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Cesson en chantier sur le challenge Caraty

LMSL

lundi 27 août 2018 - © Yves Michel

 8 min 15 de lecture

Si Saint Raphaël s'est adjugé après la séance des tirs au but, le 18ème Trophée Caraty aux dépens de Dunkerque, Cesson a remporté la petite finale face à Toulouse. Pendant deux jours, l'équipe bretonne dont l'effectif a été remanié à l'intersaison a pu mesurer le travail à accomplir pour se hisser au niveau de ses adversaires. Avec Christian Gaudin comme nouvel entraîneur et cinq nouvelles recrues, le chantier n'est pas terminé. 

par Yves MICHEL


De Strasbourg à Brest en passant par Serris et Mouilleron-le-Captif, 13 des 14 équipes de l'élite masculine ont entamé ce week-end, la dernière ligne droite de la préparation.

Au Caraty, la hiérarchie du précédent championnat a été plus ou moins respectée. St Raphaël a remporté le tournoi face à Dunkerque après une séance de jets de 7 mètres, Cesson s'est classé 3ème en prenant le meilleur sur Toulouse (voir les résultats en bas de page). Chacun a pu mesurer le chemin encore à parcourir. 

Du côté des Bretons par exemple, l'édifice est en construction. Dans le match inaugural face aux Varois, ils ont alterné le bon et le moins bon. Après un 1er acte soporifique (10-10), la rencontre ne s'est animée qu'à la reprise du second. St Raphaël a semblé prendre l'ascendant (+4 à la 49ème) mais Cesson a refait son handicap au point d'avoir la balle de match et de la gaspiller. « On avait les moyens de gagner ce match, mais on a fait preuve de naïveté ou plutôt d'inexpérience, estime Christian GaudinJe ne vais retirer que le positif de cette opposition. C'est bien de vivre ce type d'expérience en préparation pour justement s'en servir si on se retrouve dans la même configuration en match officiel. » Le nouvel entraîneur des Irréductibles arrivé à l'intersaison en remplacement de Yérime Sylla, doit encore trouver la bonne formule et les meilleures associations pour que son équipe évolue un peu plus libérée. Ce qu'elle a d'ailleurs fait lors du 2ème match, le lendemain face à Toulouse. 



             Les recrues du CRMHB: D. Kalafut, M. Szyba, J.J Acquevillo, A. Bucataru, L. Mitrovic

Dans cette "petite finale", Cesson est apparu mieux en place et plus serein, grâce notamment au bras droit d'un Jean-Jacques Acquevillo (photo de tête) très en jambes (6 buts) et à la révélation Alexandru Bucataru dans les cages. Le jeune Roumain qui partagera le poste avec le Belge Jeff Lettens a donné satisfaction à son entraîneur. « Avec lui, on a parié sur l'avenir. Dès qu'il prendra la mesure du contexte, du niveau du championnat dans lequel il débarque, il peut être un très bon gardien. Il faut qu'il continue à travailler et il y arrivera. Partir à l'étranger à seulement 23 ans prouve sa détermination et ses ambitions.» Vingt-trois ans, c'est également l'âge du nouveau pivot cessonnais Dominik Kalafut. Engagé au dernier moment, peu avant le début de la préparation, le joueur germano-slovaque passé par Hanovre devra véritablement prendre ses responsabilités. « C'est vrai, il se retrouve chez nous dans la peau du n°1 sur le poste. Il découvre lui aussi un environnement, de nouveaux partenaires donc ce n'est pas facile, constate Christian Gaudin. Il faut qu'à son âge, il s'inspire des exceptions françaises que sont Tournat ou Fabregas sur le même poste. Il va falloir qu'il s'adapte au rythme du hand français. J'espère que cela ne prendra pas trop de temps (sourires). » On l'aura compris, avec 10 départs, 5 nouvelles têtes et l'intégration ou la confirmation de jeunes talents (Kamtchop-Baril, Dupont-Marion, Zmuda), le CRMHB est encore en chantier.



