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LDC M: Le PSG prend chichement la mesure de Nantes

Champion's League

samedi 6 octobre 2018 - © Yves Michel

 10 min 46 de lecture

Le PSG a enchaîné sur son 4ème succès d'affilée cette saison en Ligue des Champions en venant à bout du HBC Nantes (35-34). Dans ce duel franco-français, les joueurs de Loire-Atlantique n'ont pas démérité, ils ont tenu leur statut de derniers finalistes de la compétition mais n'ont pas suffisamment insisté lorsqu'ils étaient en mesure de déborder leurs vis-à-vis.

Par Yves MICHEL à Coubertin 


« C’est frustrant car on n’a pas eu la sensation d’avoir fait un mauvais match mais on vient mourir à un but. » Le commentaire de Cyril Dumoulin (encore à son avantage sur une échéance aussi importante) résume à lui seul, l’heure qui s’est écoulée sur le parquet de Coubertin dans un duel franco-français qui aurait pu réserver une sacrée surprise. Comme lorsque les Nantais venaient dans la capitale et s'en allaient avec la victoire en poche. C’est arrivé quelque fois durant les six dernières saisons et le "H" aurait pu récidiver. Surtout s’il s’était montré plus attentionné en 1ère période et s’il avait su enfoncer son adversaire lorsque celui-ci donnait quelques signes de faiblesse.

Le PSG a attaqué la rencontre sur un tempo auquel on s’attendait avec Nedim Remili dans le rôle d’exécuteur testamentaire. Le gaucher inscrira les deux 1ers buts de son équipe. Il sera un poison jusqu’à la fin pour une défense nantaise qui pendant une bonne partie de la 1ère période s’est cherchée, pas très solidaire et qui a laissé trop d’espace entre les lignes avec un Nicolas Tournat pas très à son aise en position haute. Rapidement Paris a pris le large grâce à l’efficacité au près de Luka Karabatic et du trio Hansen-Nikola Karabatic-Remili sur les impacts lointains. L’écart était vite réalisé et déjà, dans les tribunes clairsemées du stade, tout le monde s’attendait à ce que les champions de France tirent le rideau et figent l’écart (+ 6 à la 19ème).



C’est justement à ce moment-là que Thierry Anti a choisi d’apporter un changement en défense. En prenant l’axe, Romaric Guillo du haut de ses 2m07 va montrer qu’on pouvait lui faire confiance. Cyril Dumoulin sera du coup, plus à l’aise pour réaliser quelques arrêts et les Parisiens plus brouillons, au point de gâcher des ballons et rater quelques immanquables. En moins de dix minutes, Nantes avait profité de la situation pour refaire une partie de son retard. Après que le pied droit de son gardien de buts ait détourné le 7 mètres d’Uwe Gensheimer, l’écart aurait pu être encore plus faible (-1) mais Lagarde va buter à son tour sur Corralès et Nikola Karabatic mener à bien sa contre-attaque (19-16). « On a trop perdu de ballons importants à l’image de cette dernière action, peste Thierry Anti. Dans cette 1ère mi-temps, Paris a trop joué à sa guise. On les a laissés faire et on encaisse 19 buts, ce qui est beaucoup. Ils se sont régalés dans les prises d’intervalles et le glissement du pivot. Il fallait redescendre l’alignement, c’est pour cela que j’ai mis les deux grands (Pechmalbec et Guillo) car Rock (Feliho) n’était pas spécialement bon. » Au retour des vestiaires, les Nantais qui n’avaient pas rendu les armes, vont pourtant retomber dans leurs travers, trop impatients de forcer le scénario d’un match qui aurait pu basculer à leur avantage. Malgré quelques manques dans la relance et la finition, ils vont même égaliser à l’amorce du dernier quart d’heure (26-26). Tout était possible mais allaient-ils avoir l’opportunité de passer devant ? Romain Lagarde était en réussite, Kiril Lazarov donnait le tempo mais en face, Luc Abalo leur répondait. Le PSG tenait sa victoire et avec trois longueurs à moins de 2 minutes de l’épilogue, rien de fâcheux ne pouvait lui arriver. Pourtant, ces instants vont être crispants pour les locataires de Coubertin puisque le H va venir échouer si près (35-34). « Il fallait s’attendre à un gros combat et on a été servi, souligne Nedim Remili. Le plus important, c’est qu’on ait gagné. C’est vrai que jusque-là, les matches qu’on a eus, on les avait plutôt bien abordés en gagnant avec un écart conséquent. Pour l’instant, on gère bien la situation, on est bien dans toutes les compétitions qu’on dispute, à nous de continuer comme ça jusqu’en décembre. » La semaine prochaine, Paris ira au Danemark se frotter à Skjern mais c’est début novembre et la réception de Szeged qui donnera un véritable indicateur. Pour le moment, les coéquipiers hongrois de l’ex Nantais Jorge Maqueda  ont eux-aussi réalisé un sans faute après une large victoire ce samedi face aux Slovènes de Celje (33-24).



