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Euro U20M: Des regrets certes mais ils n'ont pas à rougir !

International

dimanche 29 juillet 2018 - © Yves Michel

 18 min 12 de lecture

Ils ne réussiront pas la passe de quatre ! Les Français pourtant grands favoris de la finale de l'Euro des moins de 20 ans se sont laissés surprendre (30-31) par une équipe de Slovénie totalement galvanisée par une arène et l'imperturbable soutien de 4000 supporteurs. Les Bleus se contentent de la médaille d'argent et de cette place de dauphin qu'ils n'avaient jamais occupée. Ils ont encore un peu plus grandi à travers cette nouvelle expérience. Ils ont fixé rendez-vous à toute la planète du handball dans leur catégorie, au championnat du monde qui aura lieu dans un an en Espagne. 

par Yves Michel, à Celje (Slovénie)

Qu'ont-ils négligé au point de ne pas être capables de prendre l'ascendant sur une équipe de Slovénie qui 60 minutes durant, a été poussée par la frénésie d'une Arène de 4000 personnes tout acquises à sa cause. De mémoire, c'est la 1ère fois dans l'histoire d'un Euro juniors que la finale bénéficie d'un tel décorum. La télé nationale en direct, un battage dans les journaux locaux sans précédent pour attirer le plus de monde possible, les tambours du club de Celje sont au rendez-vous et des joueurs surtout, à qui on a bien fait comprendre que l'honneur de la patrie était en jeu.

Ce sont tous ces éléments que les Bleuets ont du affronter, sans compter le jugement parfois à sens unique de deux arbitres bosniens qui ne leur ont fait aucun cadeau.

Tout avait pourtant bien commencé. Les Slovènes qui avaient d'entrée décider de mettre beaucoup d'intensité physique, ont tenté d'emballer la rencontre mais les Tricolores qui avaient anticipé les impacts, vont se montrer très vigilants en défense en gagnant de précieux ballons. Les contre-attaques étaient parfaitement menées, si bien qu'après neuf minutes, l'entraîneur slovène ne pouvait que constater les dégâts: 4 longueurs à combler et l'obligation de poser un 1er temps mort pour recadrer sa troupe (8-4). A croire que Sasa Prapotnik a trouvé les bons mots dans l'intervalle qui lui était imparti. En sept minutes, par l'intermédiaire du tandem Kotar-Kosi, la Slovénie va refaire son retard et prendre même l'avantage (10-11). Les rôles allaient s'équilibrer mais même en ne produisant pas un handball académique, en se compliquant souvent la tâche, en tombant souvent dans un excès de précipitation, la France allait rallier la pause en tête sur un dernier ballon que Valentin Kieffer jusque-là en totale souffrance, parvenait à stopper (16-15).



