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LSL: Le suspense peut aussi côtoyer les miracles !

LMSL

mercredi 20 décembre 2017 - © Yves Michel

 11 min 12 de lecture

En attendant le choc entre Montpellier et Paris en clôture de cette 13ème journée, Nîmes a été tenu en échec par une équipe d'Aix qui a refait surface après trois semaines d'errance. Sursaut également du côté de Saran qui a laminé Chambéry, St Raphaël s'impose sur le fil à Tremblay, Nantes et Dunkerque assurent l'essentiel tandis qu'Ivry peut avoir des regrets après son nul à Cesson. 

par Yves MICHEL


Quelle fin d’année ! Deux clubs qualifiés pour les phases finales de la Ligue des Champions, un autre barragiste, un championnat qui est loin d’être joué aussi bien en haut qu’en bas, les trois mois et plus qui viennent de s’écouler ont été passionnants. Ce mercredi, beaucoup se sont fait des frayeurs, certains sont passés à l’orange, parfois au rouge. Ce jeudi soir, le point chaud sera comme souvent dans l’Hérault. Dans une Arena à guichets fermés (8800 places), Montpellier accueille Paris. Les données du problème sont simples. En cas de succès à domicile, les Héraultais augmenteraient leur avance sur Nîmes (+5) mais surtout sur le PSG (+6) et seraient en position très favorable pour aborder la seconde partie de la saison. En cas de défaite, tout serait relancé. Les Parisiens retrouveraient seuls la 2ème place et n'auraient plus que 2 points de retard sur leur adversaire direct. Un 3ème partage des points à l'occasion de cette 13ème journée figerait la situation. Et dans tous les cas, tout serait à refaire dès le 14 février 2018. 

Nîmes sur courant alternatif

« On a cru au miracle sur la fin mais Aix mérite largement de repartir avec un point, et nous, on est content d’en avoir pris un. » Franck Maurice reste lucide et surtout sait que Nîmes revient de loin, tant dans le dernier quart d’heure, ses joueurs ont souffert et ont surtout subi sans trop réagir, ce qui peut s’apparenter à un sursaut d’orgueil aixois. Quand en 10 minutes, les Gardois qui menaient pourtant de quatre longueurs (19-15 à la 43ème), encaissent un 0-8 en ayant enchaîné les pertes de balle et raté des immanquables, il y a de quoi rester humbles et surtout se satisfaire de l’épilogue. Cela fait deux fois consécutives qu’en championnat, Nîmes doit se contenter du match nul. Deux fois également que la gestion du money-time peut laisser quelques regrets. Car pour ce dernier rendez-vous de l’année civile, les deux formations ont contribué à ménager le suspense jusqu’au bout. Poussés par un Parnasse en fusion, les Gardois qui étaient restés muets pendant plus de dix minutes, ont profité d’une double supériorité numérique, des cannes de Rebichon et d’un Rémi Desbonnet comme à son habitude, au meilleur de sa forme (19 arrêts) pour revenir au score et même reprendre l’avantage à 8 secondes du terme (24-25). Sur l’engagement joué rapidement et une combinaison à trois, Mathieu Ong a conclu en passant la défense nîmoise totalement en revue. A un de moins puisque Cingesar avait pris 2', Aix arrache le partage des points (25-25). A voir ceux du banc envahir le terrain après le buzzer final, Jérôme Fernandez le 1er, cela donne une idée de la chape de plomb qui pesait sur les têtes et ce résultat équivaut presque à une victoire. « Après les trois pénibles semaines que l'on vient de vivre, je suis très fier de mon équipe, souffle l’entraîneur du PAUC. On a peut-être le sentiment que le match nous a échappé dans les dernières minutes mais vu le scénario sur la fin, on peut être contents du résultat. On le méritait vraiment et cela va nous permettre de passer les fêtes avec un meilleur moral. » Avec à la baguette un Aymeric Minne (photo de tête) qui dans les moments un peu plus difficiles, a su remettre ses partenaires sur le droit chemin, l’équipe de Pays d’Aix a tout simplement montré qu’elle avait du cœur et qu’elle savait relever la tête notamment en perturbant son adversaire sur ses points forts. En défense notamment avec en 1ère période, un repli défensif et une occupation des espaces parfaitement étudiée. Du côté de l’USAM, le bilan à l’issue de ces treize 1ères journées (9 victoires – 2 nuls – 2 défaites) est très satisfaisant. Peu nombreux étaient ceux qui en septembre, plaçaient les Nîmois sur le podium. Rien n’est acquis d’autant que par le passé, les après-trêve ont souvent été difficiles à digérer.



