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LSL: Le PSG champion sans surprise, St Raphaël et Aix s'invitent en EHF

LMSL

jeudi 31 mai 2018 - © Yves Michel

 9 min 35 de lecture

Même si Cologne conservera un goût d'inachevé, le PSG est champion de France pour la 4ème année consécutive. Montpellier et Nantes montent sur le podium. Les trois clubs disputeront la Ligue des Champions. La bagarre a été rude pour les deux tickets en EHF. Le nul entre Aix et Saint Raphaël arrange les deux équipes et ne fait pas les affaires de Dunkerque.

par Yves MICHEL

Le PSG a voulu éviter le scénario catastrophe qu'il avait connu quelques jours plus tôt à Cologne en demi-finale de Ligue des Champions. Chambéry se déplaçait avec ses moyens, quatorze joueurs sur la feuille, pas de quoi terroriser un adversaire dos contre le mur qui n'avait que la victoire comme seul objectif. Toute mauvaise surprise était à proscrire. Dans la moiteur d'un stade Coubertin bien rempli et cadencé par les vociférations des Ultras, cette frange de supporters du football que le PSG... handball appelle à rescousse lors des grandes occasions, l'entame de rencontre n'a pas été de tout repos pour les partenaires de Thierry Omeyer. « Par moments, on n’a pas su jouer notre jeu et Chambéry nous a bien gênés. » Les Savoyards vont rester au contact durant les vingt premières minutes, avant que Paris n’exploite quelques maladresses et que Benoit Kounkoud notamment crucifie Yann Genty, excellent jusque-là (15-12). A la pause, les comptes étaient faciles à faire puisqu’à 750 km plus au sud, Montpellier était tenu en échec par Dunkerque (15-16), statu quo au classement, le titre restait dans la capitale. Alors que n’importe quelle équipe aurait pu lâcher, Chambéry va pousser son adversaire à la faute et le faire douter (22-22 à la 43ème). A ce moment-là, comme Montpellier avait largement pris de l’avance en ayant passé un 5-0 à son vis-à-vis nordiste (24-18), le trophée avait glissé dans les mains sudistes. A Coubertin, trois rushes victorieux de Luc Abalo et deux parades de Corrales suffiront à remettre Paris dans le droit chemin (28-23 à la 50ème). Dès lors, la jeune garde chambérienne donnait des signes d’usure et le futur champion de France n’allait plus être inquiété (30-26). Olivier Girault, le président de la LNH flanqué de Laura Flessel, la ministre des sports pouvait s’apprêter à remettre le trophée à une équipe dont il occupait encore le flanc gauche il y a tout juste dix ans.  « J’espère qu’on va faire une belle fête car on a eu une grosse et longue saison, ponctue Thierry Omeyer. La déception de Cologne est encore dans toutes les têtes mais sur la seule et même année, on décroche le titre national et les 2 coupes. Ce n’est pas rien. » Dans un décorum parfois improvisé et excessivement encadré par les cerbères habituels où les photographes étrangers à la maison PSG ou à la Ligue sont relégués à un rôle de faire-valoir, les joueurs parisiens n’avaient qu’une envie, se retrouver entre eux et célébrer dans l’intimité ce qu’ils venaient de clôturer. 

Le diaporama de la soirée du titre pour le PSG par Lorie Couvillers

Dans les pas de Daniel Narcisse

Ils étaient six à quitter la scène parisienne mais aux côtés des deux coaches (Olsson et Serdarusic), de Mollgaard, de la comète Damjanovic et de Nielsen, Daniel Narcisse a connu un hommage plus appuyé. La brosse à reluire a fonctionné dans tous les sens et c’est mérité. Le moment le plus intense a été lorsque le capitaine du PSG s’est retrouvé au milieu des membres de sa famille dont certains étaient spécialement venus de la Réunion.

Alors Daniel, cette fois, c’est la bonne ?
Voilà, c’est fini. C’était assez compliqué car il y avait beaucoup d’émotion partagée. A Cologne, quand le public a scandé mon nom, c’était déjà particulier, là, c’était à domicile. En plus, il y avait toute ma famille.

On t’a senti surpris de les voir ?
Ma femme m’a menti car elle m’avait caché tout ça. Je ne m’y attendais pas du tout. Vingt ans de carrière c’est à chaque fois beaucoup de sacrifices, beaucoup de fêtes et d’anniversaires que tu rates. En plus, pour revoir les miens, à la Réunion, ce n’est pas la porte à côté. Qu’ils soient là, sur mon dernier match, cela m’a beaucoup touché. D’ailleurs quand ils sont entrés sur le parquet, je n’ai pas su quoi dire.

