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Bercy fête ses héros

France

samedi 17 novembre 2007 - © Philippe Dairou

 2 min 59 de lecture

  La fête fût grandiose, il ne pouvait en être autrement. Le handball tricolore se devait, leur devait de ne pas passer à côté de trois figures aussi emblématiques. Ce handball masculin aux 2 titres mondiaux n'en serait pas là sans Jack, Guéric et Greg. Sauveurs de situations désespérées, icônes sans tache du monde de la petite balle pégueuse, l'aventure tricolore va donc s'arrêter pour les trois larrons. Le podium tunisien leur a assuré une fin heureuse, 13 ans après le premier coup de soleil pris à Barcelone, une bonne dose d'uv espagnol et un bronzage parfait, de quoi en devenir fou, pas encore costauds mais déjà un peu barjots... Une folie douce à vous en faire chavirer le coeur, à vous griller le cerveau à jamais, comme une maladie jamais soignée, un gêne transmis à toute une génération, presque une marque de fabrique: le coup de poignet de Jack, à la limite du désespoir, aux confins du génie, barrant la route à des germains pas très cousins, Greg allant s'offrir une dernière balade juste avant la nuit qui venait de tomber d'un coup sur Bercy, une dernière course inespérée à travers une haie d'honneur promis aux suèdois, attiré sans doute par une blondeur gagnée par ses camarades 9 ans plus tôt, Guéric toujours en quête d'un ballon, oxygène pour les siens, les pieds sur terre et la main, la main? deux ou trois doigts tendus vers l'infini et la perfection...

Bercy a déroulé un tapis bleu, blanc, rouge pour nos 3 héros, un salon VIP dans la zone de vérité. Les personnalités se sont succédées pour évoquer la carrière des 3 néo retraités. Un hommage qui a dépassé les frontières fédérales pour s'étendre au monde du sport, puisque Patrick Vieira, Djibril Cissé et Laura Flessel étaient présents aux côtés de la grande famille du handball, des barjots et autres costauds Philippe Gardent, Thierry Perreux, Denis Lathoud, Christian Gaudin, Andrej Golic, Patrick Cazal, Laurent Puigségur, Stéphane Plantin, Philippe Médard jusqu'à Denis Tristan, Daniel Hager, Jean Pierre Lepointe, Marc Wiltberger, Stéphane Cordinier et même Talent Dujshebaev... Bien sûr, leur "père fondateur", Daniel Costantini n'aura pas manqué de rappeler son amitié pour le trio, les douleurs éprouvées parfois à diriger cette génération exceptionnelle et les émotions extrêmes vécues un certain soir de Février 2001 dans ce jardin des bleus qu'est Bercy, évoquant Greg qui "lui avait sauvé la vie". Un frisson énorme a parcouru Bercy quand Rose-May Richardson, la maman adorée, est venue rejoindre son fils, terriblement ému par sa présence et par l'absence de Gaston, le papa qui aura su lui inculquer ses valeurs d'amour et de respect. De ces valeurs qui font de Jack un être à part dans le sport français, un être humain, tout simplement.

Les 3 étoiles bleues vont nous manquer mais elles ne vont pas s'éteindre dans le ciel du handball. Guéric va tenter une dernière aventure à Magdebourg, un dernier galon à mettre sur ses larges épaules, Greg a encore un petit challenge, un rien, un trou de souris à trouver au bout d'une dernière ligne droite pour faire entrer définitivement Montpellier dans le ghota européen et Jackson va écrire une dernière page de ses magnifiques aventures à Chambéry. Normal, un géant ne pouvait que vivre au pied d'une montagne. Ce retour sur les terrains de l'élite nationale nous promet deux ans de bonheur, un peu de rab' de folie et tellement de plaisir!

Bercy fête ses héros 

France

samedi 17 novembre 2007 - © Philippe Dairou

 2 min 59 de lecture

  La fête fût grandiose, il ne pouvait en être autrement. Le handball tricolore se devait, leur devait de ne pas passer à côté de trois figures aussi emblématiques. Ce handball masculin aux 2 titres mondiaux n'en serait pas là sans Jack, Guéric et Greg. Sauveurs de situations désespérées, icônes sans tache du monde de la petite balle pégueuse, l'aventure tricolore va donc s'arrêter pour les trois larrons. Le podium tunisien leur a assuré une fin heureuse, 13 ans après le premier coup de soleil pris à Barcelone, une bonne dose d'uv espagnol et un bronzage parfait, de quoi en devenir fou, pas encore costauds mais déjà un peu barjots... Une folie douce à vous en faire chavirer le coeur, à vous griller le cerveau à jamais, comme une maladie jamais soignée, un gêne transmis à toute une génération, presque une marque de fabrique: le coup de poignet de Jack, à la limite du désespoir, aux confins du génie, barrant la route à des germains pas très cousins, Greg allant s'offrir une dernière balade juste avant la nuit qui venait de tomber d'un coup sur Bercy, une dernière course inespérée à travers une haie d'honneur promis aux suèdois, attiré sans doute par une blondeur gagnée par ses camarades 9 ans plus tôt, Guéric toujours en quête d'un ballon, oxygène pour les siens, les pieds sur terre et la main, la main? deux ou trois doigts tendus vers l'infini et la perfection...

Bercy a déroulé un tapis bleu, blanc, rouge pour nos 3 héros, un salon VIP dans la zone de vérité. Les personnalités se sont succédées pour évoquer la carrière des 3 néo retraités. Un hommage qui a dépassé les frontières fédérales pour s'étendre au monde du sport, puisque Patrick Vieira, Djibril Cissé et Laura Flessel étaient présents aux côtés de la grande famille du handball, des barjots et autres costauds Philippe Gardent, Thierry Perreux, Denis Lathoud, Christian Gaudin, Andrej Golic, Patrick Cazal, Laurent Puigségur, Stéphane Plantin, Philippe Médard jusqu'à Denis Tristan, Daniel Hager, Jean Pierre Lepointe, Marc Wiltberger, Stéphane Cordinier et même Talent Dujshebaev... Bien sûr, leur "père fondateur", Daniel Costantini n'aura pas manqué de rappeler son amitié pour le trio, les douleurs éprouvées parfois à diriger cette génération exceptionnelle et les émotions extrêmes vécues un certain soir de Février 2001 dans ce jardin des bleus qu'est Bercy, évoquant Greg qui "lui avait sauvé la vie". Un frisson énorme a parcouru Bercy quand Rose-May Richardson, la maman adorée, est venue rejoindre son fils, terriblement ému par sa présence et par l'absence de Gaston, le papa qui aura su lui inculquer ses valeurs d'amour et de respect. De ces valeurs qui font de Jack un être à part dans le sport français, un être humain, tout simplement.

Les 3 étoiles bleues vont nous manquer mais elles ne vont pas s'éteindre dans le ciel du handball. Guéric va tenter une dernière aventure à Magdebourg, un dernier galon à mettre sur ses larges épaules, Greg a encore un petit challenge, un rien, un trou de souris à trouver au bout d'une dernière ligne droite pour faire entrer définitivement Montpellier dans le ghota européen et Jackson va écrire une dernière page de ses magnifiques aventures à Chambéry. Normal, un géant ne pouvait que vivre au pied d'une montagne. Ce retour sur les terrains de l'élite nationale nous promet deux ans de bonheur, un peu de rab' de folie et tellement de plaisir!

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