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EuroTournoi : Sterbik détruit Nantes, Paris à la peine...

Eurotournoi

vendredi 24 août 2018 - © François Dasriaux

 8 min 9 de lecture

Les clubs tricolores ont été à la peine ce vendredi à l’EuroTournoi… Nantes en premier a subi la loi de Veszprém qui avec Arpad Sterbik avait l’arme ultime pour rendre le H à la raison et ainsi lui ôter tout espoir de jouer une belle place dimanche. Paris lui, n’a pas fait des étincelles, loin de là… Totalement dominé en première période par le Vardar, le PSG n’a dû son salut qu’aux faibles rotations du club macédonien pour sauver le match et les apparences mais dont la production dans le jeu et les absences sur le terrain inquiètent quand même bigrement pour le moment.


Sterbik détruit Nantes

Nantes jouera la place 5-6 dimanche à 13h30 un peu dans l’anonymat de la dernière journée de l’EuroTournoi après sa défaite 24-28 face à Veszprém. Pourtant, Nantes a encore une fois produit de belles choses, rivalisant dans le jeu avec ce grand d’Europe qu’est Veszprém. Mais trouver les solutions ne veut pas dire marquer… Surtout quand en face on trouve un Arpad Sterbik en fusion qui aime tellement le tournoi alsacien que l’on ne l’a jamais trop vu se trouer au Rhénus.

Défensivement, Nantes a fait un joli boulot, ne lâchant que 28 buts au géant hongrois, offensivement, les 48 tirs (6 de plus que le MKB) montrent que le HBCN avait les bonnes solutions, mais là où le bas blesse ce sont 50% de réussite au tir avec bien sur les 18 arrêts d’Arpad Sterbik dont 3 7 mètres où le géant hispano-serbe a mangé le cerveau des tireurs nantais, même celui pourtant solide de Kiril Lazarov. Pendant ce temps-là, à l’autre bout du terrain, Nantes faisait front et Cyril Dumoulin du bien à son bloc après sa rentrée au relais d’un Arnaud Siffert dans le dur. Maintenir l’artillerie hongroise à 66% montre que Nantes à fait beaucoup mieux que la veille lorsque Montpellier avait trouvé des solutions dans le secteur central qui avait fait mal à la tête. Mais les talents au MKB sont tels que si la solution centrale est un peu bloquée, on peu envoyer les ballons aux ailes, et avec un duo Strlek – Gajic, c’est un peu l’assurance tout risque au shoot. 9/11 pour ces deux là dans le champ, excusez du peu, on est dans le top niveau en termes de finisseurs, mais pour ces deux là on le sait depuis déjà de longues années.

Pourtant Nantes s’est battu, a inventé, fait des choses et n’a jamais lâché l’affaire. Revenant au contact en fin de première période après un début de match bien mal embarqué. Idem en seconde période où l’envol des Hongrois à 19-15 à la 36° semblait être fatidique. Mais en reprenant un jeu plus simple et en retrouvant des solutions sur Nicolas Tournat qui faisait sortir tous ses gardes du corps un à un tellement ils n’arrivaient pas à la tenir en respect, Nantes retrouvait un peu ses esprits et recollait une nouvelle fois à 22-24 à l’entrée de dix dernières minutes. 10 minutes où le bourreau des Français à Zagreb en janvier dernier allait encore une fois en remettre une bonne couche avec 5 ou 6 arrêts, pas tous comptabilisables car parfois entachés d’une faute, mais qui ôtaient quand même un but tout fait à Nantes. Sans avoir eu l’air de forcer un seul instant, avec un sourire grand et ensoleillé comme un jour de juillet, "MONSIEUR" Arpad Sterbik avait montré en 60 minutes que même à 39 ans, il restait parmi ce qui se fait de mieux au monde dans le cercle très fermé des gardiens légendaires. Nantes en a payé le prix, mais Nantes peut quand même être fier de la réponse donnée sur le terrain au reste de l’équipe de Veszprém. Demain l’armada hongroise devra défier Montpellier pour une place en finale dimanche et si Arpad Sterbik reste sur son nuage, on espère que Vincent Gérard et Nikola Portner sauront eux aussi se hisser au firmament des gardiens.

