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ET 2007 : Montpellier devra déjà être à 100%

Eurotournoi

samedi 17 novembre 2007 - © François Dasriaux

 5 min 2 de lecture

La poule 2 du 13° EuroTournoi n'a pas grand chose à envier à la poule 1. Avec un trio composé du Montpellier HB, du FC Copenhague et du BM Valladolid, autant dire que les sommets européens sont la aussi atteint. Entre l'équipe du MHB qui domine presque sans partage le handball français depuis plus d'une décennie, celle de Copenhague qui a l'ambition de faire la même chose au Danemark et ce malgré un échec face à Viborg en 1/2 finale du championnat la saison dernière et Valladolid qui a transformé ces dernières années le trio magique de la Liga en quatuor, contestant avec un talent évident le pouvoir des Barca, Ciudad Real et autre Pampelune, il va y avoir du sport au Rhénus dans cette poule 2.

Montpellier, se refaire un jeu !
Le MHB est tombé de son trône, une équipe d'Ivry sur un nuage lors des matches retours a privé Montpellier de son 10° titre en 11 ans. La faute à pas de chance ? Oui et non ! Ivry a su surfer sur une solidarité et un fond de jeu exceptionnel pendant que les Héraultais bégayaient leur handball. LA faute à des blessures, la faute à un collectif ne tirant pas toujours dans le même sens, et sans doute la faute à un fond de jeu un peu parti en quenouille depuis quelques saisons. Pour remédier à cela, Montpellier à fait appel a deux recrues d'un niveau assez exceptionnel. Tout d'abord en faisant revenir Joël Abati de Magdeburg, là ou son talent avait presque mis celui de Stefan Kretschmar dans l'ombre, "Jo" arrivant à se faire élire meilleur hommes des Gladiators par les fans devant l'enfant chéri du pays. Ensuite en arrachant le meilleur demi-centre des ces dernières années en D1M à son voisin l'USAM. Faire venir Heykel M'Gannem devrait être aussi la bonne idée de la saison, pour mettre un peu d'ordre dans le jeu montpelliérain et faire jouer les "pointures" autour de lui. Talent exceptionnel affirmé depuis longtemps en France, le demi-centre Tunisien devrait permettre au joyau de la maison de faire son retour à ses amours internationales, un ailier gauche nommé Michael Guigou. Mais pas de Peter Pan pour les spectateurs du Rhénus, embarrassé par une blessure à la jambe, l'Aptésien ne reviendra sur les terrains que la semaine suivante. En rodage à la Shclecker Cup, le MHB a fait un peu mieux sur la Pfalz cup, augurant d'une bonne montée en puissance avant son arrivée dans la capitale de l'Europe.


Mladen Bojinovic, meilleur joueur de la Pfalz cup est déjà au top
Photo C. Carl

Copenhague, l'envie de rejoindre le top
C'est une institution qui monte en puissance que va accueillir l'ET cette saison. Club vivant parfaitement sous la double casquette masculine et féminine, les hommes sont entrain de rejoindre le haut de tableau que côtoie la section féminine depuis bien des années. Après avoir fini en tête de la phase de classement du championnat Danois, les hommes de Magnus Andersson sont tombés face à Viborg en demi-finale. Raté pour cette saison, la prise de pouvoir est remise à la saison prochaine avec l'arrivée notamment du pivot Suédois champion d'Europe avec Kiel, Pelle Linders et du demi-centre international Klavs Bruun Jorgensen. Car si Zagreb est l'équipe des Balkans, le FCK est celle des Vikings. Du Danois, du Suédois, de l'Islandais et même du Norvégien mais que du nordique sous la houlette de l'ancienne star de la Suède Magnus Andersson, celui qui avait sans doute le plus beau tir en appui des ces 25 dernières années. En construction à Strasbourg, le groupe sera sans nul doute difficile à manier car peu bouleversé par les recrues que le tournoi se chargera d'intégrer directement dans le top européen. Car si la domination nationale est un objectif clair pour Copenhague, tutoyer les sommets européens en est un autre peut-être aussi présent dans les têtes blondes. Organisé autour d'un duo de buteurs plus que prolifique constitué du Suédois Martin Boquist et de l'Islandais Arnor Atlason, le jeu direct, rapide et construit des Danois bénéficie aussi de la présence d'une sacrée assurance tout risque dans les buts en la personne de Peter Norklit. Un gros morceau pour le MHB peut-être encore plus indigeste que Gudme, qui avait enchanté le Rhénus par son jeu la saison dernière.


