quand on ne joue pas notre jeu pendant 60 minutes. On sait que la 1e mi-temps était mauvaise mais la 2e mi-temps était meilleure. On sait sur quoi travailler. Il nous reste un match demain pour finir sur une bonne note.

Michaël Guigou : Quant on joue une équipe bien en place et qui fait bien circuler la balle… Qui a aussi la capacité de tirer de loin, d’effectuer de belles montées de balle, c’est compliqué car de notre côté nous avons manqué de prévision en attaque et dans les replis défensifs. On n’a pas seulement déjoué,  on leur a laissé la possibilité de faire un match qui leur va bien.

France
Gardiens :
Dumoulin (58', 13 arrêts), Meyer (2', 0 arrêt)
Joueurs : Lenne, Remili (3 buts), Lagarde, Mem (3), Meyer, N. Karabatic (6), Mahé (3), N'Guessan, Sorhaindo, Guigou (6), L. Karabatic, Fabregas, Dipanda (1), Claire, Porte (4), Tournat, Nahi,
Exclusions temporaires : Dumoulin, Lenne, N'Guessan, L. Karabatic, Fabregas, N'Guessan,
Entraîneur : Didier Dinart

Norvège
Gardiens : Bergerud (60', 12 arrêts)
Joueurs : Barthold, Bielenberg, Sondena, Sagosen (8 buts), Hykkerud, Myrhol, Tonnesen, Christiensen, Jondal (5), Jakobsen, Bjornsen (4), Gullerud (1), Abelvik Rod (4), O'Sullivan (2), Tangen (2), Johannessen (4), Bergerud, Hanssen,
Exclusions temporaires : Sagosen (2), Tonnesen, Gullerud, Johannssen
Carton rouge : Gullerud
Entraîneur : Christian Berge

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