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LSL: A Paris, Nantes n'est pas passé loin de l'exploit

LMSL

jeudi 12 avril 2018 - © Yves Michel

 6 min 15 de lecture

Nantes a su rivaliser avec le PSG sans pour autant réaliser une bonne opération comptable. L'écart entre les Parisiens et le leader montpelliérain reste identique à l'issue de cette 20ème journée. Qui va craquer le 1er durant les six étapes qui nous séparent de la fin de saison ?  Derrière, la poursuite pour les accessits européens s'organise. St Raphaêl et Nîmes prennent le dessus à l'extérieur.

par Yves MICHEL


Avec les résultats de la veille et notamment la large victoire de Montpellier à Tremblay (19-29), le PSG ne pouvait pas se laisser déborder par Nantes et perdre de nouveaux points. 

Malgré quelques déchets en attaque, Paris a tranquillement tissé sa toile mais a du attendre les dix dernières minutes de la 1ère période pour prendre un avantage conséquent. Les joueurs du "H" avaient animé le début de la rencontre, ils ont ensuite buté sur Thierry Omeyer et ont commis quelques erreurs d'appréciation tant en défense qu'en attaque. Sur le bord de touche, Thierry Anti a souvent vu rouge estimant que certaines décisions arbitrales ne pesaient que d'un côté. (17-14 à la pause). « On a l’habitude de courir énormément mais quand on perd 7 balles en 1ère mi-temps, c’est déjà beaucoup, souligne Nédim Rémili. Cela nous a peut-être un peu perturbé pour la suite. On a un peu moins couru et du coup, ça nous enlève des buts faciles. » Paris va mieux attaquer le second acte que son adversaire, le poussant à la faute et à la maladresse. Cinq longueurs de retard à un peu plus d'un quart d'heure de la fin (26-21), le "H" ne va pas baisser les bras et va montrer un peu plus d'agressivité. « Dommage qu'on ait eu ces trous d'air et ce manque de concentration, souffle le gardien nantais Arnaud Siffert. Contre Paris, cela ne pardonne pas, cela fait plusieurs fois que contre eux, on ne joue pas très très bien et pourtant, on n'est pas loin.» Les tirs et la transmission parisienne étaient plus hasardeux, Nantes va faire en neuf minutes, une "remontada" inespérée (27-27) et surtout se relancer. Paris aurait pu vaciller, perdre ses moyens, il n'en a rien été. Une défense autoritaire, Corralès à la parade, Hansen décisif à 7 mètres, une ultime interception de Mollgaard, cela va suffire pour ôter tout espoir aux Nantais (succès du PSG 31-29). « On a quand même su ne pas les laisser passer devant en cette fin de 2ème, souligne Nédim Rémili, sinon cela nous aurait posé plein de problèmes, on a su gérer les moments chauds, on sait que tous les matches qui restent à jouer seront des finales. On est derrière Montpellier, très proches d’eux, on espère un faux-pas de leur part, ils ont des confrontations très importantes à disputer et de notre côté, on va continuer à y croire. On arrive à s’imposer sans Niko (blessé le 22 mars dernier à la cheville lors du match face à Nîmes, l'arrière parisien n'a pas été utilisé) et quand on sait l’importance qu’il a dans l’équipe, c’est intéressant.» Ce dimanche, le PSG sera à nouveau à l'épreuve. Cette fois en demi-finale de la coupe de France avec un déplacement qui pourrait s'avérer piégeux à Chambéry.

Le diaporama photos de PSG-Nantes par Lorie Couvillers

Dans le mano a mano pour les autres accessits européens, Aix en Provence n'a pas à être déçu. S'imposer dans les ultimes minutes face à Toulouse aurait été un hold up tant le Fénix a maîtrisé la rencontre de bout en bout (29-30) même si en fin de 1ère période, les Provençaux ont effectué une belle remontée (avec un 4-0 à 13-13 à la pause) avant de retomber dans leurs travers et surtout se heurter à Vladimir Perisic dans les cages toulousaines (18 parades).

D'autres gardiens se sont illustrés... Montpellier avec un Vincent Gérard en forme internationale (19 arrêts) et Nîmes avec Rémi Desbonnet (notre photo) tout aussi décisif (17 parades) ont parfaitement rempli leur contrat.