Anders Christensen, un des jeunes talents du FCK
Photo C. Carl

Valladolid, reconstruire pour durer
Demi-finaliste de la Champion's League la saison dernière, le club entraîné par le champion du Monde Carlos Pastor est à un tournant de son existence. Parti Ruben Garrabaya et Eric Gull vers le Barca, idem pour Chema Rodriguez le meneur de toujours parti pour Ciudad Real avec Roberto Garcia Parondo enfin dernier départ, Antonio Ugalde pour Almeria. Cela fait un grand chambardement et on pourrait se dire que Valladolid va avoir du mal à survivre à une telle saignée de talents. Sauf que côté arrivée, c'est extrêmement lourd aussi. A commencer par Raul Entrerrios, le petit frère d'Alberto, demi-centre de la sélection nationale et remplaçant désigné de Chema Rodriguez. Un meneur buteur à la place d'un meneur créateur, ensuite un double mètre plus que solide a fait le voyage inverse d'Eric Gull. L'arrière droit Salva Puig va être le remplaçant de la gâchette helvético-argentine et comme avec Nenad Bilbija d'Irun et ses 2.08m, Carlos Prieto, pivot de Ciudad et ses 2.03m on continue dans la recrue en haute altitude, Raul Entrerrios et ses 1.95 m feraient presque figure de gentil nain à côté d'eux. Une vraie muraille défensive et une puissance au niveau des tirs de loin qui risque de poser bien des soucis à un Montpellier pourtant avide d'une petite revanche, la double confrontation de la saison dernière en Champion's League ayant envoyé le champion de France directement sur la route du Barca en 8° de finale pour une sortie assez prématurée du MHB de la compétition.


Le MHB va retrouver Valladolid à Strasbourg

ET 2007 : Montpellier devra déjà être à 100% 

Eurotournoi

samedi 17 novembre 2007 - © François Dasriaux

 5 min 2 de lecture

La poule 2 du 13° EuroTournoi n'a pas grand chose à envier à la poule 1. Avec un trio composé du Montpellier HB, du FC Copenhague et du BM Valladolid, autant dire que les sommets européens sont la aussi atteint. Entre l'équipe du MHB qui domine presque sans partage le handball français depuis plus d'une décennie, celle de Copenhague qui a l'ambition de faire la même chose au Danemark et ce malgré un échec face à Viborg en 1/2 finale du championnat la saison dernière et Valladolid qui a transformé ces dernières années le trio magique de la Liga en quatuor, contestant avec un talent évident le pouvoir des Barca, Ciudad Real et autre Pampelune, il va y avoir du sport au Rhénus dans cette poule 2.

Montpellier, se refaire un jeu !
Le MHB est tombé de son trône, une équipe d'Ivry sur un nuage lors des matches retours a privé Montpellier de son 10° titre en 11 ans. La faute à pas de chance ? Oui et non ! Ivry a su surfer sur une solidarité et un fond de jeu exceptionnel pendant que les Héraultais bégayaient leur handball. LA faute à des blessures, la faute à un collectif ne tirant pas toujours dans le même sens, et sans doute la faute à un fond de jeu un peu parti en quenouille depuis quelques saisons. Pour remédier à cela, Montpellier à fait appel a deux recrues d'un niveau assez exceptionnel. Tout d'abord en faisant revenir Joël Abati de Magdeburg, là ou son talent avait presque mis celui de Stefan Kretschmar dans l'ombre, "Jo" arrivant à se faire élire meilleur hommes des Gladiators par les fans devant l'enfant chéri du pays. Ensuite en arrachant le meilleur demi-centre des ces dernières années en D1M à son voisin l'USAM. Faire venir Heykel M'Gannem devrait être aussi la bonne idée de la saison, pour mettre un peu d'ordre dans le jeu montpelliérain et faire jouer les "pointures" autour de lui. Talent exceptionnel affirmé depuis longtemps en France, le demi-centre Tunisien devrait permettre au joyau de la maison de faire son retour à ses amours internationales, un ailier gauche nommé Michael Guigou. Mais pas de Peter Pan pour les spectateurs du Rhénus, embarrassé par une blessure à la jambe, l'Aptésien ne reviendra sur les terrains que la semaine suivante. En rodage à la Shclecker Cup, le MHB a fait un peu mieux sur la Pfalz cup, augurant d'une bonne montée en puissance avant son arrivée dans la capitale de l'Europe.


