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Euro M18 : Le nécessaire est fait, passons au brillant

Euro

vendredi 12 août 2016 - © François Dasriaux

 4 min 10 de lecture

Dans un second match plus compliqué, les Bleuets d’Éric Quintin ont su gérer pas mal de problématiques et s’imposer assez tranquillement 31-24 sur une Norvège pourtant bien mieux outillée que la Suisse battue la veille.

Face à une équipe avec des gabarits impressionnants comme Lunde en pivot ou Roenningen en arrière gauche, face à une équipe qui logiquement au vu de ses forces installe une défense 6-0 bien compacte et solide au centre, les Français ont su varier les plaisirs, être performants en défense d’entrée de jeu et prendre ainsi le match à leur compte. Malheureusement, ils allaient connaître un joli trou noir sur la deuxième partie de la première période. Partis pour se balader tranquillement dans le sillage d’un Kempf hyper actif sur son aile droite, d’un Gibelin qui était le seul capable de passer au-dessus du mur de vikings et d’un Kieffer très rassurant dans les buts, tout ce beau monde allait quelque peu piocher sur le second quart d’heure de jeu. Des coups de sifflets un peu « mono-sens » pas toujours compris par la jeunesse bleue, une défense plus en difficulté sur les prises de risque individuelles pourtant parfois brouillonnes des Norvégiens et les deux équipes se retrouvaient quasi dos à dos à la pause avec un bon petit sentiment de frustration qui pouvait naitre côté tricolore de cette première période.

La pause allait visiblement être très bénéfique et nul doute que le staff tricolore en a profité pour caler pas mal de petits soucis et les Bleuets revenaient sur le terrain avec de belles intentions. Seul un petit manque de sérénité à la finition empêchait le match de virer à la démonstration. Sans ces petites fautes de goût, le 6-2 infligé en 10 minutes aux Norvégiens aurait été bien plus important. Mais cela ne changeait pas grand-chose à la physionomie du match, la France avait repris le match en main et n’allait plus le lâcher. Elohim Prandi affichait toute sa percussion et ses savoir-faire au shoot, Kylian Villeminot signait quelques actions de grande classe et tout le monde était hyper sérieux en défense, laissant la Norvège à la portion congrue sur les 15 premières minutes de cette seconde période. La Norvège sortait ce que l’on peut appeler l’arme fatale du 1er juillet, en jouant systématiquement en supériorité numérique. Mais cela ne faisait que calmer la déferlante mais n’arrivait pas à combler un trou déjà bien conséquent. Sans s’affoler, gérant parfaitement le dernier quart d’heure aussi bien dans le tempo que dans les options de jeu prises, les Français s’offraient une fin de match en pères peinards avec un Kieffer devenu quasi monstrueux dans les buts tricolores.

Dimanche, les Bleuets s’offriront dimanche une finale du groupe A face à l’Espagne qui a dominé la Suisse 29-25. Ce sera pour partir avec un petit quelque chose au tour principal, et honnêtement ce serait une belle et bonne idée. Ce sera encore plus compliqué mais totalement différent que face à la Norvège, mais quand on sait ce qui les attend au deuxième tour avec la Slovénie et le Danemark à affronter autant entrer de suite de plein pied dans les matches de top niveau.

Les réactions
Jonathan Mapu : « On a fait une première mi-temps compliquée dans laquelle nous nous sommes mis en difficulté. Nous n’avons pas respecté ce qui avait été travaillé à l’entrainement et avons accumulé les pertes de balles. Le coach nous a recadrés à la mi-temps et nous nous sommes réunis entre joueurs. Tout le monde s’est alors remis dans le match, chacun a respecté son rôle. Valentin a fait les arrêts qu’il fallait, le jeu a été plus fluide et nous avons progressivement pris le dessus sur la Norvège pour finalement s’imposer. »

Eric Quintin : « C’est un match qui nous ouvre le deuxième tour. Etant focalisés sur la qualité de notre jeu,  ce match est un poil décevant, mais il est régulier, à cet âge, d’avoir un match de ce type dans une compétition. Les joueurs ont pris le match par le mauvais fil mais ils ont su se reprendre. Ils sauront se servir de cette expérience contre l’Espagne. Le chemin est devant nous ».


A Zagreb, Sutinska Vrela (Cro)
Vendredi 12 août 2016 à 19h00
Norvège - France : 24 – 31 (Mi-temps : 14-15)

Arbitres : MM Aleksandar Jovic et Nedim Arnautovic (Bosnie)

Evolution du score : 2-3 5°, 4-6 10°, 6-10 15°, 10-10 20°, 13-13 25°, 14-15 MT - 16-18 35°, 16-22 40°, 18-24 45°, 21-27 50°, 24-28 55°, 24-31 FT.

Statistiques
France
Gardiens: Kieffer 55' 17/34 dont 2/3 pen. 0/1 tirs, Boulogne 5' 0/4
Joueurs de champ: Benhalima, Bos (3/4 dont 0/1 pen.), Damiani (0/1), Gaudin (3/4 dont 1/1 pen.), Gibelin (2/2), Jonnier (1/1), Kempf (5/5 dont 2/2 pen.), Kervadec, Mapu (2/3), Nahi, Prandi (4/5), Richert (3/5), Tribillon (2/5), Villeminot (6/11 dont 0/1 pen.)

meilleurs marqueurs pour la Norvège: Egeli (7), Heldal (4)

Euro M18 : Le nécessaire est fait, passons au brillant 

Euro

vendredi 12 août 2016 - © François Dasriaux

 4 min 10 de lecture

Dans un second match plus compliqué, les Bleuets d’Éric Quintin ont su gérer pas mal de problématiques et s’imposer assez tranquillement 31-24 sur une Norvège pourtant bien mieux outillée que la Suisse battue la veille.