Si à Tremblay, les Héraultais avaient plié la rencontre au bout d'un quart d'heure, (les Tremblaysiens doivent faire très attention car les six dernières oppositions ne sont pas de tout repos avec notamment un ultime rendez-vous à Saran qui pourrait s'avérer capital) les Nîmois eux, ont du attendre la fin du 1er acte pour installer puis accentuer leur domination. En 2ème mi-temps, les Nordistes n'ont que très rarement existé. A 8 minutes du terme, ils étaient relégués à 7 buts d'écart (23-30) avant de se ressaisir et réduire une addition déjà bien salée. « On est totalement hors sujet dès l'entame de match (0-3 à la 3ème). On a été incapable de s’organiser pour éviter de se faire contrer, regrette l'entraîneur Patrick Cazal. On les a laissés s’installer et on n’a pas senti de la part du collectif, une envie farouche de vouloir faire l’Europe l’année prochaine. » Après deux défaites consécutives (Paris, Chambéry), Nîmes se replace dans la course mais devra affronter Montpellier en l'espace de cinq jours. En championnat dans l'Hérault mercredi prochain et ce samedi sur ses terres en demi-finale de coupe de France. Un double challenge stimulant qui monopolise déjà les esprits. « On rencontre ce qui se fait de mieux au plus haut niveau européen, ponctue le gardien de l'USAM Rémi Desbonnet. On connait la difficulté de la tâche, maintenant, on sait qu'ils enchaînent aussi les matches et qu'ils ont peut-être la tête ailleurs. On a un match de rêve à domicile pour aller chercher une place à Bercy. On ne peut pas rêver mieux. On se présente dans de bonnes conditions mais il va falloir garder un niveau de jeu très élevé. »  Après Montpellier, Nîmes devra affronter Nantes.  

Le diaporama photos de Dunkerque-Nîmes par Lorie Couvillers

En queue de classement, alors que Cesson évoluera à Chambéry le 25 avril et que Saran accueille Ivry samedi, le sort de Massy est quasiment scellé. Les joueurs de l'Essonne ont fait illusion pendant le 1er quart d'heure (12-8 à la 17ème) avant de subir la loi de St Raphaël (25-36) et de tomber sur un grand Caucheteux (7/7 dont 4 pénaltys). Massy n'a pas une fin de calendrier très favorable et comme l'équipe ne sait plus gagner (elle ne l'a fait d'ailleurs que deux fois, contre Saran et Nîmes depuis le début de la saison), un retour en Proligue semble inévitable. Le principe selon lequel le promu issu des play-offs redescend un an après son accession, se vérifie une fois de plus.



DUNKERQUE HGL - USAM NIMES GARD             27-30  (MT: 14-17)
Statistiques du match

MASSY EHB - ST RAPHAEL VHB                          25-36  (MT: 15-18)
Statistiques du match

TREMBLAY EN F. - MONTPELLIER HB                 19-29  (MT: 8-15)
Statistiques du match

le diaporama photos de Tremblay - Montpellier par Céline Dély


PAYS D'AIX UC - FENIX TOULOUSE                    29-30  (MT: 13-13)
Statistiques du match

PSG HANDBALL - HBC NANTES                           31-29  (MT: 17-14)
Statistiques du match

LSL: A Paris, Nantes n'est pas passé loin de l'exploit 

LMSL

jeudi 12 avril 2018 - © Yves Michel

 6 min 15 de lecture

Nantes a su rivaliser avec le PSG sans pour autant réaliser une bonne opération comptable. L'écart entre les Parisiens et le leader montpelliérain reste identique à l'issue de cette 20ème journée. Qui va craquer le 1er durant les six étapes qui nous séparent de la fin de saison ?  Derrière, la poursuite pour les accessits européens s'organise. St Raphaêl et Nîmes prennent le dessus à l'extérieur.

par Yves MICHEL


Avec les résultats de la veille et notamment la large victoire de Montpellier à Tremblay (19-29), le PSG ne pouvait pas se laisser déborder par Nantes et perdre de nouveaux points. 

Malgré quelques déchets en attaque, Paris a tranquillement tissé sa toile mais a du attendre les dix dernières minutes de la 1ère période pour prendre un avantage conséquent. Les joueurs du "H" avaient animé le début de la rencontre, ils ont ensuite buté sur Thierry Omeyer et ont commis quelques erreurs d'appréciation tant en défense qu'en attaque. Sur le bord de touche, Thierry Anti a souvent vu rouge estimant que certaines décisions arbitrales ne pesaient que d'un côté. (17-14 à la pause). « On a l’habitude de courir énormément mais quand on perd 7 balles en 1ère mi-temps, c’est déjà beaucoup, souligne Nédim Rémili. Cela nous a peut-être un peu perturbé pour la suite. On a un peu moins couru et du coup, ça nous enlève des buts faciles. » Paris va mieux attaquer le second acte que son adversaire, le poussant à la faute et à la maladresse. Cinq longueurs de retard à un peu plus d'un quart d'heure de la fin (26-21), le "H" ne va pas baisser les bras et va montrer un peu plus d'agressivité. « Dommage qu'on ait eu ces trous d'air et ce manque de concentration, souffle le gardien nantais Arnaud Siffert. Contre Paris, cela ne pardonne pas, cela fait plusieurs fois que contre eux, on ne joue pas très très bien et pourtant, on n'est pas loin.» Les tirs et la transmission parisienne étaient plus hasardeux, Nantes va faire en neuf minutes, une "remontada" inespérée (27-27) et surtout se relancer. Paris aurait pu vaciller, perdre ses moyens, il n'en a rien été. Une défense autoritaire, Corralès à la parade, Hansen décisif à 7 mètres, une ultime interception de Mollgaard, cela va suffire pour ôter tout espoir aux Nantais (succès du PSG 31-29). « On a quand même su ne pas les laisser passer devant en cette fin de 2ème, souligne Nédim Rémili, sinon cela nous aurait posé plein de problèmes, on a su gérer les moments chauds, on sait que tous les matches qui restent à jouer seront des finales. On est derrière Montpellier, très proches d’eux, on espère un faux-pas de leur part, ils ont des confrontations très importantes à disputer et de notre côté, on va continuer à y croire. On arrive à s’imposer sans Niko (blessé le 22 mars dernier à la cheville lors du match face à Nîmes, l'arrière parisien n'a pas été utilisé) et quand on sait l’importance qu’il a dans l’équipe, c’est intéressant.» Ce dimanche, le PSG sera à nouveau à l'épreuve. Cette fois en demi-finale de la coupe de France avec un déplacement qui pourrait s'avérer piégeux à Chambéry.

