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EDF F : les Bleues sont de retour... Aïssatou Kouyaté aussi

International

mardi 29 septembre 2020 - © Laurent Hoppe

 4 min 41 de lecture

Un an et demi après ses débuts en équipe de France A, la gauchère bisontine a été rappelée par Olivier Krumbholz pour la rentrée internationale post-Covid, de jeudi à dimanche au Danemark. Sur la base arrière d'une sélection en quête pressante de repères et de confiance, elle tentera notamment de se frayer une place entre Lacrabère et Sercien pour rêver d'un avenir durable en bleu.


Accueillie chez les Bleues en mars 2019, déjà pour une session de Golden League (3 buts en 2 matches), Aïssatou Kouyaté devait revenir en sélection par la fenêtre. Celle, aménagée par Olivier Krumbholz, du groupe A'. Le rassemblement de printemps n'ayant jamais eu lieu, pour les raisons sanitaires que l'on sait, c'est finalement par la grande porte A que l'arrière droit de Besançon effectue son retour dans le contexte international. Au travail depuis dimanche à la maison fédérale de Créteil (lundi, pour les six appelées ayant disputé le match de Ligue des Champions Brest – Györ), elle honorera vraisemblablement sa troisième cape ce jeudi à Horsens (Danemark) face au Monténégro, premier adversaire des Françaises à l'Euro de décembre.

Il s'agira aussi du premier match des championnes d'Europe 2018 depuis décembre dernier, et le flop du Mondial japonais (élimination au premier tour, 13ème place finale). A deux mois d'un rendez-vous continental pour l'instant maintenu, et avec toujours des Jeux Olympiques en point de mire (juillet-août 2021 à Tokyo), la gauchère native de Clichy (25 ans) disposera en tout de trois opportunités d'imposer son gabarit (1,84 m), ses qualités de tireuse en appui, et de se sentir aussi à l'aise qu'avec l'ESBF (15 buts lors des trois premières journées de championnat). D'où la première question de cet entretien, réalisé mercredi passé à l'issue de la défaite bisontine à Metz.



Evoquons d'abord, Aïssatou, votre rentrée en club. Après deux larges succès à Toulon (19-31) et contre Plan-de-Cuques (42-23), le revers concédé à Metz (31-37) marque-t-il un coup d'arrêt ?
« Pas du tout ! Au contraire, ça va nous remettre encore plus dans le championnat. Cette défaite ne va pas nous atteindre. Perdre de six buts, ce n'est pas honteux, mais on aurait pu limiter la casse en faisant moins de pertes de balle. »

Vous évoluez à l'ESBF depuis trois ans et demi. Le choix de quitter Nice en cours de saison 2016-2017, pour signer dans le Doubs comme joker médical, semblait donc judicieux...

« L'intuition était bonne, en effet. Besançon a été un déclencheur dans ma carrière. Ca m'a permis de me relever et d'être là où j'en suis aujourd'hui. C'est un bon club formateur et pour pouvoir progresser. »

Comment avez-vous réagi à votre rappel en équipe de France A, il y a trois semaines ?

« J'étais contente, forcément. Ca veut dire que le travail paie. Après, je ne me mets aucune pression. Je vais me donner à 100 % et on verra ce que ça donnera par la suite. »

La convocation de septembre a-t-elle plus de saveur que celle en A' de mars, finalement classée sans suite avec le confinement ?

« L'essentiel pour moi, c'était de travailler et de faire tout pour être rappelée en équipe de France. Les A', j'étais contente aussi, mais être appelée en A, ça a plus d'impact. »

Ce maillot bleu, en avez-vous toujours rêvé ?

« Bien sûr. Jouer en équipe de France, ça fait partie de mes objectifs premiers, comme jouer dans un club et jouer la Ligue des Champions... »

L'équipe nationale vous a-t-elle donné envie de devenir handballeuse professionnelle ?

« Pas forcément au départ. Je suis tombée par hasard dans le handball, j'ai commencé tardivement, à Chartres où j'ai grandi. J'avais 13 ans. Au fur et à mesure des années, tu te mets des objectifs, et des sélections arrivent par la suite. »

Des internationales vous-ont elles inspiré, comme votre coach à Besançon, Raphaëlle Tervel ?