Thierry Anti n’ira pas passer ses vacances à Vilnius

« N’allez pas me faire dire que c’est l’arbitrage qui nous a fait perdre mais sincèrement, je n’ai pas trouvé cette paire très bonne, commentait Thierry Anti. Ils ont souvent sifflé contre nous. Surtout le plus petit blond, d’ailleurs je lui ai dit qu’il n’avait pas été correct. Je pense que ce soir, il peut aller aux Folies Bergères ! » La qualité de l’arbitrage ne laissera pas en effet un souvenir impérissable à ce niveau de la compétition. Les deux Lituaniens qui se sont rendus tristement célèbres lors d’un certain Allemagne-Slovénie sur le dernier Euro en Croatie (voir ici), ont souvent pris leur décision à contretemps en n’ayant pas la même vision de la situation. Mais ils n’ont pas plus avantagé Paris que pénalisé outrageusement Nantes.

Le diaporama photos de la rencontre par Lorie Couvillers

Benoît Kounkoud: "on n'est pas là parce que le coach veut faire plaisir aux jeunes"
 
C'est l'ordre établi sur les ailes du PSG. Quand un débute, il est rare de le voir terminer. Quand un est à la peine, l'autre se tient prêt pour le suppléer et assumer la tâche qui lui est assignée. Contre Celje, il y a une quinzaine, Adama Keita avait tenu le flanc gauche en l'absence d'Uwe Gensheimer, sur le côté opposé, le temps est souvent partagé entre l'expert Luc Abalo et son double, Benoît Kounkoud.


C'est une victoire étriquée, il en aurait pu être autrement ?
Oui mais... non (sourires). Cela s'est souvent produit face à ce genre d'équipes et Nantes en particulier, quand on pense avoir fait le trou et qu'on a la maîtrise, on se fait reprendre. On n'arrive pas encore à tuer le match quand il le faut. On en est conscient et on travaille pour nous améliorer à ce niveau.

Qu'est-ce qui a changé cette saison avec Raul Gonzalez ?
Il a apporté une certaine culture... espagnole du handball. Si on regarde un peu les équipes comme Kielce (entraînée par Talant Dujshebaev), Szeged (Juan Carlos Pastor) ou même le Vardar où Raul est passé (et qui est dirigée cette année par Roberto Garcia Parrondo), il y a des similitudes. Cela repose beaucoup sur les trajectoires de balle, sur la confiance par rapport à ses partenaires et c'est constamment en mouvement. Comparé à ce qu'on a vécu précédemment, on est un peu moins dans le combat physique et on est je pense, un peu moins sanctionnés. On est un peu plus sur l'intelligence de jeu. Le coach nous dit souvent de jouer avec la tête. A nous de se servir de cela pour monter en puissance et passer en mode "rouleau compresseur".

A titre individuel, tu as du temps de jeu et tu te sens plutôt bien dans cet environnement ?
Avec Luc (Abalo), on se répartit le boulot avec chacun 30 minutes.

Les autres saisons, ce découpage du temps était plus aléatoire...
Oui mais ce n'est pas le même coach, pas la même confiance, pas la même philosophie. Là, c'est une mi-temps chacun sauf s'il y a des faits de jeu qui interviennent. Luc n'est pas dépaysé, il connait cette méthode car il est passé par l'Espagne et il connaît bien Raul. De mon côté, cette approche me convient parfaitement, je pense que cela se voit sur le terrain. Je sais que je vais avoir du temps de jeu, que je vais devoir assumer des responsabilités et c'est très bien comme ça.

A Paris, très grosse équipe, le staff fait confiance à ses jeunes...
Bien-sûr. Cela fait depuis 2014 que je gratte du temps de jeu et j'ai l'impression de monter en puissance. C'est pareil pour Adama (Keita) et Dylan (Nahi). La saison passée, il y avait Edouard (Kempf). Mais attention, on n'est pas là parce que le coach veut faire plaisir aux jeunes. Il faut être bon et quand on nous fait confiance, il faut être à la hauteur.   