Le diaporama du match par F. Dasriaux

A Strasbourg, Hall Rhenus
Le vendredi 24 aout 2018 à 18h15
HBC Nantes - Telekom Veszprém : 24 - 28 (Mi-temps : 13-14)

3 500 Spectateurs
Arbitres : MM Carmaux et Mursch

Evolution du score : 4-3 5°, 5-7 10°, 7-9 15°, 8-12 20°, 11-14 25°, 13-14 MT - 15-18 35°, 18-20 40°, 21-23 45°, 22-25 50°, 23-25 55°, 24-28 FT.

Statistiques du match

Nantes
Gardien :
Dumoulin 10/29 dont 0/3 pen., Siffert 0/9
Joueurs : Lagarde 0/3, Delecroix 1/1, Faluvegi 1/1, Guillo 1/2, Nyokas, Claire 3/6, Auffret 1/2, Lie Hansen 3/7, Tournat 3/4, Emonet 3/3, Rivera 2/2 dont 2/4 pen., Lazarov 4/9 dont 1/3 pen., Gurbindo 2/2, Balaguer 0/2.

Veszprém
Gardien :
Sterbik 18/42 dont 4/7 pen., Mikler
Joueurs : Manaskov, Toft Hansen 2/2, Tonnesen 1/2, Gajic 7/7 dont 3/ pen., Nilsson 1/2, Nagy 1/3, Strlek 5/7, Terzic, Blagotinsek 1/2, Nenadic 1/3, Mahé, Jamali 3/5, Mackovsek 5/6, Lekai 1/3


Paris devra montrer d'autres choses

Sans tonus ni idées vraiment directrices dans le jeu, Paris a bien failli passer à la trappe pour la grande finale de dimanche. En arrachant sur le gong un match nul 33 partout, les hommes du PSG ont peut-être gagné le droit d’y accéder quand même, mais ils ne seront pas maîtres de leur destin. Si le Vardar domine Meshkov Brest de plus de 6 buts, alors les Parisiens devront se contenter de la finale 3-4.

Peut-être un peu trop rassurés par leur match bien abouti face à Meshkov Brest la veille, les Parisiens vont se faire piéger par l’envie du Vardar dès les premières minutes. Et pour commencer ce bal qui va voir le PSG danser pendant 50 minutes, c’est le nouveau gardien du Vardar, Dejan Milosavjlevic, qui tout de suite va se mettre en évidence. Arrêt sur arrêt et pendant ce temps, les Dibirov, Moraes, Gorbok se délectaient des errements défensifs parisiens et enfonçaient le clou dès que cela était possible. Les quelques failles trouvées par Luc Abalo, Sanders Sagosen et Nikola Karabatic ne suffisaient pas à combler un déficit qui se creusait de minutes en minutes. A un tel point, c’est qu’au bout de 15 minutes, Paris était mené 13-6 et le match semblait déjà quasi perdu. C’est le moment que Nikola Karabatic va choisir pour un épurer son jeu et surtout se mettre en action vers le but. 4 buts de rang tous signé de sa part vont permettre à Paris d’espérer de nouveau, surtout que Thierry Omeyer arrivait enfin à lire les shoots adverses. Problème, c’est que tout cela va être un petit feu de paille qui va vite être éteint par un 6-2 macédonien qui sonnait un peu Paris et tout le Rhénus qui ne comprenait pas pourquoi ses favoris connaissaient de telles difficultés à s’exprimer. Il faut dire que tout le jeu parisien était axé vers ce centre du terrain, cet espace que tous les formateurs de cadres essayent de décrire comme l’endroit ou il ne faut surtout pas se marcher sur les pieds sous peine de faciliter outrageusement le travail de la défense adverse. Et là Paris faisait tout le contraire… De quoi remplir de nouveau des vidéothèques pour travailler là-dessus et remplacer les veilles cassettes des années 80… Bref, Paris était un peu à l’envers sur cette première période et la suite allait mettre du temps à se rééquilibrer.

