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LSL: Dunkerque grignote, Paris déroule, Montpellier attend Nantes

LMSL

mercredi 16 mai 2018 - © Yves Michel

 9 min 32 de lecture

Dunkerque et Saint Raphaël sont les grands bénéficiaires de cette 24ème journée de Division 1 masculine. Les deux équipes ont profité du large revers de Pays d'Aix à Paris pour doubler les Provençaux. Le PSG attend en spectateur avisé, la confrontation au sommet ce jeudi entre Montpellier et Nantes. En bas de classement, en concédant le nul à domicile face à Cesson, Saran n'améliore pas sa situation de relégable.

par Yves MICHEL

A Dunkerque, c'est finalement ce qui figure dans le cœur de saison qui semble le plus indigeste à avaler. Les Nordistes avaient parfaitement débuté leur périple en septembre, courbé l'échine en février mais voilà qu'ils se relancent à point nommé pour marcher sur les traces d'une formation candidate à l'Europe. Après Massy, St Raphaël et Cesson, c'est au tour de Tremblay à avoir subi l'avidité des hommes de Patrick Cazal. Tout n'a pas été parfait, il y a eu un gros temps faible après la pause mais le résultat (37-32) est probant. « On fait une très belle entame mais on a connu un excès de confiance, reconnait le coach dunkerquois. Cette équipe (Tremblay) s’est présentée avec quelques joueurs en moins mais on sait que ceux qui sont là pour les remplacer, essaient de se révéler. Ils se sont montrés plus solidaires en début de 2ème mi-temps et on a eu un petit relâchement. On est sur la fin, cela devient de plus en plus compliqué, mentalement, physiquement mais ce qui est intéressant, c’est qu’on a été capable de reprendre notre marche en avant. On n’a pas joué petit bras et on s’est retrouvé collectivement. » Le dosage des rotations a été payant. Notamment lorsque le bateau s'est mis à tanguer et que les Franciliens sont revenus à une longueur après avoir été en perdition (21-20 à la 40ème). L'apparition de Kader Rahim (notre photo de tête) sur le parquet a été déterminante puisque dans un rôle d'impact-player, il a su redonner du sens à l'attaque nordiste. « Dès que Pat’ me demande d’entrer, je suis toujours dans l’énergie, dans mon registre, assure l'international algérien. J’essaie de booster un peu l’équipe, d’être présent dans les rotations et quand je rentre, je me dois d’être à 200 %. Là, j’étais frais donc j’ai donné le maximum. »   L’évanescente menace de Nîmes étant écartée, Aix ayant lourdement chuté à Paris, Dunkerque qui compte le même nombre de points que les Provençaux mais une bien meilleure différence de buts particulière (+4), s’installent à la 5ème place à une longueur de Saint Raphaël. « On verra comment cela se passe sur la dernière journée, poursuit Rahim  (les Nordistes devront aller à Montpellier) mais on s’était fixé de remporter nos deux matches à domicile contre Tremblay (c’est fait) et le suivant contre Ivry (mercredi prochain).» Avec quatre succès d’affilée, l'équipe du jovial président Vandaele fait un sans faute au bon moment.

Le diaporama de Dunkerque - Tremblay par Lorie Couvillers


Plus tôt dans la soirée, Paris n'a fait qu'une bouchée d'Aix en Provence. A l'issue de la 1ère période, alors que les partenaires de Daniel Narcisse avaient du attendre la 12ème minute pour passer devant (6-5) puis retomber dans leurs travers (6-8) butant sur un impeccable Wesley Pardin (8 arrêts), rien n'était acquis. Les Aixois avaient mal assumé une double infériorité numérique. A la reprise, ils ont tenté de s'accrocher au score mais la transmission devenait moins fluide, la défense moins agressive et Corralès, dans les cages parisiennes, déterminant. Le dernier quart d'heure sera vécu comme un vrai calvaire, Aix sera pendant douze minutes dans l'incapacité d'inscrire le moindre but et l'écart va enfler (25-19 à la 48ème). En prévision de la fin de saison et de deux confrontations plus "stratégiques" (à Massy et contre St Raphaël) pour décrocher un billet pour l'Europe, Jérôme Fernandez va faire tourner et ne plus se soucier de l'ampleur du score (33-22 au final). L'addition est certainement trop lourde mais la moindre absence face au PSG est immédiatement sanctionnée.



