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LSL: Une soirée à surprises, un nouveau capitaine à Montpellier

LMSL

mercredi 5 septembre 2018 - © Yves Michel

 22 min 10 de lecture

Il n'y a pas eu de 1ère journée pour se rôder au niveau de l'élite masculine. Une majorité de victoires à l'extérieur agrémente un 1er bilan et des équipes que l'on croyait moins vulnérables perdent leur(s) 1er(s) point(s) sur leurs terres. Ce jeudi, Montpellier dans le sillage de Valentin Porte qui étrennera à Bougnol ses galons de capitaine, devra se méfier de Pays d'Aix.

par Yves MICHEL


Alors que la 1ère journée a débuté ce mercredi soir en réservant quelques surprises de taille comme le succès de Nîmes à St Raphaël ou celui de Chambéry à Toulouse et que le PSG et Nantes ont eu droit à une bonne mise en jambes (voir plus bas), Montpellier tout auréolé de son récent succès au Trophée des Champions retrouve ce jeudi, à Bougnol, Pays d'Aix. Les hommes de Jérôme Fernandez récents vainqueurs eux du Pictav'Hand, ont les clés pour remporter cette confrontation puisqu'en mars dernier, lors du match retour, ils s'étaient imposés dans la même salle, d'un tout petit but (22-23). Le fidèle public montpelliérain aura l'occasion d'apprécier son équipe en mode compétition avec à sa tête, Valentin Porte (notre photo de tête) qui succède à Michaël Guigou.

"Ô capitaine, mon capitaine" Il n'y a que Patrice Canayer qui pouvait imposer cela. Et l'entraîneur d'expliquer pour motiver son choix de confier ce rôle à Valentin Porte qu'il n'aimait pas le proverbe "on ne change pas une équipe qui gagne" et que « c’est justement parce que ça gagne qu’il faut oser l’innovation,… ». Michaël Guigou qui avait été tout naturellement choisi en 2012 en plein cœur de la tourmente suscitée par l'affaire des paris a été mis devant le fait accompli. « Il est indispensable dans ce groupe de mettre en avant de nouveaux leaderships, a assuré le coach montpelliérain et Valentin Porte en qui j'ai une confiance absolue pourra incarner les valeurs du club cette année et dans le futur.» Le futur justement... Comment Michaël Guigou qui se remet d'une opération bénigne au genou gauche (lavage articulaire) peut-il l'envisager ? Lui qui veut continuer à assurer son rôle sur le terrain jusqu'en 2020, caressant l'espoir de disputer les Jeux de Tokyo, si la France est qualifiée, l'été de la même année et ensuite, basculer, comme prévu, sur une carrière d'entraîneur (il a d'ailleurs obtenu son brevet d'état il y a peu). Dans un désir d'éviter toute polémique, les dirigeants montpelliérains s'en tiennent au fait et à l'immédiat en rappelant que l'ancien capitaine de l'équipe vainqueur en mai de la Ligue des Champions est sous contrat jusqu'en 2019 avec la possibilité de poursuivre une saison de plus mais qu'ils en discuteront avec l'intéressé, le moment venu. Sans attendre, Valentin Porte a pris sa nouvelle charge très au sérieux.

Valentin, succéder à Michaël Guigou dans ce rôle, c'est une réelle responsabilité ?
Je ne tiens pas à en faire des caisses sur le sujet car le contexte n'est pas forcément facile.

Alors, pourquoi avoir accepté ?
Parce que c'est le choix du coach, on en a beaucoup discuté ensemble et que c'est un honneur qu'il me fait. Je me voyais mal refuser mais je n'ai pas envie d'en dire plus par respect pour Michaël. Je souhaite vraiment qu'il m'aide dans ce nouveau rôle et bénéficier de son expérience.

Les vapeurs du titre européen sont elles encore tenaces ?
Honnêtement, non. C'est loin derrière. Toutes les belles images sont entrées dans l'album souvenirs et on est concentré à 200% sur la nouvelle saison.

Faire mieux et même aussi bien, c'est cela qui va être compliqué...
En Ligue des Champions surtout. On va être engagé sur cinq compétitions (le Super Globe au Qatar, sorte de Mondial des clubs, se rajoute au programme). J'aimerais que Montpellier prenne l'habitude de gagner un titre par an.

Viser un doublé, ce n'est plus possible ?
Cela dépend de tout un tas de paramètres. Des blessures, de la méforme de certains,... Il faut être très bien armé. On l'a vu la saison dernière puisqu'on est longtemps resté en tête du championnat.