Avec notamment la question de savoir à qui sera confiée la conduite du jeu. Luka Mitrovic est arrivé en juillet de Celje. A 31 ans, ses états de service ont été souvent contrariés par des blessures dont la plus grave est survenue en octobre dernier en ligue Seha contre le Vardar avec une rupture des ligaments croisés. Pourtant, les dirigeants cessonnais qui l'avaient mis à l'essai dès le mois de mai, lui ont fait confiance. Le Serbe partagera le trousseau des clés de la maison avec Allan Villeminot (photo ci-dessus). Auteur d'une saison pleine malgré les aléas collectifs, un virus est venu perturber la préparation de l'aîné de la fratrie. « Il était vraiment affaibli et s'en sort à peine, regrette son coach. On va devoir se montrer patients car je compte beaucoup sur Allan. Je dois reconnaître qu'il a été très courageux pendant cette période. On va l'aider au maximum et être vigilants sur d'éventuelles séquelles. Avec Mitrovic, il doit devenir le dépositaire de notre jeu. » Une course contre l'horloge est donc engagée.

D'autant qu'après un dernier tournoi à Poitiers (le Pictav'hand avec Pays d'Aix, Dijon et Saran, ce vendredi et samedi), Cesson entrera de plain pied dans le championnat. Au menu, les réceptions de Tremblay et Toulouse entrecoupées d'un déplacement à Nîmes. « On a tous envie de bien figurer d'entrée. Pour tout un tas de raisons. Pour instaurer une dynamique, fortifier la confiance auprès de nos supporteurs. On ne se retrouve pas en haut de la pile, c'est évident mais il ne faudra enterrer personne. Même si en regardant les budgets de chacun, une hiérarchie existe, il peut y avoir des surprises, des épiphénomènes.» Discours convenu de la part de l'entraîneur du CRMHB ? Pas tant que cela surtout lorsqu'on connait le personnage. Le potentiel cessonnais existe, les ambitions sont à la mesure du club.



Quatre questions au gardien roumain du CRMHB Alexandru Bucataru

Alex, quel est ton parcours dans le handball ? 
J'ai commencé à jouer à l'âge de 12 ans dans ma ville natale à Piatra Neamt en suivant un camarade de classe et son équipe cherchait... un gardien. J'ai ensuite été admis au centre national de Sighisoara (sorte de pôle espoir national), puis incorporé dans les sélections jeunes. En 2013, j'ai signé à Constanta. Ce n'était pas évident pour moi car le club était champion de Roumanie et j'étais barré par les deux meilleurs gardiens de la sélection nationale, Popescu et Stanescu. En 2015, Constanta a connu des soucis financiers et j'ai du partir. Je me suis retrouvé à Baia Mare au sein d'une jeune équipe dirigée par un entraîneur très enthousiaste, Raul Fotonea. Toutes les conditions étaient réunies pour que je franchisse un vrai pallier.

Cet apprentissage t'a t'il permis de passer à autre chose ? 
Je pense. C'est un gros challenge que je tente. Pour la 1ère fois, je quitte la Roumanie et j'ai l'opportunité de jouer dans le championnat qui est sans doute le meilleur au monde. Du point de vue social et culturel, ce n'est pas non plus évident. Je ne connais pas la langue et les coutumes et le style de vie en France sont différents. Mais je suis persuadé que je vais vite m'adapter. 

Comment es-tu arrivé à Cesson ? 
Par l'intermédiaire de mon agent. J'ai pris quelques renseignements et j'ai remarqué que pas mal de gardiens de haut niveau étaient passés par le club. Le coach est un ancien grand gardien, cela compte aussi. En plus, c'est une ville tranquille et c'est ce que je recherche. Ici, les gens sont vraiment sympas, toujours prêts à te venir en aide.

Quels sont tes objectifs ? 
Apprendre le français, bien m'insérer dans ma nouvelle vie et aider l'équipe autant que je le peux. J'ai un défi à relever, je vais essayer de mettre tous les atouts de mon côté.