Même la salvatrice pause habituelle ne va pas régler les soucis offensifs. Heureusement, Rodrigo Corrales avait la bonne idée de se muer en rempart et peu à peu, dans le sillage d’un Uwe Gensheimer qui faisait tout ce qu’il pouvait avec le peu de ballons qu’il touchait, transformant par moment le plomb en or, Paris recollait peu à peu avec un Vardar qui commençait à trouver le temps long avec sa pénurie de rotations. L’attaque du Vardar ne tournait plus aussi bien, heureusement pour eux, il restait ce Milosavljevic  qui ne faisait que reculer l’échéance du moment ou Paris aurait dû prendre la main au score. Cela va finir par arriver à la 58° par la grâce d’une nouvelle percussion gagnante de Nikola Karabatic. 33-32 pour Paris, l’essentiel semblait sauvé avant que Rogiero Ferreira Moraes ne sauve le Vardar alors qu’il occupait seul le poste de pivot depuis la sortie sur peut-être une fracture du poignet en première période de Stojance Stoilov son binôme… 33 partout, une mauvaise affaire pour Paris, car le Vardar a son destin entre les mains dans cet EuroTournoi. Une victoire de plus de 6 buts demain face à Meshkov Brest, et ce sera le club de Skopje qui ira en final défier Veszprém ou Montpellier dimanche.

Le diaporama du match par F. Jordhery


A Strasbourg, Hall Rhenus
Le vendredi 24 aout 2018 à 20h30
Paris SG - Vardar Skopje : 33 - 33 (Mi-temps : 14-20)

3 500 Spectateurs
Arbitres : MM Dentz et Reibel

Evolution du score : 1-3 5°, 4-8 10°, 7-13 15°, 11-16 20°, 13-18 25°, 14-20 MT - 17-24 35°, 19-25 40°, 24-28 45°, 26-29 50°, 31-31 55°, 33-33 FT.

Statistiques du match

Paris
Gardiens :
Corrales 8/21 dont 0/2 pen., Omeyer 8/28 dont 1/2 pen.
Joueurs : Gensheimer 9/9 dont 4/4 pen., Stepansic 1/2, Keita 0/1, Sagosen 5/13, Kounkoud 2/3, Remili 6/9, Abalo 2/4, Karabatic L. 1/1, Morros de Argila, Hansen, Chaudanson, Karabatic N. 7/10.

Vardar
Gardiens :
Milosavljevic 11/44 dont 0/5 pen., Mishevski
Joueurs : Stoilov 1/2, Nedanovski, Popovski 1/1, Kristopans 3/8, Moraes 4/6, Skube S. 3/3, Karalash, Cupic 3/4 pen., Dibirov 7/10 dont 1/2 pen., Gorbok 7/12, Shishkarev 3/5, Vojvodic, Kiselev 1/2, Petkovski. 

EuroTournoi : Sterbik détruit Nantes, Paris à la peine... 

Eurotournoi

vendredi 24 août 2018 - © François Dasriaux

 8 min 9 de lecture

Les clubs tricolores ont été à la peine ce vendredi à l’EuroTournoi… Nantes en premier a subi la loi de Veszprém qui avec Arpad Sterbik avait l’arme ultime pour rendre le H à la raison et ainsi lui ôter tout espoir de jouer une belle place dimanche. Paris lui, n’a pas fait des étincelles, loin de là… Totalement dominé en première période par le Vardar, le PSG n’a dû son salut qu’aux faibles rotations du club macédonien pour sauver le match et les apparences mais dont la production dans le jeu et les absences sur le terrain inquiètent quand même bigrement pour le moment.


Sterbik détruit Nantes

Nantes jouera la place 5-6 dimanche à 13h30 un peu dans l’anonymat de la dernière journée de l’EuroTournoi après sa défaite 24-28 face à Veszprém. Pourtant, Nantes a encore une fois produit de belles choses, rivalisant dans le jeu avec ce grand d’Europe qu’est Veszprém. Mais trouver les solutions ne veut pas dire marquer… Surtout quand en face on trouve un Arpad Sterbik en fusion qui aime tellement le tournoi alsacien que l’on ne l’a jamais trop vu se trouer au Rhénus.

Défensivement, Nantes a fait un joli boulot, ne lâchant que 28 buts au géant hongrois, offensivement, les 48 tirs (6 de plus que le MKB) montrent que le HBCN avait les bonnes solutions, mais là où le bas blesse ce sont 50% de réussite au tir avec bien sur les 18 arrêts d’Arpad Sterbik dont 3 7 mètres où le géant hispano-serbe a mangé le cerveau des tireurs nantais, même celui pourtant solide de Kiril Lazarov. Pendant ce temps-là, à l’autre bout du terrain, Nantes faisait front et Cyril Dumoulin du bien à son bloc après sa rentrée au relais d’un Arnaud Siffert dans le dur. Maintenir l’artillerie hongroise à 66% montre que Nantes à fait beaucoup mieux que la veille lorsque Montpellier avait trouvé des solutions dans le secteur central qui avait fait mal à la tête. Mais les talents au MKB sont tels que si la solution centrale est un peu bloquée, on peu envoyer les ballons aux ailes, et avec un duo Strlek – Gajic, c’est un peu l’assurance tout risque au shoot. 9/11 pour ces deux là dans le champ, excusez du peu, on est dans le top niveau en termes de finisseurs, mais pour ces deux là on le sait depuis déjà de longues années.

