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La France assure face à l'Egypte mais s'inquiète pour Luka Karabatic

Euro

samedi 6 janvier 2018 - © Yves Michel

 7 min 57 de lecture

Elle était attendue mais la victoire (33-23) face à l'Egypte lors de la 2ème journée de Golden League a été ternie par la sortie sur blessure de Luka Karabatic. Le pivot parisien qui termine à peine sa convalescence, a été touché à la cheville droite, comme il y a un an, en plein Mondial. Par précaution, le Montpelliérain Benjamin Afgour a été appelé en renfort. Dans le 1er affrontement de la journée, la Norvège avec un brillant Sagosen a battu le Danemark (27-25).

par Yves Michel, à l'AccorArena de Paris-Bercy

C’est le genre de péripétie dont se serait passé le staff tricolore. Surtout sur un match de travail où une fois le score acquis des rotations sont prévues et où un des enjeux de la soirée est de faire plaisir aux 9500 spectateurs présents dans l’arène. Dans ce registre, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Les Français qui avaient laissé dans les tribunes Michaël Guigou, Nikola Karabatic et Vincent Gérard, n’avaient pas attendu trop longtemps pour prendre le large  et mettre en difficulté une pâle Egypte, déjà étrillée par le Danemark, deux jours plus tôt à Rouen (37-21). Bref, il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain très respectueuse des consignes avec un jeu alléchant, projeté vers l’avant et un Nicolas Claire par exemple, impeccable dans un rôle de distributeur et très incisif sur la prise d’initiative. Il y avait de l’engagement, une défense bien en place et des joueurs qui vont chacun dans un registre différent contribuer à capitaliser au tableau d’affichage (20-10 à la pause). Le second acte démarrera sur un rythme un peu moins effréné, le camp français privilégiant le jeu à deux pivots. Les intentions se faisaient plus brouillonnes mais comme en face, la réaction était toujours aussi timide, la France maintenait son avance. Et puis, la tuile !

41ème minute, sur une attaque égyptienne, le gaucher Ahmed El Ahmar retombait sur Luka Karabatic qui restait momentanément au sol. Le pivot parisien va quitter le terrain se plaignant de la cheville droite, la même qui un an plus tôt contre le Japon, n’avait pas tenu et lui avait gâché le Mondial. L’inquiétude se lisait sur les visages. Du coup, l’attention n’était plus au terrain mais plutôt tournée vers le banc sur lequel kiné et médecin s’affairaient. « La sortie de Luka nous a forcément fait un peu de mal, reconnaît Luc Abalo. On y pense tous et sur la fin, cela a un peu entamé notre concentration. C’est un élément très important pour l'équipe et forcément cela nous a trotté dans la tête. » De l’état de santé et de l’éventualité d’une  lésion, peu d’informations vont filtrer, Didier Dinart restant mesuré dans l’analyse. « Luka souffre d'une petite entorse mais nous allons attendre que le doc’ donne son diagnostic pour en savoir plus. » D’habitude enjoué et affable, le patron des Bleus ne s’attardera pas en zone d’interviewes. Dans les vingt dernières minutes qui restaient à disputer, ceux qui étaient à l’ouvrage termineront le boulot, parmi eux, Romain Lagarde, très intéressant en défense et Dylan Nahi qui en 9 minutes parachèvera le succès français (33-23).

L’encadrement n'a pas attendu très longtemps pour prendre la décision d'appeler Benjamin Afgour. Le Montpelliérain est en effet sur la liste des 28 déposée il y a plus d'un mois à l'EHF, le seul pivot pouvant être sélectionné. Un communiqué a par ailleurs précisé que Luka Karabatic était maintenu au sein du groupe.  

