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LDC M: Montpellier s'offre son 3ème champion d'Europe à la suite

Champion's League

samedi 26 mai 2018 - © Yves Michel

 8 min 27 de lecture

Qui de Montpellier, seul et dernier lauréat tricolore en 2003 ou de Nantes, lèvera ce dimanche, le trophée de la Ligue des Champions ? Si les Nantais ont persisté dans leur rôle de bête noire pour Paris, ce qu'ont réalisé les Montpelliérains face au Vardar est digne d'une pièce à suspens avec ses ressorts et un heureux épilogue.   

par Yves MICHEL, depuis Cologne


Ceux qui avaient pronostiqué une finale Vardar-PSG ont déjà payé une tournée générale ce samedi, dans une des "Brauereien" (brasseries) de Cologne. Pour sa 2ème participation dans l’épreuve (la 1ère dans le Top 16), Nantes retrouvera en finale Montpellier, issu pour sa part, des poules basses. Chaque équipe a réalisé l’exploit de battre un favori mais il reste une finale à disputer. 

Le Final Four entretient la tradition où depuis quelques années, les lignes sont chamboulées et où toutes les analyses de début de saison sont mises à mal. Bien malin qui encore cette année, peut sortir de son chapeau, le nom du lauréat. « Très sincèrement, je n’en sais plus trop rien, avoue François-Xavier Houlet. Je vais dire que ça va se jouer sur des détails, sur la réussite des gardiens, c’est une opposition qu’on a l’habitude de voir mais à Cologne, à la Lanxess Arena, cela va être particulier. La récupération est évidemment en faveur de Nantes (qui a joué 2h45 avant Montpellier), le degré d’efforts consentis est à peu près le même. Ce qui se passe est exceptionnel pour les deux. Avec ce qu’a connu Montpellier en sortant trois champions d’Europe (Barcelone, Flensburg et Vardar) et ce qui s’est passé en début de semaine, c’est tout simplement hallucinant. » Mardi au soir du coup de massue porté par St Raphaël synonyme de la perte vraisemblable du titre au profit de Paris, on a bien cru que les Héraultais n’allaient pas s’en remettre et que leur passage dans ce Final Four allait ressembler à un véritable chemin de croix. « C’est vrai que dans un 1er temps, le groupe a super mal réagi, témoigne Jean Loup Faustin (notre photo de tête). On était tous touchés, c’était presque la fin de tout mais on s’est relevé. Les cadres comme "Mika", "Val", "Vidko" n’ont pas arrêté de nous parler, personne n’a été abandonné dans son coin. Le coach aussi, a su nous remotiver. Les mots étaient simples, "restons calmes", "on est capable de le faire", "on n’est pas invité ici, on a gagné durement notre place"... et on a su se rappeler de tout ça ce soir. » L’opération reconstruction entamée dès mercredi matin dans un centre de balnéothérapie de la côte varoise a donc parfaitement fonctionné. 


  "Mika" Guigou a été parmi ceux qui ont remonté le moral aux plus atteints par la défaite à St Raph'

Les visages avaient retrouvé de belles couleurs, la concentration était au maximum et Montpellier a mystifié le Vardar. « Pour moi qui vient d’un petit club (Clermont-L’Hérault), c’est tout juste génial. Cela fait un mois que "je ronge le banc" (sic), j’ai eu un peu de temps de jeu sur ce match, je ne peux qu’être hyper content. C’est quand même le Final Four, tout le monde rêve d’y participer. » Le jeune demi-centre de 23 ans pourrait se noyer dans le bonheur mais éjecter le Vardar, tenant du trophée n’est pas une fin en soi. « Ce qu’on a fait, c’est bien mais ce n’est pas fini. On pourra sauter en l’air quand on aura gagné la finale. » Montpellier va donc y retrouver Nantes. Comme il y a dix jours quand les Héraultais s’étaient imposés à Bougnol (33-28), comme en octobre, lorsqu’ils étaient allés chercher le succès en Loire-Atlantique (27-30), comme en début de saison, au Trophée des Champions mais là, c’était le "H" qui avait tiré les bonnes cartes (31-28). « Un club français sera champion d’Europe, c'est sûr mais ce que je veux, martèle Jean-Loup Faustin, c’est ramener le trophée chez nous. Pour le club, pour tous ceux qui y travaillent et dont on ne parle jamais, pour nous bien-sûr, notre entourage, les supporters, on en a envie et j’espère que demain (ce dimanche) on le montrera. » Les joueurs nantais poursuivent le même but.