Nantes a rempli son contrat

A Toulouse, Philippe Gardent avait vu juste. Même en récupérant Nemanja Ilic mais en devant se passer juste avant le match, des services de Romain Ternel et du Polonais Przybylski, soit huit pros sur le champ, l'entraîneur du Fenix savait que la montagne nantaise était trop dure à franchir. Le H a pris le large d'entrée (4-8 à la 16ème) et les Toulousains ont passé toute la 1ère période à courir après le score. Ils ont même failli réussir puisqu'à la pause, ils n'avaient qu'une seule longueur de retard (15-16). Animé par un grand Tournat (notre photo) et ses gauchers habituels (Balaguer-Gurbindo-Lazarov), Nantes a souvent trouvé des solutions en récupérant des balles de contre-attaque. « On doit tuer le match bien avant la fin et on ne le fait pas, se plaint Cyril Dumoulin qui a parfaitement rivalisé avec son vis-à-vis Yassine Idrissi (9 arrêts chacun). On les a laissés revenir et nous mettre en danger. Avec un peu plus d'investissement, je pense qu'on aurait pu être à l'abri bien plus tôt. »  C'est en effet dans le dernier quart d'heure, à l'usure que le H a véritablement pris l'ascendant sur son adversaire notamment en exploitant parfaitement quelques ballons de contre-attaque. Le portier nantais a notamment apporté sa contribution sur cette fin de match. Après une 1ère partie de saison très fournie (avec entre autres, une qualification pour les 8èmes de finale de la Ligue des Champions), Nantes est dans les clous. « Cette victoire à Toulouse était indispensable pour rester au contact. On termine fatigués mais on est dans une position très acceptable pour aborder ce qui nous attend après la trêve. » La trêve sera de courte durée pour le portier international qui rejoindra dès la semaine prochaîne ses partenaires de l'équipe de France en stage à Capbreton. 

Le diaporama du match Toulouse - Nantes par Mélody Ramirez


Saran assomme Chambéry

La trêve... Saran pourra la vivre un peu plus sereinement puisque les hommes de Fabien Courtial quittent la dernière place du classement et s'écartent même de la zone de relégation. Après trois mois de disette, la venue de Chambéry qui a contrario, était sur une bonne dynamique, n'augurait rien de bon. Cette opposition, les Loiretains l'ont parfaitement gérée. En faisant le nécessaire lorsque les Savoyards ont pris quelques aises au score (9-12 à la 17ème) et en restant vigilants jusqu'à la pause. Chambéry n'a jamais donné l'impression de dominer et surtout de pouvoir imposer son rythme. A la reprise, au fil des minutes, Saran a augmenté son avance et a persisté puisque cela fonctionnait et que Chambéry ne trouvait aucune solution ou si peu pour changer le court du match. L'écart s'était creusé et le trou béant n'a fait que s'agrandir. Depuis le début de la saison, la défense chambérienne n'avait jamais autant encaissé de buts. Même à l'époque où tout allait mal (époque révolue ? on peut se poser légitimement la question), c'était le secteur qui donnait satisfaction. Ce mercredi soir, elle en a pris 41 dans les valises ! La faute au toujours vert Matthieu Drouhin (6/8) et son irrésistible bras gauche à 7 mètres mais surtout au duo Kolle (8/10)-Bordier (7/7) intenable durant 60 minutes. Après le nul face à Nîmes, c'est une véritable gifle pour Chambéry qui malgré les 9 réalisations de Melic interrompt là sa remontée au classement. 