Ce dont les Français ne se doutaient pas c'est qu'ils vont avoir l'opportunité de tuer le match et qu'ils ne vont pas la saisir. A contrario, même avec deux buts à remonter en début de 2ème acte, les Slovènes ne se sont jamais inquiétés, leur défense tenant le choc de mieux en mieux et surtout parce que leur gardien était beaucoup plus efficace. Tout ce que les Tricolores n'ont pas eu dans les moments cruciaux. C'est sur deux rushes conclus par le longiligne Hugo Brouzet (26-23 à la 46ème) que la vingtaine de supporters bleu-blanc-rouge qui s'étaient fait une petite place dans l'arène va retrouver des raisons d'espérer. Le vent était-il en train de tourner ? « On ne doute pas sur nos capacités à faire pencher le match en notre faveur, reconnaît Arnaud Parisy, un des adjoints de Yohan Delattre, mais on négocie mal ce moment. On craque surtout défensivement. Sur l’ensemble du match, c’est dans ce secteur qu’il nous a manqué quelque chose. On les amène souvent jusqu’au jeu passif et on prend quand même le but. » Dans l’impossibilité de donner ses consignes dans le vacarme assourdissant de la cocotte-minute qu’était devenue la salle de Celje, le staff va changer ses options défensives (un peu tardivement ?) mais les Slovènes vont toujours trouver les solutions pour s’en sortir. A l’image de Grega Ocvirk qui parti de sa base arrière, termine par deux fois victorieusement à 6 mètres sans être impacté et le pivot Kristjian Horzen qui se retrouve trop souvent dans le dos de la défense tricolore. La France va faire preuve de trop de laxisme pour pouvoir prendre le match à son compte. Comble d’impuissance, Elohim Prandi va buter sur le gardien Gasper Dobaj tout comme Edouard Kempf. L’épilogue sera terrible pour les joueurs de Yohan Delattre. Des tirs hors cadre ou arrêtés, un adversaire qui toujours boosté par ce fabuleux public, met encore un peu plus le feu, il n’y aura personne cette fois dans le camp français pour renverser la situation (30-31). Et la Slovénie continuera son délire au coup de buzzer final en partageant sur le parquet, ce que les 4000 spectateurs avaient orchestré durant toute la rencontre. « On a eu beaucoup d'envie, mais je pense qu'ils en ont eu encore un peu plus, souffle Elohim Prandi. C'est exceptionnel pour eux, devant une telle assistance. De notre côté, cela doit nous servir de leçon, on ne doit rien oublier. Il va falloir rebondir et montrer à tout le monde qu'il s'agit d'un simple accroc.» Le sentiment est donc mitigé. Il y a cette médaille en argent autour du cou mais cette frustration d'être passé à côté d'un exploit qui rendrait cette équipe encore plus unique. « Si sur le moment, je peux être déçu, renchérit le Nîmois, je le suis par le résultat mais pas par le comportement de l'équipe. On est uni par de vrais liens fraternels, j'aime tous ces gars, c'est la plus belle victoire au monde d'avoir un groupe comme celui-là et surtout d'en faire partie. Une page se tourne, une autre va s'ouvrir.» L'épisode slovène sera à décortiquer par les techniciens, par les joueurs. Le prochain rassemblement pour cette génération aura lieu en novembre. Avec comme objectif, dans un an, le Mondial U21 à Vigo et Pontevedra en Espagne. Le groupe aura mûri, certains blessés (Richert, Benhalima, Mapu, Jonnier) l'auront peut-être réintégré mais rien ne changera. La France aura toujours le même statut à défendre. Celui d'une équipe qui ne peut se satisfaire d'autre objectif que d'aller au bout de ses convictions.  

A Celje, Dvorana Zlatorog, dimanche 29 juillet à 17h30
Finale de l’Euro masculin U20 
Arbitres : Amar & Dino Konjicanin (Bosnie-Herz.) 

FRANCE - SLOVENIE     30-31 (MT 16-15)

France: V. Kieffer, B. Soullier (gardiens) J. Bos (1/1), R. Dupont-Marion, N. Gaudin (5/7 dt 5/5 à 7), Y. Gibelin, E. Kempf (2/5), D. Nahi (3/4), T. Poyet (3/3) E. Prandi (4/9) G. Tribillon (1/1), K. Villeminot (6/8), A. Lippens, H. Brouzet (3/4), C. Damiani (2/2), R. Dourte

Slovénie: G. Dobaj, M. Ferjan (gardiens) G. Horvat, K. Horzen (6/7), M. Kavcic (1/1), T. Kosi (5/6), M. Kotar (6/11), M. Kunst, D. Makuc, T. Mazej (0/1), D. Novak (1/1), G. Ocvirk (11/15 dt 5/5 à 7), D. Ozmec, M. Pipp, T. Rozman (1/1), S. Zabic (0/1)

Pour compléter le podium, l'Allemagne a maîtrisé son opposition face à une équipe du Portugal à bout de souffle (29-26) pour décrocher la médaille de bronze. 
 

Trois questions à Kyllian Villeminot, capitaine de l'équipe de France U20

Que traduisaient tes larmes à la fin de ce cruel dénouement ?
La défaite mais aussi la prépa où on en a vraiment bavé pour espérer en arriver là. On a couru, consenti à de gros efforts, on se retrouve en finale, c'est ce qu'on voulait et à la conclusion c'est très frustrant car on échoue d'un but. Je savais que ma famille était dans mes tribunes, l'émotion était bien présente. Je me dis tout de même qu'on peut être fiers de nous et qu'on a fait un très beau parcours.

