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Au PSG, Henrik Toft Hansen et Viran Morros découvriront la LSL

LMSL

jeudi 16 août 2018 - © Yves Michel

 7 min 32 de lecture

C’est à Coubertin que nous avons retrouvé le PSG qui depuis le 30 juillet, peaufine sa préparation. Quelques têtes ont changé, un nouvel entraîneur, Raul Gonzalez est arrivé, trois nouveaux joueurs sont venus renforcer un effectif déjà prestigieux. Si le Suédois Kim Ekdahl du Rietz connait le championnat pour y avoir fait une courte apparition sous les couleurs nantaises, ce sera une complète découverte pour le Danois Henrik Toft Hansen et l'Espagnol Viran Morros (photo de tête).

par Yves MICHEL  

« Une grande partie des joueurs parle espagnol. Je pourrais tomber dans la facilité mais nous sommes en France et je tiens à ce que les échanges se fassent en français. » Depuis qu’il s’est installé à Paris, flanqué de son adjoint Jota Gonzalez (l’ancien coach de La Rioja-Logroño), Raul Gonzalez impose peu à peu sa patte. Comme le choix de rester à Coubertin pour la préparation. Après le physique sous la direction d’Arthur Yapo, les Parisiens ont attaqué depuis quelques jours le travail tactique. Les pauses sont courtes, les enchaînements répétés. Outre les 16 pros à sa disposition, l’entraîneur espagnol entend garder un œil sur l’effectif du centre de formation et cette semaine, l’arrière gauche Andry Goujon (21 ans début septembre), participe aux séances.  Tout comme les trois recrues de l’intersaison.

Le pivot danois Henrik Toft Hansen, le défenseur espagnol Viran Morros et l’arrière gauche Kim Ekdahl du Rietz n'économisent pas leurs efforts. Pour le Suédois, si l’environnement de la capitale est une nouveauté, celui du championnat français ne le sera pas. Il est passé par Nantes durant l’été 2011 mais n’est resté en Loire-Atlantique que l’espace de six mois. Souvent blessé, il avait ensuite rejoint en février 2012, Rhein Neckar Löwen avant de… prendre sa retraite en 2017 à seulement 27 ans. L’appel de la petite balle a été plus fort et en mars dernier, il a réintégré le club de Mannheim où il a remporté la coupe d’Allemagne et terminé 2ème de Bundesliga.


         Moments privilégiés pour Viran Morros... échanges avec son compatriote Rodrigo Corrales

Pour Henrik Toft Hansen et Viran Morros, ce sera une vraie découverte de la Ligue française. « J’étais parfaitement intégré à Barcelone et cela n’a pas été facile de partir, indique Viran Morros, mais l’entraîneur (Xavi Pascual) ne souhaitait pas me conserver. Je l’ai su très tôt. J’avais deux ou trois bonnes propositions dont celle de Paris. Et là, tu n’hésites pas longtemps. C’est la 1ère fois que je sors d’Espagne et le challenge est passionnant. La ville est magnifique, l’équipe compétitive et le championnat très relevé. Je suis persuadé d’avoir fait le bon choix. » Au PSG, le rôle du Catalan de 34 ans ne variera pas de ce qu’il était au Barça ou même sur la fin à Ciudad Real, les deux formations où il a d'ailleurs côtoyé Nikola Karabatic et Luc Abalo et où il a passé au total 11 saisons. «Depuis plusieurs années, j’évolue uniquement en défense. Je pense que je suis bénéfique pour l’équipe car j’apporte de la rotation. Depuis le début de la préparation, j’ai beaucoup parlé avec Raul Gonzalez, je sais ce qu’il attend de moi. » C’est à Ciudad que les deux hommes ont commencé à travailler ensemble. A l’époque, le technicien originaire de Valladolid oeuvrait dans l’ombre de Talant Dujshebaev. « C’est un fin tacticien, témoigne le défenseur. Il ne néglige aucun détail et sait changer d’options quand il le faut. Il a été joueur (au poste de demi-centre) et comprend exactement ce qu’on peut ressentir sur le terrain. En plus, ce qui ne gâte rien, c’est quelqu’un de facile à vivre et très ouvert au dialogue. »  Sous leurs nouvelles couleurs parisiennes, les deux Espagnols poursuivent la même quête. Gagner le plus de titres possible dont le plus convoité, la Ligue des Champions. « J’espère, martèle Viran Morros qui a soulevé le trophée européen à trois reprises (en 2008 et 2009 avec Ciudad et en 2015 avec Barcelone) mais c’est un chemin très difficile pour arriver au bout. Tout doit être parfait le jour J. C’est impossible de dire en début de saison : "on va gagner la Champions League". Mais on va tout faire pour, c’est évident. » En attendant, la préparation va entrer dans une nouvelle phase, peut-être la plus excitante, celle des matches amicaux. Ce vendredi et ce samedi, le PSG sera au Danemark pour deux oppositions face à Aalborg. 