St Raphaël... prénom : Baraka

Mais ce mercredi soir à Tremblay, St Raphaël a transpiré à grosses gouttes, pensant avoir réalisé le plus dur en 1ère période (12-17). De chaque côté, les gardiens avaient eu une importance anecdotique et rien ne laissait supposer que les Franciliens avaient l'intention et surtout es moyens d'ébranler l'adversaire du jour. Le sursaut va pourtant intervenir au retour des vestiaires lorsque Nils Dresrusse va faire preuve d'autorité devant ses cages et que les tireurs locaux vont connaître un peu plus de réussite. Dans ce registre, Vasko Sevaljevic (9 buts - notre photo) sera un véritable souci pour la défense raphaéloise. Autant sur le champ qu'à 7 mètres. Et cette avance que les joueurs azuréens avaient construite en une demi-heure, va fondre à vue d'œil (21-21 à la 45ème). Tout était à refaire ou presque et Saint Raphaël va y parvenir. Avec trois longueurs d'avance à l'entrée du money-time, d'aucuns pensaient que l'affaire était entendue et qu'il n'était pas nécessaire de croire à un éventuel miracle. Et pourtant ! A moins de deux minutes du terme, Sassi Boultif ramenait l'écart à une longueur (29-30). Par deux fois, Tremblay aura la balle de l'égalisation, par deux fois, St Raphaël tremblera. Les partenaires de Daniel Sarmiento (notre photo ci-dessous) reviennent de très loin, avec un peu de chance, ils valident leur 8ème match invaincus en championnat (1 nul - 7 victoires) et surtout consolident leur 4ème place au classement. A Tremblay, on attend des jours meilleurs...



Dunkerque, élève studieux qui peut mieux faire

En tête durant 60 minutes, Dunkerque a donné quelques signes de lassitude sur la fin. Massy partait de trop loin pour pouvoir s'imposer mais encore une fois, les joueurs de l'Essonne n'ont pas été ridicules.  « On sent que la trêve arrive au bon moment car on est émoussé, constate Patrick Cazal. Avec certaines absences, les rotations sont pauvres et je suis obligé de tirer sur les mêmes. Trois matches en une semaine, cela a été compliqué.» Si de part et d'autre, les gardiens ont pu rivaliser, l'USDK aurait pu tuer tout suspense en début de seconde période en gérant mieux son avance de sept buts (17-10 à la 34ème). Massy va réduire le score jusqu'à revenir et terminer à trois longueurs dans le money-time (24-21). Pour les Nordistes, le contrat qui consistait à garder le contact avec les places (potentiellement) européennes à l'issue de la phase aller, est largement rempli. « On a un groupe avec un fort mental et ça, on l'a vu dès le début de la saison, se satisfait le coach. On est allé chercher beaucoup de matches sur les dernières balles et je dois dire qu'on s'attendait même à être plus en difficultés. Je suis vraiment satisfait de ce qu'on a réussi à faire et j'espère qu'on va récupérer quelques-uns des blessés pour mener à bien nos objectifs.» 5ème au classement à seulement un point de St Raphaël, Dunkerque est encore qualifié dans les deux coupes. Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde ! 