Justement, le recrutement a été plutôt minimaliste au MHB...
La stabilité peut être un plus. Fredrik (Petersson) était en LNH la saison écoulée. Il a vite trouvé ses repères même si cela ne doit pas être évident d'être dans un groupe où il est le seul nouveau. Il y a 19 pros (plus gros contingent de la D1), tous les postes sont doublés voire triplés. C'est bien suffisant.

Vous revenez aussi en poule haute de Ligue des Champions...
Oui. Et on en est très content contrairement à la saison dernière. La gestion va être différente mais on ne va pas s'en plaindre. On voulait être avec les meilleurs, on y est et à mon sens dans le groupe le plus costaud (Vardar, Kielce, Barcelone, Veszprém, Rhein Neckar Löwen, Meshkov, Kristianstad). Avec notre titre, on va être pris au sérieux, peut-être plus que par le passé, on va être attendu partout.

Sur tous les tableaux, Paris sera-t-il le grand rival ?
Ils ont un effectif très complet (18 pros) mais avec le changement d'entraîneur, il faut voir si la mayonnaise prend bien. En France, s'ils évoluent au même niveau que celui de la fin de saison dernière, ils peuvent tout gagner. Mais on ne les laissera pas faire et on ne sera pas les seuls.



Paris tout comme Nantes n'ont pas raté leur entrée sur la piste. Une promenade de santé pour les deux équipes. Le "H" n'a pas mis plus de 3 minutes pour vitrifier une formation de Pontault-Combault bien limitée. Malgré les parades (13) de Robin Cantegrel (notre photo), l'hémorragie n'a fait que s'aggraver au fil des minutes et les hommes de Anti ont terminé en roue libre (22-32) avec de leur côté, un portier, Cyril Dumoulin qui n'est pas resté les bras croisés (16 arrêts).

Pour le PSG sans Mikkel Hansen (sur le banc mais qui n'est pas entré) et Rodrigo Corrales, dix minutes ont suffi pour prendre la mesure d'Ivry, amoindrie par quelques forfaits (Benjamin Bataille et les deux Cubains Rios et Cuni). Un "Titi" de gala (15 arrêts), Gensheimer, Sagosen et Stepancic en réussite, Paris a ronronné et s'est imposé (38-21). Le jeune gardien Gauthier Ivah entré à 9 minutes du terme a même participé à la fête en arrêtant trois ballons. « C’est toujours important de gagner le 1er match, conçoit le Suédois Ekdahl du Rietz. On a joué collectif, sans rien lâcher, on est content. Partout où je suis passé, il y a toujours eu de grosses ambitions mais ici, ce n’est pas la même chose, on est conscient qu’il n’y a pas trop le droit à l’erreur. »  Du côté val-de-marnais, pas de panique, depuis longtemps, Mathieu Bataille a identifié ses adversaires directs même si… « tout n’est pas à jeter, il y a eu quelques bonnes séquences. Il faut simplement être plus régulier sur la durée du match. A la fin, l’écart est quand même large. On a pu s’étalonner, voir ce qui nous restait à bosser, le match de la semaine prochaine (contre Pontault) est plus important. » C’est finalement dans le sud qu’il fallait être pour assister aux deux 1ères grosses surprises de la saison.

Le diaporama du match PSG-Ivry par Lorie Couvillers


C'est à Toulouse qu'Erick Mathé l'entraîneur de Chambéry est allé marquer d'une pierre blanche son entrée officielle à la tête de sa nouvelle équipe. Si au Fenix, les deux recrues Markus Olsson et Henrik Jakobsen n'ont pas trop déçu (6 et 5 buts), à Chambéry, ce sont les jeunes qui ont souvent eu le dernier mot, aidé aussi par le toujours vert Yann Genty dans les bois (14 arrêts). Alex Tritta (7 réalisations) en bleu de chauffe, Arthur Anquetil et Alex Costoya à la finition pour les deux buts qui font définitivement la différence (28-30), les Savoyards réalisent une bien bonne opération.  