Le diaporama photos de PSG-Nantes par Lorie Couvillers

Dans le mano a mano pour les autres accessits européens, Aix en Provence n'a pas à être déçu. S'imposer dans les ultimes minutes face à Toulouse aurait été un hold up tant le Fénix a maîtrisé la rencontre de bout en bout (29-30) même si en fin de 1ère période, les Provençaux ont effectué une belle remontée (avec un 4-0 à 13-13 à la pause) avant de retomber dans leurs travers et surtout se heurter à Vladimir Perisic dans les cages toulousaines (18 parades).

D'autres gardiens se sont illustrés... Montpellier avec un Vincent Gérard en forme internationale (19 arrêts) et Nîmes avec Rémi Desbonnet (notre photo) tout aussi décisif (17 parades) ont parfaitement rempli leur contrat.

Si à Tremblay, les Héraultais avaient plié la rencontre au bout d'un quart d'heure, (les Tremblaysiens doivent faire très attention car les six dernières oppositions ne sont pas de tout repos avec notamment un ultime rendez-vous à Saran qui pourrait s'avérer capital) les Nîmois eux, ont du attendre la fin du 1er acte pour installer puis accentuer leur domination. En 2ème mi-temps, les Nordistes n'ont que très rarement existé. A 8 minutes du terme, ils étaient relégués à 7 buts d'écart (23-30) avant de se ressaisir et réduire une addition déjà bien salée. « On est totalement hors sujet dès l'entame de match (0-3 à la 3ème). On a été incapable de s’organiser pour éviter de se faire contrer, regrette l'entraîneur Patrick Cazal. On les a laissés s’installer et on n’a pas senti de la part du collectif, une envie farouche de vouloir faire l’Europe l’année prochaine. » Après deux défaites consécutives (Paris, Chambéry), Nîmes se replace dans la course mais devra affronter Montpellier en l'espace de cinq jours. En championnat dans l'Hérault mercredi prochain et ce samedi sur ses terres en demi-finale de coupe de France. Un double challenge stimulant qui monopolise déjà les esprits. « On rencontre ce qui se fait de mieux au plus haut niveau européen, ponctue le gardien de l'USAM Rémi Desbonnet. On connait la difficulté de la tâche, maintenant, on sait qu'ils enchaînent aussi les matches et qu'ils ont peut-être la tête ailleurs. On a un match de rêve à domicile pour aller chercher une place à Bercy. On ne peut pas rêver mieux. On se présente dans de bonnes conditions mais il va falloir garder un niveau de jeu très élevé. »  Après Montpellier, Nîmes devra affronter Nantes.  

Le diaporama photos de Dunkerque-Nîmes par Lorie Couvillers

En queue de classement, alors que Cesson évoluera à Chambéry le 25 avril et que Saran accueille Ivry samedi, le sort de Massy est quasiment scellé. Les joueurs de l'Essonne ont fait illusion pendant le 1er quart d'heure (12-8 à la 17ème) avant de subir la loi de St Raphaël (25-36) et de tomber sur un grand Caucheteux (7/7 dont 4 pénaltys). Massy n'a pas une fin de calendrier très favorable et comme l'équipe ne sait plus gagner (elle ne l'a fait d'ailleurs que deux fois, contre Saran et Nîmes depuis le début de la saison), un retour en Proligue semble inévitable. Le principe selon lequel le promu issu des play-offs redescend un an après son accession, se vérifie une fois de plus.



DUNKERQUE HGL - USAM NIMES GARD             27-30  (MT: 14-17)
Statistiques du match

MASSY EHB - ST RAPHAEL VHB                          25-36  (MT: 15-18)
Statistiques du match

TREMBLAY EN F. - MONTPELLIER HB                 19-29  (MT: 8-15)
Statistiques du match

le diaporama photos de Tremblay - Montpellier par Céline Dély


PAYS D'AIX UC - FENIX TOULOUSE                    29-30  (MT: 13-13)
Statistiques du match

PSG HANDBALL - HBC NANTES                           31-29  (MT: 17-14)
Statistiques du match

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