Romain Lagarde mais surtout Luka Karabatic seront sur la feuille de match en fin d'après-midi pour affronter la Suède. Didier Dinart utilise les deux changements auxquels il a droit en début de tour principal. Un pari osé mais totalement assumé !

C'est le coup de poker, le pari osé de ne plus avoir de possibilité de changement (deux sont autorisés) avant la fin du tour principal que tente Didier Dinart ! Mais ça en vaut la peine face à des Suédois qui ont fait une sacrée impression depuis le début de l'Euro notamment lors de leur démonstration face à la Croatie. L'entraîneur de l'équipe de France avait confirmé la veille qu'il appelait Romain Lagarde pour pallier l'absence (sur blessure au genou) de Timothey N'Guessan et il s'était empressé de signaler qu'il n'y aurait pas, en principe, d'autre bouleversement. Mais la nuance avait attiré notre attention. Le technicien tricolore avait coupé court au débat, des journalistes suédois ou assimilés étant à proximité.

Luka Karabatic qui avait du quitter ses coéquipiers pendant le 2ème match de Golden League face à l'Egypte à Bercy (douleur à la cheville), il y a très exactement 14 jours, avait engagé une course contre la montre avec l'aide des trois kinés et du doc pour revenir en forme au bon moment. Le staff des Bleus n'a pas hésité très longtemps pour l'incorporer, quite à se priver par la suite de toute possibilité de changement si par exemple, tuile extrême, un des deux gardiens venait à se blesser. "Loulou" allait bien, il piaffait d'impatience, autant l'utiliser. Benjamin Afgour, travailleur impénitent et joueur de devoir lui laisse sa place. Et on se dit désormais, qu'il n'y a plus qu'à faire !