Henrik Toft Hansen: "J'ai vu tout de suite où j'avais mis les pieds"

Après le Danemark et l’Allemagne et même s’il connait Coubertin pour y avoir évolué lors des trois dernières saisons avec Flensburg, Henrik Toft Hansen découvre la France. Il vient tout juste de s’installer dans la capitale avec sa compagne Ulrika qui pratique elle aussi le handball et leurs deux enfants.

A 31 ans passés, c’est un vrai challenge pour toi ?
Oui, on peut le dire. Je découvre une nouvelle langue, de nouvelles habitudes et bientôt, un nouveau championnat. Tout change sauf le fait que sportivement, je vais disputer la Ligue des Champions, ce qui était déjà le cas, avant. Je suis vraiment très impatient de débuter dans le championnat français qui est d’un niveau très élevé.

Comment s’est déroulée ton installation à Paris ?
Oh… je ne suis là que depuis quelques semaines et il y a eu la reprise. Nous avons beaucoup d’entraînements et quand je rentre à la maison, en priorité, je mange et je dors (sourires) avant de… repartir m’entraîner. Donc, je n’ai pas encore eu le temps de profiter de la ville. Ce que je ne manquerai pas de faire dès que possible.

Ta compagne est handballeuse… compte-t-elle (re)jouer ?
Nous venons d’avoir notre 2ème enfant… il y a tout juste un mois. Nous sommes tous les deux issus d’une famille de handballeurs donc j’espère qu’elle pourra reprendre prochainement. Il faudra voir comment elle se sent après deux grossesses. Ce n’est jamais simple mais si tout se passe bien, elle pourra retrouver le haut niveau*.

En France ?
Ce serait plus pratique (sourires). J’espère qu’elle aura une opportunité ici. Si elle peut jouer, il faudra organiser notre vie de famille, nous trouverons une solution.

Tu as toujours évolué dans le nord de l’Europe, cela va te changer avec la France…
Non, je ne crois pas. Les règles du hand sont les mêmes partout. Le championnat de France et la Bundesliga sont très exigeants et très physiques. J’ai pu m’en rendre compte quand j’ai affronté Paris ou Montpellier en Ligue des Champions.

C’est en tout cas la 1ère fois que tu seras dirigé par un Espagnol…
C’est vrai car jusque là, j’ai plutôt travaillé avec des coaches scandinaves ou allemands. C’est une nouveauté intéressante. Il a déjà gagné la Ligue des Champions, j’ai entendu de bonnes choses sur lui. Il a une approche différente du handball. J’apprends tous les jours depuis mon arrivée et j’espère que je vais encore plus progresser sous ses ordres.

Tu vas évoluer autant en attaque qu’en défense ?
J’espère ! Je prends autant de plaisir des deux côtés du terrain. Mais c’est au coach de décider.

