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Les clubs pros masculins réclament des actes et des aides

LMSL

vendredi 30 octobre 2020 - © Yves Michel

 7 min 4 de lecture

Un seul match entre Paris et Limoges devrait valider la 7ème journée de championnat. Depuis ce jeudi soir, les spectateurs sont priés de rester chez eux même si les joueurs pros peuvent utiliser les salles. Aucune position commune n'a été arrêtée au niveau de la LNH, toujours est-il que dans certains clubs, l'inquiétude se mêle à un certain agacement. Même s'ils ne s'expriment qu'au nom de leur club, Julien Deljarry pour Montpellier et Jean Pierre Vandaele pour Dunkerque ne manquent pas d'arguments pour aller de l'avant.

Comme au cours de son intervention mercredi pour réinstaurer un confinement, le président Emmanuel Macron n'a ni évoqué le monde culturel et encore moins celui du sport, jeudi matin, après un bureau directeur de la LNH élargi aux représentants des joueurs et des entraîneurs, il a fallu se tourner vers le ministère des sports. L'instance tutélaire a confirmé que les compétitions professionnelles et notamment celles qui se déroulent en vase clos comme le handball, pouvaient continuer. Mais à quel prix ? Les salles de hand ne pourront pas accueillir des spectateurs mais les pros peuvent continuer à y travailler (s'entraîner) et donc d'y jouer… à huis clos. N'y accéderont que les joueurs, le staff technique et médical, les officiels désignés et des accrédités triés sur le volet. 

Quelle attitude devra être adoptée dès lors que pour qu'un match ait lieu, seul le huis clos est possible ? La Ligue, a décidé de profiter de la trêve internationale (qui n'en aura que le nom) pour lancer une vaste consultation. Tout s'articulant par visioconférence, l'UCPH (Union des Clubs Pros / les 16 de Starligue et les 14 de Proligue) "se réunit" ce lundi, les syndicats (7Master pour les entraîneurs et l'AJPH pour les joueurs) en feront de même, un comité directeur de la LNH est programmé mardi, une assemblée générale, mercredi. C'est au cours de cette AG que sera définie la marche à suivre. 

Et déjà dans les clubs certains avancent des pistes. «On est d'accord pour adopter une position commune comme on l'avait fait en mars, assure Julien Deljarry (notre photo de tête). Mais la grande inconnue concerne les aides financières qui pourraient nous être accordées. Même interrogation sur les reports de charges ou l'éventualité d'un chômage partiel pour les joueurs. » Le président du Montpellier Handball avance très prudemment sur un terrain jonché d'incertitudes. Principale inquiétude, le maintien et la pérennité du partenariat privé qui a permis jusque-là au club héraultais de tenir son rang et même de s'installer dans les hautes sphères du handball européen. «Le huis clos est c'est vrai, la pire des choses qui puisse nous arriver. Sauf qu'aujourd'hui, on retrouve le confinement et si les matches ne sont pas diffusés alors que certaines disciplines le sont même sans spectateurs, déjà, les gens vont se retourner vers ces sports et surtout, ceux qui nous permettent de subsister vont à juste titre nous demander des comptes Surtout si on leur dit, bon ! On n'a déjà pas joué pendant 6 mois (la saison dernière), on a repris pendant un mois et demi avec 1000 spectateurs, on reporte systématiquement ou on met le championnat entre parenthèses pendant 4 ou 5 mois ? Non, il faut être cohérent. Notre crédibilité et celle du handball sont en jeu ! » Pour les Montpelliérains, les entreprises nationales mais également régionales et locales (soit un total de 150 partenaires) ainsi que les prestations de service public contribuent à hauteur de 45% du budget (le 3ème derrière Nantes et l'opulent PSG), D'où l'importance d'entretenir un relationnel des plus soignés et si possible, année après année, d'agrandir le cercle. « Nous n'avons heureusement pas eu de cas concrets de désistement, même si chez certains, il y a des interrogations bien légitimes surtout depuis qu'on reparle de l'idée d'un huis clos. On ne peut pas les blâmer car eux aussi sont impactés par la crise. Ce qui est sûr, c'est que des prestations autour de la rencontre, VIP ou autres, n'ont pas pu être honorées. » S'arrêter, c'est mettre en péril l'intégrité physique du joueur. On l'a observé depuis la longue coupure en mars. Lors de la reprise, dans tous les clubs, les infirmeries ont accueilli des joueurs touchés plus ou moins gravement. Et même si sur le sol national, Ligue et Fédération ont allégé voire supprimé le calendriers des coupes, l'Europe elle, a persisté dans sa volonté de maintenir ses compétitions. 