« Comme je le disais, au début, je ne connaissais pas trop le milieu du handball, les stars. C'est vraiment au fil du temps que j'ai commencé à savoir qui était qui. Par exemple, je ne connaissais pas du tout Raphaëlle Tervel. J'ai appris son parcours par la suite, et forcément, ça donne envie d'avoir le même... »

Aujourd'hui, il y a trois Bisontines dans le groupe France : vous, Chloé Bouquet-Valentini et Roxanne Frank. Est-ce l'idéal pour bien s'intégrer ?

« Ca facilite l'intégration, c'est sûr, mais j'avais déjà des liens avec certaines filles avec qui j'ai joué en club (Cléopâtre Darleux, Alexandra Lacrabère et Béatrice Edwige à Nice, par exemple, NDLR), et en équipe de France juniors (Flippes, Gabriel, Niakaté... et Bouquet). »

Avec quelles ambitions personnelles abordez-vous cette semaine internationale ?

« Mon but, c'est de persévérer en équipe de France, de montrer que je suis capable d'apporter à cette sélection et d'y être une joueuse redoutable. »

Une joueuse éligible pour l'Euro, et les Jeux de Tokyo, également ?

« Ca fait aussi partie de mes objectifs. Je donnerai le meilleur pour pouvoir faire partie de ces compétitions-là. J'ai juste à travailler. Après, mon sort n'est pas tout à fait entre mes mains... »

La fiche d'Aïssatou Kouyaté

Le programme de la Golden League au Danemark

Jeudi 1er octobre (à Horsens) : France – Monténégro (17h45, beIN Sports 2), Danemark – Norvège (20h15, beIN Sports 2).

Samedi 3 octobre (à Randers) : Norvège – France (13h45, beIN Sports 3), Danemark – Monténégro (16 heures, beIN Sports Max 10).

Dimanche 4 octobre (à Viborg) : Monténégro – Norvège (15 h, beIN Sports 3), Danemark – France (17h15, beIN Sports Max 7 et L'Equipe).

Les deux premiers matches des Françaises seront diffusés en clair et en différé sur L'Equipe (jeudi 21h10, samedi 17h30).

EDF F : les Bleues sont de retour... Aïssatou Kouyaté aussi 

International

mardi 29 septembre 2020 - © Laurent Hoppe

 4 min 41 de lecture

Un an et demi après ses débuts en équipe de France A, la gauchère bisontine a été rappelée par Olivier Krumbholz pour la rentrée internationale post-Covid, de jeudi à dimanche au Danemark. Sur la base arrière d'une sélection en quête pressante de repères et de confiance, elle tentera notamment de se frayer une place entre Lacrabère et Sercien pour rêver d'un avenir durable en bleu.


Accueillie chez les Bleues en mars 2019, déjà pour une session de Golden League (3 buts en 2 matches), Aïssatou Kouyaté devait revenir en sélection par la fenêtre. Celle, aménagée par Olivier Krumbholz, du groupe A'. Le rassemblement de printemps n'ayant jamais eu lieu, pour les raisons sanitaires que l'on sait, c'est finalement par la grande porte A que l'arrière droit de Besançon effectue son retour dans le contexte international. Au travail depuis dimanche à la maison fédérale de Créteil (lundi, pour les six appelées ayant disputé le match de Ligue des Champions Brest – Györ), elle honorera vraisemblablement sa troisième cape ce jeudi à Horsens (Danemark) face au Monténégro, premier adversaire des Françaises à l'Euro de décembre.

Il s'agira aussi du premier match des championnes d'Europe 2018 depuis décembre dernier, et le flop du Mondial japonais (élimination au premier tour, 13ème place finale). A deux mois d'un rendez-vous continental pour l'instant maintenu, et avec toujours des Jeux Olympiques en point de mire (juillet-août 2021 à Tokyo), la gauchère native de Clichy (25 ans) disposera en tout de trois opportunités d'imposer son gabarit (1,84 m), ses qualités de tireuse en appui, et de se sentir aussi à l'aise qu'avec l'ESBF (15 buts lors des trois premières journées de championnat). D'où la première question de cet entretien, réalisé mercredi passé à l'issue de la défaite bisontine à Metz.