Beaucoup de tes partenaires t’ont encensé, Niko a parlé de… légende
(sourires) Franchement, quand je vois tout ça, tous ces honneurs, j’ai l’impression que c’est trop, que c’est exagéré. Je ne sais pas si je mérite autant de reconnaissance. Dès le moment où j’ai dit que j’allais arrêter, j’ai reçu plein de messages. J’ai même eu l’impression qu’on ne parlait pas de moi mais de quelqu’un d’autre (rires). Maintenant, je vais essayer de me lâcher un peu, de profiter.

Tu vas devoir changer certaines habitudes…
Oui et cela va prendre du temps. Je vais prendre un autre rythme, trouver une nouvelle organisation. Au début, ce sera compliqué mais je vais m’y faire. En tous cas, je remercie tous ceux qui m’ont accompagné durant toute ma carrière. Quand tu as la chance de faire de ta passion, de ton sport, ton métier, tu dois te sentir privilégié et dans tout ça, le public joue un rôle très important. 



Erick et Ludo s'en sont allés

Les joueurs de Montpellier savaient qu'ils n'avaient pas leur destin entre les mains et qu'il leur serait bien difficile de rattraper leur faux-pas raphaélois. Les partenaires de Michaël Guigou auraient pu se morfondre et se taper la tête contre les murs de Bougnol s'ils n'avaient pas passé un excellent week-end. Le petit coup de main chambérien à Paris n'ayant pas fonctionné, il était important de partir en vacances sur une bonne note. Pour remercier les fidèles supporters, pour offrir à Erick Mathé, le coach adjoint (qui prendra les destinées de Chambéry) et à Ludo Fabregas (futur pivot de Barcelone) une sortie par la grande porte. Si les Héraultais ont cherché la lumière pendant presque toute une 1ère mi-temps, ils ont traversé ce qui a suivi quasiment en roue libre, Dunkerque étant incapable de tenir la distance et de trouver des solutions face un magistral Melvyn Richardson (9/10). Au final, l'addition est lourde à régler (33-25) pour des Nordistes qui ne méritaient peut-être pas ça.



Le nul qui arrange Aix et St Raph' et désole Dunkerque

C’est en souffrant jusqu’au bout que les performances sont les plus appréciables. A Aix en Provence désormais, on vient à l’Arena garnir les 6000 places pour voir du hand, comme on investit la cathédrale Saint Sauveur pour la messe dominicale. Qui plus est lorsque la patrie est en danger et qu’il faut rester dans le Top 5 pour avoir le droit d’être européen. Longtemps, les hommes de Jérôme Fernandez n’ont pas eu à trop s’en faire, tant leur avance qui avait décollé après 20 minutes de jeu, était devenue conséquente (16-12 à la pause). En seconde période, la finition s’est faite moins précise, les tirs moins bien cadrés si bien que les Raphaélois vont grignoter leur retard et inverser la pression sur les épaules de leur hôte. A 2 minutes du terme, ils vont même virer en tête (27-28). A ce moment très précis, les espoirs européens des Aixois s’évanouissaient et les Dunkerquois même à la dérive à Montpellier, revenaient dans la course. La tension était palpable et avant l’ultime temps mort posé par les locataires de l’Arena, St Raphaël tenait la victoire et le bon bout. Il faudra une ultime égalisation (29-29) d’Onufriyenko pour que le PAUC puisse tutoyer le paradis. « On a dominé tout le match, on était bien en place avec l’impression d’être physiquement mieux qu’eux, pourtant on a craqué à la fin, reconnait Aymeric Minne (notre photo). Leur jeu à 7 nous a fait mal. Avec ce nul, on aura quelques regrets de ne pas terminer 4èmes mais sincèrement, on peut être fiers de notre saison. On va pouvoir se mesurer à des adversaires européens, on a vécu une soirée magique. Le public a été présent à tous les instants, il a mis une sacrée ambiance, la meilleure sans doute qu’on ait eu jusque-là. Tout était réuni pour qu’on soit surmotivé. L’année prochaine, il va falloir aller de l’avant, si on fait moins bien que 5ème, ce sera une déception voire même un échec donc viser la 4ème place peut être un objectif avouable. » Toujours aussi lucide, le demi-centre aixois a ce jeudi soir, encore brillé par son talent.  Si par moments, Saint Raphaël a paru émoussé, les hommes de Joël Da Silva ont parfaitement rempli leur mission. Les deux gardiens (Pardin pour le PAUC, Demaille pour les Varois) se sont neutralisés et Raphaël Caucheteux avec encore 9 buts a augmenté son capital. « On avait décidé de ne pas compter sur les autres et de se focaliser sur nous-mêmes, avoue Alex Demaille. On savait que Aix attendait ce match car la qualif en coupe d'Europe c'était un objectif important, pour nous aussi, du coup on a un peu galéré en 1ère mi-temps, on est tombé dans leur rythme où ils étaient un peu excités par l'évènement, en 2ème, on a géré sur l'expérience. On voulait revenir en EHF car cette saison, on est vraiment très satisfait de notre parcours.» Saint Raph' peut toujours rêver car le règlement de la Coupe d'Europe est ainsi fait. Si le PSG est directement qualifié pour la Ligue des Champions, il restera 3 places et 1 wild card à attribuer et ces quatre équipes concernées (Montpellier, Nantes, St Raphaël et Aix) pourront déposer un dossier de candidature à la plus prestigieuse des compétitions. Vous savez, celle que dimanche dernier, Montpellier est allé gagner à Cologne.


