bandeau handzone

EDF F : La France, force tranquille

Mondial

dimanche 26 novembre 2017 - © Yves Michel

 23 min 38 de lecture

2/2, le Razel Bec s’est parfaitement terminé d’un point de vue sportif pour les Bleues victorieuses facilement face à la Slovénie sur le score de 26-18. Si la revue d’effectif a été totale avec l’entrée d’Allison Pineau pour 26 minutes de jeu bien remplies, c’est surtout maintenant la liste des 18 pour entamer la compétition en Allemagne qui est attendue.

A Coubertin, Yves MICHEL

Initialement prévu à l’issue du Tournoi Razel-Bec à Coubertin, le groupe des 18 (ou 19) joueuses qu’Olivier Krumbholz va conduire en Allemagne pour le Mondial ne sera dévoilé que mercredi à Metz (après la confrontation amicale face à l’Angola). L’entraîneur national se donne quelques jours de réflexion supplémentaires même si dans son esprit et avec un effectif quasiment au complet (seule Laura Glauser manque à l’appel), les incertitudes sont peu nombreuses. 

Ce dimanche, face à la Slovénie, les rotations ont continué. Des cinq qui deux jours plus tôt n’avaient pas participé à la fessée infligée à la Tunisie, toutes se sont retrouvées sur la feuille, remplacées dans les tribunes par Grâce Zaadi, Laura Flippes, Astride N’Gouan et Catherine Gabriel. La soustraction est vite faite. Quatre qui sortent, cinq qui rentrent, la logique règlementaire aurait voulu qu’il y en ait une de trop. Sauf que l’opposition amicale face à la Slovénie a permis à Olivier Krumbholz avec l’accord du camp adverse de faire appel à 17 joueuses. Principale bénéficiaire de cette heureuse initiative, Allison Pineau, pour un grand retour à la compétition, un peu plus de quatre mois après son opération de la cheville droite.

La meneuse de jeu brestoise n’aura même pas le temps de s’habituer à l’ambiance d’une salle qui est un peu son jardin. Elle sera alignée d’entrée et inscrira même le 1er but de la rencontre. Elle aura l’occasion de s’illustrer aussi bien en attaque (3/4 en 1ère pour 20’ de temps de jeu – 1/2 en 2ème pour 7’) qu’en défense où son engagement va rassurer tous ceux qui comptent sur sa présence dans quelques jours outre-Rhin. « Il y a du bon et du moins bon, reconnait l’entraîneur national. Elle manque encore un peu de vitesse mais pour une reprise, on doit reconnaître que c’est intéressant. Sa rentrée est encourageante. » Pineau à la manœuvre, la Slovénie n’avait qu’à bien se tenir. La France va très rapidement creuser l’écart au tableau d’affichage, procédant de la manière la plus classique qui soit, une défense bien en place, une montée de balle assez satisfaisante mais une finition parfois sur courant alternatif. Le tout face à un adversaire limité dans ses intentions et ses choix tactiques et dont le jeu repose essentiellement sur le trio Gros-Stanko-Koren. Sept longueurs d’avance à la pause avec Alexandra Lacrabère impeccable à 7 mètres, les Tricolores étaient logiquement là où tout le monde les attendait. Douze joueuses utilisées lors de ces trente premières minutes, Olivier Krumbholz pouvait être satisfait de la production.

Au retour des vestiaires, sans que la Slovénie n’élève véritablement son niveau de jeu, les Françaises vont se montrer moins rigoureuses notamment dans le dernier geste. Elles vont cafouiller quelques ballons et laisser beaucoup de solutions au pivot. Le péril n’était pas aux portes de la maison bleue, loin de là, l’essentiel ayant été fait dans le 1er acte. Le staff tricolore va persister dans ses rotations, même si le sept aligné (Darleux ayant remplacé Leynaud dans les cages) sera stabilisé avec des responsabilités accrues pour Estelle Nzé Minko à la mène. La joueuse de Siofok (Hongrie) va au fil des minutes, optimiser son rendement et livrer une prestation des plus séduisantes.