         Avant de célébrer la qualif en finale, Jonas Truchanovicius (à g.) a salué Cupic et Canellas

Dans l’effectif montpelliérain, si Jean Loup Faustin est un soldat de l’ombre et fait partie de ceux qui en retrait doivent toujours se tenir prêts, Jonas Truchanovicius lui occupe l’étage intermédiaire de la fusée. Entre appoint et homme de base.

Sincèrement, qui connaissait le Lituanien lorsqu’en avril 2016, il a débarqué du côté de Bougnol ? Né à Siauliai, dans le nord d’une des trois républiques baltes, le longiligne arrière à l’apparence nonchalante se morfondait en Autriche quand Patrice Canayer a décidé de le prendre à l’essai. Les tests ont été plus que concluants, l’aventure ou plutôt la collaboration avec le MHB a pu démarrer. Avec dans les termes tacites du contrat, une obligation, savoir au plus vite se débrouiller en français. « J’ai fait de gros efforts mais je m’y étais engagé. Votre langue n’est pas évidente. Déjà, je suis content parce qu’à Montpellier, les gens prononcent bien mon nom (rires). Et puis comprendre le français, ça me permet de comprendre les blagues de mes partenaires et même d’en faire ! Et de temps en temps, je lâche un "merde" (rires) ! » Venu du froid, le soleil et la douceur de vie occitane ont dissipé l’éloignement d’un joueur qui très jeune a quitté les siens pour aller tenter sa chance dans une région où le verbe est haut et où le rituel du "pastaga" est aussi classique que le muguet au 1er mai. « Je ne vais pas dire que j’ai trouvé une 2ème famille à Montpellier, mais un vrai groupe, on se retrouve souvent ensemble après les entraînements, il y a une vraie solidarité. Patrice l’entraîneur joue aussi un rôle important. Il ne laisse rien passer, il insiste tout le temps sur les détails, il sait nous motiver, c’est très intéressant de travailler avec lui. » Mardi dernier, Jonas n’a pas échappé à la sortie de route dans le Var. Un tout-droit dans le mur où notamment en 1ère période, sa prestation a été bonne à ranger dans la case cauchemars. « Ça arrive, c’était mon jour… noir et j’ai fait un match… pourri. J’étais très énervé contre moi. On pouvait être déçu, on pouvait regretter, mais la meilleure solution, c’était d’avancer et c’est ce qu’on a réussi à faire. » Avec la possibilité d’être dans l’histoire, le 1er Lituanien à faire partie de l’équipe qui a une chance sur deux d’inscrire son nom au palmarès de la Ligue des Champions 2018. « C’est vrai mais chez moi, le handball n’est pas très populaire, peut-être que cela va le devenir (rires) ! » En attendant de devenir une légende dans son pays, Jonas Truchanovicius tentera de gagner ce qui représente désormais pour le club, le match le plus important de la saison.