Dernière Journée | Journée 26
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Aix en ProvenceSt Raphael292930/05>>
CessonToulouse283230/05>>
IvryNîmes292630/05>>
MontpellierDunkerque332530/05>>
NantesMassy413530/05>>
ParisChambéry302630/05>>
SaranTremblay393730/05>>
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Paris45262231796674134
2Montpellier452622317676421-4
3Nantes372617638147262 
4St Raphael342615747346950 
5Aix en Provence332615837487120 
6Dunkerque32261592689687-1 
7Nîmes272612113729713-1 
-Toulouse2726131217777853 
9Chambéry232610133717732-2 
10Ivry162671726537421 
11Tremblay14266182743789-3 
12Cesson13264175666732-2 
13Saran122651927578391 
14Massy6262222618740-12 


LSL: Le PSG champion sans surprise, St Raphaël et Aix s'invitent en EHF 

LMSL

jeudi 31 mai 2018 - © Yves Michel

 9 min 35 de lecture

Même si Cologne conservera un goût d'inachevé, le PSG est champion de France pour la 4ème année consécutive. Montpellier et Nantes montent sur le podium. Les trois clubs disputeront la Ligue des Champions. La bagarre a été rude pour les deux tickets en EHF. Le nul entre Aix et Saint Raphaël arrange les deux équipes et ne fait pas les affaires de Dunkerque.

par Yves MICHEL

Le PSG a voulu éviter le scénario catastrophe qu'il avait connu quelques jours plus tôt à Cologne en demi-finale de Ligue des Champions. Chambéry se déplaçait avec ses moyens, quatorze joueurs sur la feuille, pas de quoi terroriser un adversaire dos contre le mur qui n'avait que la victoire comme seul objectif. Toute mauvaise surprise était à proscrire. Dans la moiteur d'un stade Coubertin bien rempli et cadencé par les vociférations des Ultras, cette frange de supporters du football que le PSG... handball appelle à rescousse lors des grandes occasions, l'entame de rencontre n'a pas été de tout repos pour les partenaires de Thierry Omeyer. « Par moments, on n’a pas su jouer notre jeu et Chambéry nous a bien gênés. » Les Savoyards vont rester au contact durant les vingt premières minutes, avant que Paris n’exploite quelques maladresses et que Benoit Kounkoud notamment crucifie Yann Genty, excellent jusque-là (15-12). A la pause, les comptes étaient faciles à faire puisqu’à 750 km plus au sud, Montpellier était tenu en échec par Dunkerque (15-16), statu quo au classement, le titre restait dans la capitale. Alors que n’importe quelle équipe aurait pu lâcher, Chambéry va pousser son adversaire à la faute et le faire douter (22-22 à la 43ème). A ce moment-là, comme Montpellier avait largement pris de l’avance en ayant passé un 5-0 à son vis-à-vis nordiste (24-18), le trophée avait glissé dans les mains sudistes. A Coubertin, trois rushes victorieux de Luc Abalo et deux parades de Corrales suffiront à remettre Paris dans le droit chemin (28-23 à la 50ème). Dès lors, la jeune garde chambérienne donnait des signes d’usure et le futur champion de France n’allait plus être inquiété (30-26). Olivier Girault, le président de la LNH flanqué de Laura Flessel, la ministre des sports pouvait s’apprêter à remettre le trophée à une équipe dont il occupait encore le flanc gauche il y a tout juste dix ans.  « J’espère qu’on va faire une belle fête car on a eu une grosse et longue saison, ponctue Thierry Omeyer. La déception de Cologne est encore dans toutes les têtes mais sur la seule et même année, on décroche le titre national et les 2 coupes. Ce n’est pas rien. » Dans un décorum parfois improvisé et excessivement encadré par les cerbères habituels où les photographes étrangers à la maison PSG ou à la Ligue sont relégués à un rôle de faire-valoir, les joueurs parisiens n’avaient qu’une envie, se retrouver entre eux et célébrer dans l’intimité ce qu’ils venaient de clôturer. 

