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Mondial : La Roumanie à la trappe tchèque

Mondial

lundi 11 décembre 2017 - © François Dasriaux

 5 min 5 de lecture

Si la Russie et les Pays-Bas ont souffert pendant 70 minutes pour se débarrasser de la Corée du Sud et du Japon. Si la Norvège s’est baladée face à l’Espagne. La surprise est venue de la République Tchèque qui a renvoyée la Roumanie dans les Carpathes en s’imposant sur le fil 28-27.

Malgré Cristina Neagu

On a beau avoir la meilleure joueuse du monde dans ses rangs ou tout comme, cela ne suffit pas à dominer une République Tchèque très bien organisée et surtout plus complète sur la globalité des postes. Les Tchèques n’ont pas une joueuse capable de leur coller 13 buts, de délivrer des passes décisives et en plus de défendre le fer. Mais elles ont un fond de jeu qui a largement contre-balancé la démonstration de la reine Cristina. Sous la houlette de la toujours très lucide et impactante Iveta Luzumova, les filles de Jan Basny n’ont jamais lâché l’affaire, même quand la Roumanie semblait avoir tout dans les mains pour s’envoler au score. Mais avec la belle réussite de Rysankova, la dijonnaise, avec une Véronika Mala, l’Isséenne, efficace en diable sur son aile gauche et avec une Kudlackova qui est monté en puissance dans les buts, les Tchèques ont trouvé les armes pour revenir jouer en tête à tête avec des Roumaines dont le jeu s’est délité au fil des minutes. Neagu qui devient aphone dans le jeu, la Roumanie qui perd les ballons et prend une exclusion de 2 minutes. Et la dernière balle était pour des Tchèques en supériorité numérique, elles vont parfaitement jouer le dernier ballon envoyant Michaela Hrbkova réussir son 3° but pour crucifier la Roumanie.



Les Russes souffrent face à la Corée


La Russie a peiné, il va falloir qu'elle soit beaucoup plus convaincante pour arriver à sortir une Norvège souveraine face à l'Espagne. Cette Russie qui en bavé des ronds de chapeau pour se défaire d’une Corée du Sud revenue à un top niveau international. Sous la houlette de leur gauchère de choc, Eun Hee Ryu, les Coréennes ont-elles aussi, surpassé une première période un peu compliquée pour revenir à la charge en seconde période. Profitant un peu d’une légère suffisance russe, elles vont même prendre les commandes sur la fin de match avant que Vyakhereva, la perle de Russie, ne prenne les choses en main et débloque un peu la machine des Tsarines permettant Makeeva de sauver la tête de la Russie quasiment sur le gong. Il faudra encore 10 minutes de plus pour que les Russes fassent la course en tête, même si les Coréennes ne lâcheront jamais rien.


Les Pays-Bas en berne


2 heures plus tard, les Pays-Bas vont vivre un peu le même scénario, mais là quasiment en pire. En bref, si les Oranjes sont encore dans la course, elles ne le doivent pas à leur supériorité affichée dans le jeu. Si on avait du donner un vainqueur au point sur les 60 minutes de jeu, les votes auraient été largement en faveur du Japon. Cela s’est vraiment joué sur un coup de dé. Quelques arrêts d’une Tess Wester pourtant parfaitement transparente jusque-là. Des ailières qui arrivent à cacher la gabegie au shoot de leurs arrières face à une Kametani très en verve, et des prolongations qui vont enfin débloquer les têtes blondes. Mais que la machine des Pays-Bas a souffert face au jeu atypique du Japon, ses changements tactiques incessants aussi bien en attaque qu’en défense et un jeu parfois un peu trop réglé, mais diablement efficace. Les Pays Bas sont passé pour un rien, pas sur, que face à l'étonnante République Tchèque, cela soit suffisant



La Norvège tranquille


On ne va pas dire que la Norvège a fait un petit galop d’entrainement, cela serait une vraie injure à l’énergie que les Espagnoles ont mises dans leur match. Mais même quand il n'y avait encore que quelques buts d’écart, on n’a jamais senti que les Nordiques soient le moins du monde en danger. Katerine Lunde était impériale dans les buts. Stine Oftedal était rayonnante dans le jeu et Nora Mork malgré quelques ballons oubliés en route était un poison total au shoot. Alors si on y rajoute une Véronika Kristiansen tranquille mais qui va montrer par moment tout ce qu’elle peut apporter dans le jeu, il y avait trop de qualité chez les Norvégennes. Bref, malgré Nerea Pena, malgré Sandy Barbosa et un duo de gauchères Martin – Rodriguez qui a été très attractif dans le jeu. Malgré tout cela, l’Espagne n’a pas vraiment existé et la Norvège s’est parfaitement remise de son échec face à la Suède.


8° de finale
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Hongrie FFrance F262910/12>>
Serbie FMonténégro F293110/12>>
Suède FSlovénie F332110/12>>
Allemagne FDanemark F172110/12>>
Roumanie FRép. Tchèque F272811/12>>
Russie FCorée du Sud F363511/12>>
Japon FPays Bas F242611/12>>
Espagne FNorvège F233111/12>>
Quarts de finale
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateheure
Suède FDanemark F 12/12 17h30
France FMonténégro F 12/12 20h45
Pays Bas FRép. Tchèque F 13/12 17h30
Norvège FRussie F 13/12 20h30



Mondial : La Roumanie à la trappe tchèque 

Mondial

lundi 11 décembre 2017 - © François Dasriaux

 5 min 5 de lecture

Si la Russie et les Pays-Bas ont souffert pendant 70 minutes pour se débarrasser de la Corée du Sud et du Japon. Si la Norvège s’est baladée face à l’Espagne. La surprise est venue de la République Tchèque qui a renvoyée la Roumanie dans les Carpathes en s’imposant sur le fil 28-27.