Au PSG, tu retrouves Mikkel Hansen. Votre relation est assez particulière…
Oui en effet. On est de la même génération (86-87) donc en équipe nationale, on joue ensemble depuis les catégories jeunes. On a aussi porté le maillot de Copenhague (une saison en 2011-2012). On se connait par cœur. C’est un grand joueur bien-sûr, il est capable de choses incroyables avec un ballon. Notre relation pivot-arrière fonctionne très bien.

De plus en plus de joueurs étrangers arrivent dans le championnat français. Qu’en penses-tu ?
C’est tout simplement le signe que cette ligue est attractive à tous les niveaux. Le parcours des clubs en coupes d’Europe en est une belle preuve. Le dernier Final Four a marqué les esprits.

Le Final Four justement… c’est l’objectif de le gagner ?
C’est une des raisons qui m’a conduit ici. Je veux m’entraîner et jouer avec les meilleurs, faire partie des meilleurs et je veux gagner avec les meilleurs. Dès mon arrivée, j’ai vu tout de suite où j’avais mis les pieds. Dans un grand club. Ici rien n’est laissé au hasard. J’espère donc que nous allons réussir quelque chose de grand ensemble.

* Internationale suédoise évoluant au  poste de pivot, Ulrika a successivement porté les couleurs de Sävehof, Esbjerg, Randers, Buxtehude et Esbjerg.


                        Raul Gonzalez à la manœuvre sous le regard attentif de Kim Ekdahl du Rietz

Le programme du PSG avant son 1er match de championnat, le 5 septembre à 20h45 stade Pierre de Coubertin face à l’US Ivry

Matches amicaux face à Aalborg (Danemark) les 17 et 18 août 2018

Eurotournoi à Strasbourg avec Montpellier, Meshkov Brest, Nantes, Veszprém et Vardar Skopje du 23 au 26 août 2018

Trophée des Champions / demi-finale contre Saint Raphaël à Montbéliard, le 1er septembre 2018  

Au PSG, Henrik Toft Hansen et Viran Morros découvriront la LSL 

LMSL

jeudi 16 août 2018 - © Yves Michel

 7 min 32 de lecture

C’est à Coubertin que nous avons retrouvé le PSG qui depuis le 30 juillet, peaufine sa préparation. Quelques têtes ont changé, un nouvel entraîneur, Raul Gonzalez est arrivé, trois nouveaux joueurs sont venus renforcer un effectif déjà prestigieux. Si le Suédois Kim Ekdahl du Rietz connait le championnat pour y avoir fait une courte apparition sous les couleurs nantaises, ce sera une complète découverte pour le Danois Henrik Toft Hansen et l'Espagnol Viran Morros (photo de tête).

par Yves MICHEL  

« Une grande partie des joueurs parle espagnol. Je pourrais tomber dans la facilité mais nous sommes en France et je tiens à ce que les échanges se fassent en français. » Depuis qu’il s’est installé à Paris, flanqué de son adjoint Jota Gonzalez (l’ancien coach de La Rioja-Logroño), Raul Gonzalez impose peu à peu sa patte. Comme le choix de rester à Coubertin pour la préparation. Après le physique sous la direction d’Arthur Yapo, les Parisiens ont attaqué depuis quelques jours le travail tactique. Les pauses sont courtes, les enchaînements répétés. Outre les 16 pros à sa disposition, l’entraîneur espagnol entend garder un œil sur l’effectif du centre de formation et cette semaine, l’arrière gauche Andry Goujon (21 ans début septembre), participe aux séances.  Tout comme les trois recrues de l’intersaison.