Le diaporama de la soirée du titre pour le PSG par Lorie Couvillers

Dans les pas de Daniel Narcisse

Ils étaient six à quitter la scène parisienne mais aux côtés des deux coaches (Olsson et Serdarusic), de Mollgaard, de la comète Damjanovic et de Nielsen, Daniel Narcisse a connu un hommage plus appuyé. La brosse à reluire a fonctionné dans tous les sens et c’est mérité. Le moment le plus intense a été lorsque le capitaine du PSG s’est retrouvé au milieu des membres de sa famille dont certains étaient spécialement venus de la Réunion.

Alors Daniel, cette fois, c’est la bonne ?
Voilà, c’est fini. C’était assez compliqué car il y avait beaucoup d’émotion partagée. A Cologne, quand le public a scandé mon nom, c’était déjà particulier, là, c’était à domicile. En plus, il y avait toute ma famille.

On t’a senti surpris de les voir ?
Ma femme m’a menti car elle m’avait caché tout ça. Je ne m’y attendais pas du tout. Vingt ans de carrière c’est à chaque fois beaucoup de sacrifices, beaucoup de fêtes et d’anniversaires que tu rates. En plus, pour revoir les miens, à la Réunion, ce n’est pas la porte à côté. Qu’ils soient là, sur mon dernier match, cela m’a beaucoup touché. D’ailleurs quand ils sont entrés sur le parquet, je n’ai pas su quoi dire.

Beaucoup de tes partenaires t’ont encensé, Niko a parlé de… légende
(sourires) Franchement, quand je vois tout ça, tous ces honneurs, j’ai l’impression que c’est trop, que c’est exagéré. Je ne sais pas si je mérite autant de reconnaissance. Dès le moment où j’ai dit que j’allais arrêter, j’ai reçu plein de messages. J’ai même eu l’impression qu’on ne parlait pas de moi mais de quelqu’un d’autre (rires). Maintenant, je vais essayer de me lâcher un peu, de profiter.

Tu vas devoir changer certaines habitudes…
Oui et cela va prendre du temps. Je vais prendre un autre rythme, trouver une nouvelle organisation. Au début, ce sera compliqué mais je vais m’y faire. En tous cas, je remercie tous ceux qui m’ont accompagné durant toute ma carrière. Quand tu as la chance de faire de ta passion, de ton sport, ton métier, tu dois te sentir privilégié et dans tout ça, le public joue un rôle très important. 



Erick et Ludo s'en sont allés

Les joueurs de Montpellier savaient qu'ils n'avaient pas leur destin entre les mains et qu'il leur serait bien difficile de rattraper leur faux-pas raphaélois. Les partenaires de Michaël Guigou auraient pu se morfondre et se taper la tête contre les murs de Bougnol s'ils n'avaient pas passé un excellent week-end. Le petit coup de main chambérien à Paris n'ayant pas fonctionné, il était important de partir en vacances sur une bonne note. Pour remercier les fidèles supporters, pour offrir à Erick Mathé, le coach adjoint (qui prendra les destinées de Chambéry) et à Ludo Fabregas (futur pivot de Barcelone) une sortie par la grande porte. Si les Héraultais ont cherché la lumière pendant presque toute une 1ère mi-temps, ils ont traversé ce qui a suivi quasiment en roue libre, Dunkerque étant incapable de tenir la distance et de trouver des solutions face un magistral Melvyn Richardson (9/10). Au final, l'addition est lourde à régler (33-25) pour des Nordistes qui ne méritaient peut-être pas ça.