A l'AccorArena de Paris-Bercy, 2ème journée de Golden League
FRANCE - EGYPTE              33 - 23  (mi-temps: 20-10)

Arbitres: Gatelis Mindaugas & Mazeika Vaidas (Lituanie)

Evolution du score:
4-0 (4è) 8-3 (10è) 12-3 (14è) 13-6 (18è) 16-8 (23è) 19-8 (27è) 20-10 (MT) 21-13 (35è) 23-14 (37è) 24-17 (43è) 28-20 (50è) 31-22 (56è) 33-23 (FIN)

Photos de France - Egypte par Lorie Couvillers

Les statistiques

France

gardiens: Dumoulin (8 arrêts / 27 tirs dont 2/6 pén), Meyer (5 arrêts / 9 tirs dont 0/1 pén)
Lenne (1/1), Rémili (4/6), Lagarde 1/4), Mem (1/1), Mahé (7/9 dont 3/4 pén), N'Guessan (0/1), Abalo (3/3), Sorhaindo, L. Karabatic (1/1), Claire (2/2), Dipanda (1/4), Porte (3/5), Tournat  (2/2), Nahi (3/3), Caucheteux (4/5 dont 1/2 pén)

Egypte

gardiens: Hendawy (4 arrêts / 25 tirs dont 2/5 pén), M. Aly (7 arrêts / 19 tirs)

Mamdouh (2/3), M.R. Aly, Fathy (2/5 dont 0/1 pén), Ramadan (1/2), Issa (0/4), Abdelrazek (2/5), Abou-Ebaid, El-Masry, Nawar (1/1 dont 1/1 pén), Elwakil (2/3), Khalaf, El-Ahmar (4/7 dont 3/3 pén), Shebib (1/3), Zein (8/10 dont 1/1 pén), Sanad (0/2 dont 0/1 pén)

Les réactions dans le camp tricolore

Romain Lagarde (arrière gauche): J'ai pu montrer ce que je sais faire, j'ai bien défendu et c'est une satisfaction d'autant que ce n'est pas ce que je fais le plus en club. On a fait un bon match du début à la fin, on est resté sérieux et c'est encourageant pour la suite. Didier m'avait dit en fin de première période que j'allais entrer en seconde. Dans ces moments-là, il faut prouver au coach, j'espère que je pourrais encore le faire demain.

Nédim Rémili (arrière droit): "On a fait deux bons matchs appliqués avec de la bonne agressivité, malgré quelques erreurs. On essaye d'être le plus sérieux possible et ce soir en a été la preuve. Demain, on a un gros test face au Danemark, un des prétendants au titre à l'Euro. On va mettre le plus d'intensité possible afin d'être prêts pour le 12 janvier. On ne voudra surtout pas lever le pied, car c'est comme ça qu'on peut se blesser. Aujourd'hui, on aurait pu le faire mais on a mis les ingrédients nécessaires pour se rendre le match facile. Il faudra en faire de même demain (ce dimanche)."

Luc Abalo (ailier droit) "On a réalisé un quasi sans faute sur la 1ère période et sur la 2ème, on a moins bien joué mais dans l'ensemble, on peut être satisfait de ce match. Demain (ce dimanche), on s'attend à un match engagé avec une défense 6-0 danoise très agressive, si on arrive à jouer intelligemment, à lâcher les balles, à ne pas s'énerver face à leur bon gardien, ça peut bien se passer. Il faut en tout cas rester sur notre point fort, la défense. (Avant d'aborder l'Euro), terminer sur le Danemark est un bon indicateur mais la préparation est une chose, la compétition en est une autre, la pression et l'enjeu peuvent nous faire perdre nos moyens. On l'a vécu en Pologne en 2016, donc quel que soit le résultat, on ne s'emballera pas. Mais il vaut mieux être sur une bonne dynamique avant d'entamer l'Euro."