Comme les "A" il y a deux ans aux Jeux, vous vous retrouvez avec l'argent autour du cou, ce qui n'est pas si mal...
Je pense que quand tu te retrouves trois ans de suite sur la plus haute marche du podium, tu t'y habitues. On va prendre un peu de recul et peut-être que demain, après demain, on va se rendre compte qu'on est à notre place car les Slovènes ont été meilleurs que nous. Mais, on voulait plus que l'argent...

Au moment présent, de quoi as-tu envie ?
D'avoir un peu de vacances, de me changer les idées. je reprendrai le 6 (août) comme prévu mais il faut que la pression redescende. J'ai envie de déconner avec les gars, de ne plus penser à cette défaite, de savourer quand même notre beau parcours et profiter avec les miens, des quelques jours qu'il me restera.

Le diaporama photos de la finale par Yves MICHEL



La "DREAM TEAM" du Tournoi... 

gardien

Robin PAULSEN HAUG (NOR)

arrière D

Diogo SILVA (POR)

ailier G

Dylan NAHI (FRA)

ailier D

Domen NOVAK (SLO)

arrière G

Grega OCVIRK (SLO)

défenseur

Joshua THIELE (ALL)

demi-centre

Kyllian VILLEMINOT (FRA)

MVP

Diogo SILVA (POR)

pivot

Luis FRADE (POR)


Si Dylan Nahi auteur d'une prestation en demi-teinte ne s'attendait sans doute pas à figurer dans la "dream team" du championnat d'Europe des moins de 20 ans en Slovénie, que dire alors du choix des membres de l'EHF, de l'organisation et des représentants des nations participantes pour trouver le meilleur gardien ? La Norvège doit être un gros contributeur européen pour se voir décerner une récompense. Sa sélection juniors termine 9ème de l'Euro, elle n'a donc guère brillé avec 3 défaites en autant de matches lors du tour préliminaire. Elle a mieux géré la suite dans le championnat des perdants, ce qui vaut donc à Robin Paulsen Haug de figurer parmi les lauréats. Lauréats parmi lesquels un des deux gardiens slovènes Mark Ferjan ou Gasper Dobaj aurait eu largement sa place. Tant ils ont été les fossoyeurs de bien d'équipes à commencer par les Français. 

Euro U20M: Des regrets certes mais ils n'ont pas à rougir ! 

International

dimanche 29 juillet 2018 - © Yves Michel

 18 min 12 de lecture

Ils ne réussiront pas la passe de quatre ! Les Français pourtant grands favoris de la finale de l'Euro des moins de 20 ans se sont laissés surprendre (30-31) par une équipe de Slovénie totalement galvanisée par une arène et l'imperturbable soutien de 4000 supporteurs. Les Bleus se contentent de la médaille d'argent et de cette place de dauphin qu'ils n'avaient jamais occupée. Ils ont encore un peu plus grandi à travers cette nouvelle expérience. Ils ont fixé rendez-vous à toute la planète du handball dans leur catégorie, au championnat du monde qui aura lieu dans un an en Espagne. 

par Yves Michel, à Celje (Slovénie)

Qu'ont-ils négligé au point de ne pas être capables de prendre l'ascendant sur une équipe de Slovénie qui 60 minutes durant, a été poussée par la frénésie d'une Arène de 4000 personnes tout acquises à sa cause. De mémoire, c'est la 1ère fois dans l'histoire d'un Euro juniors que la finale bénéficie d'un tel décorum. La télé nationale en direct, un battage dans les journaux locaux sans précédent pour attirer le plus de monde possible, les tambours du club de Celje sont au rendez-vous et des joueurs surtout, à qui on a bien fait comprendre que l'honneur de la patrie était en jeu.

Ce sont tous ces éléments que les Bleuets ont du affronter, sans compter le jugement parfois à sens unique de deux arbitres bosniens qui ne leur ont fait aucun cadeau.