Habitué à la Ligue des Champions, le MHB se contente cette saison de la Ligue Européenne. Avec des oppositions plus ou moins équilibrées. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? « Oui, même si l'EHF ne reconnaît pas les situations de huis clos, souligne Julien Deljarry. Pour elle, peu importe si les gradins sont vides. Même si on perd un peu d'argent à disputer cette compétition, ce qui est intéressant c'est qu'en la rajoutant à notre offre, j'ai su séduire entre autres, un partenaire national comme Allianz (grand groupe d'assurances). Donc on a vite fait le choix entre jouer ou pas.  L'exposition est primordiale. » Championnat domestique, Ligue Européenne, respect des consignes sanitaires, sacrifices à consentir dans l'attente des aides qui ont été déjà octroyées par l'Etat dès la fin de la saison dernière et qui devront être reconduites, le président du club héraultais se veut constructif. Dans un rôle plutôt d'acteur que de spectateur. « Si j'ai une réserve à émettre, elle concerne les périodes internationales. Pour quelles raisons, en situation de crise, les maintient-on ? En Allemagne, plusieurs clubs ont soulevé la question. Chez nous, personne n'ose en parler. Je rappelle que ce sont les clubs qui paient les joueurs et c'est à nous que les efforts sont demandés en cette période de confinement. Je ne dis pas qu'il ne faut pas qu'il y ait ces rassemblements ou des matches internationaux mais il serait plus opportun que ces périodes soient des fenêtres pour pouvoir disputer des matches de championnat et rattraper notre retard. » Parmi les 21 joueurs retenus par Guillaume Gille, trois (Yanis Lenne, Valentin Porte et Melvynn Richardson) portent les couleurs montpelliéraines. L'équipe de France A devait disputer deux rencontres comptant pour la qualification au prochain Euro 2022, face à la Belgique (la confrontation a été reportée) et en Grèce. D'ailleurs les tergiversations ne sont pas terminées et on ne sait toujours pas si ce match restera programmé. La sagesse voudrait le contraire mais dans ce domaine, l'EHF n'est pas toujours un modèle de vertu. 



Jean-Pierre Vandaele, une voix quelle que peu dissonante

Si Julien Deljarry n'a pas vocation à porter la parole de l'ensemble des clubs et s'exprime en défendant les intérêts du Montpellier HandBall, Jean-Pierre Vandaele lui, met en avant ceux de Dunkerque. Si dans un premier temps, le président du club nordiste évoque le huis clos qui selon lui,« ne rime à rien », les restrictions gouvernementales, l'éventualité de rembourser les partenaires en s'appuyant sur des aides qui viendraient des pouvoirs publics, il ne cache pas un certain agacement. «J'ai plein de questions à poser mais malheureusement les réponses tardent à venir. Je suis d'accord pour refuser le huis clos et reprendre un nouveau championnat dès l'année prochaine avec une nouvelle formule. Je propose même qu'on arrête les coupes d'Europe et les rassemblements internationaux qui pour le moment, n'ont pas de sens. Là, on reste bien sagement à l'écoute du ministère ! Mais si les réponses n'arrivent pas, qu'est-ce qu'on fait ? il va bien falloir passer à l'action ! » Si l'économie du handball professionnel français est saine avec un gendarme comme la Commission Nationale d'Aide et de Contrôle de Gestion (CNACG) qui joue pleinement son rôle, l'inquiétude gagne les clubs même ceux qui comme l'USDK affiche de solides bases. « Pour l'instant, on a perdu de l'ordre de 20% de notre budget. Et encore heureux, on a pu jusque-là faire venir nos partenaires même si on ne peut pas organiser les prestations qui leur sont dues comme le VIP puisque la préfecture nous l'a interdit. J'ai trouvé une parade en les invitant après les matches, dans les restaurants de la ville. J'ai dépensé bien-sûr, plus d'argent que cela m'aurait coûté en ouvrant le salon VIP. Je le maintiens, c'est une ineptie de jouer dans des salles vides sans savoir de quelles aides, nous allons bénéficier ! Sans parler de la visibilité sur les prochaines saisons. Il est hors de question d'aller dans le mur.» D'autant qu'à Dunkerque, bon nombre de joueurs sont en fin de contrat et que leurs conseils se font de plus en plus insistants.  