Mladen Bojinovic, meilleur joueur de la Pfalz cup est déjà au top
Photo C. Carl

Copenhague, l'envie de rejoindre le top
C'est une institution qui monte en puissance que va accueillir l'ET cette saison. Club vivant parfaitement sous la double casquette masculine et féminine, les hommes sont entrain de rejoindre le haut de tableau que côtoie la section féminine depuis bien des années. Après avoir fini en tête de la phase de classement du championnat Danois, les hommes de Magnus Andersson sont tombés face à Viborg en demi-finale. Raté pour cette saison, la prise de pouvoir est remise à la saison prochaine avec l'arrivée notamment du pivot Suédois champion d'Europe avec Kiel, Pelle Linders et du demi-centre international Klavs Bruun Jorgensen. Car si Zagreb est l'équipe des Balkans, le FCK est celle des Vikings. Du Danois, du Suédois, de l'Islandais et même du Norvégien mais que du nordique sous la houlette de l'ancienne star de la Suède Magnus Andersson, celui qui avait sans doute le plus beau tir en appui des ces 25 dernières années. En construction à Strasbourg, le groupe sera sans nul doute difficile à manier car peu bouleversé par les recrues que le tournoi se chargera d'intégrer directement dans le top européen. Car si la domination nationale est un objectif clair pour Copenhague, tutoyer les sommets européens en est un autre peut-être aussi présent dans les têtes blondes. Organisé autour d'un duo de buteurs plus que prolifique constitué du Suédois Martin Boquist et de l'Islandais Arnor Atlason, le jeu direct, rapide et construit des Danois bénéficie aussi de la présence d'une sacrée assurance tout risque dans les buts en la personne de Peter Norklit. Un gros morceau pour le MHB peut-être encore plus indigeste que Gudme, qui avait enchanté le Rhénus par son jeu la saison dernière.


Anders Christensen, un des jeunes talents du FCK
Photo C. Carl

Valladolid, reconstruire pour durer
Demi-finaliste de la Champion's League la saison dernière, le club entraîné par le champion du Monde Carlos Pastor est à un tournant de son existence. Parti Ruben Garrabaya et Eric Gull vers le Barca, idem pour Chema Rodriguez le meneur de toujours parti pour Ciudad Real avec Roberto Garcia Parondo enfin dernier départ, Antonio Ugalde pour Almeria. Cela fait un grand chambardement et on pourrait se dire que Valladolid va avoir du mal à survivre à une telle saignée de talents. Sauf que côté arrivée, c'est extrêmement lourd aussi. A commencer par Raul Entrerrios, le petit frère d'Alberto, demi-centre de la sélection nationale et remplaçant désigné de Chema Rodriguez. Un meneur buteur à la place d'un meneur créateur, ensuite un double mètre plus que solide a fait le voyage inverse d'Eric Gull. L'arrière droit Salva Puig va être le remplaçant de la gâchette helvético-argentine et comme avec Nenad Bilbija d'Irun et ses 2.08m, Carlos Prieto, pivot de Ciudad et ses 2.03m on continue dans la recrue en haute altitude, Raul Entrerrios et ses 1.95 m feraient presque figure de gentil nain à côté d'eux. Une vraie muraille défensive et une puissance au niveau des tirs de loin qui risque de poser bien des soucis à un Montpellier pourtant avide d'une petite revanche, la double confrontation de la saison dernière en Champion's League ayant envoyé le champion de France directement sur la route du Barca en 8° de finale pour une sortie assez prématurée du MHB de la compétition.


Le MHB va retrouver Valladolid à Strasbourg

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