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Impossible n'est pas... Chinoises !

Jeux Olympiques

mardi 19 août 2008 - © Olivier Stephan

 3 min 6 de lecture

Les Bleues ont sorti face aux championnes du monde russes leur meilleur match du tournoi... pour rien, battues par une paire arbitrale chinoise complètement dépassée et multipliant les décisions hallucinantes. Une avalanche d'incohérences qui a fini par coûter sa qualification à la France.

Que dire ? Qu'écrire... 24-23 pour la bande à Olivier Krumbholz, et les titres se bousculaient déjà dans le cerveau de tout journaliste normalement constitué. L'imagination était d'ailleurs d'autant plus bouillonnante que la déception des premiers matchs des Bleues avait été grande. Le chauvin "Impossible n'était pas français". Le sobre "L'exploit !". Ou tout simplement le classique "Elles l'ont fait !"... Car elles allaient le faire. Elles les tenaient, les Russes. Elles les avaient mis à quatre buts à la mi-temps (16-12). Toujours devant à un souffle de la sirène, elles résistaient, aux nerfs, au courage. Et puis, comme lors d'une certaine demi-finale France-Allemagne volée aux Bleus lors des derniers championnats du monde en... Allemagne, les Françaises ont vu leurs espoirs confisqués par la faute de duettistes en noir qui ont autant à voir avec un arbitrage de classe mondiale qu'un hérisson avec un carburateur de Peugeot 305...

De grosses fautes restées impunies. Des exclusions trop souvent à sens unique. Et surtout ce lob parfaitement valable refusé à Raphaëlle Tervel à quelques secondes de la fin des 10 premières minutes de prolongation, un but qui envoyait la France en demi-finale. Les Bleues sont donc éliminées par deux arbitres chinoises pas du tout au niveau d'un tournoi olympique, alors qu'elles avaient affolé les Russes en livrant leur plus belle prestation de ces dix jours pékinois.

Oui, le meilleur match de leur tournoi, et de loin. Car depuis quand n'avait-on pas vu les Françaises à un tel niveau d'engagement ? Une défense de chiffonnières comme à la plus belle époque, avec en pointe avancée une Véronique Pecqueux-Rolland qui a emmagasiné sans broncher une double ration de tartines. Une attaque enfin imaginative et surtout interchangeable - on en veut pour preuve ce but à quelques minutes de la fin du temps réglementaire de Mariama Signate, alors en position de... pivot -.

Alors que dire ? Qu'écrire... Baver sur l'arbitrage n'est en effet qu'un frustrant défouloir, à l'heure où toute une génération de guerrières en bleu blanc rouge, d'Isabelle Wendling à Véronique Pecqueux-Rolland, sait aujourd'hui qu'elle ne touchera jamais de médaille olympique. Que retenir, surtout, de ce tournoi olympique en clair obscur ? Un démarrage diesel. Deux claques, face aux Roumaines et aux Norvégiennes. Et une mémorable humiliation contre les Chinoises, qui étaient il y a deux ans au niveau des îles Caïman ou du Groenland. Des Chinoises contre qui les Françaises - c'est dire l'ampleur du désastre - avaient marqué à peu près autant de buts en un match que contre les doubles championnes du monde russes en une seule mi-temps... On ne les croyait plus capables de se sublimer, ces Bleues, de poser leurs tripes sur la table, et pourtant elles ont réussi à le faire, comme à leurs plus belles heures. Cette équipe de France sait encore exister, elle a toujours l'instinct de survie quand elle y est poussée. C'est ce qu'il faut sans doute retenir de ce quart de finale olympique. Mais à l'image de la désillusion des garçons à Athènes en 2004, déjà en quart de finale olympique et déjà contre les Russes, les regrets seront longs à digérer...

Olivier STEPHAN


Pékin, Olympic Sports Centre Gymnasium
Mardi 19 août à 20h15
Russie - France : 32-31 (mi-temps : 12-16, Fin du match : 24-24, 1ère prolongation : 28-28)

Arbitres : Shuvong LIU et Fengjuan LIU (Chine...)