Le pivot danois Henrik Toft Hansen, le défenseur espagnol Viran Morros et l’arrière gauche Kim Ekdahl du Rietz n'économisent pas leurs efforts. Pour le Suédois, si l’environnement de la capitale est une nouveauté, celui du championnat français ne le sera pas. Il est passé par Nantes durant l’été 2011 mais n’est resté en Loire-Atlantique que l’espace de six mois. Souvent blessé, il avait ensuite rejoint en février 2012, Rhein Neckar Löwen avant de… prendre sa retraite en 2017 à seulement 27 ans. L’appel de la petite balle a été plus fort et en mars dernier, il a réintégré le club de Mannheim où il a remporté la coupe d’Allemagne et terminé 2ème de Bundesliga.


         Moments privilégiés pour Viran Morros... échanges avec son compatriote Rodrigo Corrales

Pour Henrik Toft Hansen et Viran Morros, ce sera une vraie découverte de la Ligue française. « J’étais parfaitement intégré à Barcelone et cela n’a pas été facile de partir, indique Viran Morros, mais l’entraîneur (Xavi Pascual) ne souhaitait pas me conserver. Je l’ai su très tôt. J’avais deux ou trois bonnes propositions dont celle de Paris. Et là, tu n’hésites pas longtemps. C’est la 1ère fois que je sors d’Espagne et le challenge est passionnant. La ville est magnifique, l’équipe compétitive et le championnat très relevé. Je suis persuadé d’avoir fait le bon choix. » Au PSG, le rôle du Catalan de 34 ans ne variera pas de ce qu’il était au Barça ou même sur la fin à Ciudad Real, les deux formations où il a d'ailleurs côtoyé Nikola Karabatic et Luc Abalo et où il a passé au total 11 saisons. «Depuis plusieurs années, j’évolue uniquement en défense. Je pense que je suis bénéfique pour l’équipe car j’apporte de la rotation. Depuis le début de la préparation, j’ai beaucoup parlé avec Raul Gonzalez, je sais ce qu’il attend de moi. » C’est à Ciudad que les deux hommes ont commencé à travailler ensemble. A l’époque, le technicien originaire de Valladolid oeuvrait dans l’ombre de Talant Dujshebaev. « C’est un fin tacticien, témoigne le défenseur. Il ne néglige aucun détail et sait changer d’options quand il le faut. Il a été joueur (au poste de demi-centre) et comprend exactement ce qu’on peut ressentir sur le terrain. En plus, ce qui ne gâte rien, c’est quelqu’un de facile à vivre et très ouvert au dialogue. »  Sous leurs nouvelles couleurs parisiennes, les deux Espagnols poursuivent la même quête. Gagner le plus de titres possible dont le plus convoité, la Ligue des Champions. « J’espère, martèle Viran Morros qui a soulevé le trophée européen à trois reprises (en 2008 et 2009 avec Ciudad et en 2015 avec Barcelone) mais c’est un chemin très difficile pour arriver au bout. Tout doit être parfait le jour J. C’est impossible de dire en début de saison : "on va gagner la Champions League". Mais on va tout faire pour, c’est évident. » En attendant, la préparation va entrer dans une nouvelle phase, peut-être la plus excitante, celle des matches amicaux. Ce vendredi et ce samedi, le PSG sera au Danemark pour deux oppositions face à Aalborg. 

Henrik Toft Hansen: "J'ai vu tout de suite où j'avais mis les pieds"

Après le Danemark et l’Allemagne et même s’il connait Coubertin pour y avoir évolué lors des trois dernières saisons avec Flensburg, Henrik Toft Hansen découvre la France. Il vient tout juste de s’installer dans la capitale avec sa compagne Ulrika qui pratique elle aussi le handball et leurs deux enfants.

A 31 ans passés, c’est un vrai challenge pour toi ?
Oui, on peut le dire. Je découvre une nouvelle langue, de nouvelles habitudes et bientôt, un nouveau championnat. Tout change sauf le fait que sportivement, je vais disputer la Ligue des Champions, ce qui était déjà le cas, avant. Je suis vraiment très impatient de débuter dans le championnat français qui est d’un niveau très élevé.