Ivry rate l'occase... Cesson s'en contente

La frustration de la soirée est à mettre sur le compte d'Ivry. A Cesson, les Val-de-Marnais avaient clairement affiché leur intention. Ils étaient venus en Bretagne pour réaliser un coup et mettre fin à une série de quatre revers consécutifs en championnat. L'équipe était bien en place et elle va le prouver d'entrée en prenant la direction des opérations. Un 1er écart de 3 buts, puis de 6 laissait augurer une soirée difficile pour l'hôte cessonnais. Les joueurs de Yérime Sylla qui avaient souvent buté sur le rempart FX Chapon en 1ère période et qui n'avaient pas connu la même réussite que leur adversaire, ne vont jamais baisser les bras et refaire surface dans le seconde acte notamment par l'intermédiaire de Thomas Bolaers (9 buts et 2 passes décisives - photo ci-dessus) dont c'est de loin, la meilleure prestation depuis qu'il est arrivé en Ille-et-Vilaine. Ce n'est qu'à l'entrée du dernier quart d'heure que Cesson va parvenir à dépasser Ivry (19-18), les Franciliens referont l'écart (22-25) avant que Maxime Derbier (notre photo du bas) n'égalise (25-25) et soit d'ailleurs "l'impact player" des deux dernières secondes. En effet, Ivry avait hérité d'un 7 mètres que Vium Troelsen avait réussi. Il restait si peu de temps que le score en faveur des partenaires du Danois semblait figé. Temps mort pour les Bretons. Mouvement rapide et prise d'intervalle du roublard de service. A dix secondes près, les Ivryens repartaient avec un succès !




CESSON RENNES - US IVRY                    26 - 26  (MT: 11-14)
Statistiques du match


USAM NIMES - PAYS D'AIX UC               25 - 25  (MT: 12-12)
Statistiques du match

DUNKERQUE HGL - MASSY ESSONNE      24 - 21  (MT: 15-9)
Statistiques du match

SARAN LOIRET - CHAMBERY SMBHB       41 - 33  (MT: 18-18)
Statistiques du match

FENIX TOULOUSE - HBC NANTES             28 - 34  (MT: 15-16)
Statistiques du match

TREMBLAY EN F. - ST RAPHAEL VHB         29 - 30  (MT: 12-17)
Statistiques du match  

LSL: Le suspense peut aussi côtoyer les miracles ! 

LMSL

mercredi 20 décembre 2017 - © Yves Michel

 11 min 12 de lecture

En attendant le choc entre Montpellier et Paris en clôture de cette 13ème journée, Nîmes a été tenu en échec par une équipe d'Aix qui a refait surface après trois semaines d'errance. Sursaut également du côté de Saran qui a laminé Chambéry, St Raphaël s'impose sur le fil à Tremblay, Nantes et Dunkerque assurent l'essentiel tandis qu'Ivry peut avoir des regrets après son nul à Cesson. 

par Yves MICHEL


Quelle fin d’année ! Deux clubs qualifiés pour les phases finales de la Ligue des Champions, un autre barragiste, un championnat qui est loin d’être joué aussi bien en haut qu’en bas, les trois mois et plus qui viennent de s’écouler ont été passionnants. Ce mercredi, beaucoup se sont fait des frayeurs, certains sont passés à l’orange, parfois au rouge. Ce jeudi soir, le point chaud sera comme souvent dans l’Hérault. Dans une Arena à guichets fermés (8800 places), Montpellier accueille Paris. Les données du problème sont simples. En cas de succès à domicile, les Héraultais augmenteraient leur avance sur Nîmes (+5) mais surtout sur le PSG (+6) et seraient en position très favorable pour aborder la seconde partie de la saison. En cas de défaite, tout serait relancé. Les Parisiens retrouveraient seuls la 2ème place et n'auraient plus que 2 points de retard sur leur adversaire direct. Un 3ème partage des points à l'occasion de cette 13ème journée figerait la situation. Et dans tous les cas, tout serait à refaire dès le 14 février 2018. 