Evoquons d'abord, Aïssatou, votre rentrée en club. Après deux larges succès à Toulon (19-31) et contre Plan-de-Cuques (42-23), le revers concédé à Metz (31-37) marque-t-il un coup d'arrêt ?
« Pas du tout ! Au contraire, ça va nous remettre encore plus dans le championnat. Cette défaite ne va pas nous atteindre. Perdre de six buts, ce n'est pas honteux, mais on aurait pu limiter la casse en faisant moins de pertes de balle. »

Vous évoluez à l'ESBF depuis trois ans et demi. Le choix de quitter Nice en cours de saison 2016-2017, pour signer dans le Doubs comme joker médical, semblait donc judicieux...

« L'intuition était bonne, en effet. Besançon a été un déclencheur dans ma carrière. Ca m'a permis de me relever et d'être là où j'en suis aujourd'hui. C'est un bon club formateur et pour pouvoir progresser. »

Comment avez-vous réagi à votre rappel en équipe de France A, il y a trois semaines ?

« J'étais contente, forcément. Ca veut dire que le travail paie. Après, je ne me mets aucune pression. Je vais me donner à 100 % et on verra ce que ça donnera par la suite. »

La convocation de septembre a-t-elle plus de saveur que celle en A' de mars, finalement classée sans suite avec le confinement ?

« L'essentiel pour moi, c'était de travailler et de faire tout pour être rappelée en équipe de France. Les A', j'étais contente aussi, mais être appelée en A, ça a plus d'impact. »

Ce maillot bleu, en avez-vous toujours rêvé ?

« Bien sûr. Jouer en équipe de France, ça fait partie de mes objectifs premiers, comme jouer dans un club et jouer la Ligue des Champions... »

L'équipe nationale vous a-t-elle donné envie de devenir handballeuse professionnelle ?

« Pas forcément au départ. Je suis tombée par hasard dans le handball, j'ai commencé tardivement, à Chartres où j'ai grandi. J'avais 13 ans. Au fur et à mesure des années, tu te mets des objectifs, et des sélections arrivent par la suite. »

Des internationales vous-ont elles inspiré, comme votre coach à Besançon, Raphaëlle Tervel ?

« Comme je le disais, au début, je ne connaissais pas trop le milieu du handball, les stars. C'est vraiment au fil du temps que j'ai commencé à savoir qui était qui. Par exemple, je ne connaissais pas du tout Raphaëlle Tervel. J'ai appris son parcours par la suite, et forcément, ça donne envie d'avoir le même... »

Aujourd'hui, il y a trois Bisontines dans le groupe France : vous, Chloé Bouquet-Valentini et Roxanne Frank. Est-ce l'idéal pour bien s'intégrer ?

« Ca facilite l'intégration, c'est sûr, mais j'avais déjà des liens avec certaines filles avec qui j'ai joué en club (Cléopâtre Darleux, Alexandra Lacrabère et Béatrice Edwige à Nice, par exemple, NDLR), et en équipe de France juniors (Flippes, Gabriel, Niakaté... et Bouquet). »

Avec quelles ambitions personnelles abordez-vous cette semaine internationale ?

« Mon but, c'est de persévérer en équipe de France, de montrer que je suis capable d'apporter à cette sélection et d'y être une joueuse redoutable. »

Une joueuse éligible pour l'Euro, et les Jeux de Tokyo, également ?

« Ca fait aussi partie de mes objectifs. Je donnerai le meilleur pour pouvoir faire partie de ces compétitions-là. J'ai juste à travailler. Après, mon sort n'est pas tout à fait entre mes mains... »

La fiche d'Aïssatou Kouyaté

Le programme de la Golden League au Danemark

Jeudi 1er octobre (à Horsens) : France – Monténégro (17h45, beIN Sports 2), Danemark – Norvège (20h15, beIN Sports 2).

Samedi 3 octobre (à Randers) : Norvège – France (13h45, beIN Sports 3), Danemark – Monténégro (16 heures, beIN Sports Max 10).

Dimanche 4 octobre (à Viborg) : Monténégro – Norvège (15 h, beIN Sports 3), Danemark – France (17h15, beIN Sports Max 7 et L'Equipe).

Les deux premiers matches des Françaises seront diffusés en clair et en différé sur L'Equipe (jeudi 21h10, samedi 17h30).

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