Les quarts du haut de tableau sont connus, et la sensation, si sensation il y a, c’est l’élimination du pays organisateur de son Mondial. Sauf que là on parle de l’Allemagne, et il va certainement y avoir des remous dans la grande maison teutonne du handball féminin.

Si le Danemark a sorti l’Allemagne, c’est à la grâce d’un match plus que moyen au niveau handball, mais dominé de bout en bout par les filles du fougueux Klavs Bruun Jorgensen. Si on doit compter les pertes de balles, les fautes techniques et les tirs ratés, on dépasse largement le double des 38 buts marqués par les deux équipes. Bref, on s’est ennuyé ferme si on venait chercher du handball de haut niveau et des gestes techniques hors normes. Seules à surnager un peu, les deux gardiennes et surtout une Sandra Toft qui a mangé tous les cerveaux allemands un à un, minutieusement et qui a détruit le moral déjà un peu vacillant des buteuses allemandes, résultat plus de 50% d’arrêts dont 3 7 mètres, circulez, il n’y a plus rien à voir. En face Clara Woltering va tenter de retarder l’échéance du mieux qu’elle pouvait. Dans le champ, hormis, Xenia Smits, on a vu un grand désert et surtout un manque total de lucidité sur des options de jeu claires et faciles. Bref, la Suède, qui a exécuté la Slovénie avec la manière avec au final un 33-21 assez sec pour les tombeuses des Bleues lors des phases de poule, cette Suède là n’a pas forcément grand-chose à envier au Danemark que l’on a vu ce soir. Mais un match entre Nordiques reste toujours un peu à part, ce n’est pas la Norvège qui va le contredire.

Pour les Bleues, place au Monténégro emmené par un duo Radicevic – Bulatovic en feu après avoir claqué la porte de la sélection il y a quelques mois. Ces deux-là s’en sont donné à cœur joie pour sortir la Serbie qui avait quand même fini 1ère de la poule de l’Allemagne, les Pays Bas et la Corée du Sud.