A Paris, stade Pierre de Coubertin, samedi 6 octobre 2018 à 17h30
LDC - 4ème journée - Groupe B

PSG Handball - HBC Nantes       35 - 34 (Mi-temps : 19-16)

Arbitres : MM Vaidas Mazeika & Mindaugas Gatelis (Lituanie)
Délégué : MM George Bebetsos (Grèce)

Evolution du score : 1-0 (1) 4-2 (4) 4-4 (6) 8-5 (11) 13-8 (16) 15-9 (19) 16-11 (21) 17-15 (27) 19-16 (MT) 19-18 (32) 22-18 (34) 24-22 (39) 25-24 (42) 29-26 (46) 31-27 (50) 32-30 (55) 35-34 (FIN)


ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
M.HANSEN4/62/26/800000616
N.REMILI8/150/08/1500000816
L.KARABATIC7/100/07/1000020714
N.KARABATIC5/70/05/700000513
S.SAGOSEN3/30/03/30000038
L.ABALO3/50/03/50001035
U.GENSHEIMER1/22/33/50002031
A.KEITA0/00/00/00000000
B.KOUNKOUD0/00/00/00000000
V.MORROS DE ARGILA0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
L.STEPANCIC0/00/00/00000000
H.TOFT-HANSEN0/00/00/0000100-2
Total31/484/535/53000603571
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER1/30/21/5000000-2
R.CORRALES RODAL6/330/36/36000000-15
Total7/360/57/41000603554
NantesNantes
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
K.LAZAROV6/70/06/700000617
V.RIVERA FOLCH1/25/56/700000617
N.CLAIRE6/80/06/800000616
F.DELECROIX4/40/04/400000412
R.LAGARDE4/60/04/600000410
D.BALAGUER ROMEU3/30/03/30000038
N.TOURNAT3/40/03/40000038
E.HANSEN1/20/01/20000012
L.AUFRET0/00/00/00000000
J.EMONET0/00/00/00000000
R.GUILLO0/00/00/00000000
D.PECHMALBEC1/30/01/3000101-1
R.FELIHO0/00/00/0000100-2
Total29/395/534/44000203487
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
C.DUMOULIN9/301/410/340000002
A.SIFFERT3/130/13/14000000-4
Total12/431/513/48000203485

LDC M: Le PSG prend chichement la mesure de Nantes  

Champion's League

samedi 6 octobre 2018 - © Yves Michel

 10 min 46 de lecture

Le PSG a enchaîné sur son 4ème succès d'affilée cette saison en Ligue des Champions en venant à bout du HBC Nantes (35-34). Dans ce duel franco-français, les joueurs de Loire-Atlantique n'ont pas démérité, ils ont tenu leur statut de derniers finalistes de la compétition mais n'ont pas suffisamment insisté lorsqu'ils étaient en mesure de déborder leurs vis-à-vis.

Par Yves MICHEL à Coubertin 


« C’est frustrant car on n’a pas eu la sensation d’avoir fait un mauvais match mais on vient mourir à un but. » Le commentaire de Cyril Dumoulin (encore à son avantage sur une échéance aussi importante) résume à lui seul, l’heure qui s’est écoulée sur le parquet de Coubertin dans un duel franco-français qui aurait pu réserver une sacrée surprise. Comme lorsque les Nantais venaient dans la capitale et s'en allaient avec la victoire en poche. C’est arrivé quelque fois durant les six dernières saisons et le "H" aurait pu récidiver. Surtout s’il s’était montré plus attentionné en 1ère période et s’il avait su enfoncer son adversaire lorsque celui-ci donnait quelques signes de faiblesse.

Le PSG a attaqué la rencontre sur un tempo auquel on s’attendait avec Nedim Remili dans le rôle d’exécuteur testamentaire. Le gaucher inscrira les deux 1ers buts de son équipe. Il sera un poison jusqu’à la fin pour une défense nantaise qui pendant une bonne partie de la 1ère période s’est cherchée, pas très solidaire et qui a laissé trop d’espace entre les lignes avec un Nicolas Tournat pas très à son aise en position haute. Rapidement Paris a pris le large grâce à l’efficacité au près de Luka Karabatic et du trio Hansen-Nikola Karabatic-Remili sur les impacts lointains. L’écart était vite réalisé et déjà, dans les tribunes clairsemées du stade, tout le monde s’attendait à ce que les champions de France tirent le rideau et figent l’écart (+ 6 à la 19ème).