Les clubs pros masculins réclament des actes et des aides  

LMSL

vendredi 30 octobre 2020 - © Yves Michel

 7 min 4 de lecture

Un seul match entre Paris et Limoges devrait valider la 7ème journée de championnat. Depuis ce jeudi soir, les spectateurs sont priés de rester chez eux même si les joueurs pros peuvent utiliser les salles. Aucune position commune n'a été arrêtée au niveau de la LNH, toujours est-il que dans certains clubs, l'inquiétude se mêle à un certain agacement. Même s'ils ne s'expriment qu'au nom de leur club, Julien Deljarry pour Montpellier et Jean Pierre Vandaele pour Dunkerque ne manquent pas d'arguments pour aller de l'avant.

Comme au cours de son intervention mercredi pour réinstaurer un confinement, le président Emmanuel Macron n'a ni évoqué le monde culturel et encore moins celui du sport, jeudi matin, après un bureau directeur de la LNH élargi aux représentants des joueurs et des entraîneurs, il a fallu se tourner vers le ministère des sports. L'instance tutélaire a confirmé que les compétitions professionnelles et notamment celles qui se déroulent en vase clos comme le handball, pouvaient continuer. Mais à quel prix ? Les salles de hand ne pourront pas accueillir des spectateurs mais les pros peuvent continuer à y travailler (s'entraîner) et donc d'y jouer… à huis clos. N'y accéderont que les joueurs, le staff technique et médical, les officiels désignés et des accrédités triés sur le volet. 

Quelle attitude devra être adoptée dès lors que pour qu'un match ait lieu, seul le huis clos est possible ? La Ligue, a décidé de profiter de la trêve internationale (qui n'en aura que le nom) pour lancer une vaste consultation. Tout s'articulant par visioconférence, l'UCPH (Union des Clubs Pros / les 16 de Starligue et les 14 de Proligue) "se réunit" ce lundi, les syndicats (7Master pour les entraîneurs et l'AJPH pour les joueurs) en feront de même, un comité directeur de la LNH est programmé mardi, une assemblée générale, mercredi. C'est au cours de cette AG que sera définie la marche à suivre. 