Le nul qui arrange Aix et St Raph' et désole Dunkerque

C’est en souffrant jusqu’au bout que les performances sont les plus appréciables. A Aix en Provence désormais, on vient à l’Arena garnir les 6000 places pour voir du hand, comme on investit la cathédrale Saint Sauveur pour la messe dominicale. Qui plus est lorsque la patrie est en danger et qu’il faut rester dans le Top 5 pour avoir le droit d’être européen. Longtemps, les hommes de Jérôme Fernandez n’ont pas eu à trop s’en faire, tant leur avance qui avait décollé après 20 minutes de jeu, était devenue conséquente (16-12 à la pause). En seconde période, la finition s’est faite moins précise, les tirs moins bien cadrés si bien que les Raphaélois vont grignoter leur retard et inverser la pression sur les épaules de leur hôte. A 2 minutes du terme, ils vont même virer en tête (27-28). A ce moment très précis, les espoirs européens des Aixois s’évanouissaient et les Dunkerquois même à la dérive à Montpellier, revenaient dans la course. La tension était palpable et avant l’ultime temps mort posé par les locataires de l’Arena, St Raphaël tenait la victoire et le bon bout. Il faudra une ultime égalisation (29-29) d’Onufriyenko pour que le PAUC puisse tutoyer le paradis. « On a dominé tout le match, on était bien en place avec l’impression d’être physiquement mieux qu’eux, pourtant on a craqué à la fin, reconnait Aymeric Minne (notre photo). Leur jeu à 7 nous a fait mal. Avec ce nul, on aura quelques regrets de ne pas terminer 4èmes mais sincèrement, on peut être fiers de notre saison. On va pouvoir se mesurer à des adversaires européens, on a vécu une soirée magique. Le public a été présent à tous les instants, il a mis une sacrée ambiance, la meilleure sans doute qu’on ait eu jusque-là. Tout était réuni pour qu’on soit surmotivé. L’année prochaine, il va falloir aller de l’avant, si on fait moins bien que 5ème, ce sera une déception voire même un échec donc viser la 4ème place peut être un objectif avouable. » Toujours aussi lucide, le demi-centre aixois a ce jeudi soir, encore brillé par son talent.  Si par moments, Saint Raphaël a paru émoussé, les hommes de Joël Da Silva ont parfaitement rempli leur mission. Les deux gardiens (Pardin pour le PAUC, Demaille pour les Varois) se sont neutralisés et Raphaël Caucheteux avec encore 9 buts a augmenté son capital. « On avait décidé de ne pas compter sur les autres et de se focaliser sur nous-mêmes, avoue Alex Demaille. On savait que Aix attendait ce match car la qualif en coupe d'Europe c'était un objectif important, pour nous aussi, du coup on a un peu galéré en 1ère mi-temps, on est tombé dans leur rythme où ils étaient un peu excités par l'évènement, en 2ème, on a géré sur l'expérience. On voulait revenir en EHF car cette saison, on est vraiment très satisfait de notre parcours.» Saint Raph' peut toujours rêver car le règlement de la Coupe d'Europe est ainsi fait. Si le PSG est directement qualifié pour la Ligue des Champions, il restera 3 places et 1 wild card à attribuer et ces quatre équipes concernées (Montpellier, Nantes, St Raphaël et Aix) pourront déposer un dossier de candidature à la plus prestigieuse des compétitions. Vous savez, celle que dimanche dernier, Montpellier est allé gagner à Cologne.


Dernière Journée | Journée 26
Equipe ReceveuseEquipe VisiteuseScoreDateStats
Aix en ProvenceSt Raphael292930/05>>
CessonToulouse283230/05>>
IvryNîmes292630/05>>
MontpellierDunkerque332530/05>>
NantesMassy413530/05>>
ParisChambéry302630/05>>
SaranTremblay393730/05>>
PlEquipePtsMJVicDefNulBut +But -SérGAP
1Paris45262231796674134
2Montpellier452622317676421-4
3Nantes372617638147262 
4St Raphael342615747346950 
5Aix en Provence332615837487120 
6Dunkerque32261592689687-1 
7Nîmes272612113729713-1 
-Toulouse2726131217777853 
9Chambéry232610133717732-2 
10Ivry162671726537421 
11Tremblay14266182743789-3 
12Cesson13264175666732-2 
13Saran122651927578391 
14Massy6262222618740-12 


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