C’est justement à ce moment-là que Thierry Anti a choisi d’apporter un changement en défense. En prenant l’axe, Romaric Guillo du haut de ses 2m07 va montrer qu’on pouvait lui faire confiance. Cyril Dumoulin sera du coup, plus à l’aise pour réaliser quelques arrêts et les Parisiens plus brouillons, au point de gâcher des ballons et rater quelques immanquables. En moins de dix minutes, Nantes avait profité de la situation pour refaire une partie de son retard. Après que le pied droit de son gardien de buts ait détourné le 7 mètres d’Uwe Gensheimer, l’écart aurait pu être encore plus faible (-1) mais Lagarde va buter à son tour sur Corralès et Nikola Karabatic mener à bien sa contre-attaque (19-16). « On a trop perdu de ballons importants à l’image de cette dernière action, peste Thierry Anti. Dans cette 1ère mi-temps, Paris a trop joué à sa guise. On les a laissés faire et on encaisse 19 buts, ce qui est beaucoup. Ils se sont régalés dans les prises d’intervalles et le glissement du pivot. Il fallait redescendre l’alignement, c’est pour cela que j’ai mis les deux grands (Pechmalbec et Guillo) car Rock (Feliho) n’était pas spécialement bon. » Au retour des vestiaires, les Nantais qui n’avaient pas rendu les armes, vont pourtant retomber dans leurs travers, trop impatients de forcer le scénario d’un match qui aurait pu basculer à leur avantage. Malgré quelques manques dans la relance et la finition, ils vont même égaliser à l’amorce du dernier quart d’heure (26-26). Tout était possible mais allaient-ils avoir l’opportunité de passer devant ? Romain Lagarde était en réussite, Kiril Lazarov donnait le tempo mais en face, Luc Abalo leur répondait. Le PSG tenait sa victoire et avec trois longueurs à moins de 2 minutes de l’épilogue, rien de fâcheux ne pouvait lui arriver. Pourtant, ces instants vont être crispants pour les locataires de Coubertin puisque le H va venir échouer si près (35-34). « Il fallait s’attendre à un gros combat et on a été servi, souligne Nedim Remili. Le plus important, c’est qu’on ait gagné. C’est vrai que jusque-là, les matches qu’on a eus, on les avait plutôt bien abordés en gagnant avec un écart conséquent. Pour l’instant, on gère bien la situation, on est bien dans toutes les compétitions qu’on dispute, à nous de continuer comme ça jusqu’en décembre. » La semaine prochaine, Paris ira au Danemark se frotter à Skjern mais c’est début novembre et la réception de Szeged qui donnera un véritable indicateur. Pour le moment, les coéquipiers hongrois de l’ex Nantais Jorge Maqueda  ont eux-aussi réalisé un sans faute après une large victoire ce samedi face aux Slovènes de Celje (33-24).



Thierry Anti n’ira pas passer ses vacances à Vilnius

« N’allez pas me faire dire que c’est l’arbitrage qui nous a fait perdre mais sincèrement, je n’ai pas trouvé cette paire très bonne, commentait Thierry Anti. Ils ont souvent sifflé contre nous. Surtout le plus petit blond, d’ailleurs je lui ai dit qu’il n’avait pas été correct. Je pense que ce soir, il peut aller aux Folies Bergères ! » La qualité de l’arbitrage ne laissera pas en effet un souvenir impérissable à ce niveau de la compétition. Les deux Lituaniens qui se sont rendus tristement célèbres lors d’un certain Allemagne-Slovénie sur le dernier Euro en Croatie (voir ici), ont souvent pris leur décision à contretemps en n’ayant pas la même vision de la situation. Mais ils n’ont pas plus avantagé Paris que pénalisé outrageusement Nantes.

Le diaporama photos de la rencontre par Lorie Couvillers

Benoît Kounkoud: "on n'est pas là parce que le coach veut faire plaisir aux jeunes"
 
C'est l'ordre établi sur les ailes du PSG. Quand un débute, il est rare de le voir terminer. Quand un est à la peine, l'autre se tient prêt pour le suppléer et assumer la tâche qui lui est assignée. Contre Celje, il y a une quinzaine, Adama Keita avait tenu le flanc gauche en l'absence d'Uwe Gensheimer, sur le côté opposé, le temps est souvent partagé entre l'expert Luc Abalo et son double, Benoît Kounkoud.


C'est une victoire étriquée, il en aurait pu être autrement ?
Oui mais... non (sourires). Cela s'est souvent produit face à ce genre d'équipes et Nantes en particulier, quand on pense avoir fait le trou et qu'on a la maîtrise, on se fait reprendre. On n'arrive pas encore à tuer le match quand il le faut. On en est conscient et on travaille pour nous améliorer à ce niveau.