Nîmes sur courant alternatif

« On a cru au miracle sur la fin mais Aix mérite largement de repartir avec un point, et nous, on est content d’en avoir pris un. » Franck Maurice reste lucide et surtout sait que Nîmes revient de loin, tant dans le dernier quart d’heure, ses joueurs ont souffert et ont surtout subi sans trop réagir, ce qui peut s’apparenter à un sursaut d’orgueil aixois. Quand en 10 minutes, les Gardois qui menaient pourtant de quatre longueurs (19-15 à la 43ème), encaissent un 0-8 en ayant enchaîné les pertes de balle et raté des immanquables, il y a de quoi rester humbles et surtout se satisfaire de l’épilogue. Cela fait deux fois consécutives qu’en championnat, Nîmes doit se contenter du match nul. Deux fois également que la gestion du money-time peut laisser quelques regrets. Car pour ce dernier rendez-vous de l’année civile, les deux formations ont contribué à ménager le suspense jusqu’au bout. Poussés par un Parnasse en fusion, les Gardois qui étaient restés muets pendant plus de dix minutes, ont profité d’une double supériorité numérique, des cannes de Rebichon et d’un Rémi Desbonnet comme à son habitude, au meilleur de sa forme (19 arrêts) pour revenir au score et même reprendre l’avantage à 8 secondes du terme (24-25). Sur l’engagement joué rapidement et une combinaison à trois, Mathieu Ong a conclu en passant la défense nîmoise totalement en revue. A un de moins puisque Cingesar avait pris 2', Aix arrache le partage des points (25-25). A voir ceux du banc envahir le terrain après le buzzer final, Jérôme Fernandez le 1er, cela donne une idée de la chape de plomb qui pesait sur les têtes et ce résultat équivaut presque à une victoire. « Après les trois pénibles semaines que l'on vient de vivre, je suis très fier de mon équipe, souffle l’entraîneur du PAUC. On a peut-être le sentiment que le match nous a échappé dans les dernières minutes mais vu le scénario sur la fin, on peut être contents du résultat. On le méritait vraiment et cela va nous permettre de passer les fêtes avec un meilleur moral. » Avec à la baguette un Aymeric Minne (photo de tête) qui dans les moments un peu plus difficiles, a su remettre ses partenaires sur le droit chemin, l’équipe de Pays d’Aix a tout simplement montré qu’elle avait du cœur et qu’elle savait relever la tête notamment en perturbant son adversaire sur ses points forts. En défense notamment avec en 1ère période, un repli défensif et une occupation des espaces parfaitement étudiée. Du côté de l’USAM, le bilan à l’issue de ces treize 1ères journées (9 victoires – 2 nuls – 2 défaites) est très satisfaisant. Peu nombreux étaient ceux qui en septembre, plaçaient les Nîmois sur le podium. Rien n’est acquis d’autant que par le passé, les après-trêve ont souvent été difficiles à digérer.



Nantes a rempli son contrat

A Toulouse, Philippe Gardent avait vu juste. Même en récupérant Nemanja Ilic mais en devant se passer juste avant le match, des services de Romain Ternel et du Polonais Przybylski, soit huit pros sur le champ, l'entraîneur du Fenix savait que la montagne nantaise était trop dure à franchir. Le H a pris le large d'entrée (4-8 à la 16ème) et les Toulousains ont passé toute la 1ère période à courir après le score. Ils ont même failli réussir puisqu'à la pause, ils n'avaient qu'une seule longueur de retard (15-16). Animé par un grand Tournat (notre photo) et ses gauchers habituels (Balaguer-Gurbindo-Lazarov), Nantes a souvent trouvé des solutions en récupérant des balles de contre-attaque. « On doit tuer le match bien avant la fin et on ne le fait pas, se plaint Cyril Dumoulin qui a parfaitement rivalisé avec son vis-à-vis Yassine Idrissi (9 arrêts chacun). On les a laissés revenir et nous mettre en danger. Avec un peu plus d'investissement, je pense qu'on aurait pu être à l'abri bien plus tôt. »  C'est en effet dans le dernier quart d'heure, à l'usure que le H a véritablement pris l'ascendant sur son adversaire notamment en exploitant parfaitement quelques ballons de contre-attaque. Le portier nantais a notamment apporté sa contribution sur cette fin de match. Après une 1ère partie de saison très fournie (avec entre autres, une qualification pour les 8èmes de finale de la Ligue des Champions), Nantes est dans les clous. « Cette victoire à Toulouse était indispensable pour rester au contact. On termine fatigués mais on est dans une position très acceptable pour aborder ce qui nous attend après la trêve. » La trêve sera de courte durée pour le portier international qui rejoindra dès la semaine prochaîne ses partenaires de l'équipe de France en stage à Capbreton. 

