A L’image d’un Elohim Prandi (Photo de tête) percutant et inspiré, le PSG a enfin mis la machine à gagner en route en Ligue des Champions. Il était clair que la venue des Norvégiens d’Elverum était l’occasion à ne pas louper, mais si la victoire a été finalement assez aisée, tout n’a pas été si simple que cela pour le retour de Luc Abalo dans son ex-royaume de Coubertin.
Car c’était aussi l’attraction du jour que de voir « Lucho » venir affronter ses ex-coéquipiers avec sa formation d’Elverum. Et fidèle à lui-même l’ex-ailier droit de choc du PSG a beaucoup tenté, beaucoup régalé les quelques spectateurs qui ont encore le droit de venir voir un match, mais au final n’aura pas pu empêcher Paris de prendre enfin deux points après deux défaites sur le fil face à Flensburg et Meshkov Brest. On se demandait comment la fin de match pourrait se jouer si par hasard, les Norvégiens étaient dans la roue de Paris sur cette fin de match. On ne le saura jamais, les protégés de Raul Gonzales ont fait ce qu’il fallait pour éviter un nouveau mélodrame sur les dernières minutes. Pourtant, Elverum via un Pujol toujours aussi percutant. Le demi-centre suédois, écumeur patenté des clubs nordiques est toujours un sacré client. Il tente énormément, commet parfois de sacrées bourdes en voulant trop en faire, mais souvent, il est assez intenable et à 28 ans maintenant, il a sans doute de quoi faire rêver quelques grands clubs en Europe. Mais pour le moment, c’est en Norvège et à Elverum qu’il exerce son grand talent et avec Luc Abalo, le Hongrois Dominik Mathé et les Schnonningen et autre Nilsen Nygaard, il y a quand même une belle somme de talents chez les champions de Norvège. Et ils vont faire échec à Paris pendant longtemps. A chaque fois que l’on pensait qu’ils allaient lâcher, c’était pour mieux revenir au contact. Il faudra attendre la 45° minutes pour voir enfin Paris prendre ses aises et cela va se faire à la grâce du premier coup de chaud d’Elohim Prandi qui en réservait un autre sur la fin de match. Petit à petit le PSG semble se forger un collectif. Il faudra sans doute attendre un moment avant de voir Dainis Kristopans régner en maître comme il le faisait au Vardar. Mais Vincent Gérard enchaîne les bonnes prestations, Mikkel Hansen est toujours aussi métronomique à la finition et Kamil Syprzak devient un pivot d’envergure internationale. 2 points dans la besace, un jeu de plus en plus solide, même si la défense reste un peu douteuse, mais le nombre de balles jouées par Paris peut aussi expliquer cela. Sans parler du grand Paris, on se dit que cela commence à ressembler à une belle équipe de très haut niveau.
Le diaporama photos de Céline Dély