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Toulon : saison finie pour Jurisic, du renfort attendu

LBE

mardi 3 novembre 2015 - © Pierre Menjot

 2 min 48 de lecture

Meilleure joueuse et meilleure buteuse du Championnat depuis le début de saison, la Danoise Olivera Jurisic manquera à Toulon jusqu’à la fin de l'année. L’arrière souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche.

Elle était l’une des très bonnes surprises de ce début de saison, capable d’à peu près tout en attaque. Meilleure buteuse de LFH (69 buts en 10 matchs), meilleure à l’évaluation, Olivera Jurisic a vu sa saison basculer samedi, face à Issy-Paris. Un contact avec Pernille Wibe, le genou gauche est resté bloqué, et crac. Le verdict, dès lundi, n’a pas laissé la place au doute. Rupture (partielle, voire totale) des ligaments croisés du genou gauche. Et fin de saison dans tous les cas, alors qu’elle a rendez-vous mercredi chez le chirurgien pour fixer une date. Un gros coup dur pour le collectif varois, déjà pas épargné avec les longues absences d’Abdourahim, de Godefroy et de Fogelström. « On va aller voir un marabout !, ironise Thierry Vincent, l’entraîneur toulonnais. Je ne sais pas, on va trouver une solution. On a réuni les joueuses, on leur a demandé si ça venait de la préparation, mais ce n’est pas le cas. »

Diminué ainsi, Toulon va se mettre en quête de renforts, alors qu’il reste en course pour les play-offs après 10 journées de Championnat (7e à 1 point du Top 6). Samedi, à Nîmes, les coéquipières d’Alexandra Bettacchini joueront un dernier match dans ces dispositions. Avant de se renforcer, sans doute, pendant la trêve internationale. « On a réunion samedi matin avec les présidentes et on va réfléchir, annonce le coach. On a besoin d’arrières. Mais on va voir. Ça peut être deux renforts, un, ou aucun, mais alors on changerait de politique. » Le but est de ne pas répéter l’erreur de la saison dernière, avec le prêt inutile de la Hongroise Noemi Virag (6 matchs joués avec la D1, 0 but). D’ici le week-end prochain, plusieurs joueuses pourraient se retrouver sur le marché : celles de Bègles-Bordeaux, puisque le club connaîtra son sort ce mercredi. Audrey Bruneau ou Nely Carla Alberto constitueraient alors de belles opportunités à ce moment de la saison. « Bien sûr, mais je souhaite surtout que Mios continue à exister, sincèrement », tempère Thierry Vincent, qui a longtemps officié en Gironde.

Une réclamation posée à Nantes
Le match entre Nantes et Toulon St-Cyr du 24 octobre dernier (32-31) n’est pas tout à fait terminé. Le club varois a en effet déposé réclamation. En cause : le médecin de Nantes. Celui-ci avait, comme cela se fait souvent quand l’équipe en déplacement n’a pas de médecin avec elle, examiné la demi-centre toulonnaise Laurène Catani (photo ci-dessus) après un choc. Et lui avait interdit de reprendre le jeu, afin de ne pas prendre de risques d'un point de vue médical, « alors qu’elle le voulait », affirme Thierry Vincent. « A ce moment, on menait d’un but. A la fin, on perd d’un but. Pour moi, c’est de l’abus de position et on veut aller au bout pour se faire entendre. » Cela sera fait en décembre. Le match pourrait-il être rejoué si les arguments varois sont entendus ? « Aucune idée », répond le technicien.

Toulon : saison finie pour Jurisic, du renfort attendu 

LBE

mardi 3 novembre 2015 - © Pierre Menjot

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Meilleure joueuse et meilleure buteuse du Championnat depuis le début de saison, la Danoise Olivera Jurisic manquera à Toulon jusqu’à la fin de l'année. L’arrière souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche.

Elle était l’une des très bonnes surprises de ce début de saison, capable d’à peu près tout en attaque. Meilleure buteuse de LFH (69 buts en 10 matchs), meilleure à l’évaluation, Olivera Jurisic a vu sa saison basculer samedi, face à Issy-Paris. Un contact avec Pernille Wibe, le genou gauche est resté bloqué, et crac. Le verdict, dès lundi, n’a pas laissé la place au doute. Rupture (partielle, voire totale) des ligaments croisés du genou gauche. Et fin de saison dans tous les cas, alors qu’elle a rendez-vous mercredi chez le chirurgien pour fixer une date. Un gros coup dur pour le collectif varois, déjà pas épargné avec les longues absences d’Abdourahim, de Godefroy et de Fogelström. « On va aller voir un marabout !, ironise Thierry Vincent, l’entraîneur toulonnais. Je ne sais pas, on va trouver une solution. On a réuni les joueuses, on leur a demandé si ça venait de la préparation, mais ce n’est pas le cas. »

Diminué ainsi, Toulon va se mettre en quête de renforts, alors qu’il reste en course pour les play-offs après 10 journées de Championnat (7e à 1 point du Top 6). Samedi, à Nîmes, les coéquipières d’Alexandra Bettacchini joueront un dernier match dans ces dispositions. Avant de se renforcer, sans doute, pendant la trêve internationale. « On a réunion samedi matin avec les présidentes et on va réfléchir, annonce le coach. On a besoin d’arrières. Mais on va voir. Ça peut être deux renforts, un, ou aucun, mais alors on changerait de politique. » Le but est de ne pas répéter l’erreur de la saison dernière, avec le prêt inutile de la Hongroise Noemi Virag (6 matchs joués avec la D1, 0 but). D’ici le week-end prochain, plusieurs joueuses pourraient se retrouver sur le marché : celles de Bègles-Bordeaux, puisque le club connaîtra son sort ce mercredi. Audrey Bruneau ou Nely Carla Alberto constitueraient alors de belles opportunités à ce moment de la saison. « Bien sûr, mais je souhaite surtout que Mios continue à exister, sincèrement », tempère Thierry Vincent, qui a longtemps officié en Gironde.

Une réclamation posée à Nantes
Le match entre Nantes et Toulon St-Cyr du 24 octobre dernier (32-31) n’est pas tout à fait terminé. Le club varois a en effet déposé réclamation. En cause : le médecin de Nantes. Celui-ci avait, comme cela se fait souvent quand l’équipe en déplacement n’a pas de médecin avec elle, examiné la demi-centre toulonnaise Laurène Catani (photo ci-dessus) après un choc. Et lui avait interdit de reprendre le jeu, afin de ne pas prendre de risques d'un point de vue médical, « alors qu’elle le voulait », affirme Thierry Vincent. « A ce moment, on menait d’un but. A la fin, on perd d’un but. Pour moi, c’est de l’abus de position et on veut aller au bout pour se faire entendre. » Cela sera fait en décembre. Le match pourrait-il être rejoué si les arguments varois sont entendus ? « Aucune idée », répond le technicien.