La Slovénie qui samedi prochain sera le 1er adversaire des Tricolores dans le Mondial allemand n’a jamais été un danger. Huit buts d’écart au final, la France peut continuer sa préparation en toute sérénité, quelques ajustements défensifs seront toutefois à apporter d’ici la fin de semaine. Le match de mercredi face à l’Angola (qui termine 3ème du tournoi parisien après avoir écrasé une piètre Tunisie) permettra au sélectionneur de gommer quelques doutes, si tant est qu’il en ait. «Les incertitudes sont sur la liste de seize. D’ailleurs, est-ce qu’on commencera à seize ou à quinze ? On part à vingt à Metz, sans Astride N’Gouan puis à 18 en Allemagne. On n’est pas très loin de la frontière, on verra. On ne peut pas faire jouer tout le monde, aujourd’hui je voulais faire jouer les anciennes, seule Tamara Horacek n’est pas entrée. »  La demi-centre d’Issy-Paris pourrait mercredi soir faire les frais du choix de l’entraîneur national. Elle serait avec N’Gouan, l’une des deux recalées pour le voyage outre-Rhin puisque comme annoncé, la 3ème gardienne Catherine Gabriel sera dans le groupe. Avec sauf pépin de dernière minute, très peu de chance de disputer la compétition.

A Paris, Salle Pierre de Coubertin
Le dimanche 26 novembre 2017 à 17h30
France - Slovénie : 26 - 18 (Mi-temps : 12-5)

2 500 spectateurs
Arbitres : MM Hizaki Kkiyoshi et Ikebuchi Tomokazu (Japon)

Evolution du score : 2-1 5°, 5-2 10°, 6-3 15°, 8-3 20°, 10-5 25°, 12-5 MT - 15-8 35°, 16-10 40°, 20-12 45°, 21-14 50°, 24-16 55°, 26-18 FT.



Les réactions

Allison Pineau (demi-centre de l’EDF) « Ce n’est pas tant le fait de me rassurer qui me tenait à cœur, c’était surtout de savoir où me situer. Savoir où j’en suis jour après jour pour arriver avec un niveau optimal  sur les moments importants. Là où j’ai un avantage, c’est que j’ai de l’expérience et je ne vais pas m’affoler à la moindre petite erreur. Ce qui est important ensuite, ce sont les relations avec mes partenaires car cela fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Il faut retrouver tous ces petits trucs qui ont fait notre force aux Jeux et à l’Euro. C’est sûr qu’après ce que j’ai traversé, ce n’est que du bonheur. Je savoure le moment et je mesure surtout le chemin parcouru. »

Amandine Leynaud (gardienne de buts de l’EDF) : « L’entame a été bonne surtout en défense, on a joué sur nos qualités mais il va falloir encore les hausser pour aller le plus loin possible dans la compétition qui arrive. C’est de bon augure même si on n’a pas affronté la meilleure équipe du Monde.  On a su l’embêter, empêcher que Stanko et Gros ne viennent pas en course et c’est bien de savoir qu’on peut les contrer. Je suis heureuse du retour d’Allison, à qui je suis très attaché, c’est énorme qu’elle arrive à être performante. J’espère qu’elle va continuer comme ça car si elle nous accompagne, on aura besoin d’elle, de ses qualités. Humainement et handballistiquement. »




Le groupe potentiel pour le Mondial en Allemagne...

Nom

Prénom

Club

Age

Taille

Poids

poste

Sél

12

LEYNAUD

Amandine

Vardar Skopje (Mac)

29

178

64

GRD

202

16

DARLEUX

Cléopâtre

Brest Bretagne

28

176

72

GRD

140

13

HOUETTE

Manon

Metz HB

25

168

69

ALG

61

17

DEMBELE

Siraba

Rostov (Rus)

31

172

64

ALG

246

24

EDWIGE

Béatrice

Metz HB

29

182

77

PVT

62

8

LANDRE

Laurisa

Metz HB

32

174

67

PVT

72

29

NIOMBLA

Gnonsiane

Bucarest (Rou)

27

172

69

ARG

78

27

NZE-MINKO

Estelle

Siofok (Hon)

26

178

67

DC

70

10

ZAADI

Grâce

Metz HB

24

171

66

DC

76

64

LACRABERE

Alexandra

Vardar Skopje (Mac)

30

177

73

ARD

201

5

AYGLON

Camille

Bucarest (Rou)

32

180

66

ARD

237

7

PINEAU

Allison

Brest Bretagne

28

181

76

ARG/DC

206

20

FLIPPES

Laura

Metz HB

22

171

69

ALD

24

15

KOLCYNSKI

Amanda

ES Besançon

24

170

60

ALD

19

21

KANOR

Orlane

Metz HB

20

178

63

ARG

2

14

NIAKATE

Kalidatou

Nantes LA

22

177

72

ARG

9

18

BLONBOU

Jannela

OGC Nice

19

176

67

ALD/ARD

3

3

DANCETTE

Blandine

Nantes LA

29

169

60

ALD

91

94

GABRIEL

Catherine

ES Besançon

23

172

64

GRD

3


Le diaporama du match par Céline Dély


EDF F : La France, force tranquille 

Mondial

dimanche 26 novembre 2017 - © Yves Michel

 23 min 38 de lecture

2/2, le Razel Bec s’est parfaitement terminé d’un point de vue sportif pour les Bleues victorieuses facilement face à la Slovénie sur le score de 26-18. Si la revue d’effectif a été totale avec l’entrée d’Allison Pineau pour 26 minutes de jeu bien remplies, c’est surtout maintenant la liste des 18 pour entamer la compétition en Allemagne qui est attendue.