Le diaporama photos du challenge Caraty par Philippe Riou

                                  Les résultats du 18ème Challenge CARATY

FINALE  
  Saint-Raphaël - Dunkerque : 25-25 (MT: 17-15, 3 pén. à 1) 

SRVHB: Gayduchenko (5), Kolakovic (3), Dipanda (2), Mapu (2), Lynggaard (5), Caucheteux (3), Trottet (2), Jurka (2), Vigneron (2) Pénaltys réussis : Dipanda, Vigneron, Lynggaard 

USDK: N'Goma (2), Taboada (1), Langaro (4), Rahim (3), Pelayo (3), Nagy (3), Butto (3), Billant (5), Pineiro (1), Suholeznik (1) Pénalty réussi : Billant


la petite finale (3/4):   Cesson-Rennes - Toulouse:      32 - 25 (MT  13-13)

CRMHB: Derbier (1), Bolaers (4), Dupont (5), Beauregard (3), Hochet (3), Szyba (3), Mitrovic (1), Villeminot (2), Acquevillo (6), Doré (2), Kalafut (2) 

FENIX: Chelle (4 dt 2 pén.), Olsson (3), Przybylski (2), Sole Sala (2), Gilbert (4), Garcia (3), Jakobsen (5), Ilic (2) 

                                              les matches du vendredi 

Saint-Raphaël - Cesson-Rennes    24 - 23 (MT: 10-10)

SRVHB: Krakowski (2), Gayduchenko (3), Dipanda (5), Mapu (1), Lynggaard (2), Caucheteux (7), Jurka (2), Vigneron (2)

CRMHB: Acquevillo (3), Bolaers (2), Zmuda (1), Villeminot (3), Szyba (1), Beauregard (3), Kalafut (2), Kamtchop (1), Doré (3), Hochet (1), Derbier (3)

Dunkerque - Toulouse      36 - 33 (MT: 17-15)

USDK: Bellahcene (1), Taboada (4), Pineiro (4), Langaro (4), Rahim (1), Soudry (1), Pelayo (6), Nagy (5), Butto (2 dt 1 pén.), Billant (3 dt 1 pén.) Suholeznik (2), Davyes (2) 

FENIX: Olsson (3), Garcia (1), Gilbert (2), Ruiz Sanchez (4), Przybyski (5), Illic (5), Tribillon (1), Chelle (3), Sole Sala (2), Bonilauri (5), Jakobsen (1)

Cesson en chantier sur le challenge Caraty 

LMSL

lundi 27 août 2018 - © Yves Michel

 8 min 15 de lecture

Si Saint Raphaël s'est adjugé après la séance des tirs au but, le 18ème Trophée Caraty aux dépens de Dunkerque, Cesson a remporté la petite finale face à Toulouse. Pendant deux jours, l'équipe bretonne dont l'effectif a été remanié à l'intersaison a pu mesurer le travail à accomplir pour se hisser au niveau de ses adversaires. Avec Christian Gaudin comme nouvel entraîneur et cinq nouvelles recrues, le chantier n'est pas terminé. 

par Yves MICHEL


De Strasbourg à Brest en passant par Serris et Mouilleron-le-Captif, 13 des 14 équipes de l'élite masculine ont entamé ce week-end, la dernière ligne droite de la préparation.

Au Caraty, la hiérarchie du précédent championnat a été plus ou moins respectée. St Raphaël a remporté le tournoi face à Dunkerque après une séance de jets de 7 mètres, Cesson s'est classé 3ème en prenant le meilleur sur Toulouse (voir les résultats en bas de page). Chacun a pu mesurer le chemin encore à parcourir. 

Du côté des Bretons par exemple, l'édifice est en construction. Dans le match inaugural face aux Varois, ils ont alterné le bon et le moins bon. Après un 1er acte soporifique (10-10), la rencontre ne s'est animée qu'à la reprise du second. St Raphaël a semblé prendre l'ascendant (+4 à la 49ème) mais Cesson a refait son handicap au point d'avoir la balle de match et de la gaspiller. « On avait les moyens de gagner ce match, mais on a fait preuve de naïveté ou plutôt d'inexpérience, estime Christian GaudinJe ne vais retirer que le positif de cette opposition. C'est bien de vivre ce type d'expérience en préparation pour justement s'en servir si on se retrouve dans la même configuration en match officiel. » Le nouvel entraîneur des Irréductibles arrivé à l'intersaison en remplacement de Yérime Sylla, doit encore trouver la bonne formule et les meilleures associations pour que son équipe évolue un peu plus libérée. Ce qu'elle a d'ailleurs fait lors du 2ème match, le lendemain face à Toulouse. 