Face à une équipe avec des gabarits impressionnants comme Lunde en pivot ou Roenningen en arrière gauche, face à une équipe qui logiquement au vu de ses forces installe une défense 6-0 bien compacte et solide au centre, les Français ont su varier les plaisirs, être performants en défense d’entrée de jeu et prendre ainsi le match à leur compte. Malheureusement, ils allaient connaître un joli trou noir sur la deuxième partie de la première période. Partis pour se balader tranquillement dans le sillage d’un Kempf hyper actif sur son aile droite, d’un Gibelin qui était le seul capable de passer au-dessus du mur de vikings et d’un Kieffer très rassurant dans les buts, tout ce beau monde allait quelque peu piocher sur le second quart d’heure de jeu. Des coups de sifflets un peu « mono-sens » pas toujours compris par la jeunesse bleue, une défense plus en difficulté sur les prises de risque individuelles pourtant parfois brouillonnes des Norvégiens et les deux équipes se retrouvaient quasi dos à dos à la pause avec un bon petit sentiment de frustration qui pouvait naitre côté tricolore de cette première période.

La pause allait visiblement être très bénéfique et nul doute que le staff tricolore en a profité pour caler pas mal de petits soucis et les Bleuets revenaient sur le terrain avec de belles intentions. Seul un petit manque de sérénité à la finition empêchait le match de virer à la démonstration. Sans ces petites fautes de goût, le 6-2 infligé en 10 minutes aux Norvégiens aurait été bien plus important. Mais cela ne changeait pas grand-chose à la physionomie du match, la France avait repris le match en main et n’allait plus le lâcher. Elohim Prandi affichait toute sa percussion et ses savoir-faire au shoot, Kylian Villeminot signait quelques actions de grande classe et tout le monde était hyper sérieux en défense, laissant la Norvège à la portion congrue sur les 15 premières minutes de cette seconde période. La Norvège sortait ce que l’on peut appeler l’arme fatale du 1er juillet, en jouant systématiquement en supériorité numérique. Mais cela ne faisait que calmer la déferlante mais n’arrivait pas à combler un trou déjà bien conséquent. Sans s’affoler, gérant parfaitement le dernier quart d’heure aussi bien dans le tempo que dans les options de jeu prises, les Français s’offraient une fin de match en pères peinards avec un Kieffer devenu quasi monstrueux dans les buts tricolores.

Dimanche, les Bleuets s’offriront dimanche une finale du groupe A face à l’Espagne qui a dominé la Suisse 29-25. Ce sera pour partir avec un petit quelque chose au tour principal, et honnêtement ce serait une belle et bonne idée. Ce sera encore plus compliqué mais totalement différent que face à la Norvège, mais quand on sait ce qui les attend au deuxième tour avec la Slovénie et le Danemark à affronter autant entrer de suite de plein pied dans les matches de top niveau.

Les réactions
Jonathan Mapu : « On a fait une première mi-temps compliquée dans laquelle nous nous sommes mis en difficulté. Nous n’avons pas respecté ce qui avait été travaillé à l’entrainement et avons accumulé les pertes de balles. Le coach nous a recadrés à la mi-temps et nous nous sommes réunis entre joueurs. Tout le monde s’est alors remis dans le match, chacun a respecté son rôle. Valentin a fait les arrêts qu’il fallait, le jeu a été plus fluide et nous avons progressivement pris le dessus sur la Norvège pour finalement s’imposer. »

Eric Quintin : « C’est un match qui nous ouvre le deuxième tour. Etant focalisés sur la qualité de notre jeu,  ce match est un poil décevant, mais il est régulier, à cet âge, d’avoir un match de ce type dans une compétition. Les joueurs ont pris le match par le mauvais fil mais ils ont su se reprendre. Ils sauront se servir de cette expérience contre l’Espagne. Le chemin est devant nous ».


A Zagreb, Sutinska Vrela (Cro)
Vendredi 12 août 2016 à 19h00
Norvège - France : 24 – 31 (Mi-temps : 14-15)

Arbitres : MM Aleksandar Jovic et Nedim Arnautovic (Bosnie)

Evolution du score : 2-3 5°, 4-6 10°, 6-10 15°, 10-10 20°, 13-13 25°, 14-15 MT - 16-18 35°, 16-22 40°, 18-24 45°, 21-27 50°, 24-28 55°, 24-31 FT.

Statistiques
France
Gardiens: Kieffer 55' 17/34 dont 2/3 pen. 0/1 tirs, Boulogne 5' 0/4
Joueurs de champ: Benhalima, Bos (3/4 dont 0/1 pen.), Damiani (0/1), Gaudin (3/4 dont 1/1 pen.), Gibelin (2/2), Jonnier (1/1), Kempf (5/5 dont 2/2 pen.), Kervadec, Mapu (2/3), Nahi, Prandi (4/5), Richert (3/5), Tribillon (2/5), Villeminot (6/11 dont 0/1 pen.)

meilleurs marqueurs pour la Norvège: Egeli (7), Heldal (4)

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