Paris a fait le boulot et se tient toujours en embuscade dans le mano a mano avec Montpellier. Ce jeudi, les Héraultais devront battre Nantes pour retrouver leur fauteuil de leader. Aussitôt le match terminé, ils devront se projeter sur une folle semaine avec mardi, un déplacement à St Raphaël et le week end à Cologne pour le Final Four de la Ligue des Champions.   

Quatre questions à Valentin Porte, un des gauchers du MHB

Cette obligation du sans faute devient-elle obsessionnelle ?
A-t-on le choix ? On connait le calendrier et les contours de la fin de saison depuis longtemps. En plus, Paris monte crescendo, leurs objectifs sont bien identifiés et il faut partir dans l’idée qu’ils ne vont perdre aucun match. En plus, ça fait deux semaines qu’on joue le jeudi et donc dès le mercredi, ils nous mettent la pression en passant devant, on se dit qu’il faut cravacher sans se poser de questions pour reprendre le fauteuil de leader. On n’a clairement plus le droit à l’erreur. 

Cette semaine est quand même assez particulière…
On devait bien s’y attendre à un moment à ce petit tournant de la saison, surtout depuis qu’on a perdu contre Aix à la maison. On connait la valeur de Nantes, on a ciblé ce rendez-vous depuis longtemps et on s’est préparé en conséquence. Il nous faut gagner ce match sinon, on sait très bien que c’est terminé.

Cette défaite contre Aix reste encore en travers de la gorge…
C’est vrai mais le contexte entre les deux matches contre Barcelone, était particulier. Il y avait sans doute de la fatigue et en plus, les Aixois ont été bons et nous, pas trop. Après, je ne reviendrai pas sur cette dernière action où un pénalty n’est pas sifflé en notre faveur. Cela nous prive d’un joker supplémentaire. Si on est champion, ce sera anecdotique, si on termine à égalité de points avec Paris, on gardera une certaine amertume.

Il y a 4 matches en 10 jours, as-tu l’impression de bien gérer la fatigue ?
Je le pense. Quand nous étions sur un rythme d’un match tous les 3-4 jours, je sentais l’équipe sous tension et là, depuis qu’on s’est qualifié pour le Final Four, cela va beaucoup mieux. Les entraînements sont bien gérés, il y a un peu plus de sérénité même s’il reste des petits bobos par-ci, par-là.  Je suis sûr que si on était 7ème et qu’on n’ait plus rien à jouer, on aurait une infirmerie bien plus garnie. Ce qui nous attend nous fait oublier la douleur.



A Ivry, Raphaël Caucheteux a marché sur l'eau. Le trentenaire international s'est même offert le luxe de rater le seul pénalty qui lui a été donné de tirer. Mais il s'est largement rattrapé puisqu'il a trompé à dix reprises sur onze tentatives les gardiens adverses. Tout comme Dunkerque, St Raphaël profite du revers aixois. Mais après un départ canon, les Varois sont longtemps restés sous la menace val-de-marnaise. Ils n'ont fait la décision que dans le dernier quart d'heure lorsque l'adversaire s'est montré plus maladroit. Ils ont mieux négocié une fin de rencontre hachée par les nombreux arrêts du chrono et les punitions de 2 minutes infligés par le duo arbitral (on se fait remarquer comme on peut !). Avant de penser à la réception de Montpellier mardi prochain, direction l'Allemagne pour les hommes de Joël Da Silva qui disputeront à Magdebourg le Final Four de la Coupe EHF.

Depuis sa finale (perdue) de coupe de France, Nîmes est en décompression, presque en vacances. Dans un match qui n’avait pas un gros enjeu, les Gardois ont laissé filer à domicile face à Toulouse, une victoire qui leur tendait pourtant les bras (32-29 à la 52ème). En six minutes, les joueurs de Franck Maurice ont buté sur Yassine Idrissi mais surtout encaissé un 0-5 dont ils ne se relèveront jamais, le gardien de buts toulousain, ancien de la maison verte s’illustrant à deux reprises dans les dernières secondes, permettant au Fenix de s’imposer (33-35).

Autre match dont le résultat n’avait aucune incidence au classement. En toute logique et sans forcer son talent avec parfois une certaine suffisance, Chambéry a battu Massy, le dernier et futur relégué (27-24).