A Coubertin, Yves MICHEL

Initialement prévu à l’issue du Tournoi Razel-Bec à Coubertin, le groupe des 18 (ou 19) joueuses qu’Olivier Krumbholz va conduire en Allemagne pour le Mondial ne sera dévoilé que mercredi à Metz (après la confrontation amicale face à l’Angola). L’entraîneur national se donne quelques jours de réflexion supplémentaires même si dans son esprit et avec un effectif quasiment au complet (seule Laura Glauser manque à l’appel), les incertitudes sont peu nombreuses. 

Ce dimanche, face à la Slovénie, les rotations ont continué. Des cinq qui deux jours plus tôt n’avaient pas participé à la fessée infligée à la Tunisie, toutes se sont retrouvées sur la feuille, remplacées dans les tribunes par Grâce Zaadi, Laura Flippes, Astride N’Gouan et Catherine Gabriel. La soustraction est vite faite. Quatre qui sortent, cinq qui rentrent, la logique règlementaire aurait voulu qu’il y en ait une de trop. Sauf que l’opposition amicale face à la Slovénie a permis à Olivier Krumbholz avec l’accord du camp adverse de faire appel à 17 joueuses. Principale bénéficiaire de cette heureuse initiative, Allison Pineau, pour un grand retour à la compétition, un peu plus de quatre mois après son opération de la cheville droite.

La meneuse de jeu brestoise n’aura même pas le temps de s’habituer à l’ambiance d’une salle qui est un peu son jardin. Elle sera alignée d’entrée et inscrira même le 1er but de la rencontre. Elle aura l’occasion de s’illustrer aussi bien en attaque (3/4 en 1ère pour 20’ de temps de jeu – 1/2 en 2ème pour 7’) qu’en défense où son engagement va rassurer tous ceux qui comptent sur sa présence dans quelques jours outre-Rhin. « Il y a du bon et du moins bon, reconnait l’entraîneur national. Elle manque encore un peu de vitesse mais pour une reprise, on doit reconnaître que c’est intéressant. Sa rentrée est encourageante. » Pineau à la manœuvre, la Slovénie n’avait qu’à bien se tenir. La France va très rapidement creuser l’écart au tableau d’affichage, procédant de la manière la plus classique qui soit, une défense bien en place, une montée de balle assez satisfaisante mais une finition parfois sur courant alternatif. Le tout face à un adversaire limité dans ses intentions et ses choix tactiques et dont le jeu repose essentiellement sur le trio Gros-Stanko-Koren. Sept longueurs d’avance à la pause avec Alexandra Lacrabère impeccable à 7 mètres, les Tricolores étaient logiquement là où tout le monde les attendait. Douze joueuses utilisées lors de ces trente premières minutes, Olivier Krumbholz pouvait être satisfait de la production.

Au retour des vestiaires, sans que la Slovénie n’élève véritablement son niveau de jeu, les Françaises vont se montrer moins rigoureuses notamment dans le dernier geste. Elles vont cafouiller quelques ballons et laisser beaucoup de solutions au pivot. Le péril n’était pas aux portes de la maison bleue, loin de là, l’essentiel ayant été fait dans le 1er acte. Le staff tricolore va persister dans ses rotations, même si le sept aligné (Darleux ayant remplacé Leynaud dans les cages) sera stabilisé avec des responsabilités accrues pour Estelle Nzé Minko à la mène. La joueuse de Siofok (Hongrie) va au fil des minutes, optimiser son rendement et livrer une prestation des plus séduisantes.