Le diaporama du match Toulouse - Nantes par Mélody Ramirez


Saran assomme Chambéry

La trêve... Saran pourra la vivre un peu plus sereinement puisque les hommes de Fabien Courtial quittent la dernière place du classement et s'écartent même de la zone de relégation. Après trois mois de disette, la venue de Chambéry qui a contrario, était sur une bonne dynamique, n'augurait rien de bon. Cette opposition, les Loiretains l'ont parfaitement gérée. En faisant le nécessaire lorsque les Savoyards ont pris quelques aises au score (9-12 à la 17ème) et en restant vigilants jusqu'à la pause. Chambéry n'a jamais donné l'impression de dominer et surtout de pouvoir imposer son rythme. A la reprise, au fil des minutes, Saran a augmenté son avance et a persisté puisque cela fonctionnait et que Chambéry ne trouvait aucune solution ou si peu pour changer le court du match. L'écart s'était creusé et le trou béant n'a fait que s'agrandir. Depuis le début de la saison, la défense chambérienne n'avait jamais autant encaissé de buts. Même à l'époque où tout allait mal (époque révolue ? on peut se poser légitimement la question), c'était le secteur qui donnait satisfaction. Ce mercredi soir, elle en a pris 41 dans les valises ! La faute au toujours vert Matthieu Drouhin (6/8) et son irrésistible bras gauche à 7 mètres mais surtout au duo Kolle (8/10)-Bordier (7/7) intenable durant 60 minutes. Après le nul face à Nîmes, c'est une véritable gifle pour Chambéry qui malgré les 9 réalisations de Melic interrompt là sa remontée au classement. 



St Raphaël... prénom : Baraka

Mais ce mercredi soir à Tremblay, St Raphaël a transpiré à grosses gouttes, pensant avoir réalisé le plus dur en 1ère période (12-17). De chaque côté, les gardiens avaient eu une importance anecdotique et rien ne laissait supposer que les Franciliens avaient l'intention et surtout es moyens d'ébranler l'adversaire du jour. Le sursaut va pourtant intervenir au retour des vestiaires lorsque Nils Dresrusse va faire preuve d'autorité devant ses cages et que les tireurs locaux vont connaître un peu plus de réussite. Dans ce registre, Vasko Sevaljevic (9 buts - notre photo) sera un véritable souci pour la défense raphaéloise. Autant sur le champ qu'à 7 mètres. Et cette avance que les joueurs azuréens avaient construite en une demi-heure, va fondre à vue d'œil (21-21 à la 45ème). Tout était à refaire ou presque et Saint Raphaël va y parvenir. Avec trois longueurs d'avance à l'entrée du money-time, d'aucuns pensaient que l'affaire était entendue et qu'il n'était pas nécessaire de croire à un éventuel miracle. Et pourtant ! A moins de deux minutes du terme, Sassi Boultif ramenait l'écart à une longueur (29-30). Par deux fois, Tremblay aura la balle de l'égalisation, par deux fois, St Raphaël tremblera. Les partenaires de Daniel Sarmiento (notre photo ci-dessous) reviennent de très loin, avec un peu de chance, ils valident leur 8ème match invaincus en championnat (1 nul - 7 victoires) et surtout consolident leur 4ème place au classement. A Tremblay, on attend des jours meilleurs...