             Les recrues du CRMHB: D. Kalafut, M. Szyba, J.J Acquevillo, A. Bucataru, L. Mitrovic

Dans cette "petite finale", Cesson est apparu mieux en place et plus serein, grâce notamment au bras droit d'un Jean-Jacques Acquevillo (photo de tête) très en jambes (6 buts) et à la révélation Alexandru Bucataru dans les cages. Le jeune Roumain qui partagera le poste avec le Belge Jeff Lettens a donné satisfaction à son entraîneur. « Avec lui, on a parié sur l'avenir. Dès qu'il prendra la mesure du contexte, du niveau du championnat dans lequel il débarque, il peut être un très bon gardien. Il faut qu'il continue à travailler et il y arrivera. Partir à l'étranger à seulement 23 ans prouve sa détermination et ses ambitions.» Vingt-trois ans, c'est également l'âge du nouveau pivot cessonnais Dominik Kalafut. Engagé au dernier moment, peu avant le début de la préparation, le joueur germano-slovaque passé par Hanovre devra véritablement prendre ses responsabilités. « C'est vrai, il se retrouve chez nous dans la peau du n°1 sur le poste. Il découvre lui aussi un environnement, de nouveaux partenaires donc ce n'est pas facile, constate Christian Gaudin. Il faut qu'à son âge, il s'inspire des exceptions françaises que sont Tournat ou Fabregas sur le même poste. Il va falloir qu'il s'adapte au rythme du hand français. J'espère que cela ne prendra pas trop de temps (sourires). » On l'aura compris, avec 10 départs, 5 nouvelles têtes et l'intégration ou la confirmation de jeunes talents (Kamtchop-Baril, Dupont-Marion, Zmuda), le CRMHB est encore en chantier.



Avec notamment la question de savoir à qui sera confiée la conduite du jeu. Luka Mitrovic est arrivé en juillet de Celje. A 31 ans, ses états de service ont été souvent contrariés par des blessures dont la plus grave est survenue en octobre dernier en ligue Seha contre le Vardar avec une rupture des ligaments croisés. Pourtant, les dirigeants cessonnais qui l'avaient mis à l'essai dès le mois de mai, lui ont fait confiance. Le Serbe partagera le trousseau des clés de la maison avec Allan Villeminot (photo ci-dessus). Auteur d'une saison pleine malgré les aléas collectifs, un virus est venu perturber la préparation de l'aîné de la fratrie. « Il était vraiment affaibli et s'en sort à peine, regrette son coach. On va devoir se montrer patients car je compte beaucoup sur Allan. Je dois reconnaître qu'il a été très courageux pendant cette période. On va l'aider au maximum et être vigilants sur d'éventuelles séquelles. Avec Mitrovic, il doit devenir le dépositaire de notre jeu. » Une course contre l'horloge est donc engagée.

D'autant qu'après un dernier tournoi à Poitiers (le Pictav'hand avec Pays d'Aix, Dijon et Saran, ce vendredi et samedi), Cesson entrera de plain pied dans le championnat. Au menu, les réceptions de Tremblay et Toulouse entrecoupées d'un déplacement à Nîmes. « On a tous envie de bien figurer d'entrée. Pour tout un tas de raisons. Pour instaurer une dynamique, fortifier la confiance auprès de nos supporteurs. On ne se retrouve pas en haut de la pile, c'est évident mais il ne faudra enterrer personne. Même si en regardant les budgets de chacun, une hiérarchie existe, il peut y avoir des surprises, des épiphénomènes.» Discours convenu de la part de l'entraîneur du CRMHB ? Pas tant que cela surtout lorsqu'on connait le personnage. Le potentiel cessonnais existe, les ambitions sont à la mesure du club.