La Slovénie qui samedi prochain sera le 1er adversaire des Tricolores dans le Mondial allemand n’a jamais été un danger. Huit buts d’écart au final, la France peut continuer sa préparation en toute sérénité, quelques ajustements défensifs seront toutefois à apporter d’ici la fin de semaine. Le match de mercredi face à l’Angola (qui termine 3ème du tournoi parisien après avoir écrasé une piètre Tunisie) permettra au sélectionneur de gommer quelques doutes, si tant est qu’il en ait. «Les incertitudes sont sur la liste de seize. D’ailleurs, est-ce qu’on commencera à seize ou à quinze ? On part à vingt à Metz, sans Astride N’Gouan puis à 18 en Allemagne. On n’est pas très loin de la frontière, on verra. On ne peut pas faire jouer tout le monde, aujourd’hui je voulais faire jouer les anciennes, seule Tamara Horacek n’est pas entrée. »  La demi-centre d’Issy-Paris pourrait mercredi soir faire les frais du choix de l’entraîneur national. Elle serait avec N’Gouan, l’une des deux recalées pour le voyage outre-Rhin puisque comme annoncé, la 3ème gardienne Catherine Gabriel sera dans le groupe. Avec sauf pépin de dernière minute, très peu de chance de disputer la compétition.

A Paris, Salle Pierre de Coubertin
Le dimanche 26 novembre 2017 à 17h30
France - Slovénie : 26 - 18 (Mi-temps : 12-5)

2 500 spectateurs
Arbitres : MM Hizaki Kkiyoshi et Ikebuchi Tomokazu (Japon)

Evolution du score : 2-1 5°, 5-2 10°, 6-3 15°, 8-3 20°, 10-5 25°, 12-5 MT - 15-8 35°, 16-10 40°, 20-12 45°, 21-14 50°, 24-16 55°, 26-18 FT.



Les réactions

Allison Pineau (demi-centre de l’EDF) « Ce n’est pas tant le fait de me rassurer qui me tenait à cœur, c’était surtout de savoir où me situer. Savoir où j’en suis jour après jour pour arriver avec un niveau optimal  sur les moments importants. Là où j’ai un avantage, c’est que j’ai de l’expérience et je ne vais pas m’affoler à la moindre petite erreur. Ce qui est important ensuite, ce sont les relations avec mes partenaires car cela fait un moment qu’on ne s’est pas vu. Il faut retrouver tous ces petits trucs qui ont fait notre force aux Jeux et à l’Euro. C’est sûr qu’après ce que j’ai traversé, ce n’est que du bonheur. Je savoure le moment et je mesure surtout le chemin parcouru. »

Amandine Leynaud (gardienne de buts de l’EDF) : « L’entame a été bonne surtout en défense, on a joué sur nos qualités mais il va falloir encore les hausser pour aller le plus loin possible dans la compétition qui arrive. C’est de bon augure même si on n’a pas affronté la meilleure équipe du Monde.  On a su l’embêter, empêcher que Stanko et Gros ne viennent pas en course et c’est bien de savoir qu’on peut les contrer. Je suis heureuse du retour d’Allison, à qui je suis très attaché, c’est énorme qu’elle arrive à être performante. J’espère qu’elle va continuer comme ça car si elle nous accompagne, on aura besoin d’elle, de ses qualités. Humainement et handballistiquement. »




Le groupe potentiel pour le Mondial en Allemagne...

Nom

Prénom

Club

Age

Taille

Poids

poste

Sél

12

LEYNAUD

Amandine

Vardar Skopje (Mac)

29

178

64

GRD

202

16

DARLEUX

Cléopâtre

Brest Bretagne

28

176

72

GRD

140

13

HOUETTE

Manon

Metz HB

25

168

69

ALG

61

17

DEMBELE

Siraba

Rostov (Rus)

31

172

64

ALG

246

24

EDWIGE

Béatrice

Metz HB

29

182

77

PVT

62

8

LANDRE

Laurisa

Metz HB

32

174

67

PVT

72

29

NIOMBLA

Gnonsiane

Bucarest (Rou)

27

172

69

ARG

78

27

NZE-MINKO

Estelle

Siofok (Hon)

26

178

67

DC

70

10

ZAADI

Grâce

Metz HB

24

171

66

DC

76

64

LACRABERE

Alexandra

Vardar Skopje (Mac)

30

177

73

ARD

201

5

AYGLON

Camille

Bucarest (Rou)

32

180

66

ARD

237

7

PINEAU

Allison

Brest Bretagne

28

181

76

ARG/DC

206

20

FLIPPES

Laura

Metz HB

22

171

69

ALD

24

15

KOLCYNSKI

Amanda

ES Besançon

24

170

60

ALD

19

21

KANOR

Orlane

Metz HB

20

178

63

ARG

2

14

NIAKATE

Kalidatou

Nantes LA

22

177

72

ARG

9

18

BLONBOU

Jannela

OGC Nice

19

176

67

ALD/ARD

3

3

DANCETTE

Blandine

Nantes LA

29

169

60

ALD

91

94

GABRIEL

Catherine

ES Besançon

23

172

64

GRD

3


Le diaporama du match par Céline Dély


Dans la même rubrique

  1 2 3 4