Et déjà dans les clubs certains avancent des pistes. «On est d'accord pour adopter une position commune comme on l'avait fait en mars, assure Julien Deljarry (notre photo de tête). Mais la grande inconnue concerne les aides financières qui pourraient nous être accordées. Même interrogation sur les reports de charges ou l'éventualité d'un chômage partiel pour les joueurs. » Le président du Montpellier Handball avance très prudemment sur un terrain jonché d'incertitudes. Principale inquiétude, le maintien et la pérennité du partenariat privé qui a permis jusque-là au club héraultais de tenir son rang et même de s'installer dans les hautes sphères du handball européen. «Le huis clos est c'est vrai, la pire des choses qui puisse nous arriver. Sauf qu'aujourd'hui, on retrouve le confinement et si les matches ne sont pas diffusés alors que certaines disciplines le sont même sans spectateurs, déjà, les gens vont se retourner vers ces sports et surtout, ceux qui nous permettent de subsister vont à juste titre nous demander des comptes Surtout si on leur dit, bon ! On n'a déjà pas joué pendant 6 mois (la saison dernière), on a repris pendant un mois et demi avec 1000 spectateurs, on reporte systématiquement ou on met le championnat entre parenthèses pendant 4 ou 5 mois ? Non, il faut être cohérent. Notre crédibilité et celle du handball sont en jeu ! » Pour les Montpelliérains, les entreprises nationales mais également régionales et locales (soit un total de 150 partenaires) ainsi que les prestations de service public contribuent à hauteur de 45% du budget (le 3ème derrière Nantes et l'opulent PSG), D'où l'importance d'entretenir un relationnel des plus soignés et si possible, année après année, d'agrandir le cercle. « Nous n'avons heureusement pas eu de cas concrets de désistement, même si chez certains, il y a des interrogations bien légitimes surtout depuis qu'on reparle de l'idée d'un huis clos. On ne peut pas les blâmer car eux aussi sont impactés par la crise. Ce qui est sûr, c'est que des prestations autour de la rencontre, VIP ou autres, n'ont pas pu être honorées. » S'arrêter, c'est mettre en péril l'intégrité physique du joueur. On l'a observé depuis la longue coupure en mars. Lors de la reprise, dans tous les clubs, les infirmeries ont accueilli des joueurs touchés plus ou moins gravement. Et même si sur le sol national, Ligue et Fédération ont allégé voire supprimé le calendriers des coupes, l'Europe elle, a persisté dans sa volonté de maintenir ses compétitions. 



Habitué à la Ligue des Champions, le MHB se contente cette saison de la Ligue Européenne. Avec des oppositions plus ou moins équilibrées. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? « Oui, même si l'EHF ne reconnaît pas les situations de huis clos, souligne Julien Deljarry. Pour elle, peu importe si les gradins sont vides. Même si on perd un peu d'argent à disputer cette compétition, ce qui est intéressant c'est qu'en la rajoutant à notre offre, j'ai su séduire entre autres, un partenaire national comme Allianz (grand groupe d'assurances). Donc on a vite fait le choix entre jouer ou pas.  L'exposition est primordiale. » Championnat domestique, Ligue Européenne, respect des consignes sanitaires, sacrifices à consentir dans l'attente des aides qui ont été déjà octroyées par l'Etat dès la fin de la saison dernière et qui devront être reconduites, le président du club héraultais se veut constructif. Dans un rôle plutôt d'acteur que de spectateur. « Si j'ai une réserve à émettre, elle concerne les périodes internationales. Pour quelles raisons, en situation de crise, les maintient-on ? En Allemagne, plusieurs clubs ont soulevé la question. Chez nous, personne n'ose en parler. Je rappelle que ce sont les clubs qui paient les joueurs et c'est à nous que les efforts sont demandés en cette période de confinement. Je ne dis pas qu'il ne faut pas qu'il y ait ces rassemblements ou des matches internationaux mais il serait plus opportun que ces périodes soient des fenêtres pour pouvoir disputer des matches de championnat et rattraper notre retard. » Parmi les 21 joueurs retenus par Guillaume Gille, trois (Yanis Lenne, Valentin Porte et Melvynn Richardson) portent les couleurs montpelliéraines. L'équipe de France A devait disputer deux rencontres comptant pour la qualification au prochain Euro 2022, face à la Belgique (la confrontation a été reportée) et en Grèce. D'ailleurs les tergiversations ne sont pas terminées et on ne sait toujours pas si ce match restera programmé. La sagesse voudrait le contraire mais dans ce domaine, l'EHF n'est pas toujours un modèle de vertu. 