Dunkerque, élève studieux qui peut mieux faire

En tête durant 60 minutes, Dunkerque a donné quelques signes de lassitude sur la fin. Massy partait de trop loin pour pouvoir s'imposer mais encore une fois, les joueurs de l'Essonne n'ont pas été ridicules.  « On sent que la trêve arrive au bon moment car on est émoussé, constate Patrick Cazal. Avec certaines absences, les rotations sont pauvres et je suis obligé de tirer sur les mêmes. Trois matches en une semaine, cela a été compliqué.» Si de part et d'autre, les gardiens ont pu rivaliser, l'USDK aurait pu tuer tout suspense en début de seconde période en gérant mieux son avance de sept buts (17-10 à la 34ème). Massy va réduire le score jusqu'à revenir et terminer à trois longueurs dans le money-time (24-21). Pour les Nordistes, le contrat qui consistait à garder le contact avec les places (potentiellement) européennes à l'issue de la phase aller, est largement rempli. « On a un groupe avec un fort mental et ça, on l'a vu dès le début de la saison, se satisfait le coach. On est allé chercher beaucoup de matches sur les dernières balles et je dois dire qu'on s'attendait même à être plus en difficultés. Je suis vraiment satisfait de ce qu'on a réussi à faire et j'espère qu'on va récupérer quelques-uns des blessés pour mener à bien nos objectifs.» 5ème au classement à seulement un point de St Raphaël, Dunkerque est encore qualifié dans les deux coupes. Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde ! 



Ivry rate l'occase... Cesson s'en contente

La frustration de la soirée est à mettre sur le compte d'Ivry. A Cesson, les Val-de-Marnais avaient clairement affiché leur intention. Ils étaient venus en Bretagne pour réaliser un coup et mettre fin à une série de quatre revers consécutifs en championnat. L'équipe était bien en place et elle va le prouver d'entrée en prenant la direction des opérations. Un 1er écart de 3 buts, puis de 6 laissait augurer une soirée difficile pour l'hôte cessonnais. Les joueurs de Yérime Sylla qui avaient souvent buté sur le rempart FX Chapon en 1ère période et qui n'avaient pas connu la même réussite que leur adversaire, ne vont jamais baisser les bras et refaire surface dans le seconde acte notamment par l'intermédiaire de Thomas Bolaers (9 buts et 2 passes décisives - photo ci-dessus) dont c'est de loin, la meilleure prestation depuis qu'il est arrivé en Ille-et-Vilaine. Ce n'est qu'à l'entrée du dernier quart d'heure que Cesson va parvenir à dépasser Ivry (19-18), les Franciliens referont l'écart (22-25) avant que Maxime Derbier (notre photo du bas) n'égalise (25-25) et soit d'ailleurs "l'impact player" des deux dernières secondes. En effet, Ivry avait hérité d'un 7 mètres que Vium Troelsen avait réussi. Il restait si peu de temps que le score en faveur des partenaires du Danois semblait figé. Temps mort pour les Bretons. Mouvement rapide et prise d'intervalle du roublard de service. A dix secondes près, les Ivryens repartaient avec un succès !




CESSON RENNES - US IVRY                    26 - 26  (MT: 11-14)
Statistiques du match


USAM NIMES - PAYS D'AIX UC               25 - 25  (MT: 12-12)
Statistiques du match

DUNKERQUE HGL - MASSY ESSONNE      24 - 21  (MT: 15-9)
Statistiques du match

SARAN LOIRET - CHAMBERY SMBHB       41 - 33  (MT: 18-18)
Statistiques du match

FENIX TOULOUSE - HBC NANTES             28 - 34  (MT: 15-16)
Statistiques du match

TREMBLAY EN F. - ST RAPHAEL VHB         29 - 30  (MT: 12-17)
Statistiques du match  

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