Même sensation pour Nîmes à St Raphaël. En 1ère période, les Gardois se sont souvent retrouvés en échec au tir et pénalisés. Pourtant, ce sont dans ces moments de difficulté toute relative (10-8 à 20’) qu’ils ont trouvé les ressources pour s'en sortir et passer devant (13-16 à la pause). Les Varois vont réagir en infligeant à leur adversaire un 7-0 qu’on pouvait penser rédhibitoire. Nîmes s’est accroché grâce aux parades de Desbonnet et surtout à la dextérité de Sanad (notre photo - 10/11) et a repris de l’avance (24-26 à la 59ème). La réduction du score par Toto n’a pas été suffisante pour éviter à St Raphaël d’enregistrer son 1er revers qui plus est, à domicile. « On a eu du mal à s’installer dans le match, reconnait le coach nîmois Franck Maurice. On a été timide sur l’entame mais globalement sur l’ensemble du match on a pas eu de trous dans ce qu’on a proposé dans le jeu. Ce qui est positif c’est qu’on a su rester très homogènes, on ne s’est pas dispersé, on ne s’est pas échappé de notre force collective malgré la difficulté. On savait que malgré les échecs, on allait revenir. On a gardé toute notre lucidité dans ce qu’on a proposé.» St Raphaël qui la semaine prochaine, se déplace à Aix, devra vite se ressaisir.




A Cesson, la saison risque d'être longue et parfois monotone. L'alchimie entre les nouveaux, ceux qui étaient déjà là et le nouvel entraîneur n'est pas encore parfaite. Tremblay en a profité, prenant très tôt les commandes (7-10 à la 14ème) sans ne jamais les abandonner. Cesson a trop perdu de ballons pour pouvoir s'imposer. Les partenaires de Pierre Marche (notre photo) ont constamment maintenu la pression pour signer un succès qui est déjà important pour la suite (26-30).

Même sensation du côté de Dunkerque pour Istres le promu qui a décroché le point du match nul (23-23) au terme d'une rencontre très serrée. A l'entrée du money-time, les Provençaux dans le sillage d'Erwin Feuchtmann, la recrue chilienne (7 réalisations) menaient même de deux longueurs (19-21). Les Nordistes ont refait leur retard et ont même pris l'avantage mais c'est le jeune Laguillaumie (24 ans) qui à 4" du terme a obtenu l'égalisation.


Les six buts de Langaro n'ont pas permis à Dunkerque de faire la différence

Résultats - JOURNEE 1 - LNH

mercredi 5 septembre

Score

Mi-Temps

Dunkerque

Istres

 23-23 

11-10 

St Raphaël

Nîmes

 25-26 

13-16 

Cesson-Rennes

Tremblay

26-30

12-14 

Pontault-Combault

Nantes

 22-32

12-21 

Toulouse

Chambéry

28-30 

13-14 

Paris SG Handball

Ivry

38-21 

 17-11

jeudi 6 septembre

Montpellier

Aix

20h45

LSL: Une soirée à surprises, un nouveau capitaine à Montpellier 

LMSL

mercredi 5 septembre 2018 - © Yves Michel

 22 min 10 de lecture

Il n'y a pas eu de 1ère journée pour se rôder au niveau de l'élite masculine. Une majorité de victoires à l'extérieur agrémente un 1er bilan et des équipes que l'on croyait moins vulnérables perdent leur(s) 1er(s) point(s) sur leurs terres. Ce jeudi, Montpellier dans le sillage de Valentin Porte qui étrennera à Bougnol ses galons de capitaine, devra se méfier de Pays d'Aix.

par Yves MICHEL


Alors que la 1ère journée a débuté ce mercredi soir en réservant quelques surprises de taille comme le succès de Nîmes à St Raphaël ou celui de Chambéry à Toulouse et que le PSG et Nantes ont eu droit à une bonne mise en jambes (voir plus bas), Montpellier tout auréolé de son récent succès au Trophée des Champions retrouve ce jeudi, à Bougnol, Pays d'Aix. Les hommes de Jérôme Fernandez récents vainqueurs eux du Pictav'Hand, ont les clés pour remporter cette confrontation puisqu'en mars dernier, lors du match retour, ils s'étaient imposés dans la même salle, d'un tout petit but (22-23). Le fidèle public montpelliérain aura l'occasion d'apprécier son équipe en mode compétition avec à sa tête, Valentin Porte (notre photo de tête) qui succède à Michaël Guigou.

