Pas de panique pour Montpellier, mais de la souffrance pendant 30 minutes avant de finir par s’imposer 20-19 sur Ademar Leon et ainsi rejoindre les 8° de finale de la Ligue des champions. Souverains et presque faciles en première période, les Héraultais ont complètement déjoué en seconde en butant sur une défense et un Cupara très performants. Une petite peur, sans plus, mais surtout le sentiment que les joueurs qui ont fait la seconde période ont sans doute perdu pas mal de crédit pour la suite de l’aventure.
Tout le monde oubliera très vite la seconde période du match retour des barrages de la Ligue des Champions contre l’Ademar Léon. Mais clairement, entre le visage de Montpellier en première période et celui en deuxième, ce fut le jour et la nuit. La première a été celle de beaucoup de satisfactions. Léon comptait ses absents, un peu comme Montpellier, mais les ressources sont quand même beaucoup moins grosses à l’Ademar qu’au MHB. Alors les satisfactions ont été aussi bien défensives où la 1-5 adaptable à l’envie en 0-6 avec beaucoup d’activité et un Vincent Gérard chirurgical dans ses parades qu’offensives où même si Raphaël Guijosa avait décidé de priver le MHB de Melvyn Richardson en le prenant en stricte. Mais cela ne dérangeait pas trop les Héraultais, surtout que le jeune arrière droit arriver régulièrement à surpasser cette prise en stricte. Michael guigou donnait le tempo, Baptiste Bonnefond mettait les tris au fond et le jeu rapide arrivait parfaitement à s’exprimer à partir de cette défense performante. Alors Léon pliait, ne rompait pas complètement, mais semblait accepter l’inéluctable, la victoire et la qualification de Montpellier.
+5 à la pause, et même +6 après un but de Jonas Truchanovicius à la 36°. Mais cela allait quasiment s’arrêter là. D’un coup Montpellier perdait tout liant offensif, tout le monde forçait les solutions et surtout échouait à qui mieux mieux sur Vladimir Cupara ou sur les poteaux espagnols. Résultat d’un match très enlevé on passait à du beaucoup plus laborieux puis carrément un petit sentiment quasi de panique quand Léon passait devant 19-18 à la 54°, avec largement le temps de renverser complètement la vapeur et de rée l’exploit impossible. Heureusement, les tauliers revenaient sur le terrain et défensivement, Montpellier donnait un dernier coup de collier pour se mettre à l’abris d’une cruelle désillusion. Un coup de semonce qui va devoir servir pour la suite, car la suite, ce sera face à la 2° équipe espagnole engagée en Ligue des Champions. Un certain Barcelone, que Montpellier n’a jamais réussi à sortir dans cette compétition. Mais toutes les séries ont une fin. Si Montpellier retrouve ses blessés dont Valentin Porte, quelque chose nous dit qu’il y a un coup à jouer face à un Barca beaucoup moins royal que les saisons précédentes. Mais à coup sûr, cela ne pourra se faire avec une prestation comme celle délivrée lors de la seconde période du match retour contre l’Adema Léon.
Le diaporama du match par Patrick Davignon
A Montpellier, Palais des Sports de Bougnol
Le dimanche 4 mars à 17h00
Montpellier HB - Ademar Léon : 20-19 (Mi-temps : 13-8)
3 000 spectateurs
Arbitres : MM Miljan Vesovic et Novica Mitrovic (Monténégro)
Evolution du score : 3-2 5°, 6-3 10°, 8-6 15°, 10-7 20°, 11-8 25°, 13-9 MT, 14-9 35°, 15-11 40°, 17-13 45°, 18-17 50°, 19-19 55°, 20-19 FT