 
Histoire d'un pénalty arrêté par Nikola Portner

Presque à lui tout seul, Nikola Portner a vengé Paris, malheureux finaliste l’an passé face au Vardar. Entendez par là qu’il a mis en échec à 7 mètres, Ivan Cupic, le Croate qui un an plus tôt, d’une ruse de renard plein champ, avait crucifié le PSG à trois secondes du terme. Jusque-là, Vincent Gérard avait tenu la cage montpelliéraine sans pour autant livrer une prestation irrésistible. Le gardien suisse est entré à l’amorce du dernier quart d’heure, bien décidé à s’illustrer. « On va dire merci à la vidéo, merci à Erick (Mathé, l’adjoint de Patrice Canayer). On savait que le pénalty entre les jambes il l’avait tiré, au-dessus de la tête aussi et il ne manquait plus que le chab’ et avec Vincent qui avait encaissé son 3ème pénalty, on s’est regardé et on s’est dit, le prochain, c’est le chab’. J’étais dans les cages, ça s’est avéré payant mais j’ai fait mon boulot, c’est tout. » L’humilité à l’état pur et même si à ce moment-là, Montpellier menait de 2 buts, "Niko" a retardé l’échéance d’un retour que jamais le Vardar ne reverra. « Oui mais il ne faut pas s’arrêter à cela même si c’est énorme d’avoir sorti le Vardar. A Montpellier la limite, c’est finalement, ne pas avoir de limite !  Mais comme on dit, le 2ème regarde toujours les fesses du 1er. En finale, contre Nantes, cela va être super difficile. L’atmosphère va être incroyable, inattendue peut-être ici. Je dois dire que cela m’a fait très plaisir que la majorité de la Lanxess Arena y compris les fans nantais nous ont poussé, on n’entendait que du "Allez Montpellier" mais maintenant, le travail ne fait que commencer. » Pour être le premier Helvète de l'histoire à soulever le plus convoité des trophées.



Kévin Morin et Suzy De Monte entre deux tweets

La finale Montpellier - Nantes se prépare en coulisses, au tableau noir, à la vidéo, dans la tête des joueurs et des coaches mais aussi sur le terrain de la communication. Et dans ce domaine, chaque club est très bien armé avec deux pièces maîtresses. Suzy De Monte pour le MHB et Kévin Morin pour le "H". Lequel dégainera le 1er tweet de ce dimanche, qui quelle que soit son issue restera mémorable pour les deux équipes ?



Anti et Canayer… main dans la main, entraîneurs de l’année ?

Vendredi 1er juin aura lieu la nuit des Trophées de la LNH. Et si faisant fi d’un règlement parfois un peu trop technique, Olivier Girault, le nouveau président de la Ligue innovait ? Par exemple…  en décernant le trophée de meilleur entraîneur de l’année, conjointement à Thierry Anti ET Patrice Canayer, finalistes avec Nantes et Montpellier de la Ligue des Champions ? La soirée n’en serait que plus éclatante pour le hand français. A évènement exceptionnel cette saison, décision exceptionnelle !

LDC M: Montpellier s'offre son 3ème champion d'Europe à la suite 

Champion's League

samedi 26 mai 2018 - © Yves Michel

 8 min 27 de lecture

Qui de Montpellier, seul et dernier lauréat tricolore en 2003 ou de Nantes, lèvera ce dimanche, le trophée de la Ligue des Champions ? Si les Nantais ont persisté dans leur rôle de bête noire pour Paris, ce qu'ont réalisé les Montpelliérains face au Vardar est digne d'une pièce à suspens avec ses ressorts et un heureux épilogue.   

par Yves MICHEL, depuis Cologne


Ceux qui avaient pronostiqué une finale Vardar-PSG ont déjà payé une tournée générale ce samedi, dans une des "Brauereien" (brasseries) de Cologne. Pour sa 2ème participation dans l’épreuve (la 1ère dans le Top 16), Nantes retrouvera en finale Montpellier, issu pour sa part, des poules basses. Chaque équipe a réalisé l’exploit de battre un favori mais il reste une finale à disputer. 

Le Final Four entretient la tradition où depuis quelques années, les lignes sont chamboulées et où toutes les analyses de début de saison sont mises à mal. Bien malin qui encore cette année, peut sortir de son chapeau, le nom du lauréat. « Très sincèrement, je n’en sais plus trop rien, avoue François-Xavier Houlet. Je vais dire que ça va se jouer sur des détails, sur la réussite des gardiens, c’est une opposition qu’on a l’habitude de voir mais à Cologne, à la Lanxess Arena, cela va être particulier. La récupération est évidemment en faveur de Nantes (qui a joué 2h45 avant Montpellier), le degré d’efforts consentis est à peu près le même. Ce qui se passe est exceptionnel pour les deux. Avec ce qu’a connu Montpellier en sortant trois champions d’Europe (Barcelone, Flensburg et Vardar) et ce qui s’est passé en début de semaine, c’est tout simplement hallucinant. » Mardi au soir du coup de massue porté par St Raphaël synonyme de la perte vraisemblable du titre au profit de Paris, on a bien cru que les Héraultais n’allaient pas s’en remettre et que leur passage dans ce Final Four allait ressembler à un véritable chemin de croix. « C’est vrai que dans un 1er temps, le groupe a super mal réagi, témoigne Jean Loup Faustin (notre photo de tête). On était tous touchés, c’était presque la fin de tout mais on s’est relevé. Les cadres comme "Mika", "Val", "Vidko" n’ont pas arrêté de nous parler, personne n’a été abandonné dans son coin. Le coach aussi, a su nous remotiver. Les mots étaient simples, "restons calmes", "on est capable de le faire", "on n’est pas invité ici, on a gagné durement notre place"... et on a su se rappeler de tout ça ce soir. » L’opération reconstruction entamée dès mercredi matin dans un centre de balnéothérapie de la côte varoise a donc parfaitement fonctionné. 


