Sélestat n'ayant ramené qu'un point de Massy, Saran vainqueur à Caen prend la pole seule. Très prolifiques, Limoges, Chartres et Dijon complètent le quintette.En bas, Grenoble et Nice ont ouvert leur compteur points. Pas Strasbourg ni Caen, toujours fanny.
Avec trois matches nuls et trois cartons, la quatrième journée est pour le moins très contrastée. Côté cartons, le plus gros est à mettre au crédit de Limoges. Privé de cinq joueurs dont Boé son meilleur buteur (23 buts en trois matches), Vernon (Canoine 7/11) n'a pas résisté très longtemps à la belle mécanique limougeaude (Darras 6/6). Une gros quart d'heure (7-6, 17ème) avant de prendre un premier éclat avant la pause (13-8, 24ème) et un dernier, définitif, aux deux tiers du match (15-13, 34ème / 21-14, 42ème). Score un peu moins fleuve mais tout aussi net à Dijon (34-27). La bande à Pierrick Naudin (8/14) s'est régalé des espaces laissés par des nancéiens habituellement plus performants en défense. Et la bonne prestation d'Ivezic (11 arrêts) n'a pas suffi à combler les lacunes. Nancy et ses avants (Ducreux 7/7, Soltane et Costa 4/4) ont tenu la baraque trente minutes durant (18-17, 30ème) avant de laisser Dijon prendre ses aises (23-19, 38ème) et le large, inéluctablement (31-23, 54ème). Troisième gros écart et troisième victoire à la maison de cette quatrième journée, celle de Chartres sur Strasbourg. Les chartrains n'ont pas traîné à imposer leur loi à de pâles strasbourgeois qui vont prendre l'eau en fin de première période (13-10, 24ème / 18-11, 28ème). Un naufrage concomitant à la disqualification (3 fois deux minutes) de Grégory Martin la tour de défense ? Toujours est il que Grahovac (18 arrêts à 43%), Molinié (8/10), Onufriyenko (8/10) ou Ben Ali (6/10) ne vont pas se priver d'appuyer là où ça fait mal. Et si les trente minutes suivantes sont moins appliquées, la copie rendue à l'issue d'un match rondement mené est presque parfaite.
A Caen, Saran a pris le pouvoir dès la dixième minute (6-7) et même avec les vikings longtemps accrochés à ses basques (14-15 / 20-21 / 21-22, 40ème), l'a conservé jusqu'au bout. Caen (Tomas 6/8) n'a pas démérité face au leader (Drouhin 9/10) mais les errances offensives (22 tirs manqués dont 2 pén.) ont pesé lourd dans le décompte final.
Après les cartons, place aux matches nuls. Trois parités très similaires concluant des matches très disputés. Sans aucun doute la plus indécise, l'heure de jeu opposant le désormais ex leader à un de ses dauphins. Chassé croisé, mano à mano, ce Massy-Sélestat n'a jamais tourné en faveur de l'un ou de l'autre, l'écart allant rarement au delà de 2 buts (0-3 / 3-6). Un équilibre symbolisé par les buteurs maison, le massicois Brkljacic (8/14) et le sélestadien Savic (8/11) concluant un match nul logique. A Créteil, les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Une semaine après avoir "terrassé" Chartres d'un but, les cristoliens (privés de Tej, Mocquais, Marrochi et Sissoko) ont dû se contenter du partage des points à Nice (Deumal 9/12). Menée à l'entrée du dernier quart d'heure (23-20, 44ème), l'USC (Aman 8/11) aurait pu aussi bien l'emporter (27-29, 58ème). Mais une exclusion (de Borragan) et deux pertes de balle au plus mauvais moment ont donné l'occasion aux niçois de prendre un premier point mérité. Autre premier point, celui pris par Grenoble (Jourdan 7/12) aux dépens de Cherbourg (Cardinal 6/11). Un point qui comptait double à quelques petites secondes de la fin, Randriantseheno marquant le but qui eut pu être celui de la victoire d'un GSMH malmené en première période (7-11, 28ème). Avantage annulé sur un ultime rush des normands, un engagement rapide signé Guillard (5/6) concluant un partage des points logique.