"Ô capitaine, mon capitaine" Il n'y a que Patrice Canayer qui pouvait imposer cela. Et l'entraîneur d'expliquer pour motiver son choix de confier ce rôle à Valentin Porte qu'il n'aimait pas le proverbe "on ne change pas une équipe qui gagne" et que « c’est justement parce que ça gagne qu’il faut oser l’innovation,… ». Michaël Guigou qui avait été tout naturellement choisi en 2012 en plein cœur de la tourmente suscitée par l'affaire des paris a été mis devant le fait accompli. « Il est indispensable dans ce groupe de mettre en avant de nouveaux leaderships, a assuré le coach montpelliérain et Valentin Porte en qui j'ai une confiance absolue pourra incarner les valeurs du club cette année et dans le futur.» Le futur justement... Comment Michaël Guigou qui se remet d'une opération bénigne au genou gauche (lavage articulaire) peut-il l'envisager ? Lui qui veut continuer à assurer son rôle sur le terrain jusqu'en 2020, caressant l'espoir de disputer les Jeux de Tokyo, si la France est qualifiée, l'été de la même année et ensuite, basculer, comme prévu, sur une carrière d'entraîneur (il a d'ailleurs obtenu son brevet d'état il y a peu). Dans un désir d'éviter toute polémique, les dirigeants montpelliérains s'en tiennent au fait et à l'immédiat en rappelant que l'ancien capitaine de l'équipe vainqueur en mai de la Ligue des Champions est sous contrat jusqu'en 2019 avec la possibilité de poursuivre une saison de plus mais qu'ils en discuteront avec l'intéressé, le moment venu. Sans attendre, Valentin Porte a pris sa nouvelle charge très au sérieux.

Valentin, succéder à Michaël Guigou dans ce rôle, c'est une réelle responsabilité ?
Je ne tiens pas à en faire des caisses sur le sujet car le contexte n'est pas forcément facile.

Alors, pourquoi avoir accepté ?
Parce que c'est le choix du coach, on en a beaucoup discuté ensemble et que c'est un honneur qu'il me fait. Je me voyais mal refuser mais je n'ai pas envie d'en dire plus par respect pour Michaël. Je souhaite vraiment qu'il m'aide dans ce nouveau rôle et bénéficier de son expérience.

Les vapeurs du titre européen sont elles encore tenaces ?
Honnêtement, non. C'est loin derrière. Toutes les belles images sont entrées dans l'album souvenirs et on est concentré à 200% sur la nouvelle saison.

Faire mieux et même aussi bien, c'est cela qui va être compliqué...
En Ligue des Champions surtout. On va être engagé sur cinq compétitions (le Super Globe au Qatar, sorte de Mondial des clubs, se rajoute au programme). J'aimerais que Montpellier prenne l'habitude de gagner un titre par an.

Viser un doublé, ce n'est plus possible ?
Cela dépend de tout un tas de paramètres. Des blessures, de la méforme de certains,... Il faut être très bien armé. On l'a vu la saison dernière puisqu'on est longtemps resté en tête du championnat.

Justement, le recrutement a été plutôt minimaliste au MHB...
La stabilité peut être un plus. Fredrik (Petersson) était en LNH la saison écoulée. Il a vite trouvé ses repères même si cela ne doit pas être évident d'être dans un groupe où il est le seul nouveau. Il y a 19 pros (plus gros contingent de la D1), tous les postes sont doublés voire triplés. C'est bien suffisant.

Vous revenez aussi en poule haute de Ligue des Champions...
Oui. Et on en est très content contrairement à la saison dernière. La gestion va être différente mais on ne va pas s'en plaindre. On voulait être avec les meilleurs, on y est et à mon sens dans le groupe le plus costaud (Vardar, Kielce, Barcelone, Veszprém, Rhein Neckar Löwen, Meshkov, Kristianstad). Avec notre titre, on va être pris au sérieux, peut-être plus que par le passé, on va être attendu partout.

Sur tous les tableaux, Paris sera-t-il le grand rival ?
Ils ont un effectif très complet (18 pros) mais avec le changement d'entraîneur, il faut voir si la mayonnaise prend bien. En France, s'ils évoluent au même niveau que celui de la fin de saison dernière, ils peuvent tout gagner. Mais on ne les laissera pas faire et on ne sera pas les seuls.



Paris tout comme Nantes n'ont pas raté leur entrée sur la piste. Une promenade de santé pour les deux équipes. Le "H" n'a pas mis plus de 3 minutes pour vitrifier une formation de Pontault-Combault bien limitée. Malgré les parades (13) de Robin Cantegrel (notre photo), l'hémorragie n'a fait que s'aggraver au fil des minutes et les hommes de Anti ont terminé en roue libre (22-32) avec de leur côté, un portier, Cyril Dumoulin qui n'est pas resté les bras croisés (16 arrêts).

