Résumé de la 5° journée de Nationale 1 féminine.
La N1F trouve peu à peu ses taulières. Cannes Mandelieu explose tout le monde sur son passage en poule 1, son dauphin Mios Biganos n’a pas existé. Rochechouart Saint Junien a parfaitement préparé le choc de la semaine prochaine face à Alfortville en disposant facilement de Brest, tandis qu’en poule 3, Achenheim Truchtersheim continue son chemin sans tâche face à La Motte Servolex.

Pour chercher le taulier de la poule 1, pas la peine d’aller bien loin. Cannes Mandelieu, en recevant les autres promues de la poule mais brillantes dauphines de Mios Biganos depuis la semaine dernière, les Cannoises avaient logiquement un peu d’adversité à affronter. Et bien au final, pas de suspens, une déroute totale pour les Girondines qui en ont pris la bagatelle de 21 sur la Riviera ! A voir si ce sont les filles de Jean Louis Leblond qui sont complètement hors course avec 2 niveaux au-dessus, ou Mios qui s’est totalement loupé dans cette rencontre, sans doute un peu des deux. On en saura un peu plus la semaine prochaine avec le voyage de Cannes à Aix Bouc, le nouveau dauphin. Une nouvelle démonstration et alors on n’aura pas à chercher trop loin quasiment le seul candidat à la première place de la poule. Car derrière, cela se détruit à qui mieux mieux. Bergerac aurait pu (dû) être second à la fin de cette 5° journée. Face à Bruguières et ses 4 défaites et à la maison, les Périgourdines avaient tout dans les mains. Raté ! Les Occitanes sont venues se libérer et emporter 3 points précieux aussi bien au classement que pour leur moral. C’est donc Aix Bouc qui se retrouve 2° après une victoire basée sur la solidité défensive rapportée de Toulouse. Dans les deux chocs aquitains du jour, loi est restée aux locales. Bègles n’a pas trop fait dans le détail en recevant Bordes et Pessac se rapproche du mitan du classement en dominant sur le fil une équipe de Bayonne qui est maintenant la seule équipe de cette poule à n’avoir connu que la défaite. Enfin sur la Riviera où tout est bien agitée cette semaine pour Toulon, la jeunesse de Nice a ravagé celle de Toulon Saint Cyr. Une volée de bois vert  avec un +16 et seulement 15 buts marqués par les Varoises.

Le diaporama de Bègles- Bordes par Daniel Vaquero

Concernant la poule 2, le taulier du jour et depuis le début du championnat est Rochechouart Saint Julien. Pas de souci pour venir à bout de la réserve de Brest. Nicolas Paquier le coach des Panthères est assez clair et résume bien le match : "Je suis satisfait de l’entame de match que l’on a su proposer. Il y avait de l’activité en défense et de la précision en attaque. Cependant, on aurait pu se montrer plus appliqué en seconde période, durant laquelle on a fait preuve d’impatience en attaque. On consolide malgré tout notre première place qu’il va falloir défendre durement ce samedi avec la réception d’Alfortville, notre dauphin au classement.". Clairement les esprits sont à ce choc de la 6° journée car Alfortville reste sur une sacrée dynamique de 4 victoires, oubliée depuis longtemps l’erreur initiale face à Dreux. Pourtant Colombelles était un joli examen pour les filles d’Aniko Meksz. Alfortville l’a passé sans trop d’encombres et peut maintenant se focaliser sur son voyage en Haute Vienne. Angoulême aurait pu être dans le sillage de ces deux-là. Sauf que Lomme est venu du Nord pour faire un petit accroc dans la sérénité charentaise. Un nul arraché par Mélissa Maréchal à 50 secondes du terme qui ne fait du mal à personne. Celles qui se font du bien ce sont les Stellistes de Saint Maur. Parties pour aller dans le décor après 2 journées, les Franciliennes ont parfaitement redressé la barre et leur 3° victoire de rang et avec la manière à Dreux les replace à hauteur de l’ACH. Dans le choc des réserves, les jeunes Nantaises ont parfaitement précédé leurs grandes sœurs de LFH en prenant le meilleur et sans contestation possible sur la réserve d’Issy Paris. Deux de chute dans la même soirée face au même club, la soirée nantaise a été morose pour l’IPH. Enfin Fleury les Aubrais dimanche a remis Landi Lampaul en place, il faut dire que les Bretonnes se déplacent un peu en formation peau de chagrin… 7 joueuses pour aller défier les jeunes jambes du FLH, il fallait être sacrément optimiste pour envisager une autre issue que la défaite...

Le diaporama de Nantes II - Issy Paris II par Philippe Padioleau

Depuis la défaite surprise du Pouzin à Besançon, Achenheim Truchtersheim est seul en tête de la poule 3. La 5° journée n’y a rien changé, La Motte Servolex a été pris à la gorge dès l’entame et n’a jamais réussi à revenir à hauteur. Quelques coups de chaud pour revenir parfois à 2 buts mais c’était pour mieux revoir partir les protégées d’Aurélien Duraffourg. +5 au final et de quoi parfaitement préparer le choc et le derby strasbourgeois de la semaine prochaine. Car l’ASPTT Strasbourg est toujours accroché à la 2° place à égalité avec Le Pouzin. Sa victoire à Altkirch en témoigne ! 22 arrêts pour le duo Gras – Chauffeteau et il fallait cela, car la fin de match a été un peu tendue pour des Alsaciennes qui avaient mené les débats depuis l’entame. Troisièmes secondes, les jeunes pousses de Metz qui n‘ont pas fait dans le détail en recevant la lanterne rouge Saint Etienne. – 12 au final avec un scoring qui est venu d’un peu partout. L’autre second, Le Pouzin, n’a pas fait de détail lui aussi en recevant la réserve de Dijon avec un -18 congelant ! Problèmes avec l’équipe de LFH entraîne problèmes avec l’équipe jeune. Logiquement mais durement les Bourguignonnes ont vécu un petit calvaire dans la Drôme. On peut en dire autant pour Besançon. L’équipe de LFH ne met plus trop un pied devant l’autre et la II lui emboîte le pas si l’on peut dire. Epinal en a pleinement profité après une entame de match à l’avantage de l’ESBf. La suite a été un peu à sens unique. Enfin Palente avait mis un verrou dans ses buts pour recevoir Val d’Orge. Problème, l’attaque a été aussi peu prolifique que la défense a été sérieuse. Résultat une victoire logique mais un peu à l’ancienne avec ce 20-16.

Le diaporama de ATH - La Motte Servolex par Guy Lagache