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LSL: Le Sud en force et Valero Rivera retrouve Beaulieu

LMSL

mercredi 12 septembre 2018 - © Yves Michel

 21 min 57 de lecture

Nîmes, Montpellier et Chambéry occupent seuls la tête du classement de l'élite. Nantes qui accueille Dunkerque dans un palais des sports de Beaulieu rénové, a l'occasion de rejoindre ce trio. Revenu au "H" cet été, Valero Rivera est impatient de retrouver l'ambiance et la ferveur des supporteurs.  

par Yves MICHEL


Le PSG manque et tout est dépeuplé. Engagés sur le front européen (voir par ailleurs), les Parisiens ne se déplaceront à Istres pour le compte de la 2ème journée que samedi. Le classement de l'élite est donc provisoire, d'autant que Nantes joue ce jeudi face à Dunkerque. Mais déjà Montpellier, Nîmes et Chambéry prennent les commandes après leurs succès respectifs face à Toulouse, Cesson et Tremblay. St Raphaël, Toulouse, Cesson et Pontault n'ont toujours pas gagné le moindre match.

Ce jeudi donc, Nantes retrouve Dunkerque dans son palais des sports de Beaulieu. Deux années de travaux ont été nécessaires pour que le club dispose d'un espace à la hauteur de son standing. Ce sera aussi l'occasion pour Valero Rivera (notre photo de tête) de renouer le contact avec ce public qui entre 2010 et 2016 l'a véritablement poussé. A Barcelone, l'ailier espagnol n'a pas eu le rayonnement escompté et il a préféré rentrer en France. 

Qu’est-ce qui a réellement motivé ton retour à Nantes ?
Il fallait que je reprenne du plaisir à jouer, retrouver des salles pleines, tout ça m’avait un peu manqué. A Barcelone, j’ai vécu de bons moments mais j’étais plus heureux à Nantes et c’est pour cela que j’ai saisi l’opportunité de partir.

Tu as même racheté une partie de ta dernière année de contrat…
C’est vrai. A Barcelone, ils voulaient me garder mais à Nantes, Dominik (Klein) arrêtait sa carrière et la place était libre. De toute façon, je n’aurais jamais quitté le Barça pour un autre club.

En revenant, as-tu retrouvé le Nantes que tu avais laissé ?
Bien-sûr, Nantes a évolué au niveau des résultats et les ambitions sont plus grandes mais le club reste le même. Avec ma famille, j’ai repris les mêmes habitudes.

Tes deux fils n’ont-ils pas été trop désorientés ?
Non, ça va. Pour Thiago qui va avoir trois ans, ça ne change rien, Valero (5 ans) lui, a du laisser ses copains là-bas mais il en a vite retrouvé d’autres. Il est rentré à l’école, il est très content. En Espagne, ils avaient leurs grands-parents paternels, ici, ils ont retrouvé leurs grands-parents français.

Tu as aussi retrouvé Thierry Anti, ton entraîneur et père de Marion, ta compagne. A-t-il changé en deux ans ?
(sourires) C’est exactement le même. Passionné, disponible,… Pourquoi changerait-il ? Moi, je l’aime comme il est. Sa manière de travailler, sa conception du handball ont produit de bons résultats non ?

Durant ces deux ans, comment as-tu vécu la progression du "H" ?
Déjà, cela ne m’a pas étonné. Je sais tout le travail qui a été accompli et surtout ils ont mis les moyens notamment dans le recrutement pour y arriver. Ce qui est fabuleux, c’est d’être arrivé en finale de Ligue des Champions à peine en deux ans. Ils auraient même pu la gagner mais Montpellier a été meilleur.

Le regard des autres sur Nantes a-t-il changé ?
C’est évident. On ne pourra plus surprendre et on va être très attendu partout.

Surtout que Thierry a annoncé la couleur: Nantes vise le titre national.
C’est bien de dire ça. On doit s’imposer des challenges plutôt que de se cacher. Les années précédentes en championnat, cela n’a pas été mal donc on peut faire mieux en étant plus régulier.