Sander Sagosen, âme de la Norvège

Et si quelque part, l'absence de Sander Sagosen sur le parquet de Rouen jeudi face à la France était purement et simplement diplomatique. Comme pour brouiller les cartes même si les Tricolores ne sont pas dupes et connaissent parfaitement le rôle de patron qu’il occupe au sein de son équipe. Car ce samedi, les problèmes de gorge enflammée et de fièvre étaient indiscutablement derrière le stratège norvégien. « Non, non j’étais vraiment malade, martèle l’intéressé. C’était d’ailleurs très difficile pour moi de me remettre dans le rythme mais cela s’est plutôt bien passé. » Comment dire ? Le Parisien a signé un retour fracassant face au Danemark dans le 1er match de la Golden League programmée à Paris. Animateur insatiable du jeu, il a été un souci permanent pour la défense danoise. Il s'est régalé en variant les plaisirs, en shootant de loin, en allant au duel et a exploité à merveille toutes les situations qui se présentaient. Ce n'est pas un hasard s’il termine la 1ère période (29’ de jeu effectif) avec déjà 7 buts à son actif, inscrivant les deux derniers et permettant à la Norvège de virer en tête (12-11). Très mobile, capable de se décaler sur le côté gauche de la base arrière, son association et ses permutations avec Magnus Rod ont parfaitement fonctionné. Et la défense danoise n’a pas donné toute les garanties de fiabilité. Au retour des vestiaires, la Norvège ne va rien changer dans ses intentions et même augmenter son avance avec Sander Sagosen moins présent sur le but mais tout aussi efficace dans la distribution. Comme à Rouen, l’ailier Bjornsen se chargera d’alimenter le capital (20-15). Avant de subir le contre-feu danois et d’encaisser un 0-5 qui aurait pu faire très mal dans les têtes et dans les jambes, la Norvège va trouver avec Christian O’Sullivan la solution à ses soucis. Le demi-centre de Magdeburg qui ne s’était pas montré à son plein avantage jeudi face à la France a remis ses partenaires sur la bonne trajectoire (26-21 à la 55ème). Les futurs adversaires des Tricolores se relâcheront dans le money-time, laissant les Danois réduire l’écart et ramener la note au final moins salée (27-25). Dans aucun des deux camps, on ne va tirer des enseignements trop hâtifs. Surtout que l’ombre de Mikkel Hansen laissé dans les tribunes (souci au genou droit) a souvent plané sur la rencontre.



La France assure face à l'Egypte mais s'inquiète pour Luka Karabatic 

Euro

samedi 6 janvier 2018 - © Yves Michel

 7 min 57 de lecture

Elle était attendue mais la victoire (33-23) face à l'Egypte lors de la 2ème journée de Golden League a été ternie par la sortie sur blessure de Luka Karabatic. Le pivot parisien qui termine à peine sa convalescence, a été touché à la cheville droite, comme il y a un an, en plein Mondial. Par précaution, le Montpelliérain Benjamin Afgour a été appelé en renfort. Dans le 1er affrontement de la journée, la Norvège avec un brillant Sagosen a battu le Danemark (27-25).

par Yves Michel, à l'AccorArena de Paris-Bercy

C’est le genre de péripétie dont se serait passé le staff tricolore. Surtout sur un match de travail où une fois le score acquis des rotations sont prévues et où un des enjeux de la soirée est de faire plaisir aux 9500 spectateurs présents dans l’arène. Dans ce registre, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Les Français qui avaient laissé dans les tribunes Michaël Guigou, Nikola Karabatic et Vincent Gérard, n’avaient pas attendu trop longtemps pour prendre le large  et mettre en difficulté une pâle Egypte, déjà étrillée par le Danemark, deux jours plus tôt à Rouen (37-21). Bref, il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain très respectueuse des consignes avec un jeu alléchant, projeté vers l’avant et un Nicolas Claire par exemple, impeccable dans un rôle de distributeur et très incisif sur la prise d’initiative. Il y avait de l’engagement, une défense bien en place et des joueurs qui vont chacun dans un registre différent contribuer à capitaliser au tableau d’affichage (20-10 à la pause). Le second acte démarrera sur un rythme un peu moins effréné, le camp français privilégiant le jeu à deux pivots. Les intentions se faisaient plus brouillonnes mais comme en face, la réaction était toujours aussi timide, la France maintenait son avance. Et puis, la tuile !