Les statistiques du match Russie-France

Impossible n'est pas... Chinoises ! 

Jeux Olympiques

mardi 19 août 2008 - © Olivier Stephan

 3 min 6 de lecture

Les Bleues ont sorti face aux championnes du monde russes leur meilleur match du tournoi... pour rien, battues par une paire arbitrale chinoise complètement dépassée et multipliant les décisions hallucinantes. Une avalanche d'incohérences qui a fini par coûter sa qualification à la France.

Que dire ? Qu'écrire... 24-23 pour la bande à Olivier Krumbholz, et les titres se bousculaient déjà dans le cerveau de tout journaliste normalement constitué. L'imagination était d'ailleurs d'autant plus bouillonnante que la déception des premiers matchs des Bleues avait été grande. Le chauvin "Impossible n'était pas français". Le sobre "L'exploit !". Ou tout simplement le classique "Elles l'ont fait !"... Car elles allaient le faire. Elles les tenaient, les Russes. Elles les avaient mis à quatre buts à la mi-temps (16-12). Toujours devant à un souffle de la sirène, elles résistaient, aux nerfs, au courage. Et puis, comme lors d'une certaine demi-finale France-Allemagne volée aux Bleus lors des derniers championnats du monde en... Allemagne, les Françaises ont vu leurs espoirs confisqués par la faute de duettistes en noir qui ont autant à voir avec un arbitrage de classe mondiale qu'un hérisson avec un carburateur de Peugeot 305...

De grosses fautes restées impunies. Des exclusions trop souvent à sens unique. Et surtout ce lob parfaitement valable refusé à Raphaëlle Tervel à quelques secondes de la fin des 10 premières minutes de prolongation, un but qui envoyait la France en demi-finale. Les Bleues sont donc éliminées par deux arbitres chinoises pas du tout au niveau d'un tournoi olympique, alors qu'elles avaient affolé les Russes en livrant leur plus belle prestation de ces dix jours pékinois.

Oui, le meilleur match de leur tournoi, et de loin. Car depuis quand n'avait-on pas vu les Françaises à un tel niveau d'engagement ? Une défense de chiffonnières comme à la plus belle époque, avec en pointe avancée une Véronique Pecqueux-Rolland qui a emmagasiné sans broncher une double ration de tartines. Une attaque enfin imaginative et surtout interchangeable - on en veut pour preuve ce but à quelques minutes de la fin du temps réglementaire de Mariama Signate, alors en position de... pivot -.

Alors que dire ? Qu'écrire... Baver sur l'arbitrage n'est en effet qu'un frustrant défouloir, à l'heure où toute une génération de guerrières en bleu blanc rouge, d'Isabelle Wendling à Véronique Pecqueux-Rolland, sait aujourd'hui qu'elle ne touchera jamais de médaille olympique. Que retenir, surtout, de ce tournoi olympique en clair obscur ? Un démarrage diesel. Deux claques, face aux Roumaines et aux Norvégiennes. Et une mémorable humiliation contre les Chinoises, qui étaient il y a deux ans au niveau des îles Caïman ou du Groenland. Des Chinoises contre qui les Françaises - c'est dire l'ampleur du désastre - avaient marqué à peu près autant de buts en un match que contre les doubles championnes du monde russes en une seule mi-temps... On ne les croyait plus capables de se sublimer, ces Bleues, de poser leurs tripes sur la table, et pourtant elles ont réussi à le faire, comme à leurs plus belles heures. Cette équipe de France sait encore exister, elle a toujours l'instinct de survie quand elle y est poussée. C'est ce qu'il faut sans doute retenir de ce quart de finale olympique. Mais à l'image de la désillusion des garçons à Athènes en 2004, déjà en quart de finale olympique et déjà contre les Russes, les regrets seront longs à digérer...

Olivier STEPHAN


Pékin, Olympic Sports Centre Gymnasium
Mardi 19 août à 20h15
Russie - France : 32-31 (mi-temps : 12-16, Fin du match : 24-24, 1ère prolongation : 28-28)

Arbitres : Shuvong LIU et Fengjuan LIU (Chine...)

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