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N1F : Landi-Lampaul renonce, Moncoutant en profite

Nationale 1F

jeudi 14 juin 2018 - © Davy Bodiguel

 2 min 6 de lecture

Fin de parcours en Nationale 1 Féminine pour Landi-Lampaul. Faute de ressources, le club Finistérien repartira en N3 avec une entente en cours de formation avec d'autres clubs de la région du Bas-Léon.

Galère… c’est le mot approprié pour évoquer la saison 2017/18 du Landi-Lampaul Handball. Pour cette 4ème saison en N1F, le club Finistérien aura encaissé une vingtaine de défaites pour seulement deux victoires… terminant fatalement dernier de la poule 2 de Nationale 1. Un triste sort alourdi tôt dans la saison par de trop lourds points de pénalité. Et même si la saison de N1 ne débouchait sur aucune descente à l’échelon inférieur, le LLHB a tout de même décidé de repartir au plus bas échelon national à l’orée de la saison 2018/19. Il faut dire que l’équipe de Damien Nedelec a souvent joué avec un effectif rachitique, à peine sept à huit joueuses pour garnir la feuille de match. Avec l’obligation parfois de faire revenir certaines « anciennes » telles que Cécile Le Goff, Ursule Hellegouet ou encore Christine Ollivier. Confronté à ces problèmes d’effectif, Landi a donc souhaité revenir à un niveau plus conforme à son potentiel, une décision raisonnable selon le président du club, Erwann Guérin. La volonté aussi de ne plus revivre une saison aussi cauchemardesque.

Fatalement, le club Breton voit partir ses meilleures joueurs à l’image de Manon Le Nan, Klervi Le Scanf, Margaux Kersauson ou encore Tifen Le Cloarec qui prennent toutes la direction de la réserve de Brest, elle aussi en N1. Il faut donc reconstruire un effectif digne de N3 : sous la conduite de Jean-Christophe Prigent (entraîneur de Guiclan), la nouvelle entité baptisée « Entente du Bas-Léon » va bénéficier des joueuses de Landi mais aussi de Plougar-Bodilis, Guiclan et Plougourvest.

Un club jette l’éponge… et logiquement un autre prend sa place en N1 : il s’agit des Deux-Sévriennes de Moncoutant. 5ème de la poule 1 de N1, l’équipe de Renald Ramedace voit ses efforts récompensés après un duel frontal perdu de peu face à la réserve de Mérignac. Moncoutant n’a d’ailleurs pas tardé à recruter… le premier renfort s’appelle Marwa Bethour, la buteuse Tunisienne jouait cette saison au Blanzat Montluçon en N2. La N1, un niveau inédit pour le tout jeune club des Deux-Sèvres qui tentera de faire sa place parmi des clubs beaucoup plus aguerris que lui.

N1F : Landi-Lampaul renonce, Moncoutant en profite 

Nationale 1F

jeudi 14 juin 2018 - © Davy Bodiguel

 2 min 6 de lecture

Fin de parcours en Nationale 1 Féminine pour Landi-Lampaul. Faute de ressources, le club Finistérien repartira en N3 avec une entente en cours de formation avec d'autres clubs de la région du Bas-Léon.

Galère… c’est le mot approprié pour évoquer la saison 2017/18 du Landi-Lampaul Handball. Pour cette 4ème saison en N1F, le club Finistérien aura encaissé une vingtaine de défaites pour seulement deux victoires… terminant fatalement dernier de la poule 2 de Nationale 1. Un triste sort alourdi tôt dans la saison par de trop lourds points de pénalité. Et même si la saison de N1 ne débouchait sur aucune descente à l’échelon inférieur, le LLHB a tout de même décidé de repartir au plus bas échelon national à l’orée de la saison 2018/19. Il faut dire que l’équipe de Damien Nedelec a souvent joué avec un effectif rachitique, à peine sept à huit joueuses pour garnir la feuille de match. Avec l’obligation parfois de faire revenir certaines « anciennes » telles que Cécile Le Goff, Ursule Hellegouet ou encore Christine Ollivier. Confronté à ces problèmes d’effectif, Landi a donc souhaité revenir à un niveau plus conforme à son potentiel, une décision raisonnable selon le président du club, Erwann Guérin. La volonté aussi de ne plus revivre une saison aussi cauchemardesque.

Fatalement, le club Breton voit partir ses meilleures joueurs à l’image de Manon Le Nan, Klervi Le Scanf, Margaux Kersauson ou encore Tifen Le Cloarec qui prennent toutes la direction de la réserve de Brest, elle aussi en N1. Il faut donc reconstruire un effectif digne de N3 : sous la conduite de Jean-Christophe Prigent (entraîneur de Guiclan), la nouvelle entité baptisée « Entente du Bas-Léon » va bénéficier des joueuses de Landi mais aussi de Plougar-Bodilis, Guiclan et Plougourvest.

Un club jette l’éponge… et logiquement un autre prend sa place en N1 : il s’agit des Deux-Sévriennes de Moncoutant. 5ème de la poule 1 de N1, l’équipe de Renald Ramedace voit ses efforts récompensés après un duel frontal perdu de peu face à la réserve de Mérignac. Moncoutant n’a d’ailleurs pas tardé à recruter… le premier renfort s’appelle Marwa Bethour, la buteuse Tunisienne jouait cette saison au Blanzat Montluçon en N2. La N1, un niveau inédit pour le tout jeune club des Deux-Sèvres qui tentera de faire sa place parmi des clubs beaucoup plus aguerris que lui.

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