Qu'est-ce qui a changé cette saison avec Raul Gonzalez ?
Il a apporté une certaine culture... espagnole du handball. Si on regarde un peu les équipes comme Kielce (entraînée par Talant Dujshebaev), Szeged (Juan Carlos Pastor) ou même le Vardar où Raul est passé (et qui est dirigée cette année par Roberto Garcia Parrondo), il y a des similitudes. Cela repose beaucoup sur les trajectoires de balle, sur la confiance par rapport à ses partenaires et c'est constamment en mouvement. Comparé à ce qu'on a vécu précédemment, on est un peu moins dans le combat physique et on est je pense, un peu moins sanctionnés. On est un peu plus sur l'intelligence de jeu. Le coach nous dit souvent de jouer avec la tête. A nous de se servir de cela pour monter en puissance et passer en mode "rouleau compresseur".

A titre individuel, tu as du temps de jeu et tu te sens plutôt bien dans cet environnement ?
Avec Luc (Abalo), on se répartit le boulot avec chacun 30 minutes.

Les autres saisons, ce découpage du temps était plus aléatoire...
Oui mais ce n'est pas le même coach, pas la même confiance, pas la même philosophie. Là, c'est une mi-temps chacun sauf s'il y a des faits de jeu qui interviennent. Luc n'est pas dépaysé, il connait cette méthode car il est passé par l'Espagne et il connaît bien Raul. De mon côté, cette approche me convient parfaitement, je pense que cela se voit sur le terrain. Je sais que je vais avoir du temps de jeu, que je vais devoir assumer des responsabilités et c'est très bien comme ça.

A Paris, très grosse équipe, le staff fait confiance à ses jeunes...
Bien-sûr. Cela fait depuis 2014 que je gratte du temps de jeu et j'ai l'impression de monter en puissance. C'est pareil pour Adama (Keita) et Dylan (Nahi). La saison passée, il y avait Edouard (Kempf). Mais attention, on n'est pas là parce que le coach veut faire plaisir aux jeunes. Il faut être bon et quand on nous fait confiance, il faut être à la hauteur.   


A Paris, stade Pierre de Coubertin, samedi 6 octobre 2018 à 17h30
LDC - 4ème journée - Groupe B

PSG Handball - HBC Nantes       35 - 34 (Mi-temps : 19-16)

Arbitres : MM Vaidas Mazeika & Mindaugas Gatelis (Lituanie)
Délégué : MM George Bebetsos (Grèce)

Evolution du score : 1-0 (1) 4-2 (4) 4-4 (6) 8-5 (11) 13-8 (16) 15-9 (19) 16-11 (21) 17-15 (27) 19-16 (MT) 19-18 (32) 22-18 (34) 24-22 (39) 25-24 (42) 29-26 (46) 31-27 (50) 32-30 (55) 35-34 (FIN)


ParisParis
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
M.HANSEN4/62/26/800000616
N.REMILI8/150/08/1500000816
L.KARABATIC7/100/07/1000020714
N.KARABATIC5/70/05/700000513
S.SAGOSEN3/30/03/30000038
L.ABALO3/50/03/50001035
U.GENSHEIMER1/22/33/50002031
A.KEITA0/00/00/00000000
B.KOUNKOUD0/00/00/00000000
V.MORROS DE ARGILA0/00/00/00000000
D.NAHI0/00/00/00000000
L.STEPANCIC0/00/00/00000000
H.TOFT-HANSEN0/00/00/0000100-2
Total31/484/535/53000603571
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
T.OMEYER1/30/21/5000000-2
R.CORRALES RODAL6/330/36/36000000-15
Total7/360/57/41000603554
NantesNantes
JoueursTcPeTtPdInBp2mnRgeButEva
K.LAZAROV6/70/06/700000617
V.RIVERA FOLCH1/25/56/700000617
N.CLAIRE6/80/06/800000616
F.DELECROIX4/40/04/400000412
R.LAGARDE4/60/04/600000410
D.BALAGUER ROMEU3/30/03/30000038
N.TOURNAT3/40/03/40000038
E.HANSEN1/20/01/20000012
L.AUFRET0/00/00/00000000
J.EMONET0/00/00/00000000
R.GUILLO0/00/00/00000000
D.PECHMALBEC1/30/01/3000101-1
R.FELIHO0/00/00/0000100-2
Total29/395/534/44000203487
GardiensAcApArrPdInBp2mnRgeButEva
C.DUMOULIN9/301/410/340000002
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