Résumé de la 13° journée de LFH.
Plus les journées passent, plus Metz se sent seul au monde. La défaite de Brest à Nice a repoussé le BBH à 6 longueurs d’un Metz HB victorieux à Bourg de Péage malgré une très belle résistance de la part des promues. Nice, Nantes et Issy Paris, qui s’est refait une santé à Fleury, suivent maintenant de loin la marche forcée des Lorraines avec maintenant très peu d’illusions sur un retour possible. Dans le même temps, Chambray et Besançon ont pris des points très importants en vue des Play Off.
Pour Metz, les choses n’ont pas traîné dans la Drôme… Le leader a vite fait comprendre que l’exploit réalisé à Issy Paris resterait un souvenir. Pas question de se faire peur face à Bourg de Péage. 4-1 à la 5°, 13-6 à la 15°, l’affaire a été vite pliée. Et même si les locales vont livrer une seconde période beaucoup plus solide et convaincante, la cavalerie légère de Metz, les Houette, Maubon, Landre et Flippes va maintenir Bourg de Péage à distance jusqu’à la fin du match. Metz vainqueur à Bourg de Péage, se n’est pas à proprement parlé une surprise. La défaite de Brest à Nice y ressemble beaucoup plus. Mais Nice semble bel et bien être le poil à gratter de Brest. Déjà à l’aller, le match nul arraché par les Bretonnes tenait du miracle. Cette fois, pas de bis, pas de rédemption sur le fil et si l’écart creusé en début de match par les Niçoises allait être bouché ce fut pour mieux repartir en seconde période côté sudistes et cette fois ne plus jamais être inquiétées dans ce match. Le duo Torstenson – Prudhomme faisant plus que mal à Brest parfaitement secondé par une Ehsan Abdelmalek toujours aussi précieuse sur 7 mètres.
Si Brest a perdu du terrain, Nice, bien évidemment, Nantes et Issy Paris restent avec le même écart. Les parisiennes de l’IPH ont réussi à se remettre de leur bourde péageoise en allant s’imposer de belle façon à Fleury les Aubrais. Une Lois Abbingh redoutable de loin mais surtout une marque bien répartie et donc des dangers qui viennent d’un peu partout. Le show Melissa Agathe ne suffira pas à renverser la vapeur d’un match très mal embarqué, puisque le LFH était mené de 7 buts à la 45°. La folle poursuite emmenée par le duo Agathe – Nianh n’aura finalement pas pu sauver quoi que ce soit avec un Fleury qui va venir mourir à 2 buts de son adversaire. Pour Nantes les choses ont été elles aussi assez simples. Dijon n’avait pas assez de réserves pour s’opposer sur la durée à un NLA parfaitement emmenées par le duo Hansen – Dancette à la marque et avec une Gervaise Pierson de gala et ses 11 arrêts mais dont un superbe 3/5 aux 7 mètres.
Le diaporama de Nantes - Dijon par Philippe Padioleau
Vers le bas, la bonne opération a été faite par les équipes qui recevaient. Besançon a méthodiquement fait exploser Le Havre. Prises à la gorge d’entrée de match, les Normandes vont voir l’écart augmenter régulièrement pour finir par la bonne dizaine juste avant la fin du match Stosic limitant au final l’addition à 9 unités. Avec ces 3 points l’ESBf se positionne à la 7° place mais surtout avec un joli matelas de 6 points de plus que le meilleur « Play Downable », Toulon Saint Cyr. Car dans le même temps, ou plutôt la veille, Chambray avait lui aussi réussi sa belle opération en dominant Toulon Saint Cyr. Pourtant il y avait plus de monde à l’infirmerie que sur le terrain. 11 Joueuses de disponibles dont les jeunes Pugliese et Novellan. Chebbah, Alberto, Boutrouille, Bekono, Oliveira et bien sur Desgrolard, tout ce beau monde était out pour le match de la peur. Et bien malgré tout cela, le CTHB emmené par un duo de gauchères Tavares – Planeta intenable s’est imposé et ce sans trop souffrir dans une fin de match étourdissante qui a sonné pour le compte des Varoises quasi incapables de trouver la solution pendant les 10 dernières minutes. Cette victoire donne la dernière place temporaire pour les Play Off et les 3 points d’avance sur le TVHB pourraient bien être capitaux au décompte final.