Totalement absents pendant 20 minutes, les Parisiens se sont enfin lancés dans leur match face à Meshkov Brest alors qu’ils avaient 10 buts de retard à la 22° minute. Et pourtant malgré un match que tout annonçait comme perdu, le Paris SG a failli renverser la vapeur en seconde période, arrivant même à mener de 2 buts avant que dans un dernier sursaut les hommes de Sergey Bebeshko n’arrachent une victoire sur le fil capitale pour eux puisqu’elle les qualifie pour les 8° de finale.
Clairement, pendant les 20 premières minutes on se demandait ce que Paris était venu faire chez le champion de Biélorussie. En tout cas, pas jouer un match de handball de haut niveau. Certes, il y avait des absents… Hanse, Gensheimer, Nahi, Mollgaard, cela ne se remplace pas au pied levé ! En plus, le PSG partait sans son coach, resté à Paris, indisposé et remplacé par Staffan Olsson en coach A. Partis sur une 1-5 un peu expérimentale, Paris facilitait la tâche offensive au Meshkov Brest mais aussi se loupait totalement dans le secteur offensif en perdant ballon sur ballon et loupant shoot sur shoot face à un Ivan Pesic très performant. En bref, de la bouillie de handball face à la détermination bélarusse et il n’y avait pas photo. Il fallait que le groupe prenne enfin conscience de sa prestation pour qu’’enfin il y ait un peu de mieux sur les 8 dernières minutes de la première période. Enfin solides en défense après être revenu à leur 0-6 traditionnelle.
Offensivement enfin dans le bon, défensivement beaucoup plus stables ce qui permettait à ses gardiens de faire enfin des arrêts, Paris revenait, grignotait, réduisait l’écart et Bebeshko était obligé de prendre temps mort sur temps mort pour tenter d’enrayer la déferlante parisienne. La seconde période était sous le signe d’un PSG enfin en mode Ligue des Champions et les Bélarusses avaient les pires difficultés à trouver le moindre espace dans la défense adverse. Sauf que dans leur rang ils ont deux joueurs capables de prendre des shoots dans n’importe quelle position. Petar Djordjic, le bien prénommé, à gauche avait déjà fait parler son bras fantastique à de nombreuses reprises en première période. Et après un début de seconde période timide, il allait retenter tout et même parfois n’importe quoi, mais cela finissait invariablement au fond des filets parisiens. Et comme de l’autre côté, à droite, Shylovich faisait peu ou prou la même chose, les 2 buts d’avance pris par Paris à la 48° allaient fondre, s’envoler en un clin d’œil. Alors que l’on pensait les Bélarusses sur les rotules, ils arrivaient à retrouver un second souffle pour arracher une victoire sur le fil qui aurait même pu se transformer en nul par un dernier tir d’Adama Keita parti 1 seconde trop tard. Nul ou victoire, cela leur importait peu, cela suffisait à leur bonheur, la qualification en 8° de finale. Pour Paris l’honneur était un peu sauf, même si la défaite n’avait aucune importance pour le classement final, la concéder en jouant une heure comme lors des 20 premières minutes aurait vraiment été une grosse faute de goût.
A Brest (BLR), Sportshall Victoria
Le samedi 24 février 2018 à 17h30
HC Meshkov Brest - Paris SG HB : 29 - 28 (Mi-temps : 19-13)
3 500 spectateurs
Arbitres : MM Slave Nikolov et Gjorgji Nachevski (Macédoine)
Evolution du score : 4-0 5°, 7-2 10°, 11-4 15°, 14-5 20°, 17-10 25°, 19-13 MT - 21-16 35°, 22-20 40°, 22-23 45°, 24-25 50°, 27-26 55°, 29-28 FT.