Après Metz, ce fut au tour de Brest de tomber face à une équipe russe en Ligue des Champions. Et si Metz est tombé sur les terres de Rostov, pour le BBH c’est dans son Arena que les choses ont viré au vinaigre face au CSKA Moscou. Une défaite sans trop de discussion possible, Brest n’ayant fait jeu égal que pendant le premier quart d’heure.
15 minutes pendant lesquelles Brest a trouvé des solutions en attaque et surtout a capitalisé sur des erreurs moscovites qui faisaient bien l’affaire des Bretonnes. Mais rapidement on va s’apercevoir que la défense russe très haute était un vrai poison lent pour le BBH. Le côté droit était bloqué haut et Bella Gulden n’arrivait pas à trouver de bonne relation avec Ana Gros. Gulden repoussée à 12 mètres, les solutions pivots se faisaient mécaniquement beaucoup plus compliquées, ce qui laissait le poids du match sur le côté gauche de l’attaque. Heureusement que Kalidiatou Niakate va souvent répondre présente et que Coralie Lassource va elle aussi assurer sa part offensive. Mais déjà les pertes de balles provoquées par l’agressivité russe en défense étaient payées cash sur jeu rapide. Et l’écart va commencer à se creuser au fil des minutes et surtout Brest va devenir de moins en moins efficace en attaque alors que dans le même temps les Russes, elles, montaient en régime de ce côté-là du jeu. En y ajoutant des défenses limites voire les dépassant par moment, mais ce flirt avec la limite tolérée par les arbitres permettait de récupérer encore plus de ballons et d’enfoncer le clou un peu plus pour un 17-13 compliqué à la pause.
Cette agressivité défensive, les filles du CSKA vont la payer cher en début de seconde période et Brest va en profiter pour se refaire une belle santé au point de revenir à 20-21 et d’avoir la balle d’égalité dans les mains. Malheureusement la Brésilienne Chana Masson, jusque-là assez inoffensive dans les buts russes allait sortir quelques arrêts déterminants et permettre ainsi à se couleurs de refaire un trou qui cette fois va s’avérer irrémédiable. Brest ne va plus réagir que par sursauts mais sans jamais pouvoir contrer la domination des Russes. Cette défaite laisse le trio CSKA, Györ et Odense prendre ses aises au classement et elle sera sans doute compliquée à effacer sur les matches retours.