Pour le PSG sans Mikkel Hansen (sur le banc mais qui n'est pas entré) et Rodrigo Corrales, dix minutes ont suffi pour prendre la mesure d'Ivry, amoindrie par quelques forfaits (Benjamin Bataille et les deux Cubains Rios et Cuni). Un "Titi" de gala (15 arrêts), Gensheimer, Sagosen et Stepancic en réussite, Paris a ronronné et s'est imposé (38-21). Le jeune gardien Gauthier Ivah entré à 9 minutes du terme a même participé à la fête en arrêtant trois ballons. « C’est toujours important de gagner le 1er match, conçoit le Suédois Ekdahl du Rietz. On a joué collectif, sans rien lâcher, on est content. Partout où je suis passé, il y a toujours eu de grosses ambitions mais ici, ce n’est pas la même chose, on est conscient qu’il n’y a pas trop le droit à l’erreur. »  Du côté val-de-marnais, pas de panique, depuis longtemps, Mathieu Bataille a identifié ses adversaires directs même si… « tout n’est pas à jeter, il y a eu quelques bonnes séquences. Il faut simplement être plus régulier sur la durée du match. A la fin, l’écart est quand même large. On a pu s’étalonner, voir ce qui nous restait à bosser, le match de la semaine prochaine (contre Pontault) est plus important. » C’est finalement dans le sud qu’il fallait être pour assister aux deux 1ères grosses surprises de la saison.

Le diaporama du match PSG-Ivry par Lorie Couvillers


C'est à Toulouse qu'Erick Mathé l'entraîneur de Chambéry est allé marquer d'une pierre blanche son entrée officielle à la tête de sa nouvelle équipe. Si au Fenix, les deux recrues Markus Olsson et Henrik Jakobsen n'ont pas trop déçu (6 et 5 buts), à Chambéry, ce sont les jeunes qui ont souvent eu le dernier mot, aidé aussi par le toujours vert Yann Genty dans les bois (14 arrêts). Alex Tritta (7 réalisations) en bleu de chauffe, Arthur Anquetil et Alex Costoya à la finition pour les deux buts qui font définitivement la différence (28-30), les Savoyards réalisent une bien bonne opération.  



Même sensation pour Nîmes à St Raphaël. En 1ère période, les Gardois se sont souvent retrouvés en échec au tir et pénalisés. Pourtant, ce sont dans ces moments de difficulté toute relative (10-8 à 20’) qu’ils ont trouvé les ressources pour s'en sortir et passer devant (13-16 à la pause). Les Varois vont réagir en infligeant à leur adversaire un 7-0 qu’on pouvait penser rédhibitoire. Nîmes s’est accroché grâce aux parades de Desbonnet et surtout à la dextérité de Sanad (notre photo - 10/11) et a repris de l’avance (24-26 à la 59ème). La réduction du score par Toto n’a pas été suffisante pour éviter à St Raphaël d’enregistrer son 1er revers qui plus est, à domicile. « On a eu du mal à s’installer dans le match, reconnait le coach nîmois Franck Maurice. On a été timide sur l’entame mais globalement sur l’ensemble du match on a pas eu de trous dans ce qu’on a proposé dans le jeu. Ce qui est positif c’est qu’on a su rester très homogènes, on ne s’est pas dispersé, on ne s’est pas échappé de notre force collective malgré la difficulté. On savait que malgré les échecs, on allait revenir. On a gardé toute notre lucidité dans ce qu’on a proposé.» St Raphaël qui la semaine prochaine, se déplace à Aix, devra vite se ressaisir.




A Cesson, la saison risque d'être longue et parfois monotone. L'alchimie entre les nouveaux, ceux qui étaient déjà là et le nouvel entraîneur n'est pas encore parfaite. Tremblay en a profité, prenant très tôt les commandes (7-10 à la 14ème) sans ne jamais les abandonner. Cesson a trop perdu de ballons pour pouvoir s'imposer. Les partenaires de Pierre Marche (notre photo) ont constamment maintenu la pression pour signer un succès qui est déjà important pour la suite (26-30).

Même sensation du côté de Dunkerque pour Istres le promu qui a décroché le point du match nul (23-23) au terme d'une rencontre très serrée. A l'entrée du money-time, les Provençaux dans le sillage d'Erwin Feuchtmann, la recrue chilienne (7 réalisations) menaient même de deux longueurs (19-21). Les Nordistes ont refait leur retard et ont même pris l'avantage mais c'est le jeune Laguillaumie (24 ans) qui à 4" du terme a obtenu l'égalisation.


Les six buts de Langaro n'ont pas permis à Dunkerque de faire la différence

Résultats - JOURNEE 1 - LNH

mercredi 5 septembre

Score

Mi-Temps

Dunkerque

Istres

 23-23 

11-10 

St Raphaël

Nîmes

 25-26 

13-16 

Cesson-Rennes

Tremblay

26-30

12-14 

Pontault-Combault

Nantes

 22-32

12-21 

Toulouse

Chambéry

28-30 

13-14 

Paris SG Handball

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