Pourtant le premier quart d’heure de jeu s’est assez bien déroulé pour les couleurs messines. Metz va même prendre la main 10-9 au quart d’heure de jeu et on se disait que tout se mettait peu à peu en place et que la voie vers un nouvel exploit sur les terres de Rostov s’ouvrait peu à peu. Malgré les absences côté droit, malgré le voyage, malgré une défense russe à la limite par moment. Metz trouvait les solutions en attaque et Hadatou Sako faisait un énorme show dans ses buts. Et d’un coup, d’un seul, tout s’est coincé. Plus de son, plus d’image, plus de lumière dans le jeu messin et une équipe de Rostov qui se rue sur l’occasion pour appuyer très fort. L’attaque messine complètement dans le rouge face à un bloc et une Kalinina dans les buts qui enchaîne les parades de partout. Tout cela donnant une belle pelletée de ballons à monter par les Managarova, Kozhokar et compagnie. Avec 2 buts marqués dans ce deuxième quart d’heure de jeu Metz venait de se tirer une balle dans le pied mais ne le savait pas encore.

Car jamais, Rostov ne va desserrer son étreinte sur la seconde période ! Enfin avant que le match soit plié pour de bon. Un deuxième quart d’heure, le premier de la seconde période celui là, va suffire. Grace Zaadi lisait tous les petits coups à deux que tentaient les Lorraines. Ana Vyakhireva était comme toujours intenable même si Hadatou Sako lui réduisait sacrément sa portion de buts habituelle et Anna Sen était un bloc de marbre injouable aussi bien en défense qu’en attaque. En face Metz ratait des choses simples, butait sur Kalinina, lâchait des ballons très bêtement et logiquement se faisait punir en étant mené de 8 buts à 15 minutes de la fin. Une fin qui permettra à Metz de se refaire un peu. Sait-on jamais, le -4 final peut avoir son importance à la fin de la poule… En tout cas, pour la victoire, elle était hors de portée du Metz vu à Rostov cet après-midi.