Jean-Pierre Vandaele, une voix quelle que peu dissonante

Si Julien Deljarry n'a pas vocation à porter la parole de l'ensemble des clubs et s'exprime en défendant les intérêts du Montpellier HandBall, Jean-Pierre Vandaele lui, met en avant ceux de Dunkerque. Si dans un premier temps, le président du club nordiste évoque le huis clos qui selon lui,« ne rime à rien », les restrictions gouvernementales, l'éventualité de rembourser les partenaires en s'appuyant sur des aides qui viendraient des pouvoirs publics, il ne cache pas un certain agacement. «J'ai plein de questions à poser mais malheureusement les réponses tardent à venir. Je suis d'accord pour refuser le huis clos et reprendre un nouveau championnat dès l'année prochaine avec une nouvelle formule. Je propose même qu'on arrête les coupes d'Europe et les rassemblements internationaux qui pour le moment, n'ont pas de sens. Là, on reste bien sagement à l'écoute du ministère ! Mais si les réponses n'arrivent pas, qu'est-ce qu'on fait ? il va bien falloir passer à l'action ! » Si l'économie du handball professionnel français est saine avec un gendarme comme la Commission Nationale d'Aide et de Contrôle de Gestion (CNACG) qui joue pleinement son rôle, l'inquiétude gagne les clubs même ceux qui comme l'USDK affiche de solides bases. « Pour l'instant, on a perdu de l'ordre de 20% de notre budget. Et encore heureux, on a pu jusque-là faire venir nos partenaires même si on ne peut pas organiser les prestations qui leur sont dues comme le VIP puisque la préfecture nous l'a interdit. J'ai trouvé une parade en les invitant après les matches, dans les restaurants de la ville. J'ai dépensé bien-sûr, plus d'argent que cela m'aurait coûté en ouvrant le salon VIP. Je le maintiens, c'est une ineptie de jouer dans des salles vides sans savoir de quelles aides, nous allons bénéficier ! Sans parler de la visibilité sur les prochaines saisons. Il est hors de question d'aller dans le mur.» D'autant qu'à Dunkerque, bon nombre de joueurs sont en fin de contrat et que leurs conseils se font de plus en plus insistants.  

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Résultats de la dernière journée

Jour.  Equ Rec  Equ Vis  Score  Stats  Date 
#16 Montpellier Nantes 27 29 15/02/2025 20:00
#16 Créteil Limoges 29 33 14/02/2025 20:30
#16 Chambéry Ivry 35 25 16/02/2025 17:00
#16 Dunkerque Paris 27 27 16/02/2025 17:00
#16 Aix en Provence Toulouse 31 29 15/02/2025 20:30
#16 Nîmes Chartres 30 22 14/02/2025 20:00
#16 Tremblay Cesson 31 30 14/02/2025 20:30
#16 St Raphael Istres 31 30 14/02/2025 20:30

Prochaine journée

Journée  Equ Rec  Equ Vis  Date 
#17 Toulouse Nîmes 21/02/2025 20:00
#17 Paris Aix en Provence 23/02/2025 17:00
#17 Ivry Montpellier 21/02/2025 20:00
#17 Istres Dunkerque 21/02/2025 20:00
#17 Cesson St Raphael 22/02/2025 20:00
#17 Nantes Créteil 22/02/2025 20:30
#17 Chartres Tremblay 21/02/2025 20:00
#17 Limoges Chambéry 21/02/2025 20:00

Classement

Place Journée  Equipe  MJ  Vic  Nul  Déf 
1 Nantes 30 16 15 0 1
2 Paris 29 16 14 1 1
3 Montpellier 25 16 12 1 3
4 Toulouse 21 16 10 1 5
5 St Raphael 20 16 10 0 6
6 Aix en Provence 16 16 8 0 8
7 Dunkerque 15 16 7 1 8
8 Nîmes 15 16 7 1 8
9 Tremblay 15 16 7 1 8
10 Limoges 13 16 6 1 9
11 Chartres 12 16 6 0 10
12 Créteil 12 16 6 0 10
13 Chambéry 12 16 6 0 10
14 Cesson 10 16 4 2 10
15 Istres 8 16 4 0 12
16 Ivry 3 16 1 1 14