Ce jeudi, c’est particulier avec le retour à Beaulieu.
C’est chez moi. J’ai joué 5 ans là-bas et 1 an à la Trocardière. Je suis vraiment impatient, excité de voir cette salle remplie. Il y aura de l’ambiance car le public sera collé au parquet.

C’est une sacrée semaine avec Dunkerque jeudi et Flensburg dimanche.
On ne va pas se plaindre. Quand tu es joueur de haut niveau, c’est ce genre de matches que tu veux disputer, même si c’est tous les 3 jours.

Le groupe du "H" en LDC est-il plus abordable que l’autre ?
Tout le monde dit ça parce qu’il y a des clubs qui ont dans ce groupe A, une histoire plus importante (Vardar, Kielce, Barcelone, Veszprém, Montpellier,..) mais le nôtre est aussi très relevé (avec PSG, Flensburg, Szeged, Zagreb). On va avoir des matches difficiles. L’EHF a resserré l’élite et il y a une certaine homogénéité.

Tu as signé à Nantes jusqu’en juin 2021, tu auras 36 ans, ce sera l’heure de ta "despedida" ? (des adieux)
Ah, je n’y ai pas encore pensé (rires). Je vais profiter de ces trois saisons et après on verra. Tant que je peux courir, marquer des buts, être utile à l’équipe, je ne m’arrête pas.



Avec Nîmes, il faut surtout rester lucide et éviter de tirer des conclusions un peu trop hâtives. L'équipe a tellement habitué ses supporteurs à prendre un très bon départ et mal terminer que désormais, même dans les plus hautes strates du club, on se refuse à s'emballer. Pourtant le constat est facile à faire. Deux matches dont l'ouverture à St Raphaël et deux victoires. Celle de ce mercredi était plus attendue. Face à une équipe de Cesson qui ne peut, pour le moment, que fourbir des armes en laiton. Il y a de l'envie mais l'équilibre est encore fragile et après avoir fléchi à domicile face à Tremblay, le déplacement dans le Gard, était d'un autre calibre. Il a fallu moins d'un quart d'heure aux Nîmois pour faire le trou grâce notamment en 1ère période à un excellent Mike Brasseleur (photo ci-dessus) et Teodor Paul dans les cages. Six buts d'avance à la pause, les hommes de Franck Maurice ne vont connaître qu'une légère alerte dans les 10 dernières minutes lorsque les Bretons sont revenus à trois longueurs. Mais l'USAM a vite retrouvé de la cohésion pour terminer la rencontre comme elle l'avait commencée (24-19).

Pour Montpellier, cela s'est avéré plus poussif. A cause d'un adversaire toulousain qui avait bien préparé son coup et qui dans le sillage de son capitaine Nemanja Ilic (11 buts) a lutté d'égal à égal avec les champions d'Europe pendant 45 minutes. Et puis, les joueurs du Fénix ont cédé. Sur des détails qui ont toute leur importance. Une perte de balle, un arrêt de Vincent Gérard, une exclusion temporaire, un ballon qui devient plus lourd et plus difficile à gérer et le MHB qui passe un 0-4 en à peine 4 minutes et maintient son tempo jusqu'à l'ultime buzzer (29-34).



A Chambéry, certains se pincent pour y croire. Deux matches à l'extérieur, deux victoires. Voilà six ans que cela n'était pas arrivé. Après Toulouse, les Savoyards ont accroché Tremblay à leur tableau de chasse. Et ils ont imposé leur loi quasiment du début jusqu'à la fin. Avec un très bon Alexandre Tritta en 1ère période (notre photo), un Fahrudin Melic métronomique sur les 60 minutes et un Yann Genty qui en une semaine, a démontré qu'à 36 ans, il fallait toujours compter sur lui dans les buts. A Tremblay, Chambéry qui au plus fort, a mené de 8 buts (14-22 à la 36ème) s'est donné quelques sueurs froides dans le dernier quart d'heure et dans le money time puisque les Franciliens sur l'impulsion de Samuel Honrubia (7/7) sont revenus à deux longueurs. Trop tard, le mal était fait depuis longtemps et Tremblay a trop perdu de ballons pour prétendre à mieux (27-30).