  "Mika" Guigou a été parmi ceux qui ont remonté le moral aux plus atteints par la défaite à St Raph'

Les visages avaient retrouvé de belles couleurs, la concentration était au maximum et Montpellier a mystifié le Vardar. « Pour moi qui vient d’un petit club (Clermont-L’Hérault), c’est tout juste génial. Cela fait un mois que "je ronge le banc" (sic), j’ai eu un peu de temps de jeu sur ce match, je ne peux qu’être hyper content. C’est quand même le Final Four, tout le monde rêve d’y participer. » Le jeune demi-centre de 23 ans pourrait se noyer dans le bonheur mais éjecter le Vardar, tenant du trophée n’est pas une fin en soi. « Ce qu’on a fait, c’est bien mais ce n’est pas fini. On pourra sauter en l’air quand on aura gagné la finale. » Montpellier va donc y retrouver Nantes. Comme il y a dix jours quand les Héraultais s’étaient imposés à Bougnol (33-28), comme en octobre, lorsqu’ils étaient allés chercher le succès en Loire-Atlantique (27-30), comme en début de saison, au Trophée des Champions mais là, c’était le "H" qui avait tiré les bonnes cartes (31-28). « Un club français sera champion d’Europe, c'est sûr mais ce que je veux, martèle Jean-Loup Faustin, c’est ramener le trophée chez nous. Pour le club, pour tous ceux qui y travaillent et dont on ne parle jamais, pour nous bien-sûr, notre entourage, les supporters, on en a envie et j’espère que demain (ce dimanche) on le montrera. » Les joueurs nantais poursuivent le même but.


         Avant de célébrer la qualif en finale, Jonas Truchanovicius (à g.) a salué Cupic et Canellas

Dans l’effectif montpelliérain, si Jean Loup Faustin est un soldat de l’ombre et fait partie de ceux qui en retrait doivent toujours se tenir prêts, Jonas Truchanovicius lui occupe l’étage intermédiaire de la fusée. Entre appoint et homme de base.

Sincèrement, qui connaissait le Lituanien lorsqu’en avril 2016, il a débarqué du côté de Bougnol ? Né à Siauliai, dans le nord d’une des trois républiques baltes, le longiligne arrière à l’apparence nonchalante se morfondait en Autriche quand Patrice Canayer a décidé de le prendre à l’essai. Les tests ont été plus que concluants, l’aventure ou plutôt la collaboration avec le MHB a pu démarrer. Avec dans les termes tacites du contrat, une obligation, savoir au plus vite se débrouiller en français. « J’ai fait de gros efforts mais je m’y étais engagé. Votre langue n’est pas évidente. Déjà, je suis content parce qu’à Montpellier, les gens prononcent bien mon nom (rires). Et puis comprendre le français, ça me permet de comprendre les blagues de mes partenaires et même d’en faire ! Et de temps en temps, je lâche un "merde" (rires) ! » Venu du froid, le soleil et la douceur de vie occitane ont dissipé l’éloignement d’un joueur qui très jeune a quitté les siens pour aller tenter sa chance dans une région où le verbe est haut et où le rituel du "pastaga" est aussi classique que le muguet au 1er mai. « Je ne vais pas dire que j’ai trouvé une 2ème famille à Montpellier, mais un vrai groupe, on se retrouve souvent ensemble après les entraînements, il y a une vraie solidarité. Patrice l’entraîneur joue aussi un rôle important. Il ne laisse rien passer, il insiste tout le temps sur les détails, il sait nous motiver, c’est très intéressant de travailler avec lui. » Mardi dernier, Jonas n’a pas échappé à la sortie de route dans le Var. Un tout-droit dans le mur où notamment en 1ère période, sa prestation a été bonne à ranger dans la case cauchemars. « Ça arrive, c’était mon jour… noir et j’ai fait un match… pourri. J’étais très énervé contre moi. On pouvait être déçu, on pouvait regretter, mais la meilleure solution, c’était d’avancer et c’est ce qu’on a réussi à faire. » Avec la possibilité d’être dans l’histoire, le 1er Lituanien à faire partie de l’équipe qui a une chance sur deux d’inscrire son nom au palmarès de la Ligue des Champions 2018. « C’est vrai mais chez moi, le handball n’est pas très populaire, peut-être que cela va le devenir (rires) ! » En attendant de devenir une légende dans son pays, Jonas Truchanovicius tentera de gagner ce qui représente désormais pour le club, le match le plus important de la saison.