Concernant l'autre relégué. En concédant le nul (29-29) face à Cesson leur adversaire direct, les joueurs de Saran ont creusé encore un peu plus le tunnel qui les rapproche de la sortie de l'élite et qui les renvoie, deux ans après être monté, à l'étage inférieur. A deux journées de la fin du championnat, il faudrait en effet un miracle (toujours possible) pour que les Loiretains puissent se sauver.  Ce mercredi, les hommes de Fabien Courtial n’ont jamais pu prendre véritablement le large, Acquevillo et Kolle étant trop imprécis en 1ère période. En début de second acte, Saran est parvenu à distancer son adversaire de trois longueurs (18-15). Mais Cesson n’a rien lâché, a grignoté son retard et après un pénalty raté par Drouhin, a égalisé (25-25 à la 52ème). Sur la dernière possession et après un temps mort posé par Yérime Sylla, Delecroix a inscrit l’ultime but, celui qui vaut peut-être de l'or pour Cesson (29-29). Quant aux Saranais, l'équation est désormais simple: pour combler les 3 points (et le GAP de -1) qui les séparent toujours de leur rival, ils doivent impérativement gagner leurs deux derniers matches (à Toulouse et contre Tremblay) et compter dans un même temps, sur un revers des Bretons à Nîmes et contre Toulouse. Lourdes, on arrive !


CHAMBERY SMBHBMASSY ESSONNE HB   27 - 24  (MT: 15-13)
Statistiques du match

*****************************

DUNKERQUE HGLTREMBLAY EN FRANCE   37 - 32  (MT: 18-14)
Statistiques du match

*****************************

US IVRY HANDBALL - ST RAPHAEL VHB      25 - 31  (MT: 14-15)
Statistiques du match

*****************************

USAM NIMES GARD - FENIX TOULOUSE      33 - 35  (MT: 17-16)
Statistiques du match

*****************************

PSG HANDBALLPAYS AIX UC                   33 - 22  (MT: 15-13)
Statistiques du match

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USM SARAN HB - CESSON RENNES MHB    29 - 29  (MT: 14-13)
Statistiques du match

LSL: Dunkerque grignote, Paris déroule, Montpellier attend Nantes 

LMSL

mercredi 16 mai 2018 - © Yves Michel

 9 min 32 de lecture

Dunkerque et Saint Raphaël sont les grands bénéficiaires de cette 24ème journée de Division 1 masculine. Les deux équipes ont profité du large revers de Pays d'Aix à Paris pour doubler les Provençaux. Le PSG attend en spectateur avisé, la confrontation au sommet ce jeudi entre Montpellier et Nantes. En bas de classement, en concédant le nul à domicile face à Cesson, Saran n'améliore pas sa situation de relégable.

par Yves MICHEL

A Dunkerque, c'est finalement ce qui figure dans le cœur de saison qui semble le plus indigeste à avaler. Les Nordistes avaient parfaitement débuté leur périple en septembre, courbé l'échine en février mais voilà qu'ils se relancent à point nommé pour marcher sur les traces d'une formation candidate à l'Europe. Après Massy, St Raphaël et Cesson, c'est au tour de Tremblay à avoir subi l'avidité des hommes de Patrick Cazal. Tout n'a pas été parfait, il y a eu un gros temps faible après la pause mais le résultat (37-32) est probant. « On fait une très belle entame mais on a connu un excès de confiance, reconnait le coach dunkerquois. Cette équipe (Tremblay) s’est présentée avec quelques joueurs en moins mais on sait que ceux qui sont là pour les remplacer, essaient de se révéler. Ils se sont montrés plus solidaires en début de 2ème mi-temps et on a eu un petit relâchement. On est sur la fin, cela devient de plus en plus compliqué, mentalement, physiquement mais ce qui est intéressant, c’est qu’on a été capable de reprendre notre marche en avant. On n’a pas joué petit bras et on s’est retrouvé collectivement. » Le dosage des rotations a été payant. Notamment lorsque le bateau s'est mis à tanguer et que les Franciliens sont revenus à une longueur après avoir été en perdition (21-20 à la 40ème). L'apparition de Kader Rahim (notre photo de tête) sur le parquet a été déterminante puisque dans un rôle d'impact-player, il a su redonner du sens à l'attaque nordiste. « Dès que Pat’ me demande d’entrer, je suis toujours dans l’énergie, dans mon registre, assure l'international algérien. J’essaie de booster un peu l’équipe, d’être présent dans les rotations et quand je rentre, je me dois d’être à 200 %. Là, j’étais frais donc j’ai donné le maximum. »   L’évanescente menace de Nîmes étant écartée, Aix ayant lourdement chuté à Paris, Dunkerque qui compte le même nombre de points que les Provençaux mais une bien meilleure différence de buts particulière (+4), s’installent à la 5ème place à une longueur de Saint Raphaël. « On verra comment cela se passe sur la dernière journée, poursuit Rahim  (les Nordistes devront aller à Montpellier) mais on s’était fixé de remporter nos deux matches à domicile contre Tremblay (c’est fait) et le suivant contre Ivry (mercredi prochain).» Avec quatre succès d’affilée, l'équipe du jovial président Vandaele fait un sans faute au bon moment.