Que ce soit Aix ou Saint Raphaël, chacun comptait sur la soirée pour se rassurer. C'est plutôt réussi dans ce domaine pour les joueurs de Jérôme Fernandez. Ils se sont imposés face aux Varois et c'est tout ce qu'il faudra retenir de cette rencontre. Les Varois du coup, sont en fâcheuse posture. Ils ont abordé la rencontre à contre-sens (4-1 à la 6ème), avant de revenir sans jamais pouvoir faire la différence. Malgré 15 pertes de balle (4 de plus que leurs adversaires), les Aixois ont creusé l'écart en début de seconde période (18-14 à la 32ème) et ont joué ensuite avec les nerfs de leurs supporteurs pour se retrouver avec une seule unité d'avance à 8 minutes de la fin. Seulement voilà, les Raphaélois qui avec Barachet, Caucheteux ou Gayduchenko avaient les arguments pour mettre le doute chez leurs rivaux, ont soit buté sur Baznik, soit fait preuve d'une incroyable maladresse. La semaine prochaine, les Varois se déplacent à Paris et il y a de quoi leur prédire un scénario tout aussi terrible que les deux derniers.  



Vingt-six minutes... C'est le temps qu'il a fallu à Ivry pour prendre pleinement possession de l'espace et rendre quasi inutiles tous les efforts déployés jusque-là par Robin Cantegrel. Le gardien de buts de Pontault a entretenu l'illusion que ce mercredi, le promu pouvait s'imposer en terrain adverse. Mais pour cela, il aurait fallu qu'en attaque, ses partenaires gèrent mieux leurs enclenchements, qu'ils fassent preuve de concentration dans le placement ou de lucidité en fin de montée de balle. Peu avant la pause, les locaux ont pris un avantage suffisant (+2) qu'ils ont fait fructifier dans le second acte grâce notamment à la touche du Danois Morten Vium (10/11 dont 5/5 à 7m). Cette 1ère victoire de la saison (29-22) coïncide avec le retour de Benjamin Bataille (notre photo - 5/8) après une pubalgie et une opération en mai. « J’étais un peu à court de forme mais dès le moment où je me retrouve sur le terrain, je suis là pour me battre, à l’image de l’équipe. On va tous se serrer les coudes et ce sera comme ça jusqu’à la fin. On ne sait pas encore où on doit se situer dans la hiérarchie. Pontault, c’était un match à gagner, on l’a fait, c’est très bien. L’objectif n°1, c’est le maintien, avec le 12ème budget, on ne va pas rêver trop grand mais si ça sourit un peu, on verra si on peut viser plus haut. » Sept buts d'écart face à un concurrent direct, la note est salée pour Pontault. Il y a encore des lacunes et les joueurs n'ont pas trouvé une totale cohésion dans ce qu'ils accomplissent. « On n'est pas assez agressifs en défense, on les laisse trop jouer, râle Pierre-Yves Ragot, l'arrière trentenaire revenu en France après une aventure en Roumanie. On doit avoir des regrets mais il ne faut pas négliger le moindre détail et un succès peut dépendre de ça. L'équipe est jeune, inexpérimentée et cela ne pardonne pas. Avant de venir ici, je savais que cela allait être dur mais j'aime bien ce genre de défi. Ce dont je suis persuadé, c'est qu'on gagnera des matches, il faut être patient. » Et l'ancien joueur de Billère s'est juré de ne pas revivre la saison cauchemardesque 2012-2013 où sous les couleurs béarnaises, il avait perdu les 26 rencontres de championnat.