Quatre questions au gardien roumain du CRMHB Alexandru Bucataru

Alex, quel est ton parcours dans le handball ? 
J'ai commencé à jouer à l'âge de 12 ans dans ma ville natale à Piatra Neamt en suivant un camarade de classe et son équipe cherchait... un gardien. J'ai ensuite été admis au centre national de Sighisoara (sorte de pôle espoir national), puis incorporé dans les sélections jeunes. En 2013, j'ai signé à Constanta. Ce n'était pas évident pour moi car le club était champion de Roumanie et j'étais barré par les deux meilleurs gardiens de la sélection nationale, Popescu et Stanescu. En 2015, Constanta a connu des soucis financiers et j'ai du partir. Je me suis retrouvé à Baia Mare au sein d'une jeune équipe dirigée par un entraîneur très enthousiaste, Raul Fotonea. Toutes les conditions étaient réunies pour que je franchisse un vrai pallier.

Cet apprentissage t'a t'il permis de passer à autre chose ? 
Je pense. C'est un gros challenge que je tente. Pour la 1ère fois, je quitte la Roumanie et j'ai l'opportunité de jouer dans le championnat qui est sans doute le meilleur au monde. Du point de vue social et culturel, ce n'est pas non plus évident. Je ne connais pas la langue et les coutumes et le style de vie en France sont différents. Mais je suis persuadé que je vais vite m'adapter. 

Comment es-tu arrivé à Cesson ? 
Par l'intermédiaire de mon agent. J'ai pris quelques renseignements et j'ai remarqué que pas mal de gardiens de haut niveau étaient passés par le club. Le coach est un ancien grand gardien, cela compte aussi. En plus, c'est une ville tranquille et c'est ce que je recherche. Ici, les gens sont vraiment sympas, toujours prêts à te venir en aide.

Quels sont tes objectifs ? 
Apprendre le français, bien m'insérer dans ma nouvelle vie et aider l'équipe autant que je le peux. J'ai un défi à relever, je vais essayer de mettre tous les atouts de mon côté.


Le diaporama photos du challenge Caraty par Philippe Riou

                                  Les résultats du 18ème Challenge CARATY

FINALE  
  Saint-Raphaël - Dunkerque : 25-25 (MT: 17-15, 3 pén. à 1) 

SRVHB: Gayduchenko (5), Kolakovic (3), Dipanda (2), Mapu (2), Lynggaard (5), Caucheteux (3), Trottet (2), Jurka (2), Vigneron (2) Pénaltys réussis : Dipanda, Vigneron, Lynggaard 

USDK: N'Goma (2), Taboada (1), Langaro (4), Rahim (3), Pelayo (3), Nagy (3), Butto (3), Billant (5), Pineiro (1), Suholeznik (1) Pénalty réussi : Billant


la petite finale (3/4):   Cesson-Rennes - Toulouse:      32 - 25 (MT  13-13)

CRMHB: Derbier (1), Bolaers (4), Dupont (5), Beauregard (3), Hochet (3), Szyba (3), Mitrovic (1), Villeminot (2), Acquevillo (6), Doré (2), Kalafut (2) 

FENIX: Chelle (4 dt 2 pén.), Olsson (3), Przybylski (2), Sole Sala (2), Gilbert (4), Garcia (3), Jakobsen (5), Ilic (2) 

                                              les matches du vendredi 

Saint-Raphaël - Cesson-Rennes    24 - 23 (MT: 10-10)

SRVHB: Krakowski (2), Gayduchenko (3), Dipanda (5), Mapu (1), Lynggaard (2), Caucheteux (7), Jurka (2), Vigneron (2)

CRMHB: Acquevillo (3), Bolaers (2), Zmuda (1), Villeminot (3), Szyba (1), Beauregard (3), Kalafut (2), Kamtchop (1), Doré (3), Hochet (1), Derbier (3)

Dunkerque - Toulouse      36 - 33 (MT: 17-15)

USDK: Bellahcene (1), Taboada (4), Pineiro (4), Langaro (4), Rahim (1), Soudry (1), Pelayo (6), Nagy (5), Butto (2 dt 1 pén.), Billant (3 dt 1 pén.) Suholeznik (2), Davyes (2) 

FENIX: Olsson (3), Garcia (1), Gilbert (2), Ruiz Sanchez (4), Przybyski (5), Illic (5), Tribillon (1), Chelle (3), Sole Sala (2), Bonilauri (5), Jakobsen (1)

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