Tout avait pourtant bien commencé. Les Slovènes qui avaient d'entrée décider de mettre beaucoup d'intensité physique, ont tenté d'emballer la rencontre mais les Tricolores qui avaient anticipé les impacts, vont se montrer très vigilants en défense en gagnant de précieux ballons. Les contre-attaques étaient parfaitement menées, si bien qu'après neuf minutes, l'entraîneur slovène ne pouvait que constater les dégâts: 4 longueurs à combler et l'obligation de poser un 1er temps mort pour recadrer sa troupe (8-4). A croire que Sasa Prapotnik a trouvé les bons mots dans l'intervalle qui lui était imparti. En sept minutes, par l'intermédiaire du tandem Kotar-Kosi, la Slovénie va refaire son retard et prendre même l'avantage (10-11). Les rôles allaient s'équilibrer mais même en ne produisant pas un handball académique, en se compliquant souvent la tâche, en tombant souvent dans un excès de précipitation, la France allait rallier la pause en tête sur un dernier ballon que Valentin Kieffer jusque-là en totale souffrance, parvenait à stopper (16-15).



Ce dont les Français ne se doutaient pas c'est qu'ils vont avoir l'opportunité de tuer le match et qu'ils ne vont pas la saisir. A contrario, même avec deux buts à remonter en début de 2ème acte, les Slovènes ne se sont jamais inquiétés, leur défense tenant le choc de mieux en mieux et surtout parce que leur gardien était beaucoup plus efficace. Tout ce que les Tricolores n'ont pas eu dans les moments cruciaux. C'est sur deux rushes conclus par le longiligne Hugo Brouzet (26-23 à la 46ème) que la vingtaine de supporters bleu-blanc-rouge qui s'étaient fait une petite place dans l'arène va retrouver des raisons d'espérer. Le vent était-il en train de tourner ? « On ne doute pas sur nos capacités à faire pencher le match en notre faveur, reconnaît Arnaud Parisy, un des adjoints de Yohan Delattre, mais on négocie mal ce moment. On craque surtout défensivement. Sur l’ensemble du match, c’est dans ce secteur qu’il nous a manqué quelque chose. On les amène souvent jusqu’au jeu passif et on prend quand même le but. » Dans l’impossibilité de donner ses consignes dans le vacarme assourdissant de la cocotte-minute qu’était devenue la salle de Celje, le staff va changer ses options défensives (un peu tardivement ?) mais les Slovènes vont toujours trouver les solutions pour s’en sortir. A l’image de Grega Ocvirk qui parti de sa base arrière, termine par deux fois victorieusement à 6 mètres sans être impacté et le pivot Kristjian Horzen qui se retrouve trop souvent dans le dos de la défense tricolore. La France va faire preuve de trop de laxisme pour pouvoir prendre le match à son compte. Comble d’impuissance, Elohim Prandi va buter sur le gardien Gasper Dobaj tout comme Edouard Kempf. L’épilogue sera terrible pour les joueurs de Yohan Delattre. Des tirs hors cadre ou arrêtés, un adversaire qui toujours boosté par ce fabuleux public, met encore un peu plus le feu, il n’y aura personne cette fois dans le camp français pour renverser la situation (30-31). Et la Slovénie continuera son délire au coup de buzzer final en partageant sur le parquet, ce que les 4000 spectateurs avaient orchestré durant toute la rencontre. « On a eu beaucoup d'envie, mais je pense qu'ils en ont eu encore un peu plus, souffle Elohim Prandi. C'est exceptionnel pour eux, devant une telle assistance. De notre côté, cela doit nous servir de leçon, on ne doit rien oublier. Il va falloir rebondir et montrer à tout le monde qu'il s'agit d'un simple accroc.» Le sentiment est donc mitigé. Il y a cette médaille en argent autour du cou mais cette frustration d'être passé à côté d'un exploit qui rendrait cette équipe encore plus unique. « Si sur le moment, je peux être déçu, renchérit le Nîmois, je le suis par le résultat mais pas par le comportement de l'équipe. On est uni par de vrais liens fraternels, j'aime tous ces gars, c'est la plus belle victoire au monde d'avoir un groupe comme celui-là et surtout d'en faire partie. Une page se tourne, une autre va s'ouvrir.» L'épisode slovène sera à décortiquer par les techniciens, par les joueurs. Le prochain rassemblement pour cette génération aura lieu en novembre. Avec comme objectif, dans un an, le Mondial U21 à Vigo et Pontevedra en Espagne. Le groupe aura mûri, certains blessés (Richert, Benhalima, Mapu, Jonnier) l'auront peut-être réintégré mais rien ne changera. La France aura toujours le même statut à défendre. Celui d'une équipe qui ne peut se satisfaire d'autre objectif que d'aller au bout de ses convictions.  