41ème minute, sur une attaque égyptienne, le gaucher Ahmed El Ahmar retombait sur Luka Karabatic qui restait momentanément au sol. Le pivot parisien va quitter le terrain se plaignant de la cheville droite, la même qui un an plus tôt contre le Japon, n’avait pas tenu et lui avait gâché le Mondial. L’inquiétude se lisait sur les visages. Du coup, l’attention n’était plus au terrain mais plutôt tournée vers le banc sur lequel kiné et médecin s’affairaient. « La sortie de Luka nous a forcément fait un peu de mal, reconnaît Luc Abalo. On y pense tous et sur la fin, cela a un peu entamé notre concentration. C’est un élément très important pour l'équipe et forcément cela nous a trotté dans la tête. » De l’état de santé et de l’éventualité d’une  lésion, peu d’informations vont filtrer, Didier Dinart restant mesuré dans l’analyse. « Luka souffre d'une petite entorse mais nous allons attendre que le doc’ donne son diagnostic pour en savoir plus. » D’habitude enjoué et affable, le patron des Bleus ne s’attardera pas en zone d’interviewes. Dans les vingt dernières minutes qui restaient à disputer, ceux qui étaient à l’ouvrage termineront le boulot, parmi eux, Romain Lagarde, très intéressant en défense et Dylan Nahi qui en 9 minutes parachèvera le succès français (33-23).

L’encadrement n'a pas attendu très longtemps pour prendre la décision d'appeler Benjamin Afgour. Le Montpelliérain est en effet sur la liste des 28 déposée il y a plus d'un mois à l'EHF, le seul pivot pouvant être sélectionné. Un communiqué a par ailleurs précisé que Luka Karabatic était maintenu au sein du groupe.  

A l'AccorArena de Paris-Bercy, 2ème journée de Golden League
FRANCE - EGYPTE              33 - 23  (mi-temps: 20-10)

Arbitres: Gatelis Mindaugas & Mazeika Vaidas (Lituanie)

Evolution du score:
4-0 (4è) 8-3 (10è) 12-3 (14è) 13-6 (18è) 16-8 (23è) 19-8 (27è) 20-10 (MT) 21-13 (35è) 23-14 (37è) 24-17 (43è) 28-20 (50è) 31-22 (56è) 33-23 (FIN)

Photos de France - Egypte par Lorie Couvillers

Les statistiques

France

gardiens: Dumoulin (8 arrêts / 27 tirs dont 2/6 pén), Meyer (5 arrêts / 9 tirs dont 0/1 pén)
Lenne (1/1), Rémili (4/6), Lagarde 1/4), Mem (1/1), Mahé (7/9 dont 3/4 pén), N'Guessan (0/1), Abalo (3/3), Sorhaindo, L. Karabatic (1/1), Claire (2/2), Dipanda (1/4), Porte (3/5), Tournat  (2/2), Nahi (3/3), Caucheteux (4/5 dont 1/2 pén)

Egypte

gardiens: Hendawy (4 arrêts / 25 tirs dont 2/5 pén), M. Aly (7 arrêts / 19 tirs)

Mamdouh (2/3), M.R. Aly, Fathy (2/5 dont 0/1 pén), Ramadan (1/2), Issa (0/4), Abdelrazek (2/5), Abou-Ebaid, El-Masry, Nawar (1/1 dont 1/1 pén), Elwakil (2/3), Khalaf, El-Ahmar (4/7 dont 3/3 pén), Shebib (1/3), Zein (8/10 dont 1/1 pén), Sanad (0/2 dont 0/1 pén)

Les réactions dans le camp tricolore

Romain Lagarde (arrière gauche): J'ai pu montrer ce que je sais faire, j'ai bien défendu et c'est une satisfaction d'autant que ce n'est pas ce que je fais le plus en club. On a fait un bon match du début à la fin, on est resté sérieux et c'est encourageant pour la suite. Didier m'avait dit en fin de première période que j'allais entrer en seconde. Dans ces moments-là, il faut prouver au coach, j'espère que je pourrais encore le faire demain.

