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Pour Montpellier, c'est une semaine à risques

Champion's League

mardi 17 avril 2018 - © Yves Michel

 9 min 26 de lecture

Montpellier entame une semaine un peu particulière, celle de tous les dangers. Entre l’élimination en coupe de France face à Nîmes et des retrouvailles avec les Gardois dimanche en championnat, les Héraultais disputent leur quart de finale aller de Ligue des Champions face à Flensburg, ce mercredi en Allemagne. En quatre jours, les deux échéances peuvent s’avérer décisives.

par Yves MICHEL

Alors que ses adversaires sont concentrés sur le championnat et aborderont la 21ème journée de LSL, Montpellier a du modifier ses habitudes. Place ce mercredi (à 19h) au quart de finale aller de la Ligue des Champions avec un périlleux déplacement à Flensburg, dans le nord de l’Allemagne. Les Héraultais ne s’y présentent pas dans les meilleures conditions, perturbés par leur récente contreperformance en coupe de France. Samedi, ils n’ont pas réussi à prendre l’ascendant sur une équipe de Nîmes qui a parfaitement géré son match.  « J’ai eu l’impression, confesse Valentin Porte (notre photo de tête), de revivre le match de quart de finale de coupe de la Ligue à Toulouse, même si on respecte Nîmes, on n’a pas le droit de perdre ce type de confrontation. On savait à quoi s’attendre et on se fait sortir par des équipes qui n’ont peut-être pas mieux joué que nous mais qui en ont montré un peu plus. » Les Héraultais ont eu un sursaut d’orgueil en fin de rencontre mais il était trop tard et ils ont laissé échapper une belle occasion d’accrocher la finale d’une épreuve que le club a remporté à 13 reprises. « La remobilisation est impérative. Il faut se présenter à Flensburg avec un autre état d’esprit surtout si on veut espérer quelque chose en Ligue des Champions. » Face à un adversaire qui a l’expérience de ce type de rendez-vous, même si depuis quatre ans, il rate l’occasion de s’offrir un accessit pour le Final Four à Cologne. Les partenaires de Kentin Mahé qui en Bundesliga ont rattrapé Rhein Neckar en tête de classement, se méfient de leur adversaire du jour. Il y a deux saisons en 8èmes de finale, ils l’avaient éliminé de justesse (succès d’un but sur chaque match) et surtout,  ils n’oublient pas qu’au tour précédent, les Héraultais se sont débarrassés du FC Barcelone. « On se doit de montrer ce qu’on vaut au plus haut niveau et que ce succès face au Barça n’est pas du au hasard, martèle le gaucher international. Cette qualif est arrivée à un moment particulier (après une défaite à domicile face à Aix) et elle a regonflé notre capital-confiance. Flensburg est un autre gros morceau mais on se dit qu’on peut le faire. » L’équation est très simple : ne pas se laisser déborder sur ce 1er rendez-vous à la frontière germano-danoise pour préserver ses chances de qualification dans le carré final. Entre temps, Montpellier aura renoué avec le championnat. Pour une revanche, puisque Nîmes, le bourreau de la coupe de France, se déplace (dimanche à 18h30) à l’Arena. La semaine est donc semée d’obstacles qui peuvent s'avérer rédhibitoires pour la suite. « Bien-sûr que notre marge de manœuvre est étroite. En championnat par exemple, sur le duel avec le PSG, la situation a évolué en notre défaveur depuis la trêve. On avait 6 points d’avance et la différence de buts, maintenant, on n’en a plus que deux et la différence particulière est négative. On connait le niveau de la Ligue des Champions, donc évidemment qu’on peut tout perdre, mais a contrario, il ne faut pas avoir peur de se dire qu’on peut tout gagner. On est un peu condamné à la performance car avec l’élimination dans les deux coupes, on a grillé notre droit à l’erreur. » Les joueurs de Patrice Canayer quittent leur base dès ce mardi pour rallier Flensburg dans la soirée. Depuis 1997, c’est la 11ème confrontation* entre les deux équipes. La plus mémorable remonte à mars 2005. Egalement en quarts de finale de la Ligue des Champions. A Bougnol, Montpellier s’impose assez largement de 14 buts (36-22). Une semaine plus tard, les Allemands ont mangé du lion et à moins de 2 minutes de la fin, ont refait leur retard (32-18). Sur la dernière possession, Greg Anquetil marque un but qui vaut de l’or, celui qui envoie son équipe en demi-finale. Il n'y a plus qu'à renouveler la perf' !

Les autres quarts de finale de la Ligue des Champions

Samedi 21 avril

18h30

Kielce (Pol)

PSG (Fra)

Dimanche 22 avril

17h00

Kiel (All)

Vardar (Mac)

 

19h00

Nantes (Fra)

Skjern (Dan)

* Montpellier et Flensburg se sont rencontrés 8 fois en Ligue des Champions (5 victoires pour les Allemands, 2 pour les Français, 1 nul) et 2 fois en Coupe EHF (1 victoire pour le MHB et un nul).  