Pourtant Nantes s’est battu, a inventé, fait des choses et n’a jamais lâché l’affaire. Revenant au contact en fin de première période après un début de match bien mal embarqué. Idem en seconde période où l’envol des Hongrois à 19-15 à la 36° semblait être fatidique. Mais en reprenant un jeu plus simple et en retrouvant des solutions sur Nicolas Tournat qui faisait sortir tous ses gardes du corps un à un tellement ils n’arrivaient pas à la tenir en respect, Nantes retrouvait un peu ses esprits et recollait une nouvelle fois à 22-24 à l’entrée de dix dernières minutes. 10 minutes où le bourreau des Français à Zagreb en janvier dernier allait encore une fois en remettre une bonne couche avec 5 ou 6 arrêts, pas tous comptabilisables car parfois entachés d’une faute, mais qui ôtaient quand même un but tout fait à Nantes. Sans avoir eu l’air de forcer un seul instant, avec un sourire grand et ensoleillé comme un jour de juillet, "MONSIEUR" Arpad Sterbik avait montré en 60 minutes que même à 39 ans, il restait parmi ce qui se fait de mieux au monde dans le cercle très fermé des gardiens légendaires. Nantes en a payé le prix, mais Nantes peut quand même être fier de la réponse donnée sur le terrain au reste de l’équipe de Veszprém. Demain l’armada hongroise devra défier Montpellier pour une place en finale dimanche et si Arpad Sterbik reste sur son nuage, on espère que Vincent Gérard et Nikola Portner sauront eux aussi se hisser au firmament des gardiens.

Le diaporama du match par F. Dasriaux

A Strasbourg, Hall Rhenus
Le vendredi 24 aout 2018 à 18h15
HBC Nantes - Telekom Veszprém : 24 - 28 (Mi-temps : 13-14)

3 500 Spectateurs
Arbitres : MM Carmaux et Mursch

Evolution du score : 4-3 5°, 5-7 10°, 7-9 15°, 8-12 20°, 11-14 25°, 13-14 MT - 15-18 35°, 18-20 40°, 21-23 45°, 22-25 50°, 23-25 55°, 24-28 FT.

Statistiques du match

Nantes
Gardien :
Dumoulin 10/29 dont 0/3 pen., Siffert 0/9
Joueurs : Lagarde 0/3, Delecroix 1/1, Faluvegi 1/1, Guillo 1/2, Nyokas, Claire 3/6, Auffret 1/2, Lie Hansen 3/7, Tournat 3/4, Emonet 3/3, Rivera 2/2 dont 2/4 pen., Lazarov 4/9 dont 1/3 pen., Gurbindo 2/2, Balaguer 0/2.

Veszprém
Gardien :
Sterbik 18/42 dont 4/7 pen., Mikler
Joueurs : Manaskov, Toft Hansen 2/2, Tonnesen 1/2, Gajic 7/7 dont 3/ pen., Nilsson 1/2, Nagy 1/3, Strlek 5/7, Terzic, Blagotinsek 1/2, Nenadic 1/3, Mahé, Jamali 3/5, Mackovsek 5/6, Lekai 1/3


Paris devra montrer d'autres choses

Sans tonus ni idées vraiment directrices dans le jeu, Paris a bien failli passer à la trappe pour la grande finale de dimanche. En arrachant sur le gong un match nul 33 partout, les hommes du PSG ont peut-être gagné le droit d’y accéder quand même, mais ils ne seront pas maîtres de leur destin. Si le Vardar domine Meshkov Brest de plus de 6 buts, alors les Parisiens devront se contenter de la finale 3-4.