Le diaporama de Dunkerque - Tremblay par Lorie Couvillers


Plus tôt dans la soirée, Paris n'a fait qu'une bouchée d'Aix en Provence. A l'issue de la 1ère période, alors que les partenaires de Daniel Narcisse avaient du attendre la 12ème minute pour passer devant (6-5) puis retomber dans leurs travers (6-8) butant sur un impeccable Wesley Pardin (8 arrêts), rien n'était acquis. Les Aixois avaient mal assumé une double infériorité numérique. A la reprise, ils ont tenté de s'accrocher au score mais la transmission devenait moins fluide, la défense moins agressive et Corralès, dans les cages parisiennes, déterminant. Le dernier quart d'heure sera vécu comme un vrai calvaire, Aix sera pendant douze minutes dans l'incapacité d'inscrire le moindre but et l'écart va enfler (25-19 à la 48ème). En prévision de la fin de saison et de deux confrontations plus "stratégiques" (à Massy et contre St Raphaël) pour décrocher un billet pour l'Europe, Jérôme Fernandez va faire tourner et ne plus se soucier de l'ampleur du score (33-22 au final). L'addition est certainement trop lourde mais la moindre absence face au PSG est immédiatement sanctionnée.



Paris a fait le boulot et se tient toujours en embuscade dans le mano a mano avec Montpellier. Ce jeudi, les Héraultais devront battre Nantes pour retrouver leur fauteuil de leader. Aussitôt le match terminé, ils devront se projeter sur une folle semaine avec mardi, un déplacement à St Raphaël et le week end à Cologne pour le Final Four de la Ligue des Champions.   

Quatre questions à Valentin Porte, un des gauchers du MHB

Cette obligation du sans faute devient-elle obsessionnelle ?
A-t-on le choix ? On connait le calendrier et les contours de la fin de saison depuis longtemps. En plus, Paris monte crescendo, leurs objectifs sont bien identifiés et il faut partir dans l’idée qu’ils ne vont perdre aucun match. En plus, ça fait deux semaines qu’on joue le jeudi et donc dès le mercredi, ils nous mettent la pression en passant devant, on se dit qu’il faut cravacher sans se poser de questions pour reprendre le fauteuil de leader. On n’a clairement plus le droit à l’erreur. 

Cette semaine est quand même assez particulière…
On devait bien s’y attendre à un moment à ce petit tournant de la saison, surtout depuis qu’on a perdu contre Aix à la maison. On connait la valeur de Nantes, on a ciblé ce rendez-vous depuis longtemps et on s’est préparé en conséquence. Il nous faut gagner ce match sinon, on sait très bien que c’est terminé.

Cette défaite contre Aix reste encore en travers de la gorge…
C’est vrai mais le contexte entre les deux matches contre Barcelone, était particulier. Il y avait sans doute de la fatigue et en plus, les Aixois ont été bons et nous, pas trop. Après, je ne reviendrai pas sur cette dernière action où un pénalty n’est pas sifflé en notre faveur. Cela nous prive d’un joker supplémentaire. Si on est champion, ce sera anecdotique, si on termine à égalité de points avec Paris, on gardera une certaine amertume.