Pour Montpellier, c'est une semaine à risques  

Champion's League

mardi 17 avril 2018 - © Yves Michel

 9 min 26 de lecture

Montpellier entame une semaine un peu particulière, celle de tous les dangers. Entre l’élimination en coupe de France face à Nîmes et des retrouvailles avec les Gardois dimanche en championnat, les Héraultais disputent leur quart de finale aller de Ligue des Champions face à Flensburg, ce mercredi en Allemagne. En quatre jours, les deux échéances peuvent s’avérer décisives.

par Yves MICHEL

Alors que ses adversaires sont concentrés sur le championnat et aborderont la 21ème journée de LSL, Montpellier a du modifier ses habitudes. Place ce mercredi (à 19h) au quart de finale aller de la Ligue des Champions avec un périlleux déplacement à Flensburg, dans le nord de l’Allemagne. Les Héraultais ne s’y présentent pas dans les meilleures conditions, perturbés par leur récente contreperformance en coupe de France. Samedi, ils n’ont pas réussi à prendre l’ascendant sur une équipe de Nîmes qui a parfaitement géré son match.  « J’ai eu l’impression, confesse Valentin Porte (notre photo de tête), de revivre le match de quart de finale de coupe de la Ligue à Toulouse, même si on respecte Nîmes, on n’a pas le droit de perdre ce type de confrontation. On savait à quoi s’attendre et on se fait sortir par des équipes qui n’ont peut-être pas mieux joué que nous mais qui en ont montré un peu plus. » Les Héraultais ont eu un sursaut d’orgueil en fin de rencontre mais il était trop tard et ils ont laissé échapper une belle occasion d’accrocher la finale d’une épreuve que le club a remporté à 13 reprises. « La remobilisation est impérative. Il faut se présenter à Flensburg avec un autre état d’esprit surtout si on veut espérer quelque chose en Ligue des Champions. » Face à un adversaire qui a l’expérience de ce type de rendez-vous, même si depuis quatre ans, il rate l’occasion de s’offrir un accessit pour le Final Four à Cologne. Les partenaires de Kentin Mahé qui en Bundesliga ont rattrapé Rhein Neckar en tête de classement, se méfient de leur adversaire du jour. Il y a deux saisons en 8èmes de finale, ils l’avaient éliminé de justesse (succès d’un but sur chaque match) et surtout,  ils n’oublient pas qu’au tour précédent, les Héraultais se sont débarrassés du FC Barcelone. « On se doit de montrer ce qu’on vaut au plus haut niveau et que ce succès face au Barça n’est pas du au hasard, martèle le gaucher international. Cette qualif est arrivée à un moment particulier (après une défaite à domicile face à Aix) et elle a regonflé notre capital-confiance. Flensburg est un autre gros morceau mais on se dit qu’on peut le faire. » L’équation est très simple : ne pas se laisser déborder sur ce 1er rendez-vous à la frontière germano-danoise pour préserver ses chances de qualification dans le carré final. Entre temps, Montpellier aura renoué avec le championnat. Pour une revanche, puisque Nîmes, le bourreau de la coupe de France, se déplace (dimanche à 18h30) à l’Arena. La semaine est donc semée d’obstacles qui peuvent s'avérer rédhibitoires pour la suite. « Bien-sûr que notre marge de manœuvre est étroite. En championnat par exemple, sur le duel avec le PSG, la situation a évolué en notre défaveur depuis la trêve. On avait 6 points d’avance et la différence de buts, maintenant, on n’en a plus que deux et la différence particulière est négative. On connait le niveau de la Ligue des Champions, donc évidemment qu’on peut tout perdre, mais a contrario, il ne faut pas avoir peur de se dire qu’on peut tout gagner. On est un peu condamné à la performance car avec l’élimination dans les deux coupes, on a grillé notre droit à l’erreur. » Les joueurs de Patrice Canayer quittent leur base dès ce mardi pour rallier Flensburg dans la soirée. Depuis 1997, c’est la 11ème confrontation* entre les deux équipes. La plus mémorable remonte à mars 2005. Egalement en quarts de finale de la Ligue des Champions. A Bougnol, Montpellier s’impose assez largement de 14 buts (36-22). Une semaine plus tard, les Allemands ont mangé du lion et à moins de 2 minutes de la fin, ont refait leur retard (32-18). Sur la dernière possession, Greg Anquetil marque un but qui vaut de l’or, celui qui envoie son équipe en demi-finale. Il n'y a plus qu'à renouveler la perf' !

Les autres quarts de finale de la Ligue des Champions

Samedi 21 avril

18h30

Kielce (Pol)

PSG (Fra)

Dimanche 22 avril

17h00

Kiel (All)

Vardar (Mac)

 

19h00

Nantes (Fra)

Skjern (Dan)

* Montpellier et Flensburg se sont rencontrés 8 fois en Ligue des Champions (5 victoires pour les Allemands, 2 pour les Français, 1 nul) et 2 fois en Coupe EHF (1 victoire pour le MHB et un nul).  

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