Peut-être un peu trop rassurés par leur match bien abouti face à Meshkov Brest la veille, les Parisiens vont se faire piéger par l’envie du Vardar dès les premières minutes. Et pour commencer ce bal qui va voir le PSG danser pendant 50 minutes, c’est le nouveau gardien du Vardar, Dejan Milosavjlevic, qui tout de suite va se mettre en évidence. Arrêt sur arrêt et pendant ce temps, les Dibirov, Moraes, Gorbok se délectaient des errements défensifs parisiens et enfonçaient le clou dès que cela était possible. Les quelques failles trouvées par Luc Abalo, Sanders Sagosen et Nikola Karabatic ne suffisaient pas à combler un déficit qui se creusait de minutes en minutes. A un tel point, c’est qu’au bout de 15 minutes, Paris était mené 13-6 et le match semblait déjà quasi perdu. C’est le moment que Nikola Karabatic va choisir pour un épurer son jeu et surtout se mettre en action vers le but. 4 buts de rang tous signé de sa part vont permettre à Paris d’espérer de nouveau, surtout que Thierry Omeyer arrivait enfin à lire les shoots adverses. Problème, c’est que tout cela va être un petit feu de paille qui va vite être éteint par un 6-2 macédonien qui sonnait un peu Paris et tout le Rhénus qui ne comprenait pas pourquoi ses favoris connaissaient de telles difficultés à s’exprimer. Il faut dire que tout le jeu parisien était axé vers ce centre du terrain, cet espace que tous les formateurs de cadres essayent de décrire comme l’endroit ou il ne faut surtout pas se marcher sur les pieds sous peine de faciliter outrageusement le travail de la défense adverse. Et là Paris faisait tout le contraire… De quoi remplir de nouveau des vidéothèques pour travailler là-dessus et remplacer les veilles cassettes des années 80… Bref, Paris était un peu à l’envers sur cette première période et la suite allait mettre du temps à se rééquilibrer.

Même la salvatrice pause habituelle ne va pas régler les soucis offensifs. Heureusement, Rodrigo Corrales avait la bonne idée de se muer en rempart et peu à peu, dans le sillage d’un Uwe Gensheimer qui faisait tout ce qu’il pouvait avec le peu de ballons qu’il touchait, transformant par moment le plomb en or, Paris recollait peu à peu avec un Vardar qui commençait à trouver le temps long avec sa pénurie de rotations. L’attaque du Vardar ne tournait plus aussi bien, heureusement pour eux, il restait ce Milosavljevic  qui ne faisait que reculer l’échéance du moment ou Paris aurait dû prendre la main au score. Cela va finir par arriver à la 58° par la grâce d’une nouvelle percussion gagnante de Nikola Karabatic. 33-32 pour Paris, l’essentiel semblait sauvé avant que Rogiero Ferreira Moraes ne sauve le Vardar alors qu’il occupait seul le poste de pivot depuis la sortie sur peut-être une fracture du poignet en première période de Stojance Stoilov son binôme… 33 partout, une mauvaise affaire pour Paris, car le Vardar a son destin entre les mains dans cet EuroTournoi. Une victoire de plus de 6 buts demain face à Meshkov Brest, et ce sera le club de Skopje qui ira en final défier Veszprém ou Montpellier dimanche.

Le diaporama du match par F. Jordhery


A Strasbourg, Hall Rhenus
Le vendredi 24 aout 2018 à 20h30
Paris SG - Vardar Skopje : 33 - 33 (Mi-temps : 14-20)

3 500 Spectateurs
Arbitres : MM Dentz et Reibel

Evolution du score : 1-3 5°, 4-8 10°, 7-13 15°, 11-16 20°, 13-18 25°, 14-20 MT - 17-24 35°, 19-25 40°, 24-28 45°, 26-29 50°, 31-31 55°, 33-33 FT.

Statistiques du match

Paris
Gardiens :
Corrales 8/21 dont 0/2 pen., Omeyer 8/28 dont 1/2 pen.
Joueurs : Gensheimer 9/9 dont 4/4 pen., Stepansic 1/2, Keita 0/1, Sagosen 5/13, Kounkoud 2/3, Remili 6/9, Abalo 2/4, Karabatic L. 1/1, Morros de Argila, Hansen, Chaudanson, Karabatic N. 7/10.

Vardar
Gardiens :
Milosavljevic 11/44 dont 0/5 pen., Mishevski
Joueurs : Stoilov 1/2, Nedanovski, Popovski 1/1, Kristopans 3/8, Moraes 4/6, Skube S. 3/3, Karalash, Cupic 3/4 pen., Dibirov 7/10 dont 1/2 pen., Gorbok 7/12, Shishkarev 3/5, Vojvodic, Kiselev 1/2, Petkovski. 

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