Il y a 4 matches en 10 jours, as-tu l’impression de bien gérer la fatigue ?
Je le pense. Quand nous étions sur un rythme d’un match tous les 3-4 jours, je sentais l’équipe sous tension et là, depuis qu’on s’est qualifié pour le Final Four, cela va beaucoup mieux. Les entraînements sont bien gérés, il y a un peu plus de sérénité même s’il reste des petits bobos par-ci, par-là.  Je suis sûr que si on était 7ème et qu’on n’ait plus rien à jouer, on aurait une infirmerie bien plus garnie. Ce qui nous attend nous fait oublier la douleur.



A Ivry, Raphaël Caucheteux a marché sur l'eau. Le trentenaire international s'est même offert le luxe de rater le seul pénalty qui lui a été donné de tirer. Mais il s'est largement rattrapé puisqu'il a trompé à dix reprises sur onze tentatives les gardiens adverses. Tout comme Dunkerque, St Raphaël profite du revers aixois. Mais après un départ canon, les Varois sont longtemps restés sous la menace val-de-marnaise. Ils n'ont fait la décision que dans le dernier quart d'heure lorsque l'adversaire s'est montré plus maladroit. Ils ont mieux négocié une fin de rencontre hachée par les nombreux arrêts du chrono et les punitions de 2 minutes infligés par le duo arbitral (on se fait remarquer comme on peut !). Avant de penser à la réception de Montpellier mardi prochain, direction l'Allemagne pour les hommes de Joël Da Silva qui disputeront à Magdebourg le Final Four de la Coupe EHF.

Depuis sa finale (perdue) de coupe de France, Nîmes est en décompression, presque en vacances. Dans un match qui n’avait pas un gros enjeu, les Gardois ont laissé filer à domicile face à Toulouse, une victoire qui leur tendait pourtant les bras (32-29 à la 52ème). En six minutes, les joueurs de Franck Maurice ont buté sur Yassine Idrissi mais surtout encaissé un 0-5 dont ils ne se relèveront jamais, le gardien de buts toulousain, ancien de la maison verte s’illustrant à deux reprises dans les dernières secondes, permettant au Fenix de s’imposer (33-35).

Autre match dont le résultat n’avait aucune incidence au classement. En toute logique et sans forcer son talent avec parfois une certaine suffisance, Chambéry a battu Massy, le dernier et futur relégué (27-24).

Concernant l'autre relégué. En concédant le nul (29-29) face à Cesson leur adversaire direct, les joueurs de Saran ont creusé encore un peu plus le tunnel qui les rapproche de la sortie de l'élite et qui les renvoie, deux ans après être monté, à l'étage inférieur. A deux journées de la fin du championnat, il faudrait en effet un miracle (toujours possible) pour que les Loiretains puissent se sauver.  Ce mercredi, les hommes de Fabien Courtial n’ont jamais pu prendre véritablement le large, Acquevillo et Kolle étant trop imprécis en 1ère période. En début de second acte, Saran est parvenu à distancer son adversaire de trois longueurs (18-15). Mais Cesson n’a rien lâché, a grignoté son retard et après un pénalty raté par Drouhin, a égalisé (25-25 à la 52ème). Sur la dernière possession et après un temps mort posé par Yérime Sylla, Delecroix a inscrit l’ultime but, celui qui vaut peut-être de l'or pour Cesson (29-29). Quant aux Saranais, l'équation est désormais simple: pour combler les 3 points (et le GAP de -1) qui les séparent toujours de leur rival, ils doivent impérativement gagner leurs deux derniers matches (à Toulouse et contre Tremblay) et compter dans un même temps, sur un revers des Bretons à Nîmes et contre Toulouse. Lourdes, on arrive !


CHAMBERY SMBHBMASSY ESSONNE HB   27 - 24  (MT: 15-13)
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DUNKERQUE HGLTREMBLAY EN FRANCE   37 - 32  (MT: 18-14)
Statistiques du match

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US IVRY HANDBALL - ST RAPHAEL VHB      25 - 31  (MT: 14-15)
Statistiques du match

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USAM NIMES GARD - FENIX TOULOUSE      33 - 35  (MT: 17-16)
Statistiques du match

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PSG HANDBALLPAYS AIX UC                   33 - 22  (MT: 15-13)
Statistiques du match

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USM SARAN HB - CESSON RENNES MHB    29 - 29  (MT: 14-13)
Statistiques du match

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