A Celje, Dvorana Zlatorog, dimanche 29 juillet à 17h30
Finale de l’Euro masculin U20 
Arbitres : Amar & Dino Konjicanin (Bosnie-Herz.) 

FRANCE - SLOVENIE     30-31 (MT 16-15)

France: V. Kieffer, B. Soullier (gardiens) J. Bos (1/1), R. Dupont-Marion, N. Gaudin (5/7 dt 5/5 à 7), Y. Gibelin, E. Kempf (2/5), D. Nahi (3/4), T. Poyet (3/3) E. Prandi (4/9) G. Tribillon (1/1), K. Villeminot (6/8), A. Lippens, H. Brouzet (3/4), C. Damiani (2/2), R. Dourte

Slovénie: G. Dobaj, M. Ferjan (gardiens) G. Horvat, K. Horzen (6/7), M. Kavcic (1/1), T. Kosi (5/6), M. Kotar (6/11), M. Kunst, D. Makuc, T. Mazej (0/1), D. Novak (1/1), G. Ocvirk (11/15 dt 5/5 à 7), D. Ozmec, M. Pipp, T. Rozman (1/1), S. Zabic (0/1)

Pour compléter le podium, l'Allemagne a maîtrisé son opposition face à une équipe du Portugal à bout de souffle (29-26) pour décrocher la médaille de bronze. 
 

Trois questions à Kyllian Villeminot, capitaine de l'équipe de France U20

Que traduisaient tes larmes à la fin de ce cruel dénouement ?
La défaite mais aussi la prépa où on en a vraiment bavé pour espérer en arriver là. On a couru, consenti à de gros efforts, on se retrouve en finale, c'est ce qu'on voulait et à la conclusion c'est très frustrant car on échoue d'un but. Je savais que ma famille était dans mes tribunes, l'émotion était bien présente. Je me dis tout de même qu'on peut être fiers de nous et qu'on a fait un très beau parcours.

Comme les "A" il y a deux ans aux Jeux, vous vous retrouvez avec l'argent autour du cou, ce qui n'est pas si mal...
Je pense que quand tu te retrouves trois ans de suite sur la plus haute marche du podium, tu t'y habitues. On va prendre un peu de recul et peut-être que demain, après demain, on va se rendre compte qu'on est à notre place car les Slovènes ont été meilleurs que nous. Mais, on voulait plus que l'argent...

Au moment présent, de quoi as-tu envie ?
D'avoir un peu de vacances, de me changer les idées. je reprendrai le 6 (août) comme prévu mais il faut que la pression redescende. J'ai envie de déconner avec les gars, de ne plus penser à cette défaite, de savourer quand même notre beau parcours et profiter avec les miens, des quelques jours qu'il me restera.

Le diaporama photos de la finale par Yves MICHEL



La "DREAM TEAM" du Tournoi... 

gardien

Robin PAULSEN HAUG (NOR)

arrière D

Diogo SILVA (POR)

ailier G

Dylan NAHI (FRA)

ailier D

Domen NOVAK (SLO)

arrière G

Grega OCVIRK (SLO)

défenseur

Joshua THIELE (ALL)

demi-centre

Kyllian VILLEMINOT (FRA)

MVP

Diogo SILVA (POR)

pivot

Luis FRADE (POR)


Si Dylan Nahi auteur d'une prestation en demi-teinte ne s'attendait sans doute pas à figurer dans la "dream team" du championnat d'Europe des moins de 20 ans en Slovénie, que dire alors du choix des membres de l'EHF, de l'organisation et des représentants des nations participantes pour trouver le meilleur gardien ? La Norvège doit être un gros contributeur européen pour se voir décerner une récompense. Sa sélection juniors termine 9ème de l'Euro, elle n'a donc guère brillé avec 3 défaites en autant de matches lors du tour préliminaire. Elle a mieux géré la suite dans le championnat des perdants, ce qui vaut donc à Robin Paulsen Haug de figurer parmi les lauréats. Lauréats parmi lesquels un des deux gardiens slovènes Mark Ferjan ou Gasper Dobaj aurait eu largement sa place. Tant ils ont été les fossoyeurs de bien d'équipes à commencer par les Français. 

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