 
Histoire d'un pénalty arrêté par Nikola Portner

Presque à lui tout seul, Nikola Portner a vengé Paris, malheureux finaliste l’an passé face au Vardar. Entendez par là qu’il a mis en échec à 7 mètres, Ivan Cupic, le Croate qui un an plus tôt, d’une ruse de renard plein champ, avait crucifié le PSG à trois secondes du terme. Jusque-là, Vincent Gérard avait tenu la cage montpelliéraine sans pour autant livrer une prestation irrésistible. Le gardien suisse est entré à l’amorce du dernier quart d’heure, bien décidé à s’illustrer. « On va dire merci à la vidéo, merci à Erick (Mathé, l’adjoint de Patrice Canayer). On savait que le pénalty entre les jambes il l’avait tiré, au-dessus de la tête aussi et il ne manquait plus que le chab’ et avec Vincent qui avait encaissé son 3ème pénalty, on s’est regardé et on s’est dit, le prochain, c’est le chab’. J’étais dans les cages, ça s’est avéré payant mais j’ai fait mon boulot, c’est tout. » L’humilité à l’état pur et même si à ce moment-là, Montpellier menait de 2 buts, "Niko" a retardé l’échéance d’un retour que jamais le Vardar ne reverra. « Oui mais il ne faut pas s’arrêter à cela même si c’est énorme d’avoir sorti le Vardar. A Montpellier la limite, c’est finalement, ne pas avoir de limite !  Mais comme on dit, le 2ème regarde toujours les fesses du 1er. En finale, contre Nantes, cela va être super difficile. L’atmosphère va être incroyable, inattendue peut-être ici. Je dois dire que cela m’a fait très plaisir que la majorité de la Lanxess Arena y compris les fans nantais nous ont poussé, on n’entendait que du "Allez Montpellier" mais maintenant, le travail ne fait que commencer. » Pour être le premier Helvète de l'histoire à soulever le plus convoité des trophées.



Kévin Morin et Suzy De Monte entre deux tweets

La finale Montpellier - Nantes se prépare en coulisses, au tableau noir, à la vidéo, dans la tête des joueurs et des coaches mais aussi sur le terrain de la communication. Et dans ce domaine, chaque club est très bien armé avec deux pièces maîtresses. Suzy De Monte pour le MHB et Kévin Morin pour le "H". Lequel dégainera le 1er tweet de ce dimanche, qui quelle que soit son issue restera mémorable pour les deux équipes ?



Anti et Canayer… main dans la main, entraîneurs de l’année ?

Vendredi 1er juin aura lieu la nuit des Trophées de la LNH. Et si faisant fi d’un règlement parfois un peu trop technique, Olivier Girault, le nouveau président de la Ligue innovait ? Par exemple…  en décernant le trophée de meilleur entraîneur de l’année, conjointement à Thierry Anti ET Patrice Canayer, finalistes avec Nantes et Montpellier de la Ligue des Champions ? La soirée n’en serait que plus éclatante pour le hand français. A évènement exceptionnel cette saison, décision exceptionnelle !

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