Malgré Cristina Neagu

On a beau avoir la meilleure joueuse du monde dans ses rangs ou tout comme, cela ne suffit pas à dominer une République Tchèque très bien organisée et surtout plus complète sur la globalité des postes. Les Tchèques n’ont pas une joueuse capable de leur coller 13 buts, de délivrer des passes décisives et en plus de défendre le fer. Mais elles ont un fond de jeu qui a largement contre-balancé la démonstration de la reine Cristina. Sous la houlette de la toujours très lucide et impactante Iveta Luzumova, les filles de Jan Basny n’ont jamais lâché l’affaire, même quand la Roumanie semblait avoir tout dans les mains pour s’envoler au score. Mais avec la belle réussite de Rysankova, la dijonnaise, avec une Véronika Mala, l’Isséenne, efficace en diable sur son aile gauche et avec une Kudlackova qui est monté en puissance dans les buts, les Tchèques ont trouvé les armes pour revenir jouer en tête à tête avec des Roumaines dont le jeu s’est délité au fil des minutes. Neagu qui devient aphone dans le jeu, la Roumanie qui perd les ballons et prend une exclusion de 2 minutes. Et la dernière balle était pour des Tchèques en supériorité numérique, elles vont parfaitement jouer le dernier ballon envoyant Michaela Hrbkova réussir son 3° but pour crucifier la Roumanie.



Les Russes souffrent face à la Corée


La Russie a peiné, il va falloir qu'elle soit beaucoup plus convaincante pour arriver à sortir une Norvège souveraine face à l'Espagne. Cette Russie qui en bavé des ronds de chapeau pour se défaire d’une Corée du Sud revenue à un top niveau international. Sous la houlette de leur gauchère de choc, Eun Hee Ryu, les Coréennes ont-elles aussi, surpassé une première période un peu compliquée pour revenir à la charge en seconde période. Profitant un peu d’une légère suffisance russe, elles vont même prendre les commandes sur la fin de match avant que Vyakhereva, la perle de Russie, ne prenne les choses en main et débloque un peu la machine des Tsarines permettant Makeeva de sauver la tête de la Russie quasiment sur le gong. Il faudra encore 10 minutes de plus pour que les Russes fassent la course en tête, même si les Coréennes ne lâcheront jamais rien.


Les Pays-Bas en berne


2 heures plus tard, les Pays-Bas vont vivre un peu le même scénario, mais là quasiment en pire. En bref, si les Oranjes sont encore dans la course, elles ne le doivent pas à leur supériorité affichée dans le jeu. Si on avait du donner un vainqueur au point sur les 60 minutes de jeu, les votes auraient été largement en faveur du Japon. Cela s’est vraiment joué sur un coup de dé. Quelques arrêts d’une Tess Wester pourtant parfaitement transparente jusque-là. Des ailières qui arrivent à cacher la gabegie au shoot de leurs arrières face à une Kametani très en verve, et des prolongations qui vont enfin débloquer les têtes blondes. Mais que la machine des Pays-Bas a souffert face au jeu atypique du Japon, ses changements tactiques incessants aussi bien en attaque qu’en défense et un jeu parfois un peu trop réglé, mais diablement efficace. Les Pays Bas sont passé pour un rien, pas sur, que face à l'étonnante République Tchèque, cela soit suffisant



La Norvège tranquille


On ne va pas dire que la Norvège a fait un petit galop d’entrainement, cela serait une vraie injure à l’énergie que les Espagnoles ont mises dans leur match. Mais même quand il n'y avait encore que quelques buts d’écart, on n’a jamais senti que les Nordiques soient le moins du monde en danger. Katerine Lunde était impériale dans les buts. Stine Oftedal était rayonnante dans le jeu et Nora Mork malgré quelques ballons oubliés en route était un poison total au shoot. Alors si on y rajoute une Véronika Kristiansen tranquille mais qui va montrer par moment tout ce qu’elle peut apporter dans le jeu, il y avait trop de qualité chez les Norvégennes. Bref, malgré Nerea Pena, malgré Sandy Barbosa et un duo de gauchères Martin – Rodriguez qui a été très attractif dans le jeu. Malgré tout cela, l’Espagne n’a pas vraiment existé et la Norvège s’est parfaitement remise de son échec face à la Suède.


8° de finale
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Hongrie FFrance F262910/12>>
Serbie FMonténégro F293110/12>>
Suède FSlovénie F332110/12>>
Allemagne FDanemark F172110/12>>
Roumanie FRép. Tchèque F272811/12>>
Russie FCorée du Sud F363511/12>>
Japon FPays Bas F242611/12>>
Espagne FNorvège F233111/12>>
Quarts de finale
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateheure
Suède FDanemark F 12/12 17h30
France FMonténégro F 12/12 20h45
Pays Bas FRép. Tchèque F 13/12 17h30
Norvège FRussie F 13/12 20h30



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