Certes, le Japon a perdu contre la Russie, mais avec son dernier match face à la Tunisie et avec ce qu’on proposé les nipponnes depuis le début de la compétition, on voit mal le Japon se louper maintenant. Du coup le Brésil, battu dans un match très fermé par le Danemark et le Monténégro, vont jouer un vrai 16° de finale demain avec un léger avantage aux Monténégrines qui peuvent s’offrir le luxe d’un match nul.

La faute, pour le Brésil, a une faiblesse criarde sur ses rotations… En bref, hormis Eduarda Amorim Taleska et Ana Belo et dans une moindre mesure Déonise Cavaleiro, qui affiche quand même 40 ans au compteur pour la revenante, c’est un peu le désert pour le Brésil dans le jeu. Pas de pivots dominants, des ailières qui n’ont pas une fiabilité à toute épreuve loin de là et surtout une propension à lâcher des ballons idiots qui finissent par plomber le rendement des stars de l’équipe. Résultat, un Danemark loin d’être souverain a ramassé tout cela avec une Sandra Toft de très haut niveau dans les buts et une Stine Jorgensen dispendieuse au shoot mais déterminante sur la fin de match. Le Brésil doit maintenant battre le Monténégro s’il ne veut pas finir dans la coupe du Président. Mais le Monténégro n’a rien d’une terreur pour le moment. Son match encore un peu compliqué face à la Tunisie le prouve. A voir quelles seront celles qui sauront le mieux maîtriser leurs nerfs dans ce match capital. La première place du groupe du jouera entre la Russie qui a très difficilement battu le Japon, même en menant tout le match et ce Danemark un peu poussif en attaque. Pour le Japon, l’exploit est à portée de mains ! Il lui suffit de prendre le meilleur sur la Tunisie de Mounah Chebbah, seule danger réel et meilleure buteuse de cette poule hors 7 mètres.