Comment s’est déroulée ton installation à Paris ?
Oh… je ne suis là que depuis quelques semaines et il y a eu la reprise. Nous avons beaucoup d’entraînements et quand je rentre à la maison, en priorité, je mange et je dors (sourires) avant de… repartir m’entraîner. Donc, je n’ai pas encore eu le temps de profiter de la ville. Ce que je ne manquerai pas de faire dès que possible.

Ta compagne est handballeuse… compte-t-elle (re)jouer ?
Nous venons d’avoir notre 2ème enfant… il y a tout juste un mois. Nous sommes tous les deux issus d’une famille de handballeurs donc j’espère qu’elle pourra reprendre prochainement. Il faudra voir comment elle se sent après deux grossesses. Ce n’est jamais simple mais si tout se passe bien, elle pourra retrouver le haut niveau*.

En France ?
Ce serait plus pratique (sourires). J’espère qu’elle aura une opportunité ici. Si elle peut jouer, il faudra organiser notre vie de famille, nous trouverons une solution.

Tu as toujours évolué dans le nord de l’Europe, cela va te changer avec la France…
Non, je ne crois pas. Les règles du hand sont les mêmes partout. Le championnat de France et la Bundesliga sont très exigeants et très physiques. J’ai pu m’en rendre compte quand j’ai affronté Paris ou Montpellier en Ligue des Champions.

C’est en tout cas la 1ère fois que tu seras dirigé par un Espagnol…
C’est vrai car jusque là, j’ai plutôt travaillé avec des coaches scandinaves ou allemands. C’est une nouveauté intéressante. Il a déjà gagné la Ligue des Champions, j’ai entendu de bonnes choses sur lui. Il a une approche différente du handball. J’apprends tous les jours depuis mon arrivée et j’espère que je vais encore plus progresser sous ses ordres.

Tu vas évoluer autant en attaque qu’en défense ?
J’espère ! Je prends autant de plaisir des deux côtés du terrain. Mais c’est au coach de décider.

Au PSG, tu retrouves Mikkel Hansen. Votre relation est assez particulière…
Oui en effet. On est de la même génération (86-87) donc en équipe nationale, on joue ensemble depuis les catégories jeunes. On a aussi porté le maillot de Copenhague (une saison en 2011-2012). On se connait par cœur. C’est un grand joueur bien-sûr, il est capable de choses incroyables avec un ballon. Notre relation pivot-arrière fonctionne très bien.

De plus en plus de joueurs étrangers arrivent dans le championnat français. Qu’en penses-tu ?
C’est tout simplement le signe que cette ligue est attractive à tous les niveaux. Le parcours des clubs en coupes d’Europe en est une belle preuve. Le dernier Final Four a marqué les esprits.

Le Final Four justement… c’est l’objectif de le gagner ?
C’est une des raisons qui m’a conduit ici. Je veux m’entraîner et jouer avec les meilleurs, faire partie des meilleurs et je veux gagner avec les meilleurs. Dès mon arrivée, j’ai vu tout de suite où j’avais mis les pieds. Dans un grand club. Ici rien n’est laissé au hasard. J’espère donc que nous allons réussir quelque chose de grand ensemble.

* Internationale suédoise évoluant au  poste de pivot, Ulrika a successivement porté les couleurs de Sävehof, Esbjerg, Randers, Buxtehude et Esbjerg.


                        Raul Gonzalez à la manœuvre sous le regard attentif de Kim Ekdahl du Rietz

Le programme du PSG avant son 1er match de championnat, le 5 septembre à 20h45 stade Pierre de Coubertin face à l’US Ivry

Matches amicaux face à Aalborg (Danemark) les 17 et 18 août 2018

Eurotournoi à Strasbourg avec Montpellier, Meshkov Brest, Nantes, Veszprém et Vardar Skopje du 23 au 26 août 2018

Trophée des Champions / demi-finale contre Saint Raphaël à Montbéliard, le 1er septembre 2018  

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