Après un premier jour un peu fou, le groupe C a repris ses esprits. Si ce n’est par la manière, tout du moins au niveau des résultats, les choses semblent remises en place. Inquiétude quand même pour le Brésil qui a pioché 60 minutes pour arriver à dominer la Tunisie.
Le Brésil revisite la fable du lièvre et la tortue.
Après son match nul d'hier face au Japon c'est au même scénario que les Tunisiennes ont eu droit pour cette deuxième journée de la poule C. Pourtant Mouna Chebbah a montré la voie avec quatre buts en douze minutes et un score 7/2 à ce moment-là. La bonne réaction des Brésiliennes souvent illustrée par Ana Paula Belo et une stricte sur la meneuse de jeu tunisienne auront permis un rapproché 10/9 en forme de feu de paille, mi-temps 13/10 pour la Tunisie. Et les tunisiennes de lever les bras sur le premier temps mort du second acte qui les voit mener 17/12 (37') fortes de voir les brésiliennes en mal de solutions offensives. Abdallah fait le job dans ses cages avant que Barbara Arehnart revenu sur le terrain après une entame timide l'imite enfin à son tour côté opposé. A ce moment seule la pivot Belo maintient le bateau brésilien tandis que Samira Rocha souffle le froid et le chaud sur son aile. Comme souvent le salut viendra de La défense retrouvée des sud-américaines derrière laquelle Barbara Arenhart a fermé à double tour dorénavant. Et quand l'inévitable arrière gauche Eduarda Taleska sort de sa boite, l'avance des Tunisiennes fond comme neige au soleil avant que Samira Rocha permette aux siennes de passer en tête pour la première fois 22/21 55’ ! Mouna Chebbah desserre l'étreinte pour égaliser 22/22 après ce 7/1 subit mais la dynamique est brésilienne et c'est Ana Paula Belo encore elle, comme un symbole, vient crucifier la Tunisie sur un jet de 7 mètres après un ultime arrêt de Barbara Arenhart 23/22.
La Russie gagne le choc du jour
Entre la Russie dont on ne compte plus les titres et le Monténégro qui compte quelques jolis podiums et un titre, le match s’annonçait indécis. Il l’a été mais pas suffisamment pour faire trembler les Tsarines. Pourtant à la 49° après un joli coup de chaud du duo Raicevic – Bulatovic, les Monténégrines étaient arrivées enfin à revenir à hauteur des Russes. Mais la réaction allait être rapide et définitive ! Dmitrieva et Kotchetovka se chargeaient de remettre tout en ordre et la fin de match était sous le sceau de la domination russe avec un 5-1 final. Manque de souffle pour les Monténégrines et une peu trop de balles perdues par rapport au jeu très propre des filles d’Evgueni Trefilov.
Le Japon n’a pas bissé
Entre un Japon qui avait créé la surprise face au Brésil et un Danemark explosé par le Monténégro, on se demandait qui allait pouvoir soit se refaire, soit continuer dans le superbe. Et bien c’est le Danemark qui s’est repris, et dans les grandes largeurs. En bref, le Japon n’a pas existé face aux grands gabarits danois. – 14 au final et seulement 18 buts inscrits pour les asiatiques… Et surtout 20 pertes de balle pour les Nippones qui ont donné le bâton pour se faire battre et même détruire par des Danoises qui dans l’affaire se remettent un peu la tête à l’endroit. Il va le falloir, un autre match piège se présente dès le 3° avant d’aller défier la Russie et le Brésil. Face à cette Tunisie qui a failli surprendre les Auriverde, il faudra de nouveau être en mode guerrières. Pour le Japon, , le Monténégro et sa puissance de feu risque d’être encore une sacrée épreuve.