Le diaporama du match Ivry - Pontault-C. par Lorie Couvillers 


Résultats - JOURNEE 2 - LNH

mercredi12 septembre

Score

Mi-Temps

Nîmes

Cesson

14-8

Ivry

Pontault-Combault

29-22

13-11

Toulouse

Montpellier

29-34

18-16

Tremblay en France

Chambéry

27-30

13-19

Pays d'Aix

Saint-Raphaël

31-29

15-14

jeudi 13 septembre

Nantes

Dunkerque

20h45

samedi 15 septembre

Istres

Paris St Germain

20h00


LSL: Le Sud en force et Valero Rivera retrouve Beaulieu 

LMSL

mercredi 12 septembre 2018 - © Yves Michel

 21 min 57 de lecture

Nîmes, Montpellier et Chambéry occupent seuls la tête du classement de l'élite. Nantes qui accueille Dunkerque dans un palais des sports de Beaulieu rénové, a l'occasion de rejoindre ce trio. Revenu au "H" cet été, Valero Rivera est impatient de retrouver l'ambiance et la ferveur des supporteurs.  

par Yves MICHEL


Le PSG manque et tout est dépeuplé. Engagés sur le front européen (voir par ailleurs), les Parisiens ne se déplaceront à Istres pour le compte de la 2ème journée que samedi. Le classement de l'élite est donc provisoire, d'autant que Nantes joue ce jeudi face à Dunkerque. Mais déjà Montpellier, Nîmes et Chambéry prennent les commandes après leurs succès respectifs face à Toulouse, Cesson et Tremblay. St Raphaël, Toulouse, Cesson et Pontault n'ont toujours pas gagné le moindre match.

Ce jeudi donc, Nantes retrouve Dunkerque dans son palais des sports de Beaulieu. Deux années de travaux ont été nécessaires pour que le club dispose d'un espace à la hauteur de son standing. Ce sera aussi l'occasion pour Valero Rivera (notre photo de tête) de renouer le contact avec ce public qui entre 2010 et 2016 l'a véritablement poussé. A Barcelone, l'ailier espagnol n'a pas eu le rayonnement escompté et il a préféré rentrer en France. 

Qu’est-ce qui a réellement motivé ton retour à Nantes ?
Il fallait que je reprenne du plaisir à jouer, retrouver des salles pleines, tout ça m’avait un peu manqué. A Barcelone, j’ai vécu de bons moments mais j’étais plus heureux à Nantes et c’est pour cela que j’ai saisi l’opportunité de partir.

Tu as même racheté une partie de ta dernière année de contrat…
C’est vrai. A Barcelone, ils voulaient me garder mais à Nantes, Dominik (Klein) arrêtait sa carrière et la place était libre. De toute façon, je n’aurais jamais quitté le Barça pour un autre club.

En revenant, as-tu retrouvé le Nantes que tu avais laissé ?
Bien-sûr, Nantes a évolué au niveau des résultats et les ambitions sont plus grandes mais le club reste le même. Avec ma famille, j’ai repris les mêmes habitudes.

Tes deux fils n’ont-ils pas été trop désorientés ?
Non, ça va. Pour Thiago qui va avoir trois ans, ça ne change rien, Valero (5 ans) lui, a du laisser ses copains là-bas mais il en a vite retrouvé d’autres. Il est rentré à l’école, il est très content. En Espagne, ils avaient leurs grands-parents paternels, ici, ils ont retrouvé leurs grands-parents français.

Tu as aussi retrouvé Thierry Anti, ton entraîneur et père de Marion, ta compagne. A-t-il changé en deux ans ?
(sourires) C’est exactement le même. Passionné, disponible,… Pourquoi changerait-il ? Moi, je l’aime comme il est. Sa manière de travailler, sa conception du handball ont produit de bons résultats non ?

Durant ces deux ans, comment as-tu vécu la progression du "H" ?
Déjà, cela ne m’a pas étonné. Je sais tout le travail qui a été accompli et surtout ils ont mis les moyens notamment dans le recrutement pour y arriver. Ce qui est fabuleux, c’est d’être arrivé en finale de Ligue des Champions à peine en deux ans. Ils auraient même pu la gagner mais Montpellier a été meilleur.

Le regard des autres sur Nantes a-t-il changé ?
C’est évident. On ne pourra plus surprendre et on va être très attendu partout.

Surtout que Thierry a annoncé la couleur: Nantes vise le titre national.
C’est bien de dire ça. On doit s’imposer des challenges plutôt que de se cacher. Les années précédentes en championnat, cela n’a pas été mal donc on peut faire mieux en étant plus régulier.