Nédim Rémili (arrière droit): "On a fait deux bons matchs appliqués avec de la bonne agressivité, malgré quelques erreurs. On essaye d'être le plus sérieux possible et ce soir en a été la preuve. Demain, on a un gros test face au Danemark, un des prétendants au titre à l'Euro. On va mettre le plus d'intensité possible afin d'être prêts pour le 12 janvier. On ne voudra surtout pas lever le pied, car c'est comme ça qu'on peut se blesser. Aujourd'hui, on aurait pu le faire mais on a mis les ingrédients nécessaires pour se rendre le match facile. Il faudra en faire de même demain (ce dimanche)."

Luc Abalo (ailier droit) "On a réalisé un quasi sans faute sur la 1ère période et sur la 2ème, on a moins bien joué mais dans l'ensemble, on peut être satisfait de ce match. Demain (ce dimanche), on s'attend à un match engagé avec une défense 6-0 danoise très agressive, si on arrive à jouer intelligemment, à lâcher les balles, à ne pas s'énerver face à leur bon gardien, ça peut bien se passer. Il faut en tout cas rester sur notre point fort, la défense. (Avant d'aborder l'Euro), terminer sur le Danemark est un bon indicateur mais la préparation est une chose, la compétition en est une autre, la pression et l'enjeu peuvent nous faire perdre nos moyens. On l'a vécu en Pologne en 2016, donc quel que soit le résultat, on ne s'emballera pas. Mais il vaut mieux être sur une bonne dynamique avant d'entamer l'Euro."



Sander Sagosen, âme de la Norvège

Et si quelque part, l'absence de Sander Sagosen sur le parquet de Rouen jeudi face à la France était purement et simplement diplomatique. Comme pour brouiller les cartes même si les Tricolores ne sont pas dupes et connaissent parfaitement le rôle de patron qu’il occupe au sein de son équipe. Car ce samedi, les problèmes de gorge enflammée et de fièvre étaient indiscutablement derrière le stratège norvégien. « Non, non j’étais vraiment malade, martèle l’intéressé. C’était d’ailleurs très difficile pour moi de me remettre dans le rythme mais cela s’est plutôt bien passé. » Comment dire ? Le Parisien a signé un retour fracassant face au Danemark dans le 1er match de la Golden League programmée à Paris. Animateur insatiable du jeu, il a été un souci permanent pour la défense danoise. Il s'est régalé en variant les plaisirs, en shootant de loin, en allant au duel et a exploité à merveille toutes les situations qui se présentaient. Ce n'est pas un hasard s’il termine la 1ère période (29’ de jeu effectif) avec déjà 7 buts à son actif, inscrivant les deux derniers et permettant à la Norvège de virer en tête (12-11). Très mobile, capable de se décaler sur le côté gauche de la base arrière, son association et ses permutations avec Magnus Rod ont parfaitement fonctionné. Et la défense danoise n’a pas donné toute les garanties de fiabilité. Au retour des vestiaires, la Norvège ne va rien changer dans ses intentions et même augmenter son avance avec Sander Sagosen moins présent sur le but mais tout aussi efficace dans la distribution. Comme à Rouen, l’ailier Bjornsen se chargera d’alimenter le capital (20-15). Avant de subir le contre-feu danois et d’encaisser un 0-5 qui aurait pu faire très mal dans les têtes et dans les jambes, la Norvège va trouver avec Christian O’Sullivan la solution à ses soucis. Le demi-centre de Magdeburg qui ne s’était pas montré à son plein avantage jeudi face à la France a remis ses partenaires sur la bonne trajectoire (26-21 à la 55ème). Les futurs adversaires des Tricolores se relâcheront dans le money-time, laissant les Danois réduire l’écart et ramener la note au final moins salée (27-25). Dans aucun des deux camps, on ne va tirer des enseignements trop hâtifs. Surtout que l’ombre de Mikkel Hansen laissé dans les tribunes (souci au genou droit) a souvent plané sur la rencontre.



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