Ce jeudi, c’est particulier avec le retour à Beaulieu.
C’est chez moi. J’ai joué 5 ans là-bas et 1 an à la Trocardière. Je suis vraiment impatient, excité de voir cette salle remplie. Il y aura de l’ambiance car le public sera collé au parquet.

C’est une sacrée semaine avec Dunkerque jeudi et Flensburg dimanche.
On ne va pas se plaindre. Quand tu es joueur de haut niveau, c’est ce genre de matches que tu veux disputer, même si c’est tous les 3 jours.

Le groupe du "H" en LDC est-il plus abordable que l’autre ?
Tout le monde dit ça parce qu’il y a des clubs qui ont dans ce groupe A, une histoire plus importante (Vardar, Kielce, Barcelone, Veszprém, Montpellier,..) mais le nôtre est aussi très relevé (avec PSG, Flensburg, Szeged, Zagreb). On va avoir des matches difficiles. L’EHF a resserré l’élite et il y a une certaine homogénéité.

Tu as signé à Nantes jusqu’en juin 2021, tu auras 36 ans, ce sera l’heure de ta "despedida" ? (des adieux)
Ah, je n’y ai pas encore pensé (rires). Je vais profiter de ces trois saisons et après on verra. Tant que je peux courir, marquer des buts, être utile à l’équipe, je ne m’arrête pas.



Avec Nîmes, il faut surtout rester lucide et éviter de tirer des conclusions un peu trop hâtives. L'équipe a tellement habitué ses supporteurs à prendre un très bon départ et mal terminer que désormais, même dans les plus hautes strates du club, on se refuse à s'emballer. Pourtant le constat est facile à faire. Deux matches dont l'ouverture à St Raphaël et deux victoires. Celle de ce mercredi était plus attendue. Face à une équipe de Cesson qui ne peut, pour le moment, que fourbir des armes en laiton. Il y a de l'envie mais l'équilibre est encore fragile et après avoir fléchi à domicile face à Tremblay, le déplacement dans le Gard, était d'un autre calibre. Il a fallu moins d'un quart d'heure aux Nîmois pour faire le trou grâce notamment en 1ère période à un excellent Mike Brasseleur (photo ci-dessus) et Teodor Paul dans les cages. Six buts d'avance à la pause, les hommes de Franck Maurice ne vont connaître qu'une légère alerte dans les 10 dernières minutes lorsque les Bretons sont revenus à trois longueurs. Mais l'USAM a vite retrouvé de la cohésion pour terminer la rencontre comme elle l'avait commencée (24-19).

Pour Montpellier, cela s'est avéré plus poussif. A cause d'un adversaire toulousain qui avait bien préparé son coup et qui dans le sillage de son capitaine Nemanja Ilic (11 buts) a lutté d'égal à égal avec les champions d'Europe pendant 45 minutes. Et puis, les joueurs du Fénix ont cédé. Sur des détails qui ont toute leur importance. Une perte de balle, un arrêt de Vincent Gérard, une exclusion temporaire, un ballon qui devient plus lourd et plus difficile à gérer et le MHB qui passe un 0-4 en à peine 4 minutes et maintient son tempo jusqu'à l'ultime buzzer (29-34).



A Chambéry, certains se pincent pour y croire. Deux matches à l'extérieur, deux victoires. Voilà six ans que cela n'était pas arrivé. Après Toulouse, les Savoyards ont accroché Tremblay à leur tableau de chasse. Et ils ont imposé leur loi quasiment du début jusqu'à la fin. Avec un très bon Alexandre Tritta en 1ère période (notre photo), un Fahrudin Melic métronomique sur les 60 minutes et un Yann Genty qui en une semaine, a démontré qu'à 36 ans, il fallait toujours compter sur lui dans les buts. A Tremblay, Chambéry qui au plus fort, a mené de 8 buts (14-22 à la 36ème) s'est donné quelques sueurs froides dans le dernier quart d'heure et dans le money time puisque les Franciliens sur l'impulsion de Samuel Honrubia (7/7) sont revenus à deux longueurs. Trop tard, le mal était fait depuis longtemps et Tremblay a trop perdu de ballons pour prétendre à mieux (27-30).

Que ce soit Aix ou Saint Raphaël, chacun comptait sur la soirée pour se rassurer. C'est plutôt réussi dans ce domaine pour les joueurs de Jérôme Fernandez. Ils se sont imposés face aux Varois et c'est tout ce qu'il faudra retenir de cette rencontre. Les Varois du coup, sont en fâcheuse posture. Ils ont abordé la rencontre à contre-sens (4-1 à la 6ème), avant de revenir sans jamais pouvoir faire la différence. Malgré 15 pertes de balle (4 de plus que leurs adversaires), les Aixois ont creusé l'écart en début de seconde période (18-14 à la 32ème) et ont joué ensuite avec les nerfs de leurs supporteurs pour se retrouver avec une seule unité d'avance à 8 minutes de la fin. Seulement voilà, les Raphaélois qui avec Barachet, Caucheteux ou Gayduchenko avaient les arguments pour mettre le doute chez leurs rivaux, ont soit buté sur Baznik, soit fait preuve d'une incroyable maladresse. La semaine prochaine, les Varois se déplacent à Paris et il y a de quoi leur prédire un scénario tout aussi terrible que les deux derniers.  



Vingt-six minutes... C'est le temps qu'il a fallu à Ivry pour prendre pleinement possession de l'espace et rendre quasi inutiles tous les efforts déployés jusque-là par Robin Cantegrel. Le gardien de buts de Pontault a entretenu l'illusion que ce mercredi, le promu pouvait s'imposer en terrain adverse. Mais pour cela, il aurait fallu qu'en attaque, ses partenaires gèrent mieux leurs enclenchements, qu'ils fassent preuve de concentration dans le placement ou de lucidité en fin de montée de balle. Peu avant la pause, les locaux ont pris un avantage suffisant (+2) qu'ils ont fait fructifier dans le second acte grâce notamment à la touche du Danois Morten Vium (10/11 dont 5/5 à 7m). Cette 1ère victoire de la saison (29-22) coïncide avec le retour de Benjamin Bataille (notre photo - 5/8) après une pubalgie et une opération en mai. « J’étais un peu à court de forme mais dès le moment où je me retrouve sur le terrain, je suis là pour me battre, à l’image de l’équipe. On va tous se serrer les coudes et ce sera comme ça jusqu’à la fin. On ne sait pas encore où on doit se situer dans la hiérarchie. Pontault, c’était un match à gagner, on l’a fait, c’est très bien. L’objectif n°1, c’est le maintien, avec le 12ème budget, on ne va pas rêver trop grand mais si ça sourit un peu, on verra si on peut viser plus haut. » Sept buts d'écart face à un concurrent direct, la note est salée pour Pontault. Il y a encore des lacunes et les joueurs n'ont pas trouvé une totale cohésion dans ce qu'ils accomplissent. « On n'est pas assez agressifs en défense, on les laisse trop jouer, râle Pierre-Yves Ragot, l'arrière trentenaire revenu en France après une aventure en Roumanie. On doit avoir des regrets mais il ne faut pas négliger le moindre détail et un succès peut dépendre de ça. L'équipe est jeune, inexpérimentée et cela ne pardonne pas. Avant de venir ici, je savais que cela allait être dur mais j'aime bien ce genre de défi. Ce dont je suis persuadé, c'est qu'on gagnera des matches, il faut être patient. » Et l'ancien joueur de Billère s'est juré de ne pas revivre la saison cauchemardesque 2012-2013 où sous les couleurs béarnaises, il avait perdu les 26 rencontres de championnat.

Le diaporama du match Ivry - Pontault-C. par Lorie Couvillers 


Résultats - JOURNEE 2 - LNH

mercredi12 septembre

Score

Mi-Temps

Nîmes

Cesson

14-8

Ivry

Pontault-Combault

29-22

13-11

Toulouse

Montpellier

29-34

18-16

Tremblay en France

Chambéry

27-30

13-19

Pays d'Aix